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Thé : des pesticides détectés dans de nombreux sachets

Thé : des pesticides détectés dans de nombreux sachets

Le 7 novembre 2017.

Nos confrères du magazine 60 Millions de consommateurs viennent de publier une étude qui met en lumière la présence de substances toxiques dans les sachets de thé.

Les marques Lipton, Kusmi Tea ou Auchan

Le thé est considéré comme une boisson saine. Ses vertus pour la santé sont même nombreuses. On est donc très étonné d’apprendre, dans une enquête du magazine 60 Millions de consommateurs, que des substances toxiques ont été découvertes dans tous les échantillons analysés par les experts du magazine. Au total, ils se sont intéressés à 16 thés noirs et 17 thés verts des marques Lipton, Kusmi Tea ou Auchan.

Parmi les substances toxiques découvertes, on trouve la présence de métaux réputés nocifs pour la santé, comme l’arsenic ou le mercure, mais également d’alcaloïde, une molécule naturelle mais toxique. Selon les auteurs de cette enquête, cette contamination s’explique par la volonté des producteurs de ne pas laver les feuilles de thé pour qu’elles conservent toutes leurs saveurs. Même le thé bio serait concerné, mais dans des proportions moins importantes.

Des substances cancérigènes

« Lors de la récolte, si le thé est mal trié, des mauvaises herbes peuvent rester parmi les feuilles et secréter ces substances alcalogènes qui sont cancérigènes pour l’homme », explique Patricia Chairopoulos, journaliste à 60 Millions de Consommateurs, au micro d’Europe 1. « Le problème que nous dénonçons, c’est qu’il n’y a pas d’encadrement réglementaire pour ces alcaloïdes, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de valeur limite ».

Il faut cependant noter qu’en ce qui concerne les pesticides, les quantités découvertes sont très faibles et inférieures aux limites autorisées. Il est toutefois intéressant de le notifier. On rappelle également que le thé reste, malgré la présence de ces substances, une boisson excellente pour la santé. Mais selon les experts, pour réduire les risques, il ne faut pas hésiter à changer de marque de temps en temps. 

Marine Rondot

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Chikungunya : deux cas détectés dans le Var

Chikungunya : deux cas détectés dans le Var

Le 17 août 2017.

Selon nos confrères de Var-Matin, un deuxième cas de chikungunya a été détecté dans le Var. Le département est en alerte.

Retrouver la personne à l’origine de la transmission du virus

La situation commence à inquiéter les autorités : deux cas de chikungunya ont été détectés dans le Var. Et ces deux cas sont autochtones, c’est-à-dire que les deux personnes infectées l’ont été en France, à proximité de la commune de Cannet des Maures, à une trentaine de kilomètres de Draguignan, et non à l’occasion d’un voyage. Elles ont été prises en charge mais la présence de moustiques tigre porteurs du virus n’a rien de très rassurant.

L’agence régionale de santé a fait savoir qu’elle avait procédé à une « démoustication » des lieux dans lesquels les personnes infectées avaient l’habitude de se rendre et qu’elle menait une enquête pour retrouver la personne à l’origine de la transmission du virus. Si une personne infectée est piquée par un moustique tigre, alors le virus se transmettra à toutes les victimes de ce même moustique.

Quelques précautions à prendre pour limiter les risques

Le premier malade avait été confiné, ce n’est donc probablement pas par lui que le virus a été transmis. Selon le Parisien, le département est en alerte 3 au chikungunya. Pour éviter que le virus ne se propage trop vite, les autorités ont tenu à rappeler quelques règles de base. Ils ont notamment expliqué qu’il fallait éviter d’avoir des réservoirs d’eau stagnante ou de laisser des déchets organiques en décomposition près de son domicile.

Que vous habitiez dans le Var ou dans un autre département en métropole, si vous apercevez un moustique tigre, facilement identifiable grâce à ses rayures blanches, n’hésitez pas à le signaler sur le site dédié à cet effet. Actuellement, seul le sud-est de la France et la Corse semblent fortement touchés. Si vous habitez dans ces régions, pensez à vous procurer un produit répulsif pour ne prendre aucun risque. 

Marine Rondot

À lire aussi : Le guide anti-moustique : tout savoir sur les piqûres de moustiques

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Sel de table : des traces de plastiques détectés

Sel de table : des traces de plastiques détectés

Le 6 juin 2017.

Selon une étude publiée dans la revue Nature, on trouverait des traces de plastique dans de nombreux stocks de sels de table. Une présence qui serait due à la pollution de la mer…

Des déchets plastiques présents dans la mer

La pollution de la mer par les déchets plastiques est une véritable préoccupation, elle empoisonne la faune aquatique et pourrait aussi finir dans notre assiette. C’est en tout cas ce que révèlent des chercheurs malais, qui expliquent dans une étude avoir trouvé des traces de plastique décomposé et de fibres synthétiques dans 17 marques de sels de tables. 5 marques françaises seraient concernées.

Mais comment est-il possible que du plastique parvienne à passer tous les filtres de purification du sel marin ? Parce qu’il s’agit de particules extrêmement fines. Selon les auteurs de ces travaux, elles proviendraient notamment des vêtements synthétiques qui perdent des fibres lors de leur passage en machine à laver. Ces fibres sont ensuite évacuées avec les eaux usées et finissent dans les égouts puis dans la mer.

Les micro-billes en plastique des produits cosmétiques en cause

Mais ce n’est pas la seule explication. Les chercheurs mettent aussi en cause les micro-billes que l’on trouve dans certains produits cosmétiques exfoliants ou dans certains dentifrices. Des micro-billes en plastique qui sont déjà soupçonnées de faire beaucoup de dégâts dans les océans. Elles sont en effet ingérées par les poissons qui s’empoisonnent petit à petit. En France, la loi Biodiversité, votée en juillet 2016, prévoit l’interdiction de ces micro-billes exfoliantes.

Cette mesure devrait entrer en application en 2018. À partir du 1er janvier 2020, ce seront les coton-tiges en plastique qui seront aussi interdits en France. Les auteurs de cette étude ont malgré tout tenu à rassurer les consommateurs : les quantités de plastique retrouvées dans le sel sont si petites qu’elles ne présentent pas de danger pour la santé. Mais quand on sait que l’on trouve des traces de plastique dans certains coquillages ou poissons sauvages, on est en droit de s’interroger sur les effets à long terme de ces déchets dans notre organisme. 

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Pourquoi il est indispensable de recycler ses déchets

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