Archives par mot-clé : dès

Covid-19 : des auto-tests vendus en France dès cette semaine

Covid-19 : des auto-tests vendus en France dès cette semaine

Invité ce dimanche 14 mars sur le plateau de BFM TV, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon a annoncé l’arrivée imminente des auto-tests Covid-19. Déjà commercialisés dans d’autres pays européens, il s’agit de tests antigéniques qui permettent des résultats en moins de 20 minutes mais dont l’efficacité et la traçabilité sont encore à définir…

Les auto-tests arrivent en France

Après l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Autriche ou encore le Portugal, la France se prépare à son tour, à autoriser la vente d’auto-tests pour se dépister de la Covid-19. En effet, le Directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a annoncé ce dimanche 14 mars 2021 lors d’un entretien télévisé sur BFMTV, que des autotests seraient disponibles dès cette semaine en France. Il a ainsi précisé que ces derniers seront disponibles « en officines ou en supermarchés ». 

Ces auto-tests sont des tests antigéniques. Autrement dit, ce sont des tests qui s’effectuent par prélèvement nasopharyngé mais à la différence des tests PCR, les auto-tests ne nécessitent pas d’être introduits aussi profondément dans le nez puisqu’il suffit d’aller à la surface et non au fond du naso-pharynx. Une fois rentré dans le nez, l’échantillon est à placer dans un tube. Les résultats s’affichent de la même manière qu’un test de grossesse en moins de 20 minutes.

Fiabilité et traçabilité des auto-tests

Avant d’être commercialisés, les auto-tests doivent être soumis à l’avis de la Haute autorité de santé. Et pour cause, l’efficacité des tests fait encore débat. Selon Jérôme Salomon, « la vraie question pour moi, c’est l’évaluation scientifique. On ne peut pas autoriser des tests qui donneraient de faux négatifs, ou des faux positifs. Il faut donc la certitude que ces tests sont fiables puis que les Français puissent avoir une confirmation du test ».

L’autre enjeu relatif à la commercialisation des auto-tests concerne leur traçabilité auprès des autorités de santé et de l’assurance maladie. Afin d’organiser les recherches de cas contacts et contrôler l’isolement des cas positifs, les auto-tests doivent être pris en compte  dans la stratégie du système de contact tracing. Comme l’a évoqué Jérôme Salomon « la vraie question, c’est comment on déclenche le dispositif ‘Tester-Alerter-Protéger’ pour avoir le suivi de la personne ». C’est pourquoi avant la commercialisation des auto-tests antigéniques en supermarché et en pharmacie, la Haute autorité de santé devra fixer les conditions d’homologation des kits de dépistage du Sars-CoV-2 à utiliser soi-même.

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La carte Vitale et l’ordonnance dématérialisées testées dès cet été

La carte Vitale et l’ordonnance dématérialisées testées dès cet été

Le 26 avril 2019

Pouvoir présenter sa carte Vitale aux praticiens directement depuis son smartphone est prévu pour 2021, grâce à l’ »appli carte Vitale », qui sera testée dès cet été. L’ordonnance dématérialisée devrait également être expérimentée dès cette année, pour une généralisation en 2020.

L’ »appli carte Vitale » testée avant la fin 2019

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a présenté le 25 avril sa « feuille de route du numérique pour la santé ». Parmi les 26 « actions », dont le fameux dossier médical partagé ou le développement de la télémédecine, figure l’ »appli carte Vitale », c’est-à-dire une carte Vitale dématérialisée grâce à une application mobile

Selon la ministre, « l’ »appli carte Vitale », destinée à devenir l’outil d’identification et d’authentification dans le système de santé, répond à la demande des patients d’accéder à des droits à jour en toute circonstance et de bénéficier de démarches en ligne ». Elle sera testée à partir de cet été, pour une généralisation prévue en 2021.

Des ordonnances dématérialisée expérimentées dès 2019

Autre grande nouveauté annoncée par la ministre : la « e-prescription ». Il s’agit de donner la possibilité de prescrire des ordonnances dématérialisées, pour les médicaments dans un premier temps, puis pour les actes infirmiers et les analyses biologiques. 

Pour Agnès Buzyn, la « e-prescription » doit permettre de « sécuriser le circuit de transmission de l’ordonnance et favoriser la coordination entre les professionnels ». L’expérimentation doit débuter, elle aussi, dès 2019, pour une généralisation à partir de 2020. Par ces mesures, le gouvernement souhaite « accélérer le virage numérique » dans le secteur de la santé.

