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Augmentation des crises d’asthme depuis le pic de pollution

Le 12 décembre 2016.

Le pic de pollution a rempli les cabinets médicaux ces derniers jours. Les personnes sujettes à l’asthme, à une maladie cardiovasculaire ou aux allergies ont été plus nombreuses à souffrir de leur pathologie durant cet épisode, qui pourrait être de nouveau d’actualité dans les jours à venir.

Augmentation des crises d’asthme depuis une semaine

La capitale a bénéficié d’un moment de répit, ce lundi 12 décembre, à la faveur d’un week-end qui a permis une diminution des niveaux de pollution dans l’air. Ce répit sera cependant peut-être de courte durée et la situation pourrait s’aggraver dans le courant de la semaine, selon les dernières prévisions météorologiques.

Le pic de pollution s’est également fait ressentir dans les cabinets médicaux et les salles d’attente des urgences, où les médecins ont assisté à une forte recrudescence des consultations pour crises d‘asthme, des bronchiolites ou autres problèmes liés à une maladie cardiovasculaire, autant de pathologies qui peuvent être aggravées par la pollution extérieure.

La pollution aggrave l’épidémie de bronchiolite

La dernière enquête menée par les équipes de l’hôpital Trousseau et de Necker-Cochin montre que les consultations pour crise d’asthme chez l’enfant ont augmenté depuis ces sept derniers jours, par rapport à l’année dernière. Les médecins de l’AP-HP ont recensé 2 045 consultations contre 1 516 en 2015.

Pour l’augmentation des cas de bronchiolites, les experts sont plus mitigés concernant l’origine réelle du pic auquel nous assistons, à Paris et dans de nombreux départements français. L’épidémie est déjà lancée depuis plusieurs semaines et les niveaux de pollution actuels ne seraient pas tant un élément déclencheur qu’un phénomène aggravant. « Nous sommes en pleine période d’épidémie de cette maladie principalement liée au virus », explique ainsi l’Observatoire de la santé en Île-de-France, selon des propos repris par 20 minutes. « Il n’est donc pas évident de faire un lien direct entre pic de pollution et hausse du nombre de bronchiolites ».

Pour en savoir plus : Les polluants de l’air : quels sont-ils, d’où viennent-ils ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Sympto Check : les conseils d’un médecin accessibles depuis son Smartphone

Le 20 juillet 2016.

Pour être prêt à réagir correctement en cas de pépin de santé cet été, pensez à télécharger l’application mobile Sympto Check, le premier service d’analyse de symptômes et d’orientation médicale accessible depuis votre Smartphone.

Un médecin dans votre Smartphone

En vacances, personne n’est à l’abri d’une coupure, d’une morsure de serpent, d’une brûlure, d’une insolation ou d’une indigestion… Pour savoir comment réagir dans ces cas-là, un des leaders de la e-santé en France, Santé Assistance, vient de lancer son application mobile, Sympto Check, disponible sur sur iOS et Android.

Grâce à cette application, vous pourrez savoir si ce qui vous est arrivé est grave, ce qu’il faut faire et dans quel délai. En moins de 3 minutes, après avoir renseigné votre âge, votre sexe et quelques informations sur votre état de santé (si vous êtes enceinte ou sous traitement médicamenteux), vous saurez si vous devez vous rendre chez le médecin ou pas.

Plus de 500 symptômes et 1 000 pathologies référencés

Plus de 500 symptômes et 1 000 pathologies, ont été référencés par Santé Assistance, avec l’aide de spécialistes, médecins généralistes et urgentistes. Vous avez donc de grandes chances de comprendre ce qui vous arrive et quoi faire dans de telles circonstances. En cas de doute, n’hésitez pas, rendez-vous chez un médecin ou dans la pharmacie la plus proche.

Créé il y a 15 ans, le service Santé Assurance est enrichi constamment et a été utilisé plus de 10 millions de fois pour identifier une pathologie. Lors des 12 derniers mois, plus d’1 million d’internautes se sont rendus sur le site. « Avec le portage de Sympto Check sur smartphone, nous avons voulu permettre son usage en toutes circonstances et le simplifier »,  estime Henri-Michel Tranchimand, co-fondateur de Santé Assistance. Un outil indispensable à télécharger au plus vite !

À lire aussi : Mini-guide santé des vacances

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Depuis 2008, la crise économique aurait provoqué 500 000 morts par cancer

Le 27 mai 2008.

