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Le moustique tigre (dengue, chikungunya, zika) désormais implanté à Paris et dans 51 départements (carte)

, est désormais implanté dans plus de la moitié des départements en France métropolitaine, a indiqué le ministère de la Santé le 26 avril.

Depuis son implantation en 2004 dans les Alpes-Maritimes, il s’est propagé rapidement et est désormais implanté dans 51 départements contre 42 un an plus tôt, selon la mise à jour annuelle de la carte de son implantation.

Paris, jusqu’ici épargnée, fait désormais partie des zones où le moustique est « implanté et actif », tout comme la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne et l’Essonne. Sur les huit départements d’Ile-de-France, seul le Val-d’Oise est encore épargné.

Le moustique a été « détecté sporadiquement » dans les Yvelines. Les autres nouveaux départements concernés sont la Charente-Maritime, la Côte-d’Or, la Loire, la Nièvre et le Puy-de-Dôme.

Ce moustique est essentiellement urbain : il prolifère dans les lieux habités par l’homme, précise le communiqué du ministère.

« Plus récemment, un autre type de moustique, très répandu, le Culex pipiens, a transmis un autre type de virus, le virus du Nil occidental (ou West Nile Virus) », mentionne aussi le ministère. (Recrudescence du virus du Nil occidental : symptômes, conseils)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de la Santé, Le Monde.
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Grippe : huit régions désormais en phase épidémique

Grippe : huit régions désormais en phase épidémique

Le 17 janvier 2019.

Selon le dernier bulletin de Santé publique France, huit régions de l’Est de la France sont aujourd’hui au-dessus du seuil épidémique. On fait le point.

Huit régions de l’Est de la France au-dessus du seuil épidémique de grippe

« Huit régions sont en épidémie et cinq, en phase pré-épidémique ». L’agence nationale de santé publique « Santé publique France » a publié, le 16 janvier, son dernier bulletin épidémiologique sur la grippe en France. Si elle est arrivée tardivement cette année, la grippe semble progresser rapidement.

Après l’Occitanie, ce sont ainsi sept régions qui sont passées en phase épidémique : l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand-Est, les Hauts-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et la Provence-Alpes-Côte d’Azur. La Bretagne, la Normandie, les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire et la Corse sont quant à elles en situation de pré-épidémie.

Respecter des mesures strictes d’hygiène en période d’épidémie de grippe

Selon les derniers chiffres, près de 3.000 (2.972) passages aux urgences pour grippe ou syndrome grippal (contre 2.583 la semaine précédente) et 408 hospitalisations (contre 290) ont été enregistrés durant la semaine du 7 au 13 janvier 2019. Santé publique France rapporte également que, depuis le 1er novembre 2018, 171 cas graves de grippe ont été signalés, dont 40 la semaine du 7 au 13 janvier, et l’âge moyen des cas est de 58 ans.

L’agence de santé rappelle que la vaccination reste la meilleure façon de se protéger de la grippe et de ses complications. À noter qu’un délai de quinze jours après la vaccination est nécessaire pour être protégé. Si vous n’êtes pas vacciné, il convient de respecter des mesures strictes d’hygiène : se laver fréquemment les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique, utiliser un mouchoir à usage unique, éternuer dans son coude plutôt que dans ses mains et porter un masque jetable quand on présente un syndrome grippal, en particulier au contact des personnes fragiles.

Aurélie Giraud

À lire aussi : 10 choses à savoir sur la grippe

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Ces médicaments qui seront désormais moins bien remboursés

Ces médicaments qui seront désormais moins bien remboursés

Le 3 juillet 2018.

Depuis le 1er juillet, plusieurs médicaments ont subi une importante baisse du taux de remboursement par la Sécurité sociale. On vous dit tout.

Des médicaments pas assez efficaces ?

Un article du 19 juin 2018, publié dans le Journal Officiel, nous a informé qu’à partir du 1er juillet, 5 médicaments seraient moins bien remboursés. Parmi eux, on trouve le Dilatrane 1%, sirop 200 ml. Il s’agit d’un traitement à base de théophylline qui est prescrit aux patients qui souffrent d’asthme et de BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive). Son remboursement est passé de 60 à 30%.