Aurélie Giraud

À lire aussi : La carte vitale : l’essentiel à retenir

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Grippe saisonnière : tous les pharmaciens pourront vacciner dès l’automne 2019

Grippe saisonnière : tous les pharmaciens pourront vacciner dès l’automne 2019

Le 26 avril 2019

Dès l’automne 2019, vous pourrez vous faire vacciner contre la grippe saisonnière dans n’importe quelle pharmacie.

La possibilité de se faire vacciner contre la grippe saisonnière en pharmacie étendue

Afin de faciliter le parcours de soins et renforcer la couverture vaccinale, la possibilité pour les pharmaciens de vacciner contre la grippe saisonnière, testée depuis octobre 2017 dans quatre régions, est étendue à l’ensemble des pharmaciens. Jusqu’au 1er mars dernier, seuls les pharmaciens d’Auvergne Rhône-Alpes, de Nouvelle-Aquitaine, des Hauts-de-France et d’Occitanie en avaient en effet l’autorisation.

« Les pharmaciens d’officine, des pharmacies mutualistes et de secours minières peuvent administrer la vaccination contre la grippe saisonnière » : l’arrêté fixant la liste et les conditions de la vaccination par les pharmaciens d’officine a été publié au Journal officiel le jeudi 25 avril

Les pharmaciens autorisés à vacciner contre la grippe sous certaines conditions

« Cette vaccination s’adresse aux personnes majeures, ciblées par les recommandations vaccinales en vigueur, à l’exception des personnes présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l’ovalbumine ou à une vaccination antérieure » précise l’arrêté. 

Pour pouvoir vacciner contre la grippe saisonnière, les pharmaciens doivent toutefois respecter un certain nombre de conditions, comme la déclaration de cette activité de vaccination auprès des directeurs généraux des agences régionales de santé, un entretien préalable avec le patient ou encore la transmission des informations au médecin traitant de la personne vaccinée.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Vaccination: idées et débats actuels

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

L’omniprésent additif E171 interdit dans les aliments dès janvier 2020 en France

En vertu du principe de précaution, les aliments contenant du dioxyde de titane (additif E171) seront interdits à la vente à partir du 1er janvier 2020 en France, ont annoncé, le 17 avril, les ministres de la Transition écologique et de l’Économie dans un communiqué commun.

Les autres produits contenant l’additif (dentifrices, cosmétiques, médicaments…) ne sont pas concernés par cette interdiction.

Le E171, utilisé comme colorant (blanc) et opacifiant dans les aliments, est suspecté d’avoir des effets sur la santé en raison de sa composition en nanoparticules. En raison de leur taille, celles-ci peuvent franchir les barrières biologiques (paroi intestinale, vaisseaux sanguins…).

Il est omniprésent dans les aliments : plats préparés, yaourts, crèmes glacées, produits de boulangerie et pâtisseries, confiseries…

Cette interdiction fait suite à la publication, quelques jours plus tôt, d’un avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) dont les experts ont analysé 25 études sur la toxicité de l’additif parues depuis le dernier avis de 2017. L’Agence avait été saisie en février 2019 par les ministres chargés de l’économie, de la santé, de l’agriculture et de l’environnement.

L’Anses indique dans son avis, rappelle le communiqué des ministres de l’Écologie et de l’Économie, « que l’évaluation des risques liés à l’emploi de cet additif souffre toujours d’un manque de données que les metteurs sur le marché et fabricants (…) auraient dû fournir, ce qui ne permet pas de répondre aux recommandations formulées par les agences d’évaluations et de lever les incertitudes résiduelles pour garantir la sécurité de l’utilisation de cet additif. En particulier, aucune dose journalière admissible n’a pu être fixée pour cet additif, en raison du manque de données. »

Dans ces conditions, « un arrêté suspendant la mise sur le marché des denrées alimentaires contenant l’additif E171 à partir du 1er janvier 2020 a été signé et sera publié dans les meilleurs délais ».

« L’additif E171 bénéficiant d’une autorisation délivrée au niveau de l’Union européenne, cet arrêté sera notifié dès signature à la Commission européenne et aux autres États membres, qui se réuniront dans un délai de 10 jours pour examiner cette mesure. »

Cette interdiction était réclamée depuis fort longtemps.

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir appelle à « faire preuve de cohérence » en « élargissant l’interdiction aux médicaments et aux produits cosmétiques susceptibles d’être ingérés ».

