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Dépenses de santé : de fortes disparités entre les régions

Dépenses de santé : de fortes disparités entre les régions

Le 14 mai 2019

Selon une récente étude sur les dépenses de santé en France pour l’année 2018, les Français ont dépensé 1.129,30 euros en moyenne pour leur santé, des frais en hausse de 1,30% entre 2016 et 2018. Mais il existerait de fortes disparités entre les régions.

Un Français a dépensé 1.129,30 euros en moyenne pour sa santé en 2018

Les dépenses des Français pour leur santé ont augmenté de 1,30% en deux ans : elles sont passées en moyenne de 1.115 € par adulte en 2016 à 1.129,30 € en 2018. C’est la conclusion d’une étude menée par le courtier en assurance Verspieren et publiée par Dossier familial le 13 mai.

Selon l’étude, le poids du reste à charge par les patients, c’est-à-dire les frais non couverts par la Sécurité sociale et avant remboursement éventuel par une complémentaire santé, est de 54,60% en moyenne en 2018. En moyenne toujours, les soins dentaires s’élevaient à 31,70 € et les frais d’optique à 470,40 € pour un équipement unifocal. Mais l’étude relève de fortes disparités selon les régions.

Les frais de santé sont plus chers en Île-de-France et en région PACA-Corse

En tête des régions où les dépenses de santé sont les plus élevées en 2018 : la Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA)-Corse, « avec un montant moyen de 1.357,26 € pour un adulte, en hausse de 168,74 € sur un an », et un reste à charge de 56,63%. Avec 1.230,79 € (+47,41 €) de frais de santé sur l’année pour un adulte, la région Île-de-France occupe la seconde place du podium, où le reste à charge est de 61,44%, en raison certainement des dépassements d’honoraires plus importants, suivie de l’Occitanie, avec 1.143,78 € (+70,61 €) de dépenses.

C’est en Centre-Val de Loire (921,14 € et 51,57% de reste à charge), dans la région Pays de la Loire (879,55 € et 54,90% de reste à charge) et enfin en Bretagne (836,72 € et 51,35% de reste à charge) que les dépenses sont les moins élevées. Une prothèse dentaire coûte par exemple en moyenne 493,33 € en Bretagne contre 754,75 € en région PACA, et concernant les frais d’optique,« il faut compter en moyenne 153,51 € pour une monture en Pays de la Loire, contre 173,75 € en Île-de-France ».

Aurélie Giraud

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Les dépenses de l'Assurance maladie en hausse en 2016

L’assurance Maladie a fait plus de remboursement en 2016, observant des dépenses à la hausse de 2,3 %, soit une progression équivalent à 2015. Ces dépenses de santé se placent légèrement au-dessus des prévisions de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam).

Des dépenses de santé en hausse en 2016

La Cnamts a récemment annoncé que les dépenses du régime général d’assurance maladie ont connu le même rythme de progression les deux dernières années, s’élevant à 154,7 milliards d’euros pour 2016, soit +2,3 % qu’en 2015. Une hausse qui se place au-dessus de l’Ondam 2016 qui était fixé à +1,75 %.

L’Ondam 2017 est légèrement vu à la hausse, à 2,1 % de progression maximum.

Quels postes de santé ont le plus augmenté ?

  • Dépenses de soins de ville (45% du total) : + 2,9 % en 2016
  • Remboursement des médicaments : + 0,1 %
  • Remboursement des hôpitaux : +1,7 % (+2,1 % dans le public, -0,2 % dans le privé et +2 % dans le secteur médico-social)

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20 % des dépenses de santé sont inutiles en Europe

Gaspillage pour les dépenses de santé en Europe

Selon un récent rapport de l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE), une grande part des dépenses de santé dans les pays européens seraient inutiles. Une information qui est à mettre en parallèle de la part des dépenses de santé par rapport au PIB : en France, elle était de 11,5 % en 2014, contre 5 % dans les autres pays européens (OMS).

Gaspillage pour les dépenses de santé en Europe

Selon l’OCDE, en Europe, 20 % des dépenses de santé sont jugées inutiles. Des dépenses « gaspis » qui inquiètent les experts du secteur. Le rapport vise 35 pays membre de l’OCDE et montre du doigt un « gaspillage est omniprésent dans les systèmes de santé » selon Francesca Colombo, chef de la division Santé de l’OCDE, lit-on dans Les Echos.

Comme les dépenses de santé sont-elles gâchées ?

Liées notamment au vieillissement de la population, coût de l’innovation dans la santé, la hausse des dépenses de santé comporte beaucoup de gaspillages, répartis comme suit :

  • Dépenses sans intérêt médical pour le patient, incluant les césariennes évitables, les examens d’imagerie injustifiés, les prescriptions d’antibiotiques toujours trop importantes, etc.
  • Dépenses qui ont un coût trop important : prescription insuffisante de médicaments génériques, recours aux urgences trop fréquents
  • Erreurs, fraudes à la Sécurité Sociale et autres abus

L’OCDE alerte : il faut réorganiser les dépenses de santé

Bien que la lutte contre le gaspillage des dépenses de santé soit une réalité pour la grande majorité des pays européens, l’OCDE appelle à davantage d’efforts, notamment en changeant les comportements, aussi bien des patients que des personnels de santé.

