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Médicaments codéinés : une ordonnance sera désormais nécessaire

Médicaments codéinés : une ordonnance sera désormais nécessaire

Le 13 juillet 2017.

Un arrêté « à effet immédiat », signé par la ministre de la Santé, vient d’inscrire tous les médicaments contenant de la codéine, du dextrométhorphane, de l’éthylmorphine ou de la noscapine sur la liste des médicaments disponibles uniquement sur ordonnance.

Stopper l’usage détourné de ces médicaments

Les médicaments contenant de la codéine ne pourront plus être disponibles en vente-libre dans les pharmacies. Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, vient en effet de signer un arrêté pour que des ordonnances soient exigées des pharmaciens pour l’achat de médicaments qui en contiendraient. Le gouvernement souhaite ainsi « mettre un terme à des pratiques addictives dangereuses et potentiellement mortelles ».

De nombreux jeunes achetaient jusqu’alors ces médicaments contenant de la codéine et d’autres dérivés de l’opium pour faire des expériences euphorisantes. « Des demandes suspectes de délivrance de codéinés, des cas d’abus, voire de dépendance, chez des adolescents et jeunes adultes ont continué de faire l’objet de signalements avec une multiplication de cas à partir de 2015 », avait noté l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).

Un problème de santé publique

L’usage de la codéine pour fabriquer des cocktails euphorisants est connu aux États-Unis sous le nom de Purple drank. Ces boissons vantées par les rappeurs américains ne sont pourtant pas sans risque pour la santé. Selon le ministère de la Santé, depuis le début de l’année, ces cocktails ont provoqué la mort de deux adolescents. Chez les moins de 25 ans, 30 cas graves liés au Purple Drank auraient par ailleurs été recensés ces deux dernières années.

Parmi les deux victimes, Pauline, une jeune fille de 16 ans, originaire de Beynes, dans les Yvelines. Elle est morte d’une overdose de médicaments à base de codéine le 10 mai dernier, après 10 jours dans le coma. Sa mère avait alors voulu sensibiliser l’opinion publique en lançant une pétition visant à interdire cette « nouvelle drogue des ados ». Elle avait recueilli 50 000 signatures. 

Marine Rondot

À lire aussi : Sexe, drogues, alcool : les étudiants négligent leur santé

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Maigreur des mannequins : certificat médical et mention « photo retouchée » désormais obligatoires

Maigreur des mannequins : certificat médical et mention « photo retouchée » désormais obligatoires

Le 5 mai 2017.

La maigreur des mannequins est dans le viseur du gouvernement depuis de nombreuses années. La loi santé de 2016 s’est engagée à lutter contre ce fléau, qui pousse de nombreux jeunes à adopter des comportements alimentaires déséquilibrés. Désormais, les mannequins devront justifier d’un bon état de santé physique et leurs photos, si elles sont retouchées, devront en faire apparaître la mention.

Certificat médical obligatoire pour tous les mannequins

La France est bien décidée à lutter contre la maigreur excessive des mannequins. Dans un décret, publié le 4 mai 2017, le gouvernement a décidé de frapper fort pour ne pas encourager les jeunes à la maigreur et à l’anorexie. Désormais, les mannequins professionnels devront, afin d’exercer leur métier, fournir un certificat médical visant à prouver leur bon état de santé.

Toutes les photographies à usage commercial de ces mannequins devront en outre porter la mention « photographie retouchée » lorsque ce sera le cas. Dans ce décret, qui entrera officiellement en application le 1er octobre 2017, le ministère de la Santé précise que cette mention devra être « apposée de façon accessible, aisément lisible et clairement différenciée du message publicitaire ou promotionnel ».

Les troubles du comportement alimentaire touchent 600 000 personnes en France

Ces dispositions entrent dans le cadre de la loi Santé, qui a été votée en janvier 2016. Elle vise à accentuer la lutte contre les troubles du comportement alimentaire, qui font chaque année de nombreuses victimes en France.

Les troubles du comportement alimentaires touchent principalement les adolescentes et les jeunes femmes. Selon les chiffres de l’Assurance maladie, l’anorexie mentale toucherait jusqu’à 1,5 % des femmes, quand la boulimie affecterait environ la même proportion chez les 11-20 ans, qui représentent la population la plus concernée par cette maladie mentale. En tout, 600 000 jeunes seraient concernés par ce fléau, devenu la 2ème cause de mortalité chez les 15-24 ans.