On ne saura jamais combien cette crise économique, dans laquelle nous pataugeons depuis 2008, aura fait de dégâts. En matière de santé, les maux sont innombrables à travers le monde. Selon une étude parue dans la revue britannique The Lancet, un demi-million de personnes seraient décédées d’un cancer à cause de cette crise.

La hausse du chômage entraîne une hausse des décès par cancer

La crise économique aurait provoqué le cancer et la mort de 500 000 personnes à travers le monde depuis 2008. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’Imperial College à Londres. « Nous avons découvert que la hausse du chômage était associée à une augmentation de la mortalité par cancer mais que la couverture de santé générale protégeait la population contre ces effets », a expliqué le docteur Mahiben Maruthappu qui a dirigé l’étude.

260 000 morts par cancer ont été recensés dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) entre 2008 et 2010, dont 160 000 au sein de l’Union européenne. Et le chômage est directement associé à ces décès puisque, selon les chiffres publiés dans cette étude, une hausse de 1 % du chômage entraîne 0,37 mort supplémentaire par cancer pour 100 000 habitants.

Comment la crise peut-elle provoquer des décès par cancer ?

Les personnes au chômage se sont retrouvées sans ressources suffisantes pour se soigner, en particulier dans les pays du monde qui n’offrent pas de généreuses couvertures maladie comme en France. « Dans les pays où il n’existe pas de couverture sociale générale, l’accès aux soins dépend souvent du contrat de travail », expliquent les auteurs de l’étude. « Sans emploi, les patients sont probablement diagnostiqués tardivement et bénéficient d’un mauvais traitement ou avec retard ».

En France, le nombre de décès par cancer, à cause de la crise économique, a été deux fois moins important qu’aux États-Unis, à population égale. 1 500 décès par cancer ont malgré tout été à déplorer depuis 2008. Mais le cancer n’est pas la seule cause de mort en période de crise économique. Une étude de l’Inserm parue en 2015 avait révélé que la crise avait entraîné une augmentation des suicides (+ 600 suicides) en France.

À lire aussi : La crise économique nuit à la santé mentale

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Divorce : le recours à la garde alternée a doublée depuis 2003

Que deviennent les enfants de couples divorcés ? Une étude de l’Insee parue mercredi 4 février montre qu’en 2009, ce sont 160 000 enfants et adolescents (divorce et rupture de pacs confondus) qui ont vécus la séparation de leurs parents. De ce travail ressort deux enseignements : la prédominance de la garde exclusive des mères (76 % des enfants concernés) mais également le doublement, depuis 2003 du recours à la garde alternée (qui ne concerne cependant toujours que 15 % des enfants).

L’âge moyen des enfants (9 ans) au moment des divorces (deux tiers des divorces concernent un mineur) explique pour une part au moins la prédominance de la garde exclusive de la mère au moment du divorce. Si la résidence alternée est en progression, on note qu’elle est très variable en fonction des régions et est plus pratiquée par les couples aisés. Elle concerne toutefois moins les adolescents qui peuvent dire chez lequel des parents ils souhaitent vivre (souvent la proximité du collège et lycée est privilégiée).

Le divorce a des conséquences à différents niveaux : d’un point de vue matériel, l’étude de l’Insee a permis de montrer qu’après la séparation, les enfants vivent dans des maisons ou des appartements en moyenne de 15 M2 plus petits par rapport à l’habitat initial (ce chiffre peut même aller jusqu’à 37 m2 dans le cas des mères seules).

Du point de vue financier, la pension alimentaire est perçue à 15 % par les pères et 60 % par les mères ayant la garde exclusive pour un montant médian de 150 euros par mois et par enfant.

Devenir des enfants de couples divorcés

 

 

 

 

 

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L’espérance de vie est passée de 65,3 à 71,5 ans depuis 1990

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La population mondiale a gagné six années d’espérance de vie depuis 1990. Selon une étude appuyée sur les données statistiques de 188 pays et publiée jeudi dans le journal britannique The Lancet, l’espérance de vie moyenne serait ainsi passée de 65,3 ans en 1990 à 71,5 ans en 2013. A l’origine de cette augmentation, les progrès réalisés entre autre dans le traitement de certaines maladies qui permettent de faire baisser les décès liés à des pathologies comme les cancers ou les maladies cardiovasculaires.

