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Fatigue chronique : les chercheurs sur la piste d’un test sanguin pour la détecter

Fatigue chronique : les chercheurs sur la piste d’un test sanguin pour la détecter

Le 2 mai 2019.

Maux de tête, fatigue intense et persistante… Les personnes qui souffrent de fatigue chronique sont souvent qualifiées de paresseuses. Cette maladie, encore difficile à identifier, devrait bientôt pouvoir être décelée grâce à un test sanguin.

Syndrome de fatigue chronique : une maladie difficile à identifier

La fatigue chronique est une maladie mal connue aussi bien du côté des personnes qui en sont atteintes que de la communauté scientifique. Aussi appelé encéphalomyélite myalgique, ce syndrome se manifeste par une fatigue persistante et profonde.

Si ses causes ne sont pas encore totalement expliquées, il semblerait que le syndrome de la fatigue chronique soit déclenché par une infection virale ou bactérienne. Cette infection pourrait entraîner, par la suite, un dysfonctionnement du système immunitaire dans les cellules. Mais alors qu’elle reste difficile à identifier et à soigner, cette maladie est désormais plus facile à détecter.

Un test sanguin pour observer la réaction des cellules immunitaires face au stress

Des chercheurs américains sont en effet sur la piste d’un test sanguin. Ce dernier permettrait de détecter le syndrome de la fatigue chronique. Pour le mettre au point, les scientifiques ont fait appel à 40 volontaires dont la moitié étaient atteints de la maladie. Après avoir prélevé des échantillons de sang sur ces personnes, les scientifiques ont réalisé des tests en y ajoutant du sodium afin de provoquer un stress cellulaire.

Résultat : les échantillons de sang des malades atteints de fatigue chronique « ont généré une ‘pointe de courant électrique importante’ tandis que ceux des volontaires sans SFC sont restés ‘relativement stables’ », lit-on dans les colonnes de Midi Libre. Ces réactions au stress, différentes selon que les cellules immunitaires étaient saines ou atteintes du syndrome de fatigue chronique, permettent de détecter la maladie et d’envisager, par la suite, un traitement adéquat pour les patients.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Le syndrome de fatigue chronique (L’encéphalomyélite myalgique)

 

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Des chiens capables de détecter un cancer à près de 100% de fiabilité

Des chiens capables de détecter un cancer à près de 100% de fiabilité

Le 12 avril 2019.

Une équipe de chercheurs américains a réussi à entraîner des chiens à détecter, à l’odorat, le cancer dans le sang, avec une précision de près de 97%.

Les chiens ont un odorat 10.000 fois plus puissant que les humains

Le cancer fait, tous les ans, des millions de victimes. Selon l’OMS, il constitue la deuxième cause de mortalité dans le monde, à l’origine d’un décès sur 6. De nombreux cancers peuvent heureusement être soignés par la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, surtout s’ils sont détectés suffisamment tôt. 

Il semblerait que dorénavant, les chiens puissent détecter le cancer à l’odorat. C’est la conclusion d’une équipe de chercheurs américains de la société BioScentDx, qui sont parvenus à entraîner des chiens à détecter avec précision le cancer dans le sang. Ils sont partis du postulat que « les chiens ont des récepteurs olfactifs 10.000 fois plus puissants que ceux des humains, ce qui les rend sensibles à des odeurs que nous-mêmes ne pouvons pas percevoir ». 

Vers un dépistage des cancers précis et peu coûteux

Pour mener leur étude, ils ont fait renifler à quatre chiens de la race Beagle des échantillons de sang de personnes atteintes d’un cancer du poumon malin et de personnes non malades. Trois des quatre chiens ont correctement identifié des échantillons de cancer du poumon dans 96,7% des cas et des échantillons normaux dans 97,5% des cas.

Il s’agit, selon les scientifiques, d’une avancée déterminante, qui permettrait de mettre au point une méthode de dépistage du cancer peu coûteuse et précise, sans être invasive. En effet, il suffirait de déterminer les composés biologiques que les chiens détectent puis de concevoir des tests de dépistage du cancer basés sur ces composés. « Un test très sensible pour détecter le cancer pourrait potentiellement sauver des milliers de vies et changer le traitement de la maladie », estiment les chercheurs. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Tout savoir sur les différents types de cancers

 

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Détecter un cancer dans un échantillon de sang

Détecter un cancer dans un échantillon de sang

Le 7 décembre 2018.

