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Attention, certains médicaments deviennent dangereux avec la chaleur !

Attention, certains médicaments deviennent dangereux avec la chaleur !

Le 18 juillet 2018.

Si vous devez suivre des traitements médicamenteux pendant les vacances, pensez à bien vous renseigner sur leurs effets. Certains peuvent déshydrater ou amplifier les effets de la chaleur.

Respecter les conditions de conservation

Chaleur et médicaments ne font pas toujours bon ménage. C’est pourquoi l’Agence nationale de Sécurité du médicament (ANSM) a tenu à publier quelques conseils pratiques pour éviter d’éventuels effets secondaires indésirables. « En cas de vague de chaleur, certains médicaments sont susceptibles d’aggraver un syndrome d’épuisement-déshydratation ou un coup de chaleur », note l’agence.

S’il fait chaud, ne prenez pas l’initiative d’arrêter « votre traitement sans demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien » mais pensez bien à « respectez les conditions de conservation indiquées dans la notice et évitez d’exposer vos médicaments directement au soleil ». Parmi les médicaments qui peuvent provoquer des troubles de l’hydratation, on trouve les diurétiques. Ces médicaments augmentent la sécrétion rénale de sodium, ce qui accroit le volume des urines.

Faire le point avec son pharmacien

Certains médicaments peuvent altérer la fonction rénale. C’est le cas des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’aspirine ou l’ibuprophène, mais également de certains antibiotiques (notamment les sulfamides), d’antiviraux (notamment l’indinavir) et de certains antidiabétiques. Si vous devez en prendre et qu’il fait très chaud, pensez à vous rendre chez votre pharmacien pour qu’il vous conseille.

Il faudra être également prudent avec les lecteurs de glycémie car « l’exposition des bandelettes (ou électrodes), des solutions de contrôle et des lecteurs directement au soleil, à des températures élevées, à de fortes variations de températures ou à une atmosphère humide peut avoir une incidence sur leur bon fonctionnement », ajoute l’ANSM. Enfin, soyez vigilant avec les traitements que vous devez vous appliquer sur la peau comme les solutions contre l’acné, des antiseptiques locaux ou des antimycosiques.

Marine Rondot

Canicule : pourquoi la chaleur sèche est plus agréable que la chaleur humide ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Ces vaccins qui deviennent obligatoires en 2018

Depuis hier, lundi 1er janvier 2018, 11 vaccins sont désormais obligatoires pour les enfants. A la liste des 3 vaccins déjà obligatoires contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite s’ajoutent désormais : les vaccins contre l’haemophilius influenzae B (bactérie provoquant des pneumopathies et des méningites), la coqueluche, l’hépatite B,  la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque C (bactérie provoquant des méningites), le pneumocoque (bactérie provoquant des pneumopathies et des méningites).

whitesessions/Pixabay

En pratique, l’extension à 11 vaccins obligatoires représente 10 injections pour les enfants, étalées sur 2 ans. Au moins 70 % des enfants connaissent déjà ces 10 injections sur 2 ans et 80 % plus de 8 injections.

Concrètement les parents des enfants nés après le 1er janvier 2018 devront présenter à partir du 1er juin 2018, leur carnet de santé – pages vaccination – dûment tamponné ou un certificat de vaccinations pour être admis en crèche, ou dans toutes les collectivités d’enfants : écoles, centre de loisirs, colonies.  S’ils ne sont pas vaccinés, ils ne pourront donc pas entrer en collectivité.

La ministre de la Santé a justifié sa décision en expliquant qu’elle répondait à une nécessité de santé publique. Car si la France a des taux de couverture vaccinale meilleurs que les autres pays pour les vaccins obligatoires, ils sont en revanche très insuffisants pour la plupart des vaccins recommandés.

Cette couverture vaccinale insuffisante, à l’origine d’épidémies, a conduit à la réémergence de certaines maladies et engendré des hospitalisations et des décès évitables.

Nouveaux vaccins obligatoires : quelles conséquences sur le calendrier vaccinal ?

Le calendrier vaccinal est revu chaque année après avis de la Haute Autorité de santé pour tenir compte notamment de modifications dans la circulation des bactéries et virus responsables des maladies infectieuses et de l’arrivée éventuelle de nouveaux vaccins.. En ce qui concerne le calendrier vaccinal 2018, il devrait être inchangé au regard des âges de vaccination.

News Santé

Des médicaments deviennent dangereux avec le pamplemousse et d’autres fruits, rappelle la FDA

Certains médicaments deviennent dangereux avec le pamplemousse et d’autres fruits, rappelle l’agence américaine du médicament, la Food and Drug Administration (FDA).