Comme souvent, l’évolution de l’espérance de vie est différente entre les hommes et les femmes : si elle a progressé en moyenne de 5,8 ans entre 1990 et 2013 chez les hommes, chez les femmes, on constate une augmentation de 6,6 ans en moyenne, soit presque 1 année de vie en plus que leur homologue masculin.

C’est le recul des décès chez les nouveaux-nés et les enfants par diarrhée ou maladies respiratoires qui permet d’expliquer ce progrès de l’espérance de vie dans les pays pauvres. Un bilan à nuancer puisque ces maladies associées au paludisme continuent à tuer près de 2 millions d’enfants âgés de 1 mois à 5 ans chaque année.

Dans les pays riches, l’augmentation de l’espérance de vie est principalement liée à la baisse des décès par cancers et par maladies cardiovasculaires. Cette tendance à la hausse cache cependant une réalité plus sombre : certaines pathologies qui causent des décès comme les cancers du foie provoqués par les hépatites C, des troubles graves du rythme cardiaque marquent une courbe fortement ascendante, de = 125 % et =100 % respectivement. D’autres maladies sont également très eh hausse comme les maladies liées à la consommation de drogues (+63%), l’insuffisance rénale chronique (+37%) ou encore le diabète (+9%).

On peut se réjouir de l’augmentation de l’espérance de vie dans le monde même s’il reste encore beaucoup à faire : le Dr Christopher Murray, auteur principal de l’étude, rappelle en effet que face aux progrès réalisés dans le traitement des maladies et la prise en charge de blessures, il convient de faire encore mieux. A constater le nombre de décès de jeunes enfants, on ne peut qu’être en accord complet avec ses conclusions.

L'espérance de vie augmente de 6 ans dans le monde

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Ebola: Premier cas suspect en Espagne depuis la mort du missionnaire rapatrié

ESPAGNE – Des examens ont été menés sur le patient mais les résultats ne sont pas attendus avant la semaine prochaine…

Une personne qui pourrait avoir contracté le virus d’Ebola, premier cas possible en Espagne après la mort du missionnaire espagnol rapatrié à Madrid le 7 août, a été placée en isolement dans un hôpital spécialisé à Alicante (ouest), ont annoncé samedi soir les autorités sanitaires. Des examens ont été menés sur le patient mais «nous n’aurons pas les résultats avant la semaine prochaine, peut-être lundi», a précisé à l’AFP une source hospitalière à Alicante.

Le département de santé de la région de Valence affirme, dans un communiqué, avoir «activé de manière préventive le protocole prévu en cas de suspicion de présence du virus Ebola». «Le patient est hospitalisé dans l’hôpital Saint Jean» à Alicante, «dans un état clinique stable, dans une zone isolée», selon le communiqué. Selon ces autorités sanitaires, «il s’agit d’un patient dont le cadre clinique et épidémiologique pourrait correspondre à cette maladie».

Aucun cas n’a été confirmé dans le pays

D’autres cas suspects ont été détectés en Espagne depuis le début de l’épidémie d’Ebola qui a fait plus de 1.100 morts depuis le début de l’année, mais aucun n’a été confirmé dans le pays. Mercredi, plusieurs centaines de personnes ont rendu hommage aux victimes d’Ebola, lors des obsèques à Madrid du prêtre espagnol Miguel Pajares, premier mort européen de cette épidémie. Le missionnaire de 75 ans avait été rapatrié du Liberia à Madrid quelques jours auparavant et traité en vain avec un sérum américain expérimental qui semble avoir eu des résultats positifs sur deux Américains.

Le corps du prêtre, qui avait contracté le virus au Liberia où il travaillait dans un hôpital religieux, a été incinéré sans autopsie et sa chambre désinfectée pour éviter toute propagation du virus à fort taux de mortalité et pour lequel il n’existe aucun (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

L’épidémie de chikungunya baisse aux Antilles, progresse en Guyane
VIDÉO. Cristiano Ronaldo vous fait travailler vos muscles du visage
L’aspirine réduirait les risques de cancers digestifs
Le bisphénol A pourrait nourrir l’intolérance alimentaire
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Le Dauphin, tisanier depuis trois générations

Le Dauphin, tisanier depuis trois générations
Créateur d’infusions depuis 1953
, Le Dauphin fabrique, assemble et conditionne de façon artisanale des tisanes biologiques en Drôme provençale, à Buis les Baronnies, terroir d’exception.

