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La ligue contre le cancer dénonce les effets néfastes des bières ultra-fortes

La ligue contre le cancer dénonce les effets néfastes des bières ultra-fortes

Mardi 1er octobre 2019

Réputée pour être une boisson peu alcoolisée, la bière séduit les jeunes. Pourtant, certaines canettes affichent un taux d’alccol très élevé. Un « attentat à la santé des jeunes » selon le président de la ligue contre le cancer.

La bière, une boisson qui peut être fortement alcoolisée

Axel Kahn, le nouveau président de la ligue contre le cancer tire la sonnette d’alarme. Selon ce généticien, les bières fortement alcoolisées sont « un attentat à la santé des jeunes ». Alors que la plupart sont à 4-5 voire 6-7 % d’alcool, on voit émerger des gammes à 14%, et même à 16 ou presque 17% ! » s’alarme le professeur.

C’est pourquoi, dans un article publié le 30 septembre dans Le Parisien, il demande que la réglementation soit durcie. En effet, ces fameuses bières sont bien plus alcoolisées qu’elles n’en ont l’air. En boire 50 cl reviendrait, selon le journal, à boire l’équivalent d’une bouteille de vin presque entière.

Légiférer pour protéger la santé des jeunes

Problème, ces bières fortement alcoolisées sont vendues en canettes à un prix modique et sont par conséquent particulièrement appréciées des jeunes et « du peuple de la rue » explique Axel Kahn. Pour endiguer le phénomène, le président de la ligue contre le cancer demande « aux autorités d’étudier la question et de légiférer ».

Il propose deux solutions. La première consiste à enlever la mention « bière » aux boissons qui n’en sont pas vraiment en réalité (en raison d’ajout de sucres et de levures). La seconde proposition quant à elle consiste à augmenter la taxe en fonction du taux d’alcool, ce qui, mécaniquement, augmenterait le prix de ces bières. Reste à savoir comment les autorités sanitaires vont réagir.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : L’oignon et l’ail pourraient protéger contre le cancer du sein

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Partir en vacances seul(e) coûte beaucoup plus cher que pour une personne en couple, dénonce UFC-Que Choisir

Pour une personne seule, partir en vacances coûte beaucoup plus cher que pour une personne en couple.

L’association de consommateurs française UFC–Que Choisir dénonce, sur la base d’une étude des tarifs de 17 des principaux acteurs du tourisme (1), « les surfacturations injustifiées dont sont victimes les consommateurs voyageant seuls ».

« Les suppléments appliqués sont hors de proportion avec les coûts réellement supportés par les professionnels. »

L’association a relevé les prix de 86 séjours tout compris (en club vacances, à l’hôtel ou en croisières) en France et à l’étranger. Elle a comparé le prix par personne pour un couple au prix pour un voyageur seul.

« Les vacances en solo coûtent en moyenne 53 % plus cher que pour une personne en couple. »

  • C’est dans les clubs vacances que le surcoût est le moins marqué, notamment en France.

  • En revanche, les voyages combinés (vol et hôtellerie tout compris) à l’étranger appliquent un surcoût moyen de 52 %.

  • Enfin, chez les grands croisiéristes : le prix payé par une personne seule est en moyenne presque équivalent au prix total payé par un couple !

Tous types de voyages confondus, l’étude montre un surcoût moyen de plus de 400 € par semaine pour une personne seule.

« S’il est compréhensible que l’occupation d’une même chambre soit facturée peu ou prou au même prix à une ou deux personnes (les coûts sont effectivement proches), comment ne pas s’insurger devant les sur-tarifications des prestations directement liées au nombre de voyageurs ? Il en est ainsi du transport, des repas et boissons, ou des prestations d’animation ou de loisirs inclues dans le prix.