Il y a quelques années, ce test était inenvisageable et pourtant, des chercheurs viennent de mettre au point un test sanguin capable de révéler si le patient est atteint d’un cancer.

Un test pour dépister le cancer en quelques minutes

C’est une nouvelle qui pourrait révolutionner la recherche autour du cancer et plus précisement, améliorer son dépistage. Des chercheurs australiens de l’université du Queensland viennent de publier les résultats de leur découverte : un test sanguin qui détecte en dix minutes la présence, ou non, d’un cancer.

Les recherches, publiées le 5 décembre dans la revue Nature Communications, permettent de penser que si cette méthode de dépistage arrive sur le marché, elle sera moins coûteuse, moins longue et moins invasive que les biopsies actuellement pratiquées : on prélève une parcelle de la tumeur du patient pour l’étudier et savoir si elle est cancéreuse ou non.

Des résultats fiables pour 90 patients sur 100

« Le cancer est une maladie extrêmement compliquée et variable, ça a été difficile de trouver une signature commune à tous les cancers, distincte des cellules saines », explique Abu Sina, chercheur à l’université du Queensland. Et pourtant les résultats sont encourageants : ce test sanguin a réagi avec succès dans 90% des cas étudiés.

Concrètement, comment ça marche ? Le sang est plongé dans un mélange d’eau et de nanoparticules d’or de couleur rose. Si l’ADN des cellules cancéreuses se colle à l’or et que le mélange reste rose dans les dix minutes, alors nous sommes en présence d’un cancer. Par contre, si nous sommes en présence de cellules saines, le liquide devient bleu.

Maylis Choné

À lire aussi : Test de dépistage du VIH

 

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Produits et régimes amaigrissants : mieux détecter les nombreuses arnaques

« Soyez prudent au moment de dépenser votre argent sur des produits ou des régimes amaigrissants », conseille le Bureau de la concurrence du Canada. « Les arnaques sur la perte de poids promettent des pertes de poids importantes sans effort, ou avec très peu d’effort ».

Méfiez-vous des publicités d’appareils ou de régimes qui promettent :

  • « une perte de poids sans régime ni effort » ;

  • « une perte de poids garantie, peu importe ce que vous mangez » ;

  • « une perte de poids qui durera, même en cessant d’utiliser le produit » ;

  • « d’empêcher l’absorption du gras ou des calories, ce qui vous permet de perdre beaucoup de poids » ;

  • « d’importantes pertes de poids pour tout le monde » ;

  • « d’importantes pertes de poids en portant un produit sur vous ou en l’appliquant sur votre peau ».

« Assurez-vous de lire les clauses de non-responsabilité et les textes en petits caractères. »

« Il n’y a tout simplement pas de produit magique comme des timbres, des crèmes, des lotions, des enveloppements, des ceintures de sudation ou des boucles d’oreilles pour perdre du poids rapidement », souligne le communiqué.

Autres conseils :

  • « Faites des recherches sur des sites Web fiables. Soyez toutefois conscient que des articles ou des pages Web qui semblent légitimes peuvent en réalité être des publicités déguisées.

  • Consultez des évaluations et des commentaires de plusieurs sources avant de prendre une décision d’achat.

  • Ne vous fiez pas aux photos “avant” et “après”. Il n’y a aucune garantie que le régime ou l’appareil fonctionnera dans votre cas.

  • Faites preuve de scepticisme quant à l’appui de vedettes.

  • Consultez un professionnel de la santé avant de modifier considérablement vos habitudes. »

Le 10 janvier notamment, le Bureau de la concurrence a conclu une entente avec Thane Canada Inc. en vertu de laquelle l’entreprise a payé une sanction de 350 000 $ pour des indications trompeuses concernant les produits AbTronic X2 et Ab Command iX2, deux appareils électroniques de stimulation musculaire. Le Bureau a conclu que des indications telles qu’« Après 8 semaines, j’ai perdu 15 livres et 13 pouces de tour de taille ! » portaient les consommateurs à croire que l’utilisation de ces appareils permettait de perdre du poids et d’améliorer sa silhouette sans devoir changer son alimentation ou faire de l’exercice.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Bureau de la concurrence Canada.
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Bientôt un test pour détecter les infarctus en seulement 3 heures

Bientôt un test pour détecter les infarctus en seulement 3 heures

Le 2 octobre 2017,

Les premiers signes d’un infarctus se caractérisent par une douleur thoracique aiguë. Mais entre ces premiers symptômes et la pose d’un diagnostic, il peut s’écouler de nombreuses heures dangereuses pour le patient. Une récente découverte pourrait considérablement améliorer ce processus.