Les autres médicaments touchés par cette mesure sont l’Andractim® (androstanolone), un gel en tube, prescrit en cas de déficit d’hormones mâles ou de gynécomastie chez la femme ; le Polygynax® et le le Polygynax Virgo® (sulfate de néomycine, sulfate de polymyxine B, nystatine), deux antifongiques et antibiotiques à usage local prescrit en cas d’inflammation du vagin ; et le Tergynan® (métronidazole, sulfate de néomycine, nystatine), comprimé vaginal qui permet également de traiter les vaginites.

4 médicaments prescrits contre la maladie d’Alzheimer déremboursés

Ces quatre médicaments ont vu leur taux de remboursement passer de 30% à 15%. Cette décision fait suite à un avis de la Commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé, qui a jugé le service médical de ces médicaments trop faible. Cette mesure intervient après l’annonce du gouvernement de mettre fin au remboursement de 4 médicaments prescrits contre la maladie d’Alzheimer.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a en effet décidé que la Sécurité sociale ne rembourserait plus l’Aricept (du laboratoire Eisai), l’Ebixa (Lundbeck), l’Exelon (Novartis) et le Reminyl (Janssen). De nombreuses études ont montré que ces médicaments pouvaient entraîner des risques inutiles, voire sévères, sans bénéfice cliniquement significatif pour les patients. En ce qui concerne l’homéopathie, il faudra attendre encore pour connaître la décision des autorités de santé. 

Marine Rondot

À lire aussi : Comment fonctionne le remboursement d’assurance maladie ?

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Voyages organisés et « packages dynamiques » : les voyageurs désormais mieux protégés en Europe

« Parce que les voyages ne se passent pas toujours bien, la réglementation européenne est renforcée pour mieux protéger les consommateurs en cas d’imprévu », rapporte le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

« La transposition d’une directive européenne de 2015 modifie en profondeur le code du tourisme en matière de voyages organisés. Pour toute réservation à compter du 1er juillet 2018, vous gagnez de nouveaux droits. »

« Ces droits s’appliquent pour les séjours achetés clés en main auprès d’un tour-opérateur, comprenant un vol, une nuit d’hôtel, des excursions – ce que la réglementation désigne sous le terme “voyages à forfait”. Mais ils vous concernent aussi si vous organisez vous-même votre voyage sur un site Internet en couplant au moins deux prestations, hôtel + avion, train + location de voiture (les professionnels parlent alors de “package dynamique”). »

La nouvelle réglementation concerne notamment les informations préalables renforcées, la réduction de prix en cas de prestation non réalisée, l’avance de frais remboursée en cas de problème, une meilleure prise en compte des attentats, épidémies, éruptions volcaniques…

Sur le site de 60 Millions de consommateurs : Voyages organisés : vous serez mieux protégés.

Voyage de vacances : 4 facteurs psychologiques qui contribuent à se remettre du stress du travail

Pour plus d’informations sur les vacances et les voyages, voyez les liens plus bas.

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Les médecins pourront désormais faire un peu de publicité

Les médecins pourront désormais faire un peu de publicité

Le 22 juin 2018.

Le Conseil d’État souhaite permettre aux professionnels de santé de faire un peu de publicité. Mais qu’est-ce que cette mesure va changer concrètement ?

Possibilité de mettre en avant ses compétences

Permettre aux médecins mais également aux kinésithérapeutes, aux chirurgiens-dentistes, aux infirmiers ou encore aux sages-femmes et aux podologues de faire de la publicité, c’est ce que souhaite le Conseil d’État. Dans une proposition, rendue publique, l’institution « propose de supprimer l’interdiction générale de la publicité directe ou indirecte et de poser un principe de libre communication des informations par les praticiens au public ».

Actuellement, l’article 19 du code de la santé publique interdit aux professionnels de santé de faire de la publicité et de donner aux locaux dans lesquels ils travaillent une apparence commerciale. Mais cela pourrait bien changer. Selon Bruno Bachini, rapporteur général de ce texte, les médecins pourraient, dans un futur proche, « communiquer des informations sur leurs compétences, leur matériel, leur parcours personnel, leur accessibilité, leur capacités linguistiques ».

Mieux informer les patients

Le Conseil d’État invite ainsi le gouvernement à faire adopter une mesure allant dans ce sens. Une mesure qui permettrait de mieux informer les patients. « Selon une étude récente, 35% des personnes âgées de moins de 35 ans et 26% de l’ensemble de celles susceptibles d’être soignées renonceraient aux soins, faute de savoir à qui s’adresser ou comment s’orienter », note l’institution.