Sybille Latour

En savoir plus sur les troubles de l’alimentation (anorexie, boulimie, hyperphagie)

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L’allergologie désormais reconnue comme spécialité médicale à part entière en France

Le gouvernement français a pris la décision de reconnaître l’allergologie comme une spécialité médicale à part entière. Un arrêté publié le 26 décembre au Journal Officiel permet ainsi pour la première fois aux internes en médecine de se spécialiser en allergologie. Trente étudiants pourront être formés au cours de l’année 2017-2018.

Près de 30 % des Français (18 millions) sont allergiques, contre 2 à 3 % en 1970, selon les chiffres de l’association Asthme et Allergies, rapporte AFP.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que, d’ici à 2050, la moitié de la population occidentale sera touchée, notamment à cause du réchauffement climatique et de la pollution.

La France compte quelque 1 200 allergologues, des médecins généralistes, pneumologues ou encore dermatologues qui ont suivi une formation complémentaire de deux ans pour se « sur-spécialiser », indiquait le Syndicat français des allergologues (Syfal) en mars.

Illustration: Syfal

Psychomédia avec source : Le Parisien (AFP).
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Alcool : les femmes boivent désormais autant que les hommes

Le 28 octobre 2016.

Selon une étude menée par des chercheurs australiens et américains, les femmes boivent désormais autant que les hommes dans de nombreux pays occidentaux. Résultat : elles développent des problèmes de santé liés à leur consommation d’alcool.

Les femmes boivent comme les hommes

En soirée, les femmes ne craignent plus de se prendre un verre de vodka ou de gin. Désormais elles boivent comme les hommes. C’est ce que met en lumière une étude publiée dans le British Medical Journal. Pour poser ce constat, les chercheurs ont mis en perspective les résultats de 68 études internationales sur le sujet, portant au total sur plus de 4 millions de personnes.

Concernant les personnes nées entre 1891 et 1910, « les hommes étaient 2,2 fois plus susceptibles que les femmes de consommer de l’alcool, 3 fois plus susceptibles de boire de l’alcool de façon problématique et 3,6 fois plus susceptibles d’être affectés par des effets néfastes liés à l’alcool », expliquent les auteurs de l’étude. Aujourd’hui les hommes sont 1,1 fois plus susceptibles que les femmes de consommer de l’alcool.

L’abus d’alcool peut entraîner de nombreuses maladies

Mais si les femmes boivent plus, leurs problèmes de santé liés à l’alcool augmentent aussi. Les hommes ne sont en effet plus que 1,3 fois plus susceptibles d’être affectés par des effets néfastes liés à l’alcool que les femmes. La grande majorité des études estime que cette diminution des ratios s’explique par une augmentation de la consommation d’alcool des femmes. Seuls six études l’expliquent par une baisse de la consommation de hommes.

Selon les auteurs de l’étude, ce constat doit amener les pouvoirs publics à renforcer leurs politiques d’information sur les dangers de l’alcool sur la santé. L’abus d’alcool peut avoir un impact sur le développement de nombreuses maladies comme le cancer, les maladies cardiovasculaires et digestives, les maladies du système nerveux et les troubles psychiques.

À lire aussi : L’alcool responsable de 7 cancers ?

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Hépatite C : tous les patients ont désormais accès au traitement miracle

Le 26 mai 2016.

Tous les patients atteints d’une hépatite C auront désormais accès au traitement miracle, mais très cher, qui était jusqu’ici réservé à certains cas avancés. La ministre de la Santé répond ainsi à une vive exigence des personnels soignants et des associations.

 

L’accès aux traitements contre l’hépatite C devient universel

 

Les traitements pour l’hépatite C seront désormais accessibles à tous. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé lors d’un colloque consacré à la lutte contre les hépatites virales, à Paris, que tous les malades, même les cas les moins graves, pourront bénéficier de l’accès à ces nouveaux soins, jusqu’ici réservés à certains patients. Elle revient ainsi sur une décision prise il y a plus d’un an et qui, pour des questions budgétaires, réservait ces nouveaux traitements modernes mais très chers, aux malades les plus atteints.

 

« Aujourd’hui, je décide l’accès universel aux traitements de l’hépatite C », a ainsi annoncé Marisol Touraine. « Le progrès thérapeutique permet aujourd’hui de guérir l’hépatite C. Les nouveaux traitements disponibles sur le marché sont, à ce titre, porteurs d’espoir pour les 500 000 personnes atteintes de cette maladie en France », a encore détaillé la ministre. « Nous devons aujourd’hui aller plus loin et garantir l’accès de tous les malades à ces traitements ».

