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Certaines dépressions pourraient être détectées dès la naissance

Certaines dépressions pourraient être détectées dès la naissance

Le 9 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’École de médecine de l’université de Washington, aux États-Unis, on pourrait diagnostiquer certains risques de dépression dès la naissance.

Un examen approfondi du cerveau des nourrissons

Plus la dépression est décelée tôt, plus il est facile pour les médecins et la famille de la personne qui en souffre de l’accompagner. Or, selon une étude publiée dans le Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, il serait possible d’identifier des signes avant-coureurs de la dépression chez les tous petits, en faisant un examen approfondi du cerveau des nourrissons.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont fait subir une batterie de tests à une centaine de nourrissons. La moitié d’entre eux étaient nés prématurément (au moins 10 semaines avant le terme). De nombreuses études ont en effet montré qu’il existait un lien entre la prématurité et certains troubles psychiatriques comme la dépression. La comparaison paraissait donc intéressante.

Une plus grande incidence chez les enfants prématurés

Des différences ont bien été observées, grâce à des examen par IRM (Imagerie par résonnance magnétique), dans l’amygdale, la région du cerveau impliquée dans le traitement des émotions. Ils ont ainsi constaté que, chez les bébés prématurés, les connexions entre l’amygdale et les autres régions du cerveau étaient diminuées par rapport aux bébés nés à terme.

Mais ce n’est pas tout, cette différence se maintenaient deux ans après la naissance des bébés. Selon les chercheurs, ces travaux montrent que « la force et le modèle des connexions entre certaines zones du cerveau prédisent bien le développement d’une tristesse excessive, de la timidité, de la nervosité ou de l’anxiété ». Si ces symptômes étaient détectés tôt, alors il serait plus facile d’appréhender les dépressions qui surviennent à l’âge adulte.

À lire aussi : La nature réduit les risques de souffrir de dépression

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Comment se protéger dès maintenant contre les maladies de l'automne…

Le 8 septembre 2016.

L’été prendra fin dans quelques jours et l’automne s’annonce, accompagné des traditionnelles maladies et infections de saison. Il est temps de penser à se protéger.

Vitamine C et zinc pour affronter l’automne

Avec la rentrée et le retour à la vie collective des enfants, les premières maladies devraient faire leur apparition dans les semaines à venir. Les températures largement estivales de la saison n’incitent pas les parents à se méfier des virus, et pourtant, quelques gestes simples sont à adopter dès maintenant pour passer au travers des maladies automnales.

L’objectif de cette fin d’été est de stimuler les mécanismes du système immunitaire pour les préparer à lutter contre les agressions extérieures. Pour cela, commencez par faire une cure de vitamine C. Nul besoin d’avaler des pilules, il suffit de manger sainement et de mettre un accent tout particulier sur les fruits et les légumes. Les agrumes mais aussi les brocolis, les poivrons verts et le persil vous offrent un concentré particulièrement efficace de cette vitamine.

Bien dormir pour préserver notre système immunitaire

Le zinc est d’une grande aide pour lutter contre les bactéries nocives pour votre organisme. C’est donc le moment d’en consommer. Vous en trouverez en grande quantité dans les huîtres, les jaunes d’œufs et les lentilles. N’hésitez pas non plus à cuisiner des aliments riches en fibres. Ils sont nombreux, des petits pois aux poireaux, en passant par le fenouil ou les pommes de terre. Ils ont l’avantage de protéger votre flore intestinale. Or, si vous protégez les bonnes bactéries qui vivent dans vos intestins, ces dernières lutteront plus efficacement contre les maladies extérieures.

Enfin, bien que vous vouliez profiter des dernières soirées chaudes et ensoleillées de l’été, pensez à bien dormir. La qualité du sommeil a un impact direct sur notre système immunitaire.

À lire aussi : Pourquoi les virus préfèrent l’hiver ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Dès 18 mois, les enfants savent reconnaitre les fausses expressions faciales d’autrui

Une étude expérimentale canadienne montre que les bébés de 18 mois restent perplexes devant une personne simulant une émotion qu’elle n’éprouve pas, s’intéressant davantage à une personne manifestant une émotion ‘légitime’.

L’empathie est une capacité nécessaire à la vie sociale et à la collaboration entre individus. Après avoir démontré, voici 2 ans, que les bébés n’aimaient pas les menteurs, Diane Poulin-Dubois, de l’université Concordia, à Montréal, assistée de Sabrina Chiarella, s’est penchée sur les modalités d’apparition de l’empathie chez les tout petits, et montre cette fois-ci que ces derniers n’aiment pas non plus les simulateurs.

Les chercheuses ont testé les réactions de 92 bébés âgés de 15 à 18 mois face aux mimiques d’une comédienne jouant des saynètes dans lesquelles elle exprimait : soit une émotion logique dans le contexte (grimacer de douleur après s’être ‘tapé’ sur les doigts avec un marteau), soit une émotion inappropriée (pleurnicher après avoir reçu un jouet). Chaque enfant était assis face à la comédienne, aux côtés d’un de ses propres parents.

L’expérience a montré que les moins de 18 mois – sans doute trop jeunes – ne marquaient pas de différence de réaction face aux 2 types de scène. Ceux de 18 mois, en revanche, trahissaient leur perplexité face à la situation illogique en scrutant davantage le visage de la comédienne – comme pour y chercher l’expression attendue mais non trouvée. Ils scrutaient également celui de leur parent – comme pour guetter sa réaction devant cette situation bizarre.