Une prise en charge des infarctus beaucoup plus rapide

Et si la survenue d’un infarctus était détectable deux fois plus rapidement qu’aujourd’hui ? C’est l’espoir qu’apporte une équipe de chercheurs européens, qui vient d’identifier un marqueur sanguin qui permettrait de diviser par deux le temps nécessaire au diagnostic d’un infarctus du myocarde.

Cette découverte, issue du travail conjoint de chercheurs britanniques, suisses, italiens et espagnols, pourrait représenter une très bonne alternative aux tests qui sont réalisés actuellement lorsqu’un patient se présente aux urgences avec des troubles caractéristiques d’un infarctus et qui impliquent de laisser passer un laps de temps relativement long avant de poser un diagnostic définitif.

Une nouvelle protéine, détectable beaucoup plus tôt

Le protocole classique suppose en effet de mesurer la présence d’une protéine, la troponine, dans le sang du patient. Mais cet examen présente un grand inconvénient : il ne peut aboutir à un résultat définitif que 6 heures après l’arrivée du patient aux urgences.

La protéine découverte par les chercheurs britanniques s’appelle la myosine. Cette dernière est également libérée par le cœur en cas de crise, mais détectable beaucoup plus tôt, dans les trois premières heures. Au terme de seulement trois heures, soit deux fois moins qu’aujourd’hui, les médecins seront donc bientôt capables de prendre en charge un patient, ou de le laisser quitter les urgences.

Gaëlle Latour

À lire aussi Vous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir

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Autisme : détecter la maladie dans le cerveau des bébés

Autisme : détecter la maladie dans le cerveau des bébés

Le 17 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du centre de recherche sur l’autisme de l’hôpital pour enfants de Philadelphia, aux États-Unis, des changements dans le cerveau des enfants de moins d’un an peuvent permettre de prédire un autisme.

L’autisme détectable avant les deux ans de l’enfant

L’autisme est souvent détecté autour des deux ans chez un enfant. Pourtant, il serait possible de diagnostiquer la maladie encore plus tôt. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature. Selon ces travaux, les troubles liés à l’autisme pourraient être détectés bien avant le début des symptômes, en associant l’imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale des bébés avec des algorithmes mathématiques.  

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi une centaine de bébés qui couraient le risque d’être atteints d’autisme, car leur frère ou leur sœur aîné étaient eux-mêmes autistes. Dans le cas d’un aîné autiste, le risque de développer la maladie peut en effet être multiplié par cinq. Leurs cerveaux ont été examinés grâce à l’IRM entre leur 6e mois et leur 2e année. Une quarantaine de bébés à faible risque d’autisme ont également été examinés.

Une croissance rapide du cerveau

Les chercheurs ont ainsi pu constater que chez les enfants qui ont été, plus tard, diagnostiqués autistes, la surface du cortex, c’est-à-dire la couche superficielle du cerveau, avait connu une croissance plus rapide que chez les autres enfants. Ils ont aussi observé que le volume du cerveau de ces enfants qui allaient devenir autistes augmentait très rapidement entre un et deux ans.

En mesurant la surface et le volume du cerveau, ainsi que l’épaisseur du cortex, les chercheurs sont parvenus à calculer le risque d’autisme pour chaque enfant grâce à des modélisations mathématiques. Une approche statistique qui s’est révélée exacte dans 90 % des cas. « Ces travaux apportent la première preuve d’un diagnostic possible avant un an chez les enfants à haut risque », s’est félicité Robert Schultz qui a dirigé ces travaux.

Marine Rondot

À lire aussi : Autisme : les bienfaits du zinc à l’étude

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Une machine capable de détecter la dépression en analysant votre voix

Le 25 août 2016.

Des chercheurs américains ont développé un logiciel capable d’analyser les émotions de la voix et de déduire si la personne qui parle est dépressive ou non, ou bien encore souffre d’un stress post-traumatique (SPT).

