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Bébé : manger du fromage tôt protège contre le risque de développer des allergies

Bébé : manger du fromage tôt protège contre le risque de développer des allergies

Le 20 décembre 2018.

Selon une étude menée par le CHU de Besançon et l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), manger du fromage dès le plus jeune âge permettrait de réduire le risque de contracter des allergies alimentaires et cutanées.

Consommer du fromage tôt protège les enfants des allergies

Si la diversification alimentaire commence à partir de 4 mois, l’introduction précoce du fromage dans l’alimentation de l’enfant permettrait de diminuer les risques d’allergies et l’asthme. C’est le constat que révèle une étude menée par le CHU de Besançon et l’Inra, menée depuis 2002 auprès de 931 enfants vivant en milieu rural dans cinq pays européens (Allemagne, Suisse, Autriche, France et Finlande). 

Dans un communiqué, l’Inra met en exergue la connexion qui existe entre la consommation de fromage et la probabilité de développer des maladies allergiques : « Dans cette étude, toute consommation de fromage entre 12 et 18 mois était associée à une réduction significative du risque de dermatite atopique (eczéma) à 6 ans et d’allergie alimentaire mais aussi à un risque diminué de rhinite allergique, d’asthme et de sensibilisation aux allergènes, tant alimentaires qu’inhalés ». 

Un bon microbiote « est garant d’un bon système immunitaire »

« On pense que les produits laitiers, notamment les fromages qui ont du goût, contiennent beaucoup de microbes et participent à la construction d’un microbiote idéal », explique Jean-Charles Dalphin, chef du service de pneumologie au CHU de Besançon, dans un article de 20 Minutes.  Or, « un microbiote abondant et équilibré est garant d’un bon système immunitaire », précise-t-il.

Cette recherche devrait être complétée par des études complémentaires qui analyseront si la diminution du risque d’allergies est liée à la diversité ou à la fréquence des fromages consommés.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Le fromage, un mets calorique mais pas si mauvais pour la santé

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les produits aux mauvais Nutri-scores augmentent le risque de développer un cancer

Les produits aux mauvais Nutri-scores augmentent le risque de développer un cancer

Le 20 septembre 2018.

Une étude, menée par une chercheuse de l’Inserm, montre que les personnes qui consomment beaucoup de produits dont la valeur nutritionnelle n’est pas bonne, ont un risque plus élevé de développer un cancer.

Consommer trop de produits au mauvais Nutri-score augmente de 7% le risque de développer un cancer

Le Nutri-score, cet étiquetage qui permet au consommateur de repérer en un clin d’œil la valeur nutritionnelle d’un produit, pourrait bien également être un indicateur du risque de développer un cancer. C’est en tout cas ce qu’on peut conclure d’une récente étude, menée par une scientifique de l’Inserm.

Dans des conclusions parues dans la revue PLOS Medecine, cette chercheuse affirme que consommer régulièrement des produits qui ont un mauvais Nutri-score augmenterait le risque de développer un cancer de 7%.

Hommes et femmes ne risquent pas de développer les mêmes cancers

Pour parvenir à ces chiffres, l’auteure de cette étude, Mélanie Deschasaux, a observé les cas de 471.495 personnes vivant dans toute l’Europe. Entre 1992 et 2004, elle a scrupuleusement analysé les modes d’alimentation de ces participants, tout en les recoupant avec leur mode de vie (tabagisme, sédentarité etc.). Au terme de cette étude, elle a observé les cas des 50.000 personnes qui, dans ce panel, avaient développé un cancer. Or, l’alimentation de ces personnes était particulièrement riche en produits dont le Nutri-score était mauvais.

Il semble par ailleurs qu’hommes et femmes ne soient pas égaux face à ce risque de cancer. Selon les observations de cette étude, les hommes auraient davantage de risque de développer un cancer des voies aérodigestives supérieures, colorectal ou de l’estomac. En s’alimentant mal, les femmes courent quant à elles le risque de développer un cancer du foie ou du sein.