Développer la compréhension des comportements d’autrui

Face aux signes d’une émotion logiquement corrélée à la situation, au contraire, ces enfants de 18 mois avaient davantage tendance à manifester leur compassion aux sentiments exprimés par la comédienne (en « l’aidant » ou en la « réconfortant »), explique l’étude parue dans la revue Infancy. (…)

Lire la suite sur maxisciences.com Video – iPad 5 : une Smart Cover à clavier dévoilée à la keynote d’Apple ? Video – Amazonie : combien d’arbres la forêt amazonienne abrite t-elle ? Video – EuroVénus : un nouveau projet européen pour percer les secrets de la planète Vénus Video – Gravity : le meilleur film spatial de l’histoire ? VerdictVideo – Une tornade provoque des dégâts majeurs dans le Nord de la France


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Santé bucco-dent​aire des enfants : des inégalités dès le plus jeune âge

© Fotolia

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C’est une bien triste réalité mais la santé dentaire des enfants est un marqueur d’inégalités sociales.

Tel est l’un des constats de la DREES qui vient de publier les résultats de son étude « Santé bucco-dentaire des enfants : des inégalités dès le plus jeune âge ».

Il en ressort, qu’à l’instar du surpoids et de l’obésité, la santé bucco-dentaire reste un marqueur d’inégalités sociales, et ce dès le plus jeune âge.

Si la situation s’améliore nettement depuis vingt ans, des disparités continuent de subsister selon le milieu social, tant sur l’état de santé bucco-dentaire que sur le recours au dentiste.

Ainsi, cette étude a permis de révéler qu’en 2006, à l’âge de 6 ans, 7 enfants d’ouvriers sur 10 n’ont jamais eu de caries contre 9 enfants de cadres.

Autre constat, les enfants d’ouvriers de 5 à 15 ans (selon les données de l’enquête Handicap-Santé 2008) vont moins au dentiste que les autres. 6 enfants d’ouvriers ont ainsi eu recours à un dentiste dans l’année contre 8 enfants de cadres sur 10.

La Haute Autorité de santé préconise pourtant une visite annuelle chez le dentiste dès l’apparition des dents de lait.

Ces écarts de recours se traduisent par un repérage plus tardif des caries. En maternelle, à l’examen de santé scolaire obligatoire, 4 % des enfants de cadres ont au moins une carie non soignée contre 23 % des enfants d’ouvriers.

Ces inégalités sociales dans l’enfance sont pénalisantes pour la santé bucco-dentaire. D’une part, les habitudes de soins et de suivi régulier non prises dans l’enfance auront plus de mal à s’acquérir à l’âge adulte.

C’est d’autant plus désolant qu’une identification précoce des problèmes dentaires permet d’éviter des traitements lourds et coûteux ensuite.

Rappelons enfin qu’une mauvaise santé bucco-dentaire peut avoir des conséquences graves sur l’état de santé général, physique comme psychologique (maladies cardio-vasculaires, obésité…).

L’occasion de rappeler que, pour remédier à ces inégalités, l’Assurance-maladie a lancé en 2007 le programme de prévention « M’T’Dents ».

M’T dents c’est un examen bucco-dentaire pour faire vérifier la santé de ses dents. Cet examen est gratuit, intégralement pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie et sans avoir à faire l’avance des frais. En clair, et pour faire court, c’est un rendez-vous de prévention chez le dentiste pour vérifier si tout va bien.

Sont concernés les enfants et adolescents âgés de 6, 9, 12, 15 et 18 ans, âges les plus exposés aux caries. Attention il s’agit de rendez-vous complémentaires des visites habituelles chez le dentiste.

Les parents des enfants concernés reçoivent un mois avant la date anniversaire vous un courrier d’invitation de l’Assurance Maladie pour un rendez-vous de prévention dentaire.

Pour plus de détails, cliquez ici


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Les bébés connaissent la grammaire dès 7 mois

Les enfants qui évoluent dans un environnement bilingue sont capables de distinguer les différences grammaticales de leurs deux langues maternelles dès les premiers mois de la vie.

À l’arrivée de leur premier enfant, beaucoup de couples bilingues se demandent comment lui parler afin de ne pas perturber son apprentissage du langage. Dans un article publié récemment dans la revue Nature Communications Judit Gervain et Janet Werker montrent que les bébés bilingues sont capables de distinguer les spécificités de grammaire et de rythme de chaque langue, et donc d’apprendre les deux en parallèle sans retard.

L’étude menée à l’université canadienne de Vancouver, en collaboration avec l’université Paris Descartes, s’est intéressée à des bébés de 7 mois élevés dans une famille bilingue. Un des parents était anglophone alors que l’autre parlait une langue structurée différemment, telle que le japonais, le coréen, ou encore l’hindi. Dans ces langues, le verbe est toujours placé après le complément, contrairement à l’anglais (ou au français).

En faisant entendre différents enregistrements aux nourrissons, les chercheurs ont montré que l’élément-clé de la reconnaissance des langues est la prosodie, c’est-à-dire la hauteur de ton, le rythme et la durée des syllabes qui sont propres à chaque langage. Les bébés trouvent dans cette prosodie les indices nécessaires pour repérer les éléments de construction des phrases, caractéristiques de chaque langue, et qui leur permettent de les distinguer l’une de l’autre.

Aucun retard d’apprentissage

Les bébés auraient donc conscience de la grammaire? «La question peut surprendre car on a souvent l’idée que les enfants n’acquièrent la grammaire qu’après avoir appris des mots, explique Judit Gervain. Nos résultats indiquent cependant que les bébés très jeunes ont déjà acquis des règles élémentaires abstraites, qui leur permettent de distinguer les langages de leurs parents».

«Quand on parle de grammaire chez les bébés, il ne s’agit (…)

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