Les grandes disparités de supplément pour personnes seules entre les différents voyagistes, pour des destinations et des prestations similaires, montrent d’ailleurs bien l’absence de justification économique des suppléments les plus élevés. »

Clubs vacances

« Ainsi, sur les clubs vacances en France, TUI ou Thomas Cook appliquent un supplément de moins de 25 % en moyenne, quand il dépasse 40 % chez Fram ou Marmara. »

Croisiéristes

Le supplément voyageurs seuls est de 34 % en moyenne chez Costa, de 96 % chez MSC Croisières et de 149 % chez Royal Caribbean. « Ce qui signifie qu’avec cette compagnie, une personne seule paie 25 % plus cher qu’un couple ! »

Parcs d’attraction

« Chez Disneyland, mieux vaut ne pas être une famille monoparentale »

L’association a comparé les tarifs d’un séjour pour une famille de deux enfants, selon qu’elle compte un ou deux adultes chez les quatre principaux parcs d’attraction français

« Si l’on déduit le coût des entrées, on se rend compte que la partie hôtelière du séjour est moins chère pour un adulte que pour deux au Parc Asterix, au Futuroscope et au Puy du Fou.

C’est en revanche l’inverse chez Disneyland Paris, qui facture plus cher la même chambre à une famille monoparentale qu’à une famille avec deux adultes. »

Faire jouer la concurrence

L’association « appelle les consommateurs à la vigilance sur les suppléments appliqués, qui peuvent varier fortement d’un voyagiste à l’autre, et leur recommande de faire jouer la concurrence ».

Pour plus d’informations sur les voyages et les vacances, voyez les liens plus bas.

(1) Belambra, Club Med, Costa Croisières, Disneyland Paris, Fram, Futuroscope, Look Voyages, Marmara, MSC Croisières, Oui SNCF, Parc Astérix, Promovacances, Puy du Fou, Royal Caribbean, Thomas Cook, TUI, Voyage Privé.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Remboursement de la psychothérapie en Belgique : des honoraires insuffisants dénonce l’Union professionnelle des psychologues cliniciens francophones

(UPPCF) juge insuffisants les honoraires proposés aux psychologues dans le cadre du programme de remboursement gouvernemental de la psychothérapie, rapporte RTBF.be.

La proposition de la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, « prévoit le remboursement de 4 à 8 séances au maximum à condition que le patient appartienne à un groupe cible spécifique et qu’il soit adressé par un médecin généraliste ou un psychiatre. »

« L’honoraire du psychologue s’élèvera à 45 euros et le patient ne paiera que 11 euros. »

« Il nous est demandé de réduire le montant des honoraires alors que le tarif actuel n’est déjà pas viable », explique Catherine Choque, présidente de l’UPPCF.

« Pour pouvoir joindre les deux bouts, on devrait certainement demander minimum 75 € la consultation », a précisé Catherine Choque. « Moi, à Bruxelles, je demande 50 € la consultation individuelle de 45 minutes. On doit payer notre propre supervision, nos propres formations, il y a plus de la moitié qui part aux contributions, aux cotisations sociales, etc. ».

Pour plus d’informations sur la profession de psychologue et sur les programmes de psychothérapie publics, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : RTBF.be.
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Frais bancaires : des milliards sur le dos des clients en difficulté, dénonce 60 Millions de consommateurs

Il est temps de mettre fin à l’« avalanche de frais » prélevés par les banques en cas de paiement sur un compte pas assez provisionné, estime le magazine 60 millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

« Devoir payer des intérêts lorsqu’un paiement se présente sur un compte pas assez provisionné, rien de plus normal » et personne ne conteste cela. Mais « tout pourrait s’arrêter là. Ce n’est pas le cas. »

« Commissions d’intervention, frais de rejet, lettre d’information pour compte débiteur… » Cette « ahurissante mécanique de tarification » enfonce les clients dans leurs difficultés financières.

Cette « machine infernale » est « mise en place par l’ensemble des établissements bancaires, à l’exception notable des banques en lignes ».

60 Millions et l’Union nationale des associations familiales (Unaf) détaillent cinq raisons « pour lesquelles il est temps d’enrayer la machine à facturer les frais pour incidents » :

  1. Le montant des frais prélevés est exorbitant

    En moyenne, un client standard verse chaque année 34 € de frais liés à un solde débiteur, selon les centaines de relevés analysés. Chez les personnes en difficulté qui ont demandé une aide aux associations familiales en 2016, la moyenne était de 296 € et un foyer sur cinq « a vu s’envoler plus de 500 € ! »

    « Les plus fragiles ne sont cependant pas les plus “punis”. Ceux qui touchent 1 000 € par mois versent, en moyenne, 154 €, alors que ceux qui gagnent en moyenne 2 000 € par mois, salariés du public comme du privé ou retraités, sont prélevés de 352 €. »

  2. La punition est automatisée

    Lorsqu’un paiement se présente sur un compte dont le découvert va être dépassé, la banque l’honore en général : elle prélève des intérêts « proches de l’usure, et surtout une commission d’intervention de 8 € censée rémunérer l’analyse de la situation par le conseiller ».