Gaëlle Latour

À lire aussi Nutri-score : Leclerc, Auchan, Intermarché et Fleury-Michon s’engagent

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Plats et aliments industriels augmentent le risque de développer un cancer

Plats et aliments industriels augmentent le risque de développer un cancer dès lors qu’il s’agit d’aliments ultra-transformés. Ainsi une nouvelle étude associant des chercheurs de l’Inserm, de l’Inra et de l’Université Paris 13 (Centre de recherche épidémiologie et statistique Sorbonne Paris Cité, équipe EREN) suggère une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et le sur-risque de développer un cancer.

Les plats industriels supermarché

Pixabay

Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé ont été inclus. Au cours du suivi (8 ans), 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier. Parmi les différentes hypothèses qui pourraient expliquer ces résultats, la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas la seule impliquée, suggérant des mécanismes mettant en jeu d’autres composés (additifs, substances formées lors des process industriels, matériaux au contact des aliments, etc.). Ces résultats doivent donc être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude. Notamment, le lien de cause à effet reste à démontrer. Cette étude est publiée le 15 février 2018 dans le British Medical Journal.

Durant les dernières décennies, les habitudes alimentaires se sont modifiées dans le sens d’une augmentation de la consommation d’aliments ultra-transformés qui contribuent aujourd’hui à plus de la moitié des apports énergétiques dans de nombreux pays occidentaux. Ils se caractérisent souvent par une qualité nutritionnelle plus faible, mais aussi par la présence d’additifs alimentaires, de composés néoformés et de composés provenant des emballages et autres matériaux de contact.

Des études récentes ont montré des associations entre la consommation d’aliments ultra-transformés et un risque accru de dyslipidémies, de surpoids, d’obésité, et d’hypertension artérielle. Toutefois, aucune étude n’a porté sur le risque de cancer, alors que des expérimentations chez l’animal suggèrent de potentiels effets cancérogènes de plusieurs composants habituellement présents dans les aliments ultra-transformés.

Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé (suivis entre 2009 et 2017) ont été inclus. Les données alimentaires ont été recueillies à l’entrée dans l’étude à l’aide d’enregistrements de 24h répétés, conçus pour évaluer la consommation habituelle des participants pour 3300 aliments différents. Ceux-ci ont été classés en fonction de leur degré de transformation par la classification NOVA (voir encadré ci-dessous).

Au cours du suivi, 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier. Ces résultats étaient significatifs après prise en compte d’un grand nombre de facteurs sociodémographiques et liés au mode de vie, et également en tenant compte de la qualité nutritionnelle de l’alimentation. Ceci suggère que la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas le seul facteur impliqué dans cette relation.

Ces résultats doivent être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude. Notamment, le lien de cause à effet reste à démontrer. De même, d’autres études sont nécessaires afin de mieux comprendre l’impact relatif des différentes dimensions de la transformation des aliments (composition nutritionnelle, additifs alimentaires, matériaux de contact et contaminants néoformés) dans ces relations.

Pour poursuivre ces travaux, l’équipe de recherche lance actuellement un nouveau programme sur les additifs alimentaires, dont l’objectif principal sera d’évaluer les expositions alimentaires usuelles à ces substances et d’étudier leurs effets potentiels sur la santé et la survenue de maladies chroniques. Ceci sera rendu possible grâce à une évaluation précise et répétée de l’exposition alimentaire dans la cohorte NutriNet-Santé (mais également des compléments alimentaires et des médicaments), incluant les marques et noms commerciaux des aliments industriels consommés. Ce dernier point est fondamental pour estimer de manière précise l’exposition aux additifs au niveau individuel étant donné la grande variabilité des compositions entre les marques. Le recrutement de nouveaux volontaires pour participer à l’étude NutriNet-Santé se poursuit. Il suffit pour cela de s’inscrire en ligne (www.etude-nutrinet-sante.fr) et de remplir des questionnaires, qui permettront aux chercheurs de faire progresser les connaissances sur les relations entre nutrition et santé et ainsi d’améliorer la prévention des maladies chroniques par notre alimentation.

Aliments industriels ultra-transformés, c’est quoi ?