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1 médicament sur 3 serait parfaitement inutile

Quatre ans après la sortie de leur Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux, les professeurs Philippe Even et Bernard Debré publient une nouvelle version actualisée.

Un quart des médicaments serait mal toléré

Leur Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux (éditions Cherche-Midi) avait connu un grand succès en 2012 : 160 000 exemplaires vendus. Quatre ans plus tard, 1 500 nouvelles autorisations de médicaments ont été délivrées, il fallait donc « actualiser les connaissances sur ce sujet », explique le professeur Philippe Even, dans une interview au Parisien.

Selon cette nouvelle version, un tiers des médicaments disponibles sur le marché seraient inutiles, un quart serait mal toléré et 5 % seraient potentiellement dangereux. « Ce taux d’inefficacité est particulièrement élevé dans le domaine de l’oto-rhino-laryngologie (78 %) et en gastro-entérologie (62 %) », précise l’ancien doyen de la faculté de médecine de Necker.

Des dépenses de santé trop importantes

« Pour les congestions nasales, les spécialités à base de pseudoéphédrine sont à écarter », ajoute-t-il. « Dans le domaine des allergies, plusieurs antihistaminiques ont une efficacité nulle. Face à la grippe, les traitements présentés comme miracle, notamment le Relenza et le Tamiflu, ont une efficacité faible. »

Résultat : les dépenses de santé en France sont 1,2 à 2 fois supérieures à celles des autres grands pays. Cela représente un manque à gagner de 10 à 15 milliards d’euros, qui pourraient être investis dans les hôpitaux ou dans l’accompagnement des personnes souffrant de handicaps physiques et mentaux, avance Philippe Even. Selon lui, il y a urgence à dérembourser très rapidement ces médicaments inutiles ou dangereux.

 

Les dépenses de santé des ménages en baisse cette année

Le 6 septembre 2016.

Selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), qui dépend du ministère de la Santé, publiée lundi 5 septembre, la Sécurité sociale prend de plus en plus en charge les dépenses de santé des Français.

En 2015, la Sécurité sociale a financé 76,8 % des soins

En quatre ans, les dépenses de santé des Français ont baissé. Ils ont toujours eu autant besoin de se faire soigner, mais la Sécurité sociale prend en charge une part croissante de ces dépenses. En 2015, elle a financé 76,8 % de l’addition totale, qui s’est élevée à 194,6 milliards d’euros, soit 0,2 point de plus que l’an passé.

Le ministère de la Santé précise que cette hausse s’explique par l’augmentation des affections de longue durée comme le diabète ou le cancer, qui sont prises en charge à 100 %. Depuis 2012, et l’arrivée de François Hollande au pouvoir, la part des dépenses de santé des Français n’a fait que reculer, elle est passée de 9,3 % à 8,4 %. Au total, ils consacrent en moyenne 1,21 % de leur revenu disponible brut à leur santé.

Pas de nouveaux déremboursements

Ce n’est pas une surprise quand on sait que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a promis de ne pas mettre en œuvre de nouveaux déremboursements. Elle a par ailleurs tenu à ce que la Sécurité sociale prenne en charge un certain nombre de soins. Depuis le 1er avril 2016, par exemple, tous les actes liés à une interruption volontaire de grossesse (IVG) sont remboursés à 100 % par la Sécurité sociale. 

Les ménages ne sont pas les seuls à bénéficier de cette prise en charge des soins plus importante de la part de la Sécurité sociale. En deux ans, la part de financement des soins des organismes complémentaires est passée de 13,6 % à 13,3 %. En 2015, les Français ont dépensé près de 195 millions d’euros en consultations, analyses médicales, achats de médicaments et autres biens médicaux.

À lire aussi : Quel pays dépense le plus en matière de santé ?

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Médicaments de ville : une baisse des dépenses en 2012

© Fotolia

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Une bonne nouvelle pour les comptes de l’Assurance-Maladie. En 2012, les remboursements de médicaments de ville ont en effet enregistré une baisse de 0,8%.

Cela représente 22,66 mds € contre 22,84 mds € en 2011.

« Après la stabilité qui a été constatée en 2011, cette baisse constitue un facteur déterminant dans le respect des objectifs de l’Ondam pour l’année 2012, les médicaments représentant le 1er poste de dépenses pour les soins de ville » écrit l’Assurance-Maladie dans un communiqué de presse.