L’algorithme analyse la voix et détecte les dépressifs

En utilisant leur algorithme d’analyse de la voix sur plus de 250 volontaires, dont l’état de santé émotionnel a été mesuré préalablement à l’aide d’un questionnaire, ils ont pu confirmer la pertinence du modèle. 

L’intérêt d’un tel dispositif, c’est qu’il peut permettre à un médecin, ou à un psychiatre, de conforter son diagnostic, si jamais il avait un doute, ou même de détecter des signes avant-coureurs de la dépression ou de stress post-traumatique chez des patients qui les nient ou les ignorent. 

Ce dispositif, appelé SimSensei, pourrait également servir à déceler d’autres désordres psychiques, comme par exemple la schizophrénie, ou encore la maladie de Parkinson. 

Moodies donne la tonalité de la voix 

Une application mobile, disponible sur Android et sur iPhone, appelée Moodies et développée par des chercheurs israéliens, analyse elle aussi la voix de ceux qui parlent à proximité du smartphone. À défaut de pouvoir déceler la dépression de manière aussi fiable sans doute que SimSensei, elle affiche à l’écran la tonalité de la voix de celui qui parle, indépendamment de la langue, ce qui prouve bien que c’est une question de ton, de rythme de phrases, de respirations, qui permet de déduire l’état émotionnel de celui qui parle… 

Faites le test : Faites-vous une dépression ?

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Bientôt un patch pour détecter votre taux d'alcoolémie en temps réel ?

Le 11 août 2016.

Vous pourrez bientôt mesurer votre taux d’alcoolémie en direct, grâce à un simple patch connecté à votre smartphone. Cet objet facile à porter calcule le taux d’alcool dans votre sang grâce à votre transpiration.

Un patch connecté pour suivre votre consommation d’alcool

Difficile parfois de savoir s’il est encore raisonnable de conduire après avoir bu quelques verres d’alcool. Puisque les éthylotests ne sont pas d’une grande précision, des chercheurs américains ont mis au point un moyen de surveillance de son taux d’alcoolémie d’un nouveau genre. Imaginé sous la forme d’un patch, il permet de se surveiller en temps réel et a fait ses preuves, comme en témoigne un article paru dans la revue ACS SENSORS.

Ce patch fonctionne comme un objet connecté. Une fois collé sur l’avant-bras de la personne qui souhaite l’utiliser, il calcule le taux d’alcoolémie en fonction des mesures faites à partir de la transpiration sous le patch. Si les moyens actuels calculent ce taux dans l’air expiré ou le sang, la transpiration s’avère également un moyen très précis de prendre ces mesures et permet de donner des résultats rapides.

Une plus grande étude devra être menée avant commercialisation

C’est ainsi que ce patch peut envoyer ces informations quasiment en temps réel à l’application dédiée, téléchargeable sur smartphone ou sur tablette. Plusieurs essais cliniques ont déjà été réalisés par des chercheurs de l’Université de Californie et les premiers tests réalisés sur neuf volontaires ont été concluants. Désormais, une étude à plus grande échelle devra être réalisée pour confirmer ces premiers résultats et envisager une commercialisation de ce patch.

D’ici là, les consommateurs d’alcool devront rester prudents et se souvenir que chaque verre d’alcool fait augmenter le taux d’alcoolémie de 0,2 g à 0,25 g. Ce chiffre peut cependant varier en fonction des caractéristiques physiques de chaque individu, de son état de fatigue et de son état de santé.

À lire aussi : Alcool et santé, de bonnes et de mauvaises nouvelles

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Maladie de Lyme : un test en vente libre au Canada pour détecter la bactérie

Un test de détection des bactéries borrelia, responsables de la maladie de Lyme, est maintenant disponible en vente libre au Canada, a annoncé, le 9 mai, l’entreprise néerlandaise Tropicare Canada Ltd.

Le test à tique Care PlusTM est conçu pour détecter, dans une tique, la présence de trois bactéries borrelia, incluant la borrelia burgdorferi (ou B.burgdorferi) qui est principalement responsable de la maladie de Lyme au Canada. Ces bactéries sont transmises à l’humain par piqûre de tiques infectées.

Une étude clinique menée en 2011, rapporte l’entreprise, a comparé la sensibilité et la spécificité du test dans la détection de la présence des trois bactéries Borrelia, comparativement à la réaction en chaîne par polymérase (test de laboratoire). L’étude a montré une précision de 95,8 %.

