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La dracunculose, quand un ver parasite pénètre et se développe dans le corps humain

La dracunculose est une redoutable maladie parasitaire causée par un ver. Ce dernier pénètre dans l’organisme pour s’y reproduire et s’y développer. Les larves ressortent ensuite en perforant la peau pour retourner dans l’environnement.

Plus de 3,5 millions, c’est le nombre de personnes qui étaient contaminées chaque année par la dracunculose dans le monde, au milieu des années 1980. Aujourd’hui, heureusement, ce nombre a largement chuté pour passer en dessous des 200 cas par an, survenant essentiellement en Afrique. Toutefois, cette maladie parasitaire n’en reste pas moins redoutable et effrayante.

La dracunculose, également appelée maladie du ver de Guinée, est une pathologie causée par un ver de la famille des nématodes, le Dracunculus medinensis. Pour compléter son cycle de vie, cet organisme a absolument besoin d’infecter des hôtes à l’intérieur desquels il va se développer et se reproduire. Et malheureusement, l’homme peut en faire partie. Néanmoins, nous ne sommes pas l’hôte principal. Il s’agit en réalité de petits crustacés appelés cyclopes. 

Un cycle de vie de plusieurs mois

C’est à l’intérieur de ces crustacés vivant dans l’eau stagnante que le parasite se développe. Or, il arrive que des personnes ingèrent de l’eau contaminée contenant ces cyclopes parasités. Une fois dans l’estomac, l’acide va détruire les crustacés mais les larves du parasite elles, vont être libérées et vont migrer à travers l’organisme.

Au cours des mois suivants, les larves vont se développer jusqu’à atteindre le stade adulte. Les femelles mesurent entre 60 et 100 cm de long, avec un aspect ressemblant à celui d’un spaghetti. Les mâles eux, sont plus petits avec une taille inférieure à 3 cm. A l’intérieur de l’organisme, les deux sexes vont s’accoupler pour donner naissance à de nombreuses et minuscules larves.

10 à 14 mois après l’infestation, les larves vont migrer à leur tour (…)
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La haine des autres se développe entre 6 et 8 ans

David Buttelmann and Robert Böhm, de l’université d’Erfurt en Allemagne, viennent de publier une étude dans Psychological Science sur le favoritisme des enfants envers le groupe auquel ils se sentent appartenir.

Dans l’expérience, décrite dans le Pacific Standard, des enfants de 6 ans et de 8 ans étaient regroupés en groupes de 10, et divisés entre membres de deux sous-groupes, les «verts» et les «jaunes». Ils étaient placés à des côtés opposés du laboratoire et portaient un t-shirt de la couleur de leur groupe.

Les enfants devaient jouer à un jeu vidéo dans lequel ils devaient allouer des objets positifs, comme un cookie ou un ours en peluche, ou négatifs, comme une araignée ou du verre cassé, à une marrionnette habillée des couleurs de chaque groupe. Une troisième option, représentée par une boîte, permettait de déposer un objet non voulu sans nuire à son propre groupe ni s’engager dans une action hostile vis-à-vis de l’autre groupe.

L’expérience a révélé que si l’amour de son propre groupe était déjà présente chez les plus jeunes enfants, puisqu’ils ont donné les objets positifs au représentant de leur groupe dans 75% des cas, ce biais en faveur de son groupe était encore plus fort chez les enfants âgés de 8 ans.

Mais la différence concerne surtout les objets non voulus: le groupe des enfants de 6 ans en a donné 51% à l’autre groupe, 12% à son propre groupe et en a mis 37% dans la boîte. Le groupe des enfants de 8 ans en a donné 71% à la marionnette des autres, 4% à son groupe et 25% à la boite neutre.

La motivation principale des enfants de 8 ans était selon les chercheurs la haine vis-à-vis du groupe extérieur, et les garçons se sont montrés encore plus cruels. 

Comme le rappelle Psychology Today, Jane Elliot, enseignante américaine, avait après l’assassinat de Martin Luther King montré à quel point il était facile de monter les enfants les uns contre les autres.

Pour les auteurs de l’étude allemande, parents (…) Lire la suite sur Slate.fr


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