Mais ce n’est pas le seul objectif. Le Conseil d’État veut lutter plus efficacement contre une certaine concurrence déloyale. « Il y a des kinésithérapeutes qui souhaiteraient communiquer davantage vers le grand public mais qui ne peuvent pas le faire », ce qui n’est pas le cas des ostéopathes, explique Frédéric Srour, membre du Conseil National de l’Ordre des Kinésithérapeutes, au micro d’Europe 1. « Il y a donc une concurrence déloyale qui entretient une démarche commerciale de la santé ». 

Marine Rondot

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Dépakine : le valporate désormais interdit à de nombreuses femmes

Dépakine : le valporate désormais interdit à de nombreuses femmes

Le 13 juin 2018.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a fait savoir que, désormais, le valproate serait interdit à toutes les femmes en âge de procréer. Explications.

Une nouvelle mesure de précaution

Le valproate est une substance commercialisée en France depuis 1967 pour le traitement de l’épilepsie (Dépakine, de Sanofi) et depuis 1977 pour les troubles bipolaires (Dépakote et Dépamide). Chez les femmes enceintes, ce médicament a eu pour conséquence de provoquer de nombreuses malformations physiques du fœtus, de troubles neurologiques ou autistiques, de retards intellectuels ou encore de difficultés de coordination.

Quand le lien entre le médicament et ces effets secondaires a été établi, les autorités de santé ont stoppé toute prescription de ce traitement aux femmes enceintes. Mais cette mesure n’a pas été considérée comme suffisante par l’ANSM qui vient de réclamer l’interdiction du valproate à toutes les femmes et adolescentes en âge de procréer, « sauf circonstances exceptionnelles ».

Risques de malformations du fœtus

Dans un communiqué l’ANSM explique que le valproate est « un tératogène puissant pouvant entraîner plus de 10% de risques de malformations et/ou de troubles neuro-développementaux chez les enfants exposés pendant la grossesse ». L’agence du médicament aurait même saisi l’Agence européenne des médicaments (EMA) afin d’étendre « cette contre-indication au niveau européen et envisager d’autres mesures ».

Au total, entre 2.150 et 4.100 enfants exposés in utero au valproate et à ses dérivés au cours de la période 1967 à 2016 seraient atteints d’au moins une malformation congénitale majeure. Un nombre bien trop important pour être pris à la légère par les autorités de santé. En avril dernier, le Royaume-Uni a lui aussi interdit le valproate aux femmes en âge de procréer sauf si elles acceptent de participer à un programme spécial de prévention de la grossesse.

Marine Rondot

À lire aussi Scandale sanitaire : la Dépakine pourrait avoir fait 35.000 victimes

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Mélanome : les pharmaciens peuvent désormais vous ausculter

Mélanome : les pharmaciens peuvent désormais vous ausculter

Le 8 juin 2018.

Vous ne serez plus obligé de vous rendre chez le dermatologue pour faire une inspection de vos grains de beauté. Certains pharmaciens pourront désormais remplir ce rôle eux aussi .

Le dépistage de mélanomes effectué par les pharmaciens

Il est recommandé de se rendre au moins une fois par an chez le dermatologue pour qu’il fasse le point sur l’état de nos grains de beauté. Les peaux claires et les personnes qui ont de très nombreux grains de beauté doivent être particulièrement vigilantes sur la question. Mais cette petite inspection ne se fera plus obligatoirement chez un spécialiste. Désormais, les pharmaciens pourront eux aussi remplir cette mission.

Ce nouveau dispositif est expérimenté depuis le lundi 4 juin dans les pharmacies du Prado à Marseille (Bouches-du-Rhône), Praden à Alès (Gard) et Bader à Paris. Mais il devrait être étendu à 50 autres officines du réseau PharmaBest selon nos confrères du Parisien. L’objectif de cette expérimentation est de rendre accessible au plus grand nombre le dépistage de mélanomes.   

14.300 nouveaux cas en France chaque année

Pour rappel, un mélanome est une maladie des cellules de la peau. Il se développe à partir d’une cellule normale qui se multiplie de façon anarchique pour former une lésion appelée tumeur maligne. On recense chaque année 14.300 nouveaux cas en France et 1.800 personnes en meurent. Pour se faire ausculter, le patient n’aura qu’à entrer dans une de ces pharmacies, sans rendez-vous, et répondre à un questionnaire.