Avant d’utiliser le test, on doit premièrement retirer complètement la tique, qui s’est attachée au corps d’un individu, et désinfecter la région affectée.

La tique complète doit ensuite être introduite dans un tube et écrasée avec le bâtonnet fourni. On y dépose ensuite 10 gouttes de la solution de test avec la pipette fournie, puis on remue. On transfère ensuite de 4 à 5 gouttes dans la cassette de test. Dans un délai de 10 minutes, un résultat positif ou négatif indique s’il y a présence de bactéries borrelia dans la tique.

Le test n’indique pas s’il y a présence de maladie de Lyme et ne peut pas détecter une infection actuelle ou antérieure. Les tiques sont plus susceptibles de transmettre une infection si elles sont attachées pendant plus de 24 heures, car la bactérie a besoin de temps pour migrer de l’estomac de la tique jusqu’à ses glandes salivaires. La détection et le retrait rapides d’une tique sont l’une des principales façons de prévenir la maladie.

Le test, à usage unique, se détaille 19,99 $ et est offert en ligne et dans certaines pharmacies et boutiques spécialisées en sports et activités de plein air.

Le test, précise Radio-Canada, n’est pas régulé au Canada car, ne testant pas d’échantillons humains, il n’est pas considéré comme un dispositif médical. L’Agence de la santé publique du Canada indique dans un communiqué qu’elle « évalue actuellement les caractéristiques de performance » du test pour s’assurer qu’il procure une information juste et fiable. Elle affirme également que le test peut jouer un rôle complémentaire dans la prévention de la maladie s’il incite les gens à consulter un médecin.

Psychomédia avec sources : Care Plus, Radio-Canada.
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Les chiens sont vraiment les meilleurs pour détecter les cancers de la prostate

Une étude de l’Istituto Clinico Humanitas de Milan, dévoilée le 18 mai lors des rencontres annuelles de l’Association Américaine d’Urologie et rapportée par Bloomberg, montre que les chiens sont vraiment plus efficaces que les scientifiques pour détecter les cancers de la prostate. Les chercheurs italiens ont démontré que les chiens ont pu répérer, grâce à leur odorat, ce type de cancer dans 98% des cas contre 80% pour le test classique de PSA (Prostate Specific Antigen) utilisé par les cancérologues. 

Le caractère inédit de cette étude est que l’échantillon de personnes analysées est le plus important pour une étude sur l’efficacité de nos amis canins dans le dépistage du cancer. Le groupe «reniflé» était composé de 667 personnes. En France, le docteur Olivier Cussenot, avait dès 2008, envisagé le dépistage de ce type de cancer par les chiens comme une innovation possible. A l’époque, les résultats n’avaient pas montré une réelle différence avec le test du PSA et l’expérience ne portait que sur une quarantaine de personnes. Mais en 2011, de multiples rapports avaient prouvé que l’odorat des chiens était supérieur aux scientifiques sur les tests de dépistage du cancer de la vessie, des poumons ou encore des intestins. 

Pour la dernière expérience, les chercheurs italiens ont soumis les 677 échantillons d’urines du groupe aux truffes de deux chiens, une partie de ce groupe étant diagnostiqué comme sain et l’autre présentant des risques de tumeur cancéreuses ou étant atteint d’un cancer métastasé. Les chiens ont visé juste dans la majorité des cas. Grâce à leur système olfactif, quatre fois plus développé que le nôtre, ils sont parvenus à détecter des composés organiques volatils émis par les tumeurs. 

Cette étude pose une nouvelle fois la question d’une utilisation du chien renifleur au sein des hôpitaux. Une alternative que certains, comme les chercheurs de Milan, jugent idéale.

«Cette méthode est reproductible, peu coûteuse et n’est pas invasive pour les patients et les chiens», déclare Gian Luigi Taverna, auteur de l’étude, à Bloomberg. Beaucoup vont dans le même sens comme la fondation InSitu qui milite pour leur présence dans les hôpitaux. A grand renfort de vidéo, ils démontrent leur efficacité.

Les résultats probants de l’étude italienne donne un nouveau coup d’accélérateur à cette pratique. Même si on peine toujours à savoir exactement ce qui les alertent. Les Américains et les Scandinaves, eux, travaillent toujours sur un nez électronique capable de remplacer nos amis poilus par des robots.

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