Près de 60% des malades ignorent qu’ils le sont

 

Le traitement en question, baptisé Harvoni, a été lancé par le laboratoire américain Gilead. Il coûte 46 000 € et permet une guérison complète du patient en 12 semaines. « Plus de 30 000 malades » très atteints ont été soignés, selon les chiffres annoncés par la ministre. 

 

En France, on estime à environ 4 000 le nombre de nouveaux cas d’infection par an, selon les données de l’Institut Pasteur. Ce n’est cependant pas ce chiffre qui inquiète le plus les autorités. En effet, près de 60 % de ces personnes ignoreraient qu’elles sont porteuses de cette maladie du foie, qui trouve son origine dans un virus et qui peut se transformer en cirrhose ou en cancer du foie si elle n’est pas diagnostiquée.

 

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Vos allergies désormais visualisées en temps réel (et plus uniquement les pollens)

Il y existe actuellement en France une surveillance des pollens assurée par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique. Mais ce n’est «qu’un» système de suivi des facteurs de risques des principales allergies. En revanche, il n’existait pas jusqu’à aujourd’hui de système de surveillance du syndrome allergique. L’l’IAS (Indices Avancés Sanitaires) Allergies permet d’analyser le niveau des pathologies allergiques en France au jour le jour, donc dans l’espace et dans le temps, des allergies au cyprès (à partir de février) jusqu’à celles déclenchées par l’ambroisie (en août).

Cette carte permet de visualiser l’importance des manifestations allergiques en cours. Il s’agit d’une modélisation basée sur le suivi des délivrances en pharmacie des médicaments prescrits dans le traitement symptomatique avec les disparités régionales. La taille de chaque zone géographique est proportionnelle à son nombre d’habitants et la couleur est de plus en plus foncée lorsque les prescriptions médicamenteuses augmentent.

L’indice Allergies 100 signifie qu’’il y a une absence d’allergie saisonnière, niveau de base des allergies en France. Un «Indice Allergies» de 140 signifie qu’il y a 40% de plus d’allergies que le niveau de base en France.

Recueillies, analysées et traitées par la société privée Celtipharm, les données du site OpenHealth.fr sont en total open data et librement réutilisables. On peut notamment y trouver  les cartes de l’IAS® Allergies pour visualiser la situation de mardi et la progression des allergies saisonnières en France sur les 30 derniers jours. La vidéo pour comprendre l’évolution spatio-temporelle depuis 2010 ou un graphique interactif pour avoir accès à la courbe nationale, aux indices régionaux (cliquer sur la carte pour choisir la région) et pour les comparer aux années antérieures.


A votre santé! – Slate.fr

Douglas chouchoute désormais nos cheveux

Une nouveauté de rentrée et de taille dans les parfumeries Douglas : l’enseigne lance Douglas Hair, sa ligne de soins capillaires ciblés pour répondre à toutes les problématiques cheveux.

Pour les cheveux secs et fatigués ? Ultimate Shine. Pour les cheveux colorés ou méchés ? Brilliant Colour. Pour les cheveux fins et dévitalisés ? True Volume. Et pour tous les types de cheveux, des coiffants Style&Shine.

Au total, ce sont quatre nouvelles lignes de soins, avec quatorze références que nous proposent les Parfumeries Douglas.

Dans les trois lignes ciblées (cheveux secs, fins ou colorés), on retrouve un shampooing et un après-shampooing. Des lignes complétées tantôt par un spray (Ultimate Shine et True Volume), tantôt par un masque (Ultimate Shine et Brilliant Colour).

Côté ingrédients, la kératine, la mangue et les provitamines B5 réparatrices viennent au secours des cheveux secs et fatigués. Pour les cheveux fins en manque de volume, c’est le gingembre, l’aloe vera et des extraits de figue gainants qui vont leur redonner du pep’s.

Quant aux cheveux colorés ou méchés qui veulent préserver et sublimer leur couleur, Douglas a opté pour des formules à base d’extraits de cassis et de cranberry. D’où la senteur très gourmande de ces soins.

Enfin, pour être sûre d’offrir du maintien et de la brillance à sa chevelure, cap sur la ligne Style&Shine avec une laque, un spray brillance, une huile d’argan et une crème brillance.

La bonne surprise ? Un tarif unique de 9,95 € quelle que soit la formule et le soin choisi.

(Douglas Hair, Douglas. Disponible dans les parfumeries Douglas et sur www.douglas.fr. Prix indicatif : 9,95 € chaque)


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