En cas de grain de beauté suspect, le pharmacien prendra une photo avec un dermatoscope. Cliché qu’il enverra à des dermatologues qui donneront leur diagnostic. Vous serez assuré d’avoir une réponse à vos inquiétudes dans les 15 jours qui suivent. Le premier cliché sera facturé 28 €, les suivants 14 €. Il ne faudra cependant pas espérer un remboursement par l’Assurance maladie ou par votre mutuelle. 

Marine Rondot

Grains de beauté : pourquoi faut-il surveiller sa peau?

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Fumer du cannabis sera désormais puni de 300 € d’amende

Fumer du cannabis sera désormais puni de 300 € d’amende

Le 5 avril 2018.

Le gouvernement a tranché en faveur d’une amende forfaitaire pour les fumeurs de cannabis. Celle-ci a été fixée à 300 €.

Une amende forfaitaire de 300 € en cas de consommation de cannabis

Si la dépénalisation de la consommation de cannabis a été au menu de certaines discussions gouvernementales, elle n’est pas à l’ordre du jour. Les autorités veulent toutefois désemplir les tribunaux des cas de simple consommation, et pour punir sans trop de bureaucratie, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé la création d’une amende forfaitaire.

Désormais, les personnes surprises à fumer du cannabis seront punies d’une amende forfaitaire de 300 €. En cas de minoration, cette amende sera réévaluée à 250 € et elle pourrait atteindre 600 € si elle était majorée.

Les Français sont de plus en plus nombreux à fumer du cannabis

Si cette mesure n’est pas spécifiquement dédiée à la lutte contre l’addiction au cannabis, le gouvernement met également en place de nombreuses mesures pour lutter contre la consommation de cette drogue qualifiée de « douce », mais qui n’en est pas moins très dangereuse pour la santé. Le 22 mars dernier, la Sécurité routière ont notamment lancé une campagne pour sensibiliser aux dangers du cannabis au volant. Selon les messages martelés par l’organisme, la consommation de cannabis, avant de prendre la route, augmente le risque de provoquer un accident en raison d’une mauvaise évaluation des distances, d’une perte de vigilance et de contrôle et d’une diminution de la concentration.

Les autorités rappellent par ailleurs que le cannabis augmente le risque de développer certaines maladies comme la schizophrénie ou la dépression. Ces faits ne semblent pourtant pas faire peur aux Français, notamment les jeunes, qui sont toujours plus nombreux à en consommer. Selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) menée en 2016, 28 % des 18-25 ans, ont fumé du cannabis au moins une fois dans l’année. Les Français sont par ailleurs 700.000 à en consommer quotidiennement, ce qui fait de la France une des plus grosses consommatrices de cannabis en Europe.

À lire aussi Cannabis : sommes-nous bien informés ?

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Télémédecine : vous pouvez désormais obtenir une ordonnance via votre smartphone

Télémédecine : vous pouvez désormais obtenir une ordonnance via votre smartphone

Le 15 mars 2018.

Votre smartphone pourrait être une réponse aux déserts médicaux qui vous empêchent de pouvoir consulter un médecin facilement. Désormais, à distance, vous pouvez consulter un généraliste, et ce dernier peut même vous envoyer une ordonnance.

Il est désormais possible de consulter un médecin depuis son téléphone

Lutter contre les déserts médicaux est un enjeu de santé publique auquel la télémédecine apporte un élément de réponse très intéressant, d’autant qu’il ne nécessite que peu de moyens, si ce n’est technologiques. Ces moyens se développent aujourd’hui très rapidement et, grâce à un simple smartphone, il est désormais possible de bénéficier d’une consultation médicale, en à peine quelques minutes, et même d’obtenir une ordonnance.

Faute de médecins généralistes dans de nombreuses régions françaises, ces applications de téléconsultations se développent rapidement. Mais alors qu’elles étaient, jusqu’à présent, considérées comme de simples avis médicaux par l’Assurance maladie, elles ont aujourd’hui un réel statut de consultation et pourraient d’ailleurs bientôt être remboursées par la Sécurité sociale.