Pour plus d’informations sur le dioxyde de titane (E171) et les additifs alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de l’Ecologie, Anses, UFC-Que Choisir.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Vivre simplement la ménopause – dès maintenant.

La ménopause n’est pas une maladie. Mais c’est un bouleversement pour chaque femme qui le vit. Froidement décrite par les médecins comme un « changement hormonal », elle se manifeste par une foule de désagréments qui peuvent rendre la vie insupportable. Il existe pourtant une plante capable de rendre la ménopause bien plus simple à vivre : le yam. 

Les tracasseries de la ménopause, vous avez peut-être commencé à les vivre :

  • Prise de poids, particulièrement sur la ceinture abdominale
  • Bouffées de chaleur
  • Rétention d’eau
  • Problèmes de concentration
  • Problèmes de sommeil
  • Déprime, voire dépression
  • Irritabilité
  • Fatigue au réveil
  • Insomnies
  • Baisse drastique de la libido, avec parfois une sécheresse vaginale

Ces situations ne sont pas simples à expliquer, encore moins à vivre. Alors qu’il existe des solutions naturelles pour les résoudre. Et moins dangereuses que celles proposées jusqu’ici.

THS : un échec médicamenteux, et une catastrophe sanitaire

Depuis les années 1990 a été lancé le THS, le traitement hormonal substitutif. Les traitements prescrits se sont révélés rapidement être une catastrophe sanitaire.

Une étude lancée, sur ces traitements déjà largement prescrits, a porté sur plus de 16000 femmes américaines ménopausées ou en cours de ménopause. Commencée en 1997, devait se terminer en 2005, et elle s’est arrêtée dès 2002.

Pourquoi ? Parce que les résultats étaient beaucoup plus négatifs que positifs, comme nous le rapporte l’autorité française, l’ANSM1.

Le traitement hormonal substitutif avait certes eu des effets positifs : le risque de cancer du côlon avait diminué de 37%, et celui des fractures de la hanche de 23%. Et pourtant, ce n’était rien à côté des effets négatifs considérables :

  • Risque d’AVC : +41%
  • Risque de crise cardiaque : +29%
  • Risque de cancer du sein : +26%
  • Risque de phlébite : +100%

Au Royaume-Uni, les médecins ont lancé le THS à grande échelle. L’étude publiée dans le journal de médecine le plus prestigieux, le Lancet, dont le but était de montrer la prévalence du cancer du sein chez un million de femmes2, a montré que le THS était responsable à lui seul de 20.000 cancers du sein.

Des études françaises montrent qu’un seul type de traitement THS, l’association œstrogène cutané et progestérone naturelle micronisée, n’accroîtrait pas significativement le risque de cancer du sein3. A vous de savoir si vous êtes prête à prendre ce risque.

Le yam, un remède naturel aux troubles de la ménopause

Le yam est une plante mexicaine riche en diosgénine – un précurseur de la progéstérone et de la DHEA. Cela signifie qu’elle donne les matériaux pour que le corps fabrique ses propres messagers, les hormones, plutôt que de les faire venir de l’extérieur.

Selon Thierry Schmitz, Docteur en médecine et spécialiste des médecines naturelles, un yam de très haute qualité permet de résoudre 80% des plaintes dues à la ménopause. Il est préférable de le consommer sous forme de crème, car le yam en gélules est partiellement détruit par les sécrétions acides de l’estomac.

Il existe aujourd’hui une crème fortement concentrée en diosgénine (16%), qui est à la hauteur des attentes des femmes qui souffrent des troubles de la ménopause, la Crème Yam.

Ce traitement permet au corps féminin de relever ses taux de progestérone naturelle et de DHEA. Après un mois de traitement, on observe les résultats suivants :

•      Accroissement de l’énergie, diminution de la fatigue physique;

•      Sensation de bien-être, disparition de la dépression liée à la ménopause ;

•      Amélioration de la vivacité de l’esprit et des capacités de concentration ;

•      Amélioration de la qualité du sommeil;

•      Diminution des troubles hormonaux liés à la ménopause tels que bouffées de chaleur, baisse de la libido, prise de poids.

A ces effets bénéfiques directement visibles, il faut ajouter le rôle préventif du yam à moyen et à long terme au niveau de l’ostéoporose, de la protection cardio-vasculaire, des défenses immunitaires et du vieillissement de la peau.

Des phyto-œstrogènes parfois indispensables

Le yam permet de résoudre la plupart des troubles de la ménopause. Cependant, environ 20 % des patientes qui appliquent la crème yam voient persister des bouffées de chaleur et/ou des sécheressse vaginales.