La classification NOVA permet de catégoriser les aliments selon 4 groupes, en fonction de leur degré de transformation industrielle (aliments peu ou pas transformés, ingrédients culinaires, aliments transformés, aliments ultra-transformés). Cette étude portait sur le groupe des «aliments ultra-transformés», qui comprend par exemple les pains et brioches industriels, les barres chocolatées, les biscuits apéritifs, les sodas et boissons sucrées aromatisées, les nuggets de volaille et de poisson, les soupes instantanées, les plats cuisinés congelés ou prêts à consommer, et tous produits transformés avec ajout de conservateurs autre que le sel (nitrites par exemple), ainsi que les produits alimentaires principalement ou entièrement constitués de sucre, de matières grasses et d’autres substances non utilisées dans les préparations culinaires telles que les huiles hydrogénées et les amidons modifiés. Les procédés industriels comprennent par exemple l’hydrogénation, l’hydrolyse, l’extrusion, et le prétraitement par friture. Des colorants, émulsifiants, texturants, édulcorants et d’autres additifs sont souvent ajoutés à ces produits.

Exemples :

-Les compotes de fruits avec seulement du sucre ajouté sont considérées comme des «aliments transformés», tandis que les desserts aux fruits aromatisés avec du sucre ajouté, mais également des agents texturants et des colorants sont considérés comme des «aliments ultra-transformés».

-Les viandes rouges ou blanches salées sont considérées comme des «aliments transformés» alors que les viandes fumées et/ou avec des nitrites et des conservateurs ajoutés, comme les saucisses et le jambon, sont classées comme «aliments ultra-transformés».

-De même, les conserves de légumes uniquement salées sont considérées comme des «aliments transformés» alors que les légumes industriels cuits ou frits, marinés dans des sauces et/ou avec des arômes ou texturants ajoutés (comme les poêlées industrielles de légumes) sont considérés comme des «aliments ultra-transformés».

Communiqué Inserm
Source : Monteiro CA, Cannon G, Moubarac JC, Levy RB, Louzada MLC, Jaime PC. The UN Decade of Nutrition, the NOVA food classification and the trouble with ultra-processing. Public Health Nutr 2018;21:5-17. http://dx.doi.org/10.1017/S1368980017000234

News Santé

Les plats industriels augmentent-ils le risque de développer un cancer?

Les plats industriels augmentent-ils le risque de développer un cancer ? La réponse est OUI dès lors qu’il s’agit d’aliments ultra-transformés. Ainsi une nouvelle étude associant des chercheurs de l’Inserm, de l’Inra et de l’Université Paris 13 (Centre de recherche épidémiologie et statistique Sorbonne Paris Cité, équipe EREN) suggère une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et le sur-risque de développer un cancer.

Les plats industriels supermarché

Pixabay

Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé ont été inclus. Au cours du suivi (8 ans), 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier. Parmi les différentes hypothèses qui pourraient expliquer ces résultats, la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas la seule impliquée, suggérant des mécanismes mettant en jeu d’autres composés (additifs, substances formées lors des process industriels, matériaux au contact des aliments, etc.). Ces résultats doivent donc être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude. Notamment, le lien de cause à effet reste à démontrer. Cette étude est publiée le 15 février 2018 dans le British Medical Journal.

Durant les dernières décennies, les habitudes alimentaires se sont modifiées dans le sens d’une augmentation de la consommation d’aliments ultra-transformés qui contribuent aujourd’hui à plus de la moitié des apports énergétiques dans de nombreux pays occidentaux. Ils se caractérisent souvent par une qualité nutritionnelle plus faible, mais aussi par la présence d’additifs alimentaires, de composés néoformés et de composés provenant des emballages et autres matériaux de contact.

Des études récentes ont montré des associations entre la consommation d’aliments ultra-transformés et un risque accru de dyslipidémies, de surpoids, d’obésité, et d’hypertension artérielle. Toutefois, aucune étude n’a porté sur le risque de cancer, alors que des expérimentations chez l’animal suggèrent de potentiels effets cancérogènes de plusieurs composants habituellement présents dans les aliments ultra-transformés.

Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé (suivis entre 2009 et 2017) ont été inclus. Les données alimentaires ont été recueillies à l’entrée dans l’étude à l’aide d’enregistrements de 24h répétés, conçus pour évaluer la consommation habituelle des participants pour 3300 aliments différents. Ceux-ci ont été classés en fonction de leur degré de transformation par la classification NOVA (voir encadré ci-dessous).

Au cours du suivi, 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier. Ces résultats étaient significatifs après prise en compte d’un grand nombre de facteurs sociodémographiques et liés au mode de vie, et également en tenant compte de la qualité nutritionnelle de l’alimentation. Ceci suggère que la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas le seul facteur impliqué dans cette relation.

Ces résultats doivent être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude. Notamment, le lien de cause à effet reste à démontrer. De même, d’autres études sont nécessaires afin de mieux comprendre l’impact relatif des différentes dimensions de la transformation des aliments (composition nutritionnelle, additifs alimentaires, matériaux de contact et contaminants néoformés) dans ces relations.

Pour poursuivre ces travaux, l’équipe de recherche lance actuellement un nouveau programme sur les additifs alimentaires, dont l’objectif principal sera d’évaluer les expositions alimentaires usuelles à ces substances et d’étudier leurs effets potentiels sur la santé et la survenue de maladies chroniques. Ceci sera rendu possible grâce à une évaluation précise et répétée de l’exposition alimentaire dans la cohorte NutriNet-Santé (mais également des compléments alimentaires et des médicaments), incluant les marques et noms commerciaux des aliments industriels consommés. Ce dernier point est fondamental pour estimer de manière précise l’exposition aux additifs au niveau individuel étant donné la grande variabilité des compositions entre les marques. Le recrutement de nouveaux volontaires pour participer à l’étude NutriNet-Santé se poursuit. Il suffit pour cela de s’inscrire en ligne (www.etude-nutrinet-sante.fr) et de remplir des questionnaires, qui permettront aux chercheurs de faire progresser les connaissances sur les relations entre nutrition et santé et ainsi d’améliorer la prévention des maladies chroniques par notre alimentation.

Plats industriels ultra-transformés, c’est quoi ?

La classification NOVA permet de catégoriser les aliments selon 4 groupes, en fonction de leur degré de transformation industrielle (aliments peu ou pas transformés, ingrédients culinaires, aliments transformés, aliments ultra-transformés). Cette étude portait sur le groupe des «aliments ultra-transformés», qui comprend par exemple les pains et brioches industriels, les barres chocolatées, les biscuits apéritifs, les sodas et boissons sucrées aromatisées, les nuggets de volaille et de poisson, les soupes instantanées, les plats cuisinés congelés ou prêts à consommer, et tous produits transformés avec ajout de conservateurs autre que le sel (nitrites par exemple), ainsi que les produits alimentaires principalement ou entièrement constitués de sucre, de matières grasses et d’autres substances non utilisées dans les préparations culinaires telles que les huiles hydrogénées et les amidons modifiés. Les procédés industriels comprennent par exemple l’hydrogénation, l’hydrolyse, l’extrusion, et le prétraitement par friture. Des colorants, émulsifiants, texturants, édulcorants et d’autres additifs sont souvent ajoutés à ces produits.

Exemples :

-Les compotes de fruits avec seulement du sucre ajouté sont considérées comme des «aliments transformés», tandis que les desserts aux fruits aromatisés avec du sucre ajouté, mais également des agents texturants et des colorants sont considérés comme des «aliments ultra-transformés».

-Les viandes rouges ou blanches salées sont considérées comme des «aliments transformés» alors que les viandes fumées et/ou avec des nitrites et des conservateurs ajoutés, comme les saucisses et le jambon, sont classées comme «aliments ultra-transformés».

-De même, les conserves de légumes uniquement salées sont considérées comme des «aliments transformés» alors que les légumes industriels cuits ou frits, marinés dans des sauces et/ou avec des arômes ou texturants ajoutés (comme les poêlées industrielles de légumes) sont considérés comme des «aliments ultra-transformés».