Des déserts médicaux dans des dizaines de départements français

Pour Mathilde Le Rouzic, co-fondatrice d’une application de télémédecine, Hellocare, cette nouvelle forme de médecine répond à des enjeux fondamentaux du quotidien des Français, parmi lesquels l’accompagnement des « patients qui ont besoin de joindre un médecin immédiatement ainsi que ceux qui souhaitent accéder à une réponse médicale fiable sans avoir besoin de faire de nombreux kilomètres ou de se rendre aux urgences, faute de médecin disponible près de chez eux ».

Selon les prévisions de l’Ordre des médecins, les déserts médicaux devraient s’aggraver dans les années à venir. Le dernier Atlas de la démographie médicale montre en effet que le nombre de médecins généralistes en activité régulière baisse et dans 45 départements français, alors que la population générale augmente, le nombre de praticiens diminue.

Gaëlle Latour

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Ces médicaments contre le rhume désormais interdits de publicité

pixabay

Vous ne vous en êtes probablement pas aperçu mais pas moins de onze médicaments contre le rhume vendus sans ordonnance sont désormais interdits de toute publicité. Tous ont un point commun, ils contiennent de la pseudoéphédrine.

Selon les constatations de l’UFC Que Choisir, cette mesure a été prise dans la plus grande discrétion et est effective depuis le 18 décembre dernier. Les produits concernés ne peuvent plus bénéficier de publicités dans les médias mais aussi au sein des officines de pharmarcie.

Quels sont les médicaments concernés ?

Voici la liste des spécialités concernées  :Actifed Rhume, Actifed Rhume Jour et Nuit, Actifed LP Rhinite allergique, Dolirhume, Dolirhumepro, Fervex Rhume Jour et Nuit, Humex Rhume, Nurofen Rhume, Rhinadvil Rhume, Rhinureflex et Rhumagrip

Pour information sachez que ces médicaments contiennent de la pseudoéphédrine, un vasoconstricteur de la famille des amphétamines qui est utilisé pour diminuer la sensation de nez bouché, en cas de rhume. D

Sauf que ces médicaments peuvent être à l’origine d’effets indésirables graves au niveau cardiaque ou neurologique, notamment s’ils ne sont pas utilisés conformément à leur autorisation de mise sur le marché. Il est même préférable de ne pas les utiliser. Dans tous les cas, rappelons qu’ils sont réservés à l’adulte et à l’enfant à partir de 15 ans.

En les interdisant de publicité l’Agence nationale du médicament espère faire évoluer les comportements et favoriser ainsi leur bon usage.

Et de rappeler que le choix de ces médicaments en vente libre doit être effectué dans le cadre d’un dialogue entre le patient et le pharmacien qui est en mesure de délivrer le médicament le plus adapté.

Alors que faire en cas de rhume ?

Le rhume est une infection virale bénigne très fréquente qui affecte la muqueuse nasale (paroi interne dunez). Cette muqueuse sécrète un liquide dont le rôle est d’humidifier en permanence l’air inspiré et de lutter contre les agents infectieux. Lorsque cette muqueuse est irritée, elle gonfle et augmente sa sécrétion habituelle de liquide, de sorte que le nez « est bouché » ou que le nez « coule ».

Quelques conseils pour améliorer votre confort:

– humidifiez la muqueuse nasale avec des solutions de lavage adaptées (sérum physiologique, sprays d’eau thermale ou d’eau de mer);
– buvez suffisamment
– évitez de fumer ou de respirer la fumée des autres;
– dormez la tête surélevée;
– évitez les climatiseurs qui déshumidifient l’air et assèchent les muqueuses nasales ;
– veillez à maintenir une atmosphère fraîche (18-20°C) et aérez régulièrement les pièces.

Respectez certaines mesures d’hygiène comme :

– se moucher avec des mouc hoirs jetables et les jeter dans une poubelle immédiatement après utilisation, puis se laver les mains;
– se laver les mains régulièrement, en particulier avant les repas ou lors de leur préparation;
– se couvrir la bouche quand vous toussez ou éternuez.

Si malgré ces précautions, notamment l’utilisation des solutions de lavage, vous êtes particulièrement gêné par vos symptômes, vous pouvez recourir à un médicament. Pour cela, consultez votre médecin ou demandez conseil à votre pharmacien.

Les médicaments contenant des vasoconstricteurs ne sont en effet pas les seuls à pouvoir être utilisés dans les symptômes du rhume.

Dans tous les cas, le rhume guérit spontanément en 7 à 10 jours sans traitement.

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