Ces deux symptômes sont en relation directe avec la carence œstrogénique propre à la ménopause. Dans ces cas-là, le traitement doit être complété par la prise de phyto-œstrogènes, note le Dr. Schmitz.

C’est dans cette optique qu’il préconise une formule qui combine vitamines, minéraux, et plantes « œstrogène-like » :

•      Actea Racemosa (Actée à grappes)

Plante qui est utilisée depuis fort longtemps pour traiter de manière naturelle les désagréments ressentis par les femmes au moment de la ménopause.

•      Dong Quai (Angelica Sinensis)

Le Dong Quai est utilisé depuis des siècles en médecine chinoise traditionnelle pour traiter diverses affections gynécologiques.parce qu’il contient une substance oestrogénique qui aide à équilibrer le taux d’oestrogène chez les femmes.

On le préconise pour traiter l’endométriose, la sécheresse et les infections vaginales,  et pour soulager des symptômes du syndrome prémenstruel et de la ménopause.

•      Varech (Fucus Vesiculosus)

Le Varech est une plante marine, riche en iode, qui a été utilisée en médecine traditionnelle pour traiter l’obésité car il augmente le métabolisme du corps pour 

permettre de brûler les calories plus rapidement. Laxatif doux et diurétique léger, il évite l’accumulation excessive de liquides.

•      Prêle des champs (Equisetum Arvense)

Elle contient tous les bio-minéraux (manganèse, magnésium, fer, cuivre, silice) nécessaires aux différentes étapes de la synthèse du collagène et de l’élastine qui sont indispensables au bon maintien du tissu conjonctif.

Elle possède aussi une action tonique sur le système génito-urinaire ce qui permet de diminuer les désagréments de l’incontinence urinaire.

•      Sauge (Salvia officinalis)

La présence d’œstrogènes « végétaux » explique son emploi pour traiter les problèmes de règles irrégulières et douloureuses ainsi que les symptômes de la ménopause, principalement les bouffées de chaleur.

•      Ipriflavone

C’est un phytoestrogène extrait du soja. Plusieurs études ont démontré son efficacité dans la protection des os, surtout s’il est associé à du calcium (orotate).

Comment utiliser la Crème Yam ?

Méthode d’utilisation de la Crème Yam, d’après le Dr. Schmitz :

•      Application de ¼ de cuillère à café matin et soir au niveau du pli du coude (à l’endroit où l’on fait les prises de sang). Traitement journalier pendant plusieurs années, idéalement au moins jusque 70 à 75 ans.

•      En cas de traitement hormonal substitutif classique, vous pouvez l’arrêter et commencer immédiatement la crème Yam, sachant qu’il y aura 1 ou 2 mois de transition (accentuation des bouffées de chaleur)

Après 2 mois de crème Yam, tous les effets bénéfiques de ce traitement sont opérationnels. 

 

Publi-éditorial

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Complémentaires santé : résiliables à tout moment dès 2020 ?

Complémentaires santé : résiliables à tout moment dès 2020 ?

Le 21 mars 2019.

La proposition de loi autorisant la résiliation des contrats de complémentaires santé sera présentée au vote à l’Assemblée nationale le 27 mars prochain, pour une application dès le 1er décembre 2020.

La résiliation des complémentaires santé à tout moment après la première année

Emmanuel Macron l’avait annoncé en décembre dernier, en pleine crise des Gilets Jaunes : il sera possible de résilier sa complémentaire santé à tout moment, après la première année, c’est-à-dire sans devoir attendre chaque année la date anniversaire de la signature du contrat, au même titre que pour l’assurance automobile ou habitation.  

La proposition de projet de loi a été soumise le 20 mars dernier à la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale qui a émis un avis favorable. Le texte sera donc soumis au vote des députés le mercredi 27 mars prochain. Dominique Da Silva, député LREM du Val-d’Oise et rapporteur de la proposition de projet de loi, a ainsi expliqué : « Une fois voté, le texte s’appliquera à tous les types de contrats, individuels et collectifs, à partir du 1er décembre 2020 ».

Augmentation de 21% des tarifs des mutuelles depuis 2010

Selon un sondage dévoilé par nos confrères du Parisien, plus de 9 Français sur 10 (94%) sont favorables à cette nouvelle loi qui devrait, selon l’UFC-Que Choisir, entraîner un gain d’1 milliard d’euros de pouvoir d’achat par an aux assurés sociaux. Les tarifs des mutuelles ont en effet augmenté de 21% depuis 2010.

