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Succès d’un réseau pour les maladies non diagnostiquées : une grande proportion reçoit un diagnostic

, vise à diagnostiquer les maladies de personnes qui n’ont pu obtenir de diagnostic dans le système médical malgré les démarches et les tests appropriés.

Plus de 130 personnes atteintes de maladies non identifiées ont reçu un diagnostic grâce à ce réseau constitué de centaines de médecins dans plus d’une dizaine de centres aux États-Unis, ont rapporté des chercheurs de la Stanford University School of Medicine et de plusieurs autres institutions dans le New England Journal of Medicine en novembre 2018.

Sur les 1 519 demandes de patients, 601 ont été acceptées en fonction de la probabilité que le réseau soit en mesure de les aider. Au moment de la rédaction de l’étude, les médecins du réseau avaient identifié la maladie de 132 personnes sur les 382 dont l’analyse de leur cas était en cours.

Depuis, 128 autres personnes ont reçu un diagnostic, rapporte le New York Times. Les dossiers de toutes les personnes qui n’ont pas encore reçu de diagnostic demeurent à l’étude. Le réseau continue aussi d’accepter les demandes.

« Certains de ces patients attendaient depuis des décennies de mettre un nom sur leur maladie », souligne Euan Ashley, professeur de médecine à Stanford. Pour 80 % des diagnostics, l’information a permis de mieux intervenir en apportant des changements au traitement, en orientant les tests diagnostiques futurs et/ou en recommandant un dépistage familial.

Le réseau combine la médecine traditionnelle avec des tests diagnostiques à la fine pointe de la technologie.

Le génome de tous les patients est séquencé, même ceux dont le génome a déjà été séquencé. Le domaine des tests génétiques et génomiques évolue si rapidement, explique Ashley, que même les patients dont le génome a été séquencé il y a six mois bénéficient d’un autre examen.

En coordination avec le séquençage du génome, les médecins examinent les profils d’ARN. Ils analysent aussi les métabolites qui se forment comme produit du métabolisme et qui peuvent suggérer un dysfonctionnement dans les processus métaboliques.

« Certains cas sont résolus simplement parce que nous en savons plus aujourd’hui qu’il y a un an », explique Ashley.

Parmi ceux qui ont reçu un diagnostic, la plupart présentaient des versions rares de maladies connues, ce qui élargit l’information symptomatique que les médecins peuvent rechercher lorsqu’ils évaluent des patients pour ces maladies particulières dans l’avenir. Mais chez 31 patients, le réseau a identifié des syndromes auparavant inconnus.

« C’est un nouveau type d’odyssée scientifique », explique le chercheur. « Nous apprenons la biologie d’une manière qui pourrait aider non pas une seule famille, mais des dizaines, voire des centaines de familles qui souffrent de la même maladie rare. »

« Même les patients qui n’ont pas reçu de diagnostic bénéficient de savoir qu’une équipe continue d’enquêter sur leur état et que l’avenir peut leur apporter une réponse même si le présent ne le fait pas. »

« Nous espérons que les résultats de cette analyse fourniront des arguments convaincants en faveur de l’adoption de certaines des approches diagnostiques du réseau à plus grande échelle afin de tenter de clarifier les diagnostics et d’améliorer le traitement de patients atteints de maladies rares », conclut Kimberly Splinter de la Harvard Medical School.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Standford Medicine, Undiagnosed Diseases Network, New England Journal of Medicine, New York Times.
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Infarctus : les femmes moins bien diagnostiquées que les hommes

Le 9 septembre 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Leeds, au Royaume-Uni, en collaboration avec plusieurs instituts de recherche britanniques, les femmes seraient victimes de mauvais diagnostics, en cas d’infarctus.

Les femmes plus touchées que les hommes

Les femmes souffrant d’un malaise cardiaque ont 40 % de risque en plus d’être mal diagnostiquées par rapport aux hommes. C’est ce que révèle une étude publiée dans l’European Heart Journal. Pourtant, un bon diagnostic est vital après un accident cardiaque. Un mauvais diagnostic conduit en effet à de « mauvais soins médicaux » et à un « risque élevé de succomber à une crise cardiaque », précisent les auteurs de l’étude.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont scruté les dossiers médicaux de plus de 550 000 patients admis aux urgences à la suite d’un infarctus, entre avril 2004 et mars 2013, dans plus de 200 établissements de santé d’Angleterre et du Pays de Galles. Dans 30 % des cas, un mauvais diagnostic avait été posé. Principales victimes : les femmes et certains hommes de plus de 80 ans.

Différences de symptômes

Comment expliquer ce phénomène ? Selon les chercheurs de l’université de Leeds, cette différence de diagnostic entre les hommes et les femmes s’expliquerait par une différence de symptômes. En cas d’infarctus, les hommes décrivent très souvent une douleur au thorax et au bras gauche, alors que les femmes se plaignent davantage d’essoufflement et de douleurs gastriques. Or, ces symptômes ne sont pas significatifs d’un malaise cardiaque.

« Nous voulions surtout voir si les patients qui avaient eu un infarctus du myocarde recevaient le meilleur traitement possible », a fait savoir le Dr Michael Knapton, de la British Heart Foundation. « Cette étude démontre que nous ne faisons pas aussi bien qu’on le devrait ». Selon les auteurs de l’étude, une erreur de diagnostic augmenterait de 70 % le risque de décès.

Pour en savoir plus : Crise cardiaque et angine de poitrine : les premiers gestes

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Maladies cardiaques : les femmes mal diagnostiquées

Les stratégies concernant l’approche de la maladie et les traitements doivent être mieux adaptées au sexe du malade.

Le cœur des femmes est plus fragile qu’on ne le croit. Pendant des années, toutes les études sur l’infarctus, le risque cardiaque, la prévention s’ingéniaient à trouver des solutions pour les hommes. Quelques femmes s’en sont indignées dans le monde et en France. Cette semaine dans le journal Global Heart, la revue de la Fédération mondiale pour le cœur, des chercheurs américains pointent les caractéristiques particu­lières des maladies cardiaques chez les femmes. Les facteurs de risque sont un peu différents, l’expression de la maladie aussi. Quant à la mortalité, elle est supérieure pour les femmes, après un infarctus. Il faut désormais prendre en compte ces nouvelles données, afin de mettre en place des stratégies de diagnostic et de traitement adaptées.

«Ces dernières années, un ensemble d’études a montré que non seulement l’atteinte cardiaque a été sous-estimée chez les femmes, mais qu’en plus, cette pathologie se développait différemment chez les femmes par rapport aux hommes», soulignent les docteurs Kavita Sharma et Martha Gulati (Université de l’Ohio, États-Unis). Certains facteurs de risque affectent les deux sexes différemment. Par exemple, l’obésité augmente le risque d’infarctus de 64 % pour les femmes et seulement de 46 % pour les hommes. Les femmes de moins de 50 ans ayant présenté une attaque cardiaque courent un risque d’en mourir deux fois plus grand que les hommes, à gravité équivalente. Pour celles de plus de 65 ans qui ont un infarctus, le risque de décès dans l’année qui suit est bien plus important: 42 % d’entre elles décèdent dans l’année, contre 24 % des hommes (résultats américains). Une des hypothèses pour expliquer ces plus mauvais résultats est que la prise en charge serait moins bonne pour les femmes avec, en particulier, un retard au diagnostic, du fait notamment du faux dogme voulant qu’elles soient moins (…)

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