Pour expliquer cette baisse, elle évoque notamment :

des baisses tarifaires significatives qui ont généré un économie de plus de 830 M€ au total (contre 479 M€ en 2011);
l’accord conventionnel conclu entre l’Assurance Maladie et les représentants des pharmaciens d’officine en avril 2012 destiné à redynamiser la substitution des génériques par le renforcement du dispositif « tiers-payant contre génériques »

Associé  aux autres mesures conventionnelles mises en œuvre, cet accord a permis au total d’ enregistrer un bond de près de 12 points du taux de substitution générique. Ce dernier a ainsi atteint 83,6% à fin 2012 contre71,7% en avril 2012.

la baisse des volumes observée en 2011 (-0 ,8%) s’est poursuivie (-1,3%), concernant la majorité des classes thérapeutiques : anti-inflammatoires, anti-ostéoporotiques, anti-alzheimer, psychotropes…

Cette baisse s’explique en partie par le déremboursement de médicaments dont le service médical rendu a été considéré comme insuffisant par la  HAS (ndrl : Haute Autorité de Santé).

Parallèlement à ces facteurs de baisse, l’analyse des dépenses de médicaments a également révélé la concentration de la croissance sur certaines classes thérapeutiques ou au sein d’une même classe thérapeutique, sur certains produits.

Globalement, ce sont les médicaments prescrits en cas de pathologies lourdes et graves qui continuent d’être le principal moteur de croissance des dépenses.

Certains se distinguent tout particulièrement avec une augmentation soutenue. C’est notamment le cas des traitements

– des hépatites (+68,7%) avec l’arrivée sur le marché de deux nouveaux médicaments : Incivo® et Victrelis®;
– des médicaments anti-rhumatismaux spécifiques (+15,2%), dont la croissance est étroitement liée à celles d’Humira®
– des anti-TNF alpha, médicaments indiqués notamment dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn et des traitements de la dégénérescence maculaire liée à l ’âge (DMLA) (+25,3%) : Lucentis® a enregistré une forte croissance en 2012, devenant le 1er médicament remboursé (389 M€).

D’autres médicaments, indiqués dans le traitement de maladies chroniques, enregistrent également une croissance significative :

– les médicaments anti-diabétiques progressent fortement depuis la fin des années 2000 (+5,6% en 2012 et +6,8% en 2011).
– Dans le traitement du cholestérol, alors que la classe des hypolipémiants voit ses dépenses diminuer de 7,1% en 2012 (baisses de prix, médicaments génériques), les montants remboursés de Crestor® augmentent de 9,2%

Conclusion de l’Assurance-Maladie : si le dynamisme de certaines classes ou de certains médicaments est lié à une réelle innovation thérapeutique et traduit un progrès important dans le traitement de pathologies graves notamment, l’augmentation de certains produits trad uit encore la persistance d’un phénomène de « fuite » hors du répertoire.


News Santé

Le Québec, deuxième au monde (avec le Canada) en dépenses de médicaments: comment l’expliquer?

Les dépenses en médicaments au Canada ont atteint 32 milliards $ en 2011, soit une hausse de 4 % par rapport à 2010 et l’équivalent de 929 $ par personne, selon un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Ce qui représente 16% des dépenses de santé, soit le même pourcentage qu’il y a 10 ans.

Ces dépenses par habitant étaient de 575,49 $ en Colombie-Britannique, 785 $ en Ontario, 912,46 $ au Québec et 984,67 $ en Nouvelle-Écosse.

Le Canada (dont le niveau par habitant est très proche de celui du Québec) se situe au deuxième rang des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), après les États-Unis (1145 $), et avant la France (767 $) qui est pourtant un pays reconnu pour être très grand consommateur de médicaments.

Va-t-il de soi que les dépenses en médicaments doivent être aussi élevées?

Alors qu' » »on parle beaucoup des firmes de génie-conseil ces temps-ci » » au Québec, écrivait Lysiane Gagnon dans La Presse en octobre 2011, «  »on devrait peut-être aussi s’interroger sur l’influence qu’ont les grandes compagnies pharmaceutiques sur les décisions gouvernementales » ». Elle posait cette question dans le contexte des sujets controversés du moment qui étaient ceux de la vaccination pour la prévention du cancer de l’utérus et du remboursement du Lucentis, médicament extrêmement coûteux contre la dégénérescence maculaire. La question mérite en effet d’être posée.

Par ailleurs, des spécialistes alertent régulièrement sur des niveaux déraisonnables de prescriptions de certaines classes de médicaments dont les antidépresseurs sont un exemple avec des prescriptions concernant plus de 10% de la population en Europe et en Amérique. Et ce, malgré que plusieurs études aient montré depuis quelques années que ces derniers sont inefficaces pour les dépressions légères à modérées.

L’objectif de dépenses de santé à nouveau respecté en 2011

L'OBJECTIF DE DÉPENSES DE SANTÉ À NOUVEAU RESPECTÉ EN 2011PARIS (Reuters) – L’objectif de dépenses d’assurance maladie (Ondam) a été respecté pour la deuxième année consécutive l’an dernier, ont annoncé jeudi les ministères de la Santé et du Budget. La hausse de ces dépenses, qui progressent tendanciellement avec l’allongement de la durée de la vie et le coût élevé des nouveaux traitements, avait été fixée à 2,9%. …



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