Communiqué Inserm
Source : Monteiro CA, Cannon G, Moubarac JC, Levy RB, Louzada MLC, Jaime PC. The UN Decade of Nutrition, the NOVA food classification and the trouble with ultra-processing. Public Health Nutr 2018;21:5-17. http://dx.doi.org/10.1017/S1368980017000234

News Santé

Le végétarisme augmenterait le risque de développer des calculs biliaires

Les calculs biliaires sont fréquents à l’âge adulte, et encore plus chez les personnes âgées. Et selon une récente étude britannique, leur prévalence augmenterait encore davantage chez les végétariens.

Les végétariens ont un risque de développer des calculs biliaires plus élevé que la normale

Jusqu’ici, le végétarisme était reconnu pour son rôle protecteur contre les calculs biliaires. Mais une récente étude scientifique pourrait bien avoir contredit ce postulat scientifique. Selon des chercheurs de l’université d’Oxford, qui se sont intéressés au sujet, le végétarisme augmenterait, au contraire, le risque de développer des calculs biliaires, également appelés « lithiase biliaire ».

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs se sont penchés sur les cas de plus de 50 000 personnes qui ont été suivies médicalement pendant environ 14 ans. Tous présentaient des signes révélateurs de la présence de calculs biliaires, ce qui est relativement rare, puisque dans 80 % des cas, la lithiase biliaire est asymptomatique.

D’autres études scientifiques devront expliquer ce mystère

C’est en recoupant les données médicales relatives à l’ensemble des participants que les auteurs de cette étude ont réalisé que le végétarisme augmentait de 22 % le risque de développer des calculs biliaires. Cette plus forte prévalence chez les végétariens n’a toutefois pas été expliquée par les chercheurs, qui préconisent désormais que soient menées des études complémentaires pour éclairer ce mystère.

Les calculs biliaires se caractérisent par la présence de dépôts, des « concrétions », composés de bile, dans la vésicule biliaire. Leur taille varie et peut atteindre celle d’un petit caillou. Selon les chiffres de l’Assurance maladie, les calculs biliaires concerneraient 10 % à 15 % des adultes âgés de 20 à 60 ans. Leur fréquence augmente avec l’âge et atteint 60 % après 80 ans. Les femmes seraient en outre plus sujettes aux calculs biliaires que les hommes.

Dormir 9h par nuit augmente votre risque de développer une maladie d’Alzheimer

Dormir 9h par nuit augmente votre risque de développer une maladie d’Alzheimer

Le 22 mars 2017.

Dormir plus de 9 heures par nuit pourrait nuire à votre santé cérébrale. Des chercheurs américains alertent sur la multiplication du risque de développer une maladie d’Alzheimer chez les gros dormeurs.

Sommeil et troubles neurodégénératifs seraient liés

Si vous avez l’habitude de dormir au moins 9h par nuit, méfiez-vous, votre risque de développer une maladie d’Alzheimer est nettement plus élevé. Une étude menée par des chercheurs de l’université de Boston vient en effet de découvrir un lien entre le sommeil et la dégénérescence des neurones, qui pourrait en inquiéter plus d’un.

Dans leurs conclusions, publiées dans l’American Academy of neurology, ces chercheurs expliquent avoir examiné les cas de 2 400 personnes, qui ont participé à une enquête pendant 10 ans. Durant toute la durée de cette étude, ces participants ont accepté de répondre régulièrement aux questions des chercheurs, notamment sur leurs habitudes de sommeil. L’apparition de troubles neurodégénératifs a également été observée chez ces derniers.

Les gros dormeurs ont un volume cérébral plus faible que les autres

Conclusion au bout de 10 ans, toutes les personnes qui avaient l’habitude de dormir 9h par nuit ont doublé leur risque de développer une maladie d’Alzheimer durant le temps de l’étude, par rapport aux participants qui affirmaient dormir moins longtemps la nuit. L’étude du cerveau des participants dormant plus que les autres a par ailleurs montré un volume cérébral plus faible et un processus d’enregistrement des informations plus lent que la moyenne.