L’agence cite quelques exemples de types de médicaments qui peuvent causer des effets indésirables, lorsqu’ils interagissent avec le pamplemousse (notez que les noms commerciaux de ces médicaments peuvent être différents ailleurs qu’aux États-Unis contrairement au nom de la molécule active) :

  • certains médicaments anticholestérol de la classe des statines, comme la simvastatine (Zocor…) et l’atorvastatine (Lipitor…) ;

  • certains médicaments traitant l’hypertension artérielle, tels que la nifédipine (Procardia et Adalat CC) ;

  • certains antihistaminiques, comme fexofénadine (Allegra) ;

  • certains médicaments contre l’anxiété, tels que la buspirone ;

  • certains corticostéroïdes qui traitent la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse, comme le budésonide (Entocort EC et Uceris) ;

  • certains médicaments qui traitent l’arythmie cardiaque, tels que l’amiodarone (Pacerone et Nexterone) ;

  • certains médicaments contre le rejet d’organe après une transplantation, tels que la cyclosporine (Sandimmune et Neoral).

Le jus de pamplemousse n’affecte pas tous les médicaments des catégories ci-dessus, précise la FDA. La gravité de l’interaction peut être différente selon la personne, le médicament et la quantité de jus de pamplemousse consommée.

Comment le jus de pamplemousse peut-il interférer avec des médicaments ?

Dans l’organisme, les médicaments sont décomposés (métabolisés) par des enzymes et/ou absorbés par les cellules au moyen de transporteurs qui se trouvent dans l’intestin grêle. Le jus de pamplemousse peut causer des problèmes avec ces enzymes et les transporteurs, avec pour résultat que trop ou trop peu de médicament se retrouve dans le corps.

Vérifier si vous devez éviter le pamplemousse et d’autres fruits

Vérifiez toujours si vous devez éviter le pamplemousse et d’autres fruits, recommande la FDA :

  • demandez à votre médecin, votre pharmacien ou un autre professionnel de la santé si vous pouvez prendre du jus de pamplemousse avec le médicament ;

  • lisez le guide du médicament ou la fiche d’information du patient accompagnant le médicament d’ordonnance pour vérifier si le jus de pamplemousse affecte le médicament ;

  • lisez l’étiquette des médicaments en vente libre.

  • si vous devez éviter le jus de pamplemousse avec votre médicament :

    • vérifiez les étiquettes des jus de fruits ou des boissons aromatisées au jus de fruits pour vérifier s’ils contiennent du jus de pamplemousse ;

    • les oranges de Séville (souvent utilisées pour faire de la marmelade d’orange), les pomelos et les tangels peuvent avoir le même effet que le jus de pamplemousse ; ne consommez pas ces fruits si un médicament interagit avec le jus de pamplemousse.

Liste de 89 médicaments dangereux avec le pamplemousse

Pour plus d’informations sur les interactions dangereuses avec les médicaments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : FDA.
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Après une journée de travail mental, les décisions financières deviennent plus impulsives

La fatigue d’une seule journée de travail cognitif entraîne des décisions économiques plus impulsives, montre une étude française publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Résister aux tentations des récompenses immédiates est une capacité essentielle pour la réalisation d’objectifs à long terme. Cette capacité d’autocontrôle repose sur l’activité du cortex préfrontal latéral, qui est également impliqué dans les processus de contrôle exécutif, tels que la mémoire de travail ou la flexibilité cognitive (capacité d’une tâche à l’autre).

Bastien Blain, chercheur à l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 50 personnes âgées en moyenne de 24 ans, réparties en 3 groupes.

Un groupe devait résoudre des exercices compliqués pendant plus de 6 heures. Un deuxième devait résoudre des exercices simples et un troisième jouait à des jeux vidéo ou lisait des articles. A différents moments, les chercheurs demandaient aux participants de choisir entre recevoir une petite somme d’argent immédiatement, ou une plus grosse somme plus tard.

Un travail cognitif prolongé favorisait le choix impulsif de la récompense immédiate plutôt que les bénéfices à long terme. Cet effet de la fatigue était lié à la réduction de l’activité du cortex préfrontal latéral après son utilisation intensive au cours de la journée.

« Mieux vaut donc éviter de prendre une décision importante en fin de journée, notamment financière », conclut le communiqué de l’Inserm.

(1) Guillaume Hollardet Mathias Pessiglione.

Psychomédia avec sources : Inserm, PNAS.
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