Archives par mot-clé : dépressions

Un médicament contre la chute des cheveux lié à des dépressions (ANSM)

Des cas de dépression ont été observés chez des hommes traités pour la chute de cheveux avec le finastéride 1 mg (Propecia et génériques) ou pour l’hypertrophie bénigne de la prostate avec le finastéride 5 mg (Chibro-Proscar et génériques), indique l’Agence française du médicament (ANSM).

« Tout changement d’humeur doit conduire à une interruption du traitement et à une surveillance. »

« Ces médicaments sont strictement contre-indiqués chez la femme. »

« Depuis la commercialisation de Propecia en 1999, des effets indésirables psychiatriques ont été signalés, suggérant un lien possible entre la prise de finastéride et une dépression ou des idées suicidaires.

Le risque de dépression était par ailleurs déjà mentionné dans les documents d’information (RCP et notice) du finastéride 5 mg (Chibro-Proscar et génériques).

Suite au dernier rapport européen de sécurité de ces médicaments, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a demandé une modification des documents d’information de toutes les spécialités 1 mg et 5 mg afin d’avertir les professionnels de santé et les patients sur les risques de changements d’humeur, d’idées suicidaires et de dépression. »

Autres effets indésirables

« L’ANSM rappelle qu’il est possible d’observer une persistance de troubles sexuels après l’arrêt d’un traitement par finastéride. »

« Par ailleurs, comme mentionné dans les documents d’information, des cas de cancers du sein ont également été rapportés chez des hommes traités par finastéride. »

Psychomédia avec source : ANSM.
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Certaines dépressions pourraient être détectées dès la naissance

Certaines dépressions pourraient être détectées dès la naissance

Le 9 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’École de médecine de l’université de Washington, aux États-Unis, on pourrait diagnostiquer certains risques de dépression dès la naissance.

Un examen approfondi du cerveau des nourrissons

Plus la dépression est décelée tôt, plus il est facile pour les médecins et la famille de la personne qui en souffre de l’accompagner. Or, selon une étude publiée dans le Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, il serait possible d’identifier des signes avant-coureurs de la dépression chez les tous petits, en faisant un examen approfondi du cerveau des nourrissons.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont fait subir une batterie de tests à une centaine de nourrissons. La moitié d’entre eux étaient nés prématurément (au moins 10 semaines avant le terme). De nombreuses études ont en effet montré qu’il existait un lien entre la prématurité et certains troubles psychiatriques comme la dépression. La comparaison paraissait donc intéressante.

Une plus grande incidence chez les enfants prématurés

Des différences ont bien été observées, grâce à des examen par IRM (Imagerie par résonnance magnétique), dans l’amygdale, la région du cerveau impliquée dans le traitement des émotions. Ils ont ainsi constaté que, chez les bébés prématurés, les connexions entre l’amygdale et les autres régions du cerveau étaient diminuées par rapport aux bébés nés à terme.

Mais ce n’est pas tout, cette différence se maintenaient deux ans après la naissance des bébés. Selon les chercheurs, ces travaux montrent que « la force et le modèle des connexions entre certaines zones du cerveau prédisent bien le développement d’une tristesse excessive, de la timidité, de la nervosité ou de l’anxiété ». Si ces symptômes étaient détectés tôt, alors il serait plus facile d’appréhender les dépressions qui surviennent à l’âge adulte.

À lire aussi : La nature réduit les risques de souffrir de dépression

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le manque de vitamine D favorise les fortes dépressions

Mercredi 26 octobre 2016.

On savait déjà que la dépression saisonnière, qui frappe entre 5  et 10 % de la population en Occident, était due à un manque de vitamine D. Vitamine D qui est en très grande partie synthétisée par le corps humain, essentiellement lors de l’exposition du corps, ou même seulement du visage, au soleil. Or en automne et en hiver, quand survient la dépression saisonnière, le soleil manque…

La carence en vitamine D associée à la dépression

Une nouvelle étude dévoilée lors d’un congrès de psychologie à Milan amplifie encore l’impact supposé du manque de vitamine D sur le mental. L’étude portant sur plus de 200 patients suivis pour des troubles psychologiques, dont les données de santé ont été comparées à un groupe témoin, a montré que la carence en vitamine D était décelée de manière systématique chez ces patients dépressifs.

Indépendamment de la concentration de vitamine C dans les prélévements sanguins, l’étude a recensé également la durée d’exposition au soleil des patient suivis. Et là encore, une corrélation évidente entre la durée d’exposition, et les symptômes dépressifs, a été établie. 

Qui de la dépression ou de la carence en vitamine D est responsable ? 

Chose inédite, l’étude envisage que les dépressifs, en carence de vitamine D, puissent pour des raisons obscures fuir le soleil et la lumière, alors même que l’exposition au soleil et à la lumière pourrait justement leur être bénéfique et les aider à sortir de cet été. Pour l’instant, il n’est pas possible de savoir si c’est la dépression qui éloigne du soleil et de la possibilité de synthétiser de la vitamine D, ou si c’est la carence en vitamine D qui provoque la dépression.

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