Au fil des générations, l’entreprise a su tisser des liens avec les producteurs locaux garantissant une grande qualité de produits à l’identité régionale forte.

Fort de ce savoir-faire et d’une sélection de plantes certifiées issues de l’agriculture biologique, Le Dauphin nous propose aujourd’hui une large gamme de tisanes labellisée Bio Solidaire contrôlée par Ecocert.

Détox Pure, Digest Plus, Flex Harmonie, Flux Divin ou Philtre Vital, à chaque besoin son alchimie originale ou bien sa tisane classique mais temporelle avec thym, tilleul ou verveine.

Que ce soit en sachets (en vrac), en infusettes, en mono-produit ou dans de savoureux assemblages, ces tisanes 100% origine France raviront nos papilles.

(Infusions et Tisanes Le Dauphin. Disponibles en magasins spécialisées bio, dans les épiceries fines, jardineries, les revendeurs mais aussi en cafés, restaurants et salons de thé. En savoir plus : www.tisane-ledauphin.fr. A partir de 4,85 € la boîte de 20 infusettes)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

L’exportation du virus Ebola depuis l’Afrique n’a rien d’impossible. Pourquoi les cas de Guinée n’effraient-ils pas le reste du monde?

Le virus Ebola est de retour en Afrique. Près d’une centaine de morts auraient été recensés en Guinée où la capitale Conakry est touchée. Les premiers cas officiellement diagnostiqués au Liberia et d’autres sont fortement suspectés en Sierra Leone. Des mises en quarantaine sont décrétées concernant les cas suspects et on recherche activement les personnes ayant été en contact avec les malades. Le Sénégal a fermé sa frontière terrestre avec la Guinée et suspendu la tenue des marchés hebdomadaires près de la frontière.

Pour sa part, l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) annonce qu’elle renforce ses équipes dans les zones infectées du sud de la Guinée tout en tentant de prévenir, localement, les mouvements de panique. Le virus responsable de cette fièvre hémorragique se transmet principalement par les contacts intimes, le sang, les selles ou la salive. Il faut donc de limiter au maximum les contacts à risque entre les personnes infectées et leur famille.

Les mises en quarantaine strictes ne sont le plus souvent pas envisageables, pour des raisons matérielles autant que culturelles. «Nous mettons tout en œuvre pour traiter les patients avec dignité, tout en protégeant la communauté et la famille d’une éventuelle contamination», explique Marie-Christine Ferir, coordonatrice d’urgence de MSF. Les équipes de l’ONG sont à la recherche de «cas contacts», personnes qui ont été en relation directe avec les malades et qui pourraient être à la fois contaminés et contagieux. Des  «promoteurs de la santé» sensibilisent également la population aux modes de propagation de la maladie et enseignent les mesures à prendre pour éviter la contamination.

La principale menace sanitaire est que l’épidémie s’étende progressivement au sein des pays aujourd’hui touchés et dans les zones frontalières. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se dit fortement préoccupée par cette épidémie qui représente selon elle «une sérieuse menace régionale». Elle vient d’appeler la communauté internationale à l’aide. 

Il n’y a jamais eu de diffusion internationale massive des virus des fièvres hémorragiques

Pour autant, l’histoire et l’expérience montrent qu’à la différence notable du Sras, et de la grippe, autres maladies virales, il n’existe aucun risque de diffusion internationale massive des virus des fièvres hémorragiques. Aucune restriction des voyages vers ou en provenance de Guinée n’est envisagée. «La fièvre Ebola n’est pas une maladie qui, normalement, fait un nombre élevé de victimes contrairement à  la grippe ou d’autres maladies transmissibles», vient de rappeler l’OMS depuis son siège de Genève.

Membre de la petite famille des «filovirus» Ebola est apparu pour la première fois en 1976 à Yambuku (République démocratique du Congo), près de la rivière Ébola. Depuis cette date, l’OMS a recensé une vingtaine de flambées épidémiques de fièvre hémorragiques dues à différents sous-types de cet agent pathogène. Elles ont à chaque fois fait plusieurs dizaines ou centaines de victimes avec des taux de mortalité compris entre 50 et 90%. Il n’existe ni vaccin ni médicament permettant de prévenir ou de traiter cette maladie.

Les symptômes sont particulièrement spectaculaires: fièvre, vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, hémorragies internes et externes. Si elles ne meurent pas, les victimes restent contagieuses tant que le virus est présent dans leur sang et leurs sécrétions. «Le virus Ebola a aussi été retrouvé dans le sperme d’un homme deux mois après l’apparition de la maladie contractée dans un laboratoire», précise-t-on auprès de l’OMS.