En revanche, les complémentaires santé y sont fortement opposées. Pour la Mutualité Française, « cette réforme non concertée et sans étude d’impact est une fausse bonne idée qui aura un impact négatif pour les assurés, parce qu’elle va augmenter quasi automatiquement les frais de gestion, pénaliser les assurés les plus fragiles et rendre inapplicables les engagements des mutuelles », peut-on lire dans les colonnes du Figaro.                                                                                

     Aurélie Giraud

À lire aussi : 6 conseils pour bien choisir sa complémentaire santé

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Dès qu’une politique non souhaitée devient réalité, un boom de rationalisation facilite l’acceptation

Les gens expriment une plus grande approbation des décisions politiques dès qu’elles entrent en vigueur, selon une étude publiée dans la revue Psychological Science.

« Lorsque nous prévoyons que quelque chose va se produire, puis qu’il se produit effectivement, nous commençons immédiatement à trouver des moyens de modifier nos perceptions pour nous sentir mieux avec cette situation, plus que nous le faisions lors de l’anticipation », explique, Kristin Laurin de l’Université de la Colombie-Britannique (Canada).

Dans des recherches précédentes, la chercheure avait montré que les gens rationalisent les choses par rapport auxquelles ils se sentent coincés, telles que des situations desquelles ils ne peuvent physiquement s’échapper ou qui sont stables.

La chercheure rapporte les résultats de trois études sur le terrain testant l’hypothèse selon laquelle une réalité anticipée qui devient actuelle déclenche une augmentation observable dans les rationalisations visant à faciliter l’acceptation.

Les San Franciscains rationalisaient l’interdiction des bouteilles d’eau en plastique, les Ontariens, l’interdiction de fumer dans certains endroits et les Américains, la présidence de Donald Trump, davantage dans les jours suivant immédiatement ces réalités que dans les jours précédents.

Ces attitudes plus positives ne sont pas rationnelles, explique la chercheure, ce sont des rationalisations : « quand quelque chose devient une partie de la réalité présente, même quand elle vous déplaît, vous trouvez des façons de vous faire croire que ce n’est pas si mal ».

Ces études mettent en lumière ce que nous pourrions ressentir face aux nouvelles réalités politiques, mais elles ont des implications qui s’appliquent à divers scénarios, souligne la chercheure. « Si vous allez avoir un nouveau patron au travail, ou si vous devez commencer une nouvelle diète pour des raisons médicales, votre “système immunitaire psychologique” va probablement agir et vous faire sentir mieux face à tout aspect désagréable de ces nouvelles réalités une fois qu’elles s’installeront. »

Opinions publiques et politiques : qu’est-ce que la fenêtre d’Overton ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Association for Psychologial Science, Psychological Science.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Hypothyroïdie : une nouvelle alternative au Levothyrox dès le mois d’avril

Hypothyroïdie : une nouvelle alternative au Levothyrox dès le mois d’avril

Le 23 février 2018.

Un nouveau médicament à base de lévothyroxine sera commercialisé dès le mois d’avril. Le TCAPS pourrait rendre service à de nombreux patients qui souffrent des effets secondaires que peut engendrer la nouvelle formule du Levothyrox du laboratoire Merck.

Les déçus du nouveau Levothyrox pourront se tourner vers le TCAPS

Le laboratoire Genevrier vient d’obtenir l’aval de l’Agence du médicament, pour la commercialisation d’un médicament contre l’hypothyroïdie. Cette substance, baptisée TCAPS, viendra en renfort de l’arsenal déjà présent dans les officines pour traiter les 2,3 millions de patients touchés par cette maladie et qui étaient traités par le Levothyrox, pour la plupart d’entre eux, il y a quelques mois encore.

Le TCAPS devrait redonner espoir à tous les patients qui, à l’annonce de la fin de la commercialisation du Levothyrox, se sont tournés vers des formules qui ne leur convenaient pas et qui ont connu de nombreux effets secondaires très indésirables.

Plusieurs dosages pour correspondre à tous les patients

Perte de cheveux, douleurs musculaires et articulaires, troubles du sommeil, ont été signalés par des milliers de patients qui ont, sans succès, prié le laboratoire Merck de remettre l’ancien Levothyrox en circulation.