Dans le domaine du sommeil, tout serait donc une question de mesure. Si cette étude affirme qu’il ne faut pas trop dormir pour préserver sa santé cérébrale, d’autres sont sans appel pour confirmer que le manque de sommeil est un facteur d’apparition de diabète, mais aussi de d’obésité, de maladies cardiovasculaires et, finalement, du risque de mortalité.

Sybille Latour

À lire aussi : Soignez la qualité de votre sommeil

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Il est urgent de développer de nouveaux antibiotiques (déjà des centaines de milliers de morts) : OMS

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié, le 27 février, « une liste “d’agents pathogènes prioritaires” résistants aux antibiotiques, énumérant les 12 familles de bactéries les plus menaçantes pour la santé humaine ».

« Cette liste est un nouvel outil pour veiller à ce que la recherche-développement réponde aux besoins urgents de la santé publique », explique la Dre Marie-Paule Kieny de l’OMS.

« Si on laisse faire le marché, les nouveaux antibiotiques dont nous avons le besoin le plus urgent ne seront pas mis au point à temps. »

La liste comporte trois catégories selon l’urgence du besoin de nouveaux antibiotiques : critique, élevée ou moyenne.

Le groupe le plus critique comporte des bactéries multirésistantes qui représentent une menace particulière dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou pour les patients dont les soins imposent d’utiliser des dispositifs comme des respirateurs ou des cathéters sanguins.

Ces bactéries sont devenues résistantes à un grand nombre d’antibiotiques, y compris les carbapénèmes et les céphalosporines de troisième génération, les meilleurs produits disponibles pour traiter les bactéries multirésistantes.

Le deuxième et le troisième groupe de la liste – les catégories de priorité élevée et moyenne – comportent d’autres bactéries de plus en plus résistantes provoquant des maladies plus courantes telles que la gonorrhée ou les intoxications alimentaires par les salmonelles.

La liste a pour but de pousser les gouvernements à mettre en place des politiques incitant les agences financées par le public comme le secteur privé à investir dans la recherche pour découvrir de nouveaux antibiotiques. Le sujet sera abordé lors du G20 qui se réunira à Berlin cette semaine.

La recherche-développement ne résoudra pas à elle seule le problème, souligne l’OMS. Pour combattre la résistance, il faut améliorer la prévention des infections et l’usage approprié des antibiotiques, de même que l’usage rationnel des nouveaux antibiotiques qui seront mis au point à l’avenir.

Les bactéries résistantes aux antibiotiques pourraient tuer jusqu’à 10 millions de personnes par an d’ici 2050, soit autant que le cancer, selon un groupe d’experts internationaux formé en 2014 au Royaume-Uni, rapporte AFP.

Selon ce groupe, présidé par l’économiste Jim O’Neill, le phénomène cause déjà 700 000 décès par an, dont 50 000 en Europe et aux États-Unis. En France, il est estimé que la résistance antibiotique cause 12 500 décès par an, selon un rapport remis en 2015 au ministère de la Santé.

Voici la liste des « agents pathogènes prioritaires pour la recherche-développement de nouveaux antibiotiques » de l’OMS :

Priorité 1 : CRITIQUE
Acinetobacter baumannii, résistance aux carbapénèmes
Pseudomonas aeruginosa, résistance aux carbapénèmes
Enterobacteriaceae, résistance aux carbapénèmes, production de BLSE
Priorité 2 : ÉLEVÉE
Enterococcus faecium, résistance à la vancomycine
Staphylococcus aureus, résistance à la méthicylline, résistance intermédiaire ou complète à la vancomycine
Helicobacter pylori, résistance à la clarithromycine
Campylobacter spp., résistance aux fluoroquinolones
Salmonellae, résistance aux fluoroquinolones
Neisseria gonorrhoeae, résistance aux céphalosporines, résistance aux fluoroquinolones
Priorité 3 : MOYENNE
Streptococcus pneumoniae, insensible à la pénicilline
Haemophilus influenzae, résistance à l’ampicilline
Shigella spp., résistance aux fluoroquinolones

Psychomédia avec sources : OMS, Le Devoir (AFP).
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Faire du sport est important pour éviter de développer ces 5 maladies

Le 26 août 2016.

une étude publiée le 9 août dnas le British Medical Journal confirne une fois de plus ce que l’on sait désormais depuis de nombreuses années : le sport est bon pour la santé et permet de réduire les risques de développer certaines maladies, comme le cancer du colon, le cancer du sein, le diabète de type 2 ou de type 1, et les maladies cardiovasculaires.