    Or, 54 % des conseillers affirment ne pas intervenir, selon une enquête du syndicat CGT Banque Assurance. La plupart du temps, l’ordinateur propose la tarification et le conseiller l’accepte.

  3. Presque toutes les banques font payer le maximum légal

    La commission d’intervention est fixée partout à sa limite légale de 8 €, à l’exception de la Banque postale (6,90 €). « Partout, le rejet d’un chèque coûte 30 € s’il est inférieur à 50 € et 50 € s’il est d’un montant supérieur. Partout, le rejet d’un prélèvement de plus de 20 € est tarifé 20 €. Excepté, là encore, à la Banque postale. Impossible ou presque, pour les clients de trouver un établissement moins gourmand. »

  4. La marge des banques est indécente

    Selon les estimations de 60 Millions, les frais liés aux incidents de paiement représentent 30 à 35 % du chiffre d’affaires des banques de détail, soit 6,5 milliards de chiffre d’affaires chaque année. Le résultat net est estimé à… 4,9 milliards !

  5. Ces frais provoquent de fortes tensions en agence

    « Près de 9 conseillers sur 10 estiment que le montant de ces frais occasionne des violences verbales et parfois physiques. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 millions.
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Dentiste : la Cour des comptes dénonce le désengagement des pouvoirs publics

Le 21 septembre 2016.

Dans un rapport, la Cour des comptes s’inquiète des tarifs de consultations pratiqués par certains spécialistes, notamment les dentistes. Un Français sur cinq renoncerait même à se soigner les dents, faute de moyens.

10,6 milliards d’euros de dépenses dentaires chaque année

Ce n’est pas la première fois que la Cour des compte met en lumière la mauvaise prise en charge des soins dentaires par les pouvoirs publics en France. Mais depuis 2010, la situation se serait encore « aggravée ». C’est ce que révèle l’institution dans son rapport annuel sur la Sécurité sociale, publié mardi 20 septembre.

Selon ces travaux, l’Assurance maladie ne rembourse que 33 % des 10,6 milliards d’euros de dépenses dentaires (ce chiffre était de 36 % en 2006) et les complémentaires ne prennent en charge que 39 % de ces mêmes dépenses. Le reste à charge pour le patient reste donc très élevé. En 2012, près de 4,7 millions de patients auraient renoncé à se faire soigner quand leur état de santé exigeait la pose de prothèses dentaires.

De fortes inégalités d’accès aux soins

Cette situation entraînerait de « fortes inégalités d’accès aux soins en fonction des revenus », notent les Sages de la rue Cambon. Alors que les négociations entre les chirurgiens-dentistes et l’Assurance maladie devraient s’ouvrir prochainement, la Cour des comptes appelle à l’élaboration d’une nouvelle convention avec des « objectifs ambitieux et contraignants ».

Les dépassements d’honoraires qui ne cessent de grimper et qui représentent la moitié des revenus des 34 000 chirurgiens-dentistes du pays font partie intégrante du problème. La part de ces dépassements dans le total des honoraires est passée « de 47,9 % en 2005 à 52,5 % en 2014 » et « aucune mesure de maîtrise médicalisée de la dépense n’a été mise en œuvre », regrette la Cour des comptes.

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Roms: Médecins du Monde dénonce les difficultés d’accès à la vaccination

Entre 8% et 25% des Roms vivant en France et rencontrés par Médecins du Monde lors d’une enquête menée entre juillet 2010 et juin 2011 ont un calendrier vaccinal à jour. L’association, qui en présente les résultats mardi, pointe le manque d’information, mais dénonce surtout la multiplication des expulsions « qui entraînent l’interruption des campagnes de vaccination, des difficultés pour réaliser les rappels nécessaires et donc l’impossibilité d’obtenir un calendrier vaccinal complet ».
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