Contrairement au Levothyrox, le TCAPS ne contient que très peu d’excipients. À la molécule de base, la lévothyroxine, n’ont été associées que de la glycérine et de la gélatine, limitant ainsi les potentiels effets secondaires liés à la présence de lactose, de mannitol ou encore d’huile de ricin, dans la nouvelle version du Levothyrox. Le TCAPS sera en outre commercialisé sous différents dosages, ce qui permettra à chaque patient de trouver la posologie qui lui convient.

Gaëlle Latour

À lire aussi Insolite : un juge se rend en pharmacie en pleine séance

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Grossesse : l’ibuprofène, dès le 1er trimestre, peut affecter la fertilité des filles

L’ibuprofène (Advil…) au cours du premier trimestre de grossesse peut réduire la fertilité future des filles, selon une étude française publiée dans la revue Human Reproduction.

Séverine Mazaud-Guittot de l’Inserm au CHU de Rennes et ses collègues ont étudié en laboratoire les effets du médicament sur des tissus ovariens de 185 fœtus entre 7 et 12 semaines de développement.

Pendant les trois premiers mois de grossesse, lorsqu’elles ont été exposées à l’ibuprofène, les cellules impliquées dans la production des follicules dans les ovaires sont mortes ou elles ne se sont pas multipliées au rythme habituel.

Il y avait des effets significatifs après sept jours d’exposition à l’ibuprofène. Dès deux jours de traitement, une mort cellulaire était constatée. Cinq jours après l’arrêt du médicament, ces effets nocifs n’étaient pas complètement inversés, explique la chercheure.

Les tissus exposés à des concentrations de 10 microM (micromoles) d’ibuprofène pendant une semaine avaient environ deux fois moins de cellules ovariennes.

« Une réserve initiale de follicules plus faible se traduira par une durée de vie reproductive raccourcie, la ménopause précoce ou l’infertilité, des événements qui se produisent des décennies plus tard dans la vie », explique la chercheure.

Quelque 30 % des femmes utiliseraient de l’ibuprofène au cours des trois premiers mois de la grossesse.

Une autre étude de l’Inserm publiée en janvier dernier a montré que la prise régulière d’ibuprofène chez les hommes peut aussi être nocive pour la fertilité masculine.

Dès le début de la grossesse, l’ibuprofène (Advil) peut causer des malformations

Psychomédia avec sources : Le Devoir, Human Reproduction.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

11 vaccins infantiles seront obligatoires dès le 1er janvier

11 vaccins infantiles seront obligatoires dès le 1er janvier

Le 1er septembre 2017.

Voilà une nouvelle qui risque d’entraîner une levée de boucliers : la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, vient d’annoncer que l’entrée en vigueur des 11 vaccins obligatoires pour les enfants sera effective au 1er janvier 2018.

Les vaccins recommandés deviennent obligatoires

C’est décidé, à partir du 1er janvier, les enfants devront être vaccinés contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP), mais aussi contre la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole, l’hépatite B, la bactérie Haemophilus influenzae, le pneumocoque et le méningocoque C. Ces huit derniers vaccins étaient jusqu’à présent uniquement recommandés mais pas obligatoires.

« Nous laisserons évidemment le temps aux familles de se mettre en ordre de marche car il est hors de question de pousser les gens à vacciner dans l’urgence », a avancé la ministre de la Santé, au micro de CNews. « L’idée c’est que les 15 % des enfants qui mettent en danger les autres et qui favorisent la réémergence d’épidémies pour lesquelles il y a des morts aujourd’hui se mettent en ordre de marche pour protéger le reste de la population ».

Un lien entre la vaccination pédiatrique et l’autisme ?

Des propos qui ont réveillé la colère de nombreuses associations et de parents qui préfèrent avoir la liberté de choisir. Certains estiment qu’il existe un lien entre la vaccination pédiatrique et l’autisme, d’autres dénoncent la pression des laboratoires pharmaceutiques qui seront les grands gagnants d’une telle décision. Déjà, l’association Autisme vaccinations a lancé des actions en justice contre 4 laboratoires pharmaceutiques.

Mais que risquent concrètement les parents qui refuseront de faire vacciner leurs enfants ? Si jusqu’à présent les condamnations ont été rares, l’article L3116-4 du code de la santé publique prévoit une peine de six mois d’emprisonnement et 3 750 € d’amende en cas de refus de vaccination. Quant au code pénal, il estime que le fait de se soustraire à ses obligations légales en matière de santé peut valoir jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.

Marine Rondot

À lire aussi : Vaccination : idées et débats actuels

Les Nouvelles de PasseportSanté.net