1 heure et demie de sport par jour pour réduire les risques de maladies

En reprenant 174 études réalisées depuis 1980, et en compilant ensemble tous les résultats, ce qui n’avait jamais été réalisé jusqu’ici, les chercheurs qui ont réalisé ce travail affirment que les risques de contracter ces maladies sont réduits de 20 % chez ceux qui ont un niveau d’activité physique élevé. Là où les recommandations de l’OMS sont d’avoir au moins une demie-heure d’activité physique par jour, comme par exemple, de la marche à pied, cette étude montre que la réduction de 20 % des risques est atteinte quand l’activité des personnes suivies dans les études atteint ou dépasse 1 heure 30 par jour !

Monter les escaliers, jardiner : c’est aussi du « sport »

Cependant, dans ces 1h30, sont intégrés des tâches ménagères, comme passer l’aspirateur, ou encore, le jardinage. Mais il faut aussi y ajouter 10 minutes passées à monter les escaliers, ce qui n’est pas donné à tout le monde, sauf à faire des allers et retours plusieurs fois par jour, ou encore 20 minutes de course à pied. 
Néanmoins, elle confirme que l’activité physique recommandée par l’OMS depuis des années n’est qu’un minimum, et que faire plus de sport est encore meilleur pour la santé. 

Vous aimerez aussi : Reprendre le sport : passez à l’action !
 

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Mieux prédire le risque de développer un cancer du sein

MArqueur du cancer du sein © Inserm, H. Rochefort

MArqueur du cancer du sein © Inserm, H. Rochefort

« Mieux prédire le risque de développer un cancer du sein » par le Docteur Erard de Hemricourt.

En cancérologie comme pour le reste des affections médicales, mieux vaut prévenir que subir. Il est en effet plus logique d’éviter certains comportements à risque qui pourront conduire à terme au développement de certaines tumeurs – surtout, lorsqu’on sait que, près de 40 % de tous les cancers résultent de causes dites ‘évitables (obésité, alcoolisme, tabagisme, sédentarité). Malheureusement, pour des raisons complexes (et pas toujours très logiques), la prévention et les conseils de prévention n’ont que peu d’emprise sur l’être humain.

Reste alors la prédiction. En effet, si on ne peut prévenir le risque de tomber malade, pouvons-nous au moins l’anticiper et nous y préparer ? Et là, il semble que certains modèles scientifiques montrent quelque robustesse en particulier dans le domaine de la cardiologie (affections coronariennes) et de la cancérologie.

Tel est ainsi le cas pour un modèle prédictif développé par le Dr Colditz de l’Université de Washington aux États-Unis et destiné aux patientes à haut risque de développer un cancer du sein. Ce modèle a par ailleurs fait l’objet d’une publication dans le numéro de novembre de la revue Breast Cancer Research and Treatment (Rosner BA et al. Validation of Rosner-Colditz breast cancer incidence model using an independent data set, the California Teachers Study. Breast Cancer Res Treat. 2013 Nov;142(1):187-202).

Les épidémiologistes de l’équipe du Dr Colditz ont mis au point et peaufiné un modèle statistique appelé ‘Modèle de Rosner-Colditz’ qui permet, mieux que les autres modèles existants, de prédire le risque pour une femme de développer un cancer du sein endéans les cinq prochaines années.

Grâce à ce modèle, les spécialistes américains espèrent pouvoir mieux cibler les patientes à haut risque de développer un cancer du sein qui pourraient ainsi bénéficier d’une approche médicale plus appropriée.