Toutes ces flambées épidémiques ont été initialement observées dans les villages isolés d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest, à proximité immédiate des forêts ombrophiles tropicales. On sait que le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. On ne connaît toutefois pas avec certitude le réservoir animal naturel du virus, les principales suspectes étant  des chauves-souris frugivores, de la famille des ptéropidés.

Les différentes études menées sur ce thème ont démontré que le virus peut être transmis à la suite de contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées. Mais il peut aussi s’agir de contacts indirects par l’intermédiaire d’environnements contaminés par ce type de liquides. «Les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ebola», soulignent encore les experts de l’OMS.

C’est l’absence de transmission immédiate par voie atmosphérique qui fait que le virus Ebola n’inquiète pas outre mesure les autorités sanitaires internationales. C’est ce qui explique qu’aucune procédure particulière d’alerte aux frontières n’est prévue en cas de flambées épidémiques africaines. Le seul cas connu où un virus de fièvre hémorragique a créé début de panique en Europe date de 1967.

Le cas de Marbourg

Des chercheurs de laboratoires se contaminèrent alors en Allemagne lors de la préparation d’un vaccin à partir de cultures de cellules rénales de singes verts (Cercopithecus aethiops).  Ces singes  importés d’Ouganda étaient porteurs d’un virus inconnu. 31 laborantins du laboratoire Behring de Marbourg furent atteints et sept en moururent. On donna ensuite au virus le nom de la ville où il fut pour la première fois identifié.

Cet épisode démontre que l’exportation du virus Ebola depuis l’Afrique n’a rien d’impossible. La durée entre l’infection par le virus et l’apparition des premiers symptômes peut varier de deux à vingt-et-un jours, ce qui laisse amplement le temps de sa diffusion par le canal des transports aériens. De plus, son diagnostic est difficile, les symptômes initiaux pouvant être aisément confondus avec ceux de nombreuses maladies tropicales (paludisme, fièvre typhoïde, choléra, leptospirose, etc.). Et la confirmation diagnostique réclame des tests que ne peuvent réaliser que des laboratoires très spécialisés de virologie dans des conditions extrêmes de confinement.

Pour l’heure, amplement conscientes des risques, la plupart des entreprises privées spécialisées de rapatriement sanitaire refusent de prendre en charge des malades suspects d’être infectés par le virus Ebola. 

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr

La lutte contre les cancers, priorité de la Région Nord-Pas de Calais depuis 2006

Hier mardi 4 février 2014, dans le cadre de la cinquième édition des « Rencontres de l’Institut national du cancer » à la maison de la Mutualité (Paris), François Hollande, Président de la République, a annoncé le nouveau Plan Cancer 2014-2018 du Gouvernement. Le combat contre les inégalités face à la maladie constitue le fil rouge des prochaines mesures.

Chaque année, plus de 350 000 Français apprennent qu’ils sont atteints d’un cancer et, chaque jour, 500 personnes meurent de cette maladie en France. Dans le Nord-Pas de Calais, classé parmi les 5 régions les plus touchées par le cancer, cette maladie représente la première cause de mortalité devant les maladies cardiovasculaires. Depuis 2006, la lutte contre les cancers est devenue une politique prioritaire et transversale visant particulièrement à réduire l’impact des inégalités sociales et territoriales de santé. Elle se traduit concrètement dans un Programme Régional Cancers, l’investissement dans des équipements de santé et des actions de mobilisation concertées.

Le Programme Régional Cancers (PRC) : Une démarche concertée et unique en France entre la Région et l’ARS

Démarche structurée et ambitieuse unique en France, le Programme Régional Cancers, résultat de la collaboration étroite entre l’Agence Régionale de Santé et la Région Nord-Pas de Calais sur la période 2011-2015, est le seul programme de santé publique concerté entre une collectivité territoriale et une agence d’Etat. Celui-ci s’articule autour de 5 axes majeurs :

– La recherche : renforcer la recherche au bénéfice des patients
– L’observation : faire de l’observation un outil d’aide à la décision
– La prévention et le dépistage : agir sur les déterminants comportementaux et environnementaux
– Le soin : garantir un accès de proximité aux soins pour tous et la garantie des diagnostics rapides pour tous
– L’accompagnement : améliorer la qualité de vie des malades et de leurs proches