Ce modèle particulier, tout en combinant les critères classiquement retenus comme l’âge des premières règles, la présence d’une obésité, la consommation d’alcool, tient compte également du type de ménopause (naturelle ou induite – chirurgie des ovaires) ou de l’âge d’apparition de la dite ménopause. Grâce à une analyse statistique poussée, les résultats obtenus avec le modèle de Rosner-Colditz ont une validité supérieure de 3 à 5 % par rapport aux autres modèles existants.

Ainsi, ce modèle fournit les meilleurs résultats pour des patientes ayant entre 47 et 69 ans pour un risque compris endéans les 5 prochaines années. Comme pour les autres modèles, la validité de ce test se réduit dès que la patiente dépasse l’âge de 70 ans où que l’on regarde à plus long terme.

Selon le Dr Colditz : « ce modèle est surtout intéressant pour stratifier le risque et identifier les patientes qui présentent un risque plus élevé par rapport au reste de la population ».

Toujours selon lui : « si on se projette à 5 ans, 25 % de tous les cas de cancer du sein à venir seront diagnostiqués au sein des 10 % de femmes le plus à risque. Ce sont ces femmes qui pourraient bénéficier le plus de conseils de prévention pour abaisser ce risque ».

Des conseils comme par exemple la perte de poids, la pratique d’une activité physique régulière et le cas échéant la prévention du cancer par certains médicaments comme les inhibiteurs de l’aromatase.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


News Santé

La chirurgie ambulatoire doit se développer

La chirurgie ambulatoire est à la traîne en France rapporte le site InformationHospitaliere.com qui se fait l’écho du dernier rapport publié sur le sujet par la Haute Autorité de santé (HAS) en collaboration avec l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap),

Ce dernier révèle en effet que la chirurgie ambulatoire tarde à se développer sur le territoire français et qu’il est important d’en développer significativement l’activité dans les années à venir.

La chirurgie ambulatoire c’est quoi ? Elle permet la sortie du patient le jour même de son intervention dans des conditions de qualité et de sécurité optimales grâce à  l’anticipation de toutes les étapes de la prise en charge et à la maitrise des risques.

Pour que cela fonctionne, elle doit reposer sur la gestion et la synchronisation des flux multiples : raccourcir les circuits, connaître et anticiper l’arrivée des patients, la disponibilité des professionnels de santé, des brancardiers, de la logistique. Le contrôle et l’autonomisation des flux doivent permettre de limiter au maximum les temps morts, réduisant ainsi l’attente des patients. Pour converger vers cette organisation, ces principes fondamentaux doivent être connus, partagés puis portés par la gouvernance de l’établissement dans sa mise en œuvre.

Oui mais selon la Haute Autorité de santé, il est aujourd’hui particulièrement difficile de développer la chirurgie ambulatoire en France. C’est pourquoi avec l’Agence nationale d’appui à la performance (ANAP), elle a mis en place un partenariat visant à produire des éléments de référence,  pour guider les travaux au sein des établissements de santé et auprès des professionnels. Objectif : contribuer à créer les conditions de développement de la chirurgie ambulatoire par la mise en œuvre d’une stratégie commune HAS/ANAP, en phase avec la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) et le programme pluriannuel de gestion du risque des Agences régionales de santé.

Cette semaine elle a ainsi publié une série de recommandations organisationnelles, de guides et d’outils pour les accompagner les professionnels dans le développement de la chirurgie ambulatoire.

Au total 16 recommandations, issues des pratiques observées sur le terrain et construites avec les expert, ont ainsi été élaborées selon 3 grands principes directeurs : une approche ascendante issue du terrain ; la recherche dans le monde industriel de techniques organisationnelles transposables dans les établissements de santé et l’accompagnement par des experts professionnels de terrain tout au long de la démarche.

A cela s’ajoutent des guides, des fiches techniques et des outils pour expliciter, évaluer et mettre en œuvre ces recommandations. Il s’agit là  d’accompagner les acteurs de terrain en permettant notamment à l’établissement d’établir un diagnostic de situation dans son environnement, d’évaluer son niveau de maturité de l’organisation, d’identifier les principes de mise en œuvre de son projet de développement.


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