©2014 - Région Nord-Pas de Calais

©2014 – Région Nord-Pas de Calais

Réduire les inégalités face à la maladie : Les engagements concrets de la Région Nord-Pas de Calais

Afin de garantir l’aménagement du territoire et une équité dans l’accès à la prévention et aux soins, la Région mène une action innovante et efficace par :

>> Des équipements de santé multipliés par deux pour le parc le plus performant de France

Depuis 2006, le Nord-Pas de Calais a multiplié par deux ses équipements de santé (scanners, IRM, médecine nucléaire, de radiothérapie,…). La région bénéficie désormais du parc le plus performant de France avec des délais d’attente pour les rendez-vous raccourcis à 19 jours. Aujourd’hui, chaque habitant peut désormais accéder à un scanner et/ou à un IRM, à moins de 30 minutes de son domicile.

>> Des initiatives remarquables dans l’accompagnement des malades et de leur entourage

Dans ce domaine, la Région innove également en proposant deux initiatives uniques sur son territoire. Les AIRE Cancers (Accueil, Information, Rencontre, Ecoute) se situent en milieu hospitalier. Ce sont des lieux d’accueil, d’information et d’orientation pour toute personne souhaitant en savoir plus sur la maladie et ses conséquences. De manière complémentaire, les Espaces Ressources Cancers (ERC) se situent en ville. Espaces intermédiaires entre les traitements et le retour à une vie sociale, les ERC sont des lieux d’information et d’écoute, où un accompagnement de qualité est proposé aux malades et à leurs proches.

>> A NOTER Du 26 mai au 06 juin 2014 : 8ème édition de la semaine de mobilisation régionale face aux cancers

Inscrit au cœur du Programme Régional Cancers, cet événement, piloté par la Région en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé Nord-Pas de Calais et les Départements du Nord et du Pas-de-Calais, bénéficie du parrainage de l’Institut National du Cancer. Mobilisant l’ensemble du réseau territorial des acteurs de santé, cette initiative unique en France vivra sa sa 8ème édition en 2014, du 26 mai au 06 juin, sur la thématique « Agir, avancer, et vivre avec le cancer ».

Avec plus de 50 manifestations proposées – conférences pour les futurs professionnels de santé, villages santé, représentations théâtrales,… – cette semaine a pour vocation de lever les tabous sur la maladie, de mettre en lumière les équipements, les actions et les acteurs impliqués chaque jour dans la lutte contre les cancers.

Dans la lignée du Plan Cancer annoncé par François Hollande, cette 8ème édition de la semaine de mobilisation régionale face aux cancers s’attachera à combattre les inégalités sociales et territoriales en proposant sur l’ensemble du territoire des actions d’information et de sensibilisation à destination du grand public. édition de la semaine de mobilisation régionale face aux cancers

Crédits/Source : communiqué Région Nord-Pas de Calais ©2014 – Tous droits réservés


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Ile de Sein : la naissance d’ Emilie, une première depuis 1978

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L’Ile de Sein, vous connaissez ? C’est le minuscule archipel breton qui vient de voir naître un bébé… un évènement qui n’était pas arrivé depuis 1978 sur l’Ile. Émilie qui est le 4ème enfant d’un couple installé sur l’Ile peuplée de 214 habitants en hiver a vu le jour au domicile parental, l’archipel ne possédant ni hôpital, ni maternité.

L’Ile de Sein vient donc de vivre un évènement exceptionnel, la naissance d’un bébé. Banal, dira-t-on, mais pas autant sur cette île dont un habitant sur deux est âgé de plus de 65 ans. Pour permettre la naissance de la petite Emilie, les parents avaient tout prévu : ils avaient fait savoir au maire de l’ilot situé au large de la pointe du Raz de la date prévue de la naissance de l’enfant et fait savoir qu’ils souhaitaient que l’enfant puisse naître sur l’Ile.

Ce lieu est pourtant réputé pour la rudesse de son climat et des tempêtes qui souvent le secoue. Mais qu’importe, la maman, mère au foyer et son mari, agent communal et pompier volontaire, ont fait le choix d’accueillir leur 4ème enfant sur l’Ile de Sein.

Le premier magistrat a exprimé son enthousiasme face à la naissance de cette petite fille, qui permet de faire baisser la moyenne d’âge sur l’Ile de Sein où les enterrements sont bien plus courants que les naissances.

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