La course ou la marche rapide ne sont pas les seules façons de réduire le risque de maladie cardiaque, soulignent les auteurs d’une étude publiée en février 2022 dans le Journal of the American Heart Association. Continuer la lecture de Les activités du quotidien font une grande différence pour réduire les maladies cardiaques
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Différence psychologique entre hommes et femmes et traits autistiques : étude avec plus d’un demi-million de personnes
: la théorie de la différence entre hommes et femmes quant à la tendance à l’empathie et à la systématisation et la «
».
En collaboration avec la chaîne télévisuelle Channel 4, ils ont mené cette étude avec plus d’un demi-million de personnes, dont plus de 36 000 personnes autistes.
Les résultats sont publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
La théorie de l’empathisation et de la systématisation prévoit que les femmes obtiendront, en moyenne, de meilleurs résultats que les hommes à des tests d’empathie, qui est la capacité de reconnaître ce qu’une autre personne pense ou ressent, et de répondre à son état d’esprit avec une émotion appropriée. De même, elle prédit que les hommes obtiendront, en moyenne, de meilleurs résultats à des tests de systématisation, qui est une tendance à l’analyse ou à la construction de systèmes fondés sur des règles.
La théorie du cerveau masculin extrême de l’autisme prédit que les personnes autistes montreront, en moyenne, une tendance masculinisée sur ces deux dimensions : elles obtiendront des résultats inférieurs à ceux de la population typique aux tests d’empathie et les mêmes résultats, sinon supérieurs, aux tests de systématisation.
Alors que les deux théories ont été confirmées dans des études antérieures portant sur des échantillons relativement modestes, les nouveaux résultats proviennent d’un échantillon de 671 606 personnes, dont 36 648 personnes autistes. Les chercheurs ont utilisé de très brèves mesures en 10 points de l’empathie, de la systématisation et des traits autistiques.
Dans la population typique, les femmes obtenaient, en moyenne, de meilleurs résultats que les hommes pour l’empathie, et les hommes obtenaient, en moyenne, des résultats plus élevés que les femmes pour la systématisation et les traits autistiques.
Ces différences entre hommes et femmes étaient réduites chez les personnes autistes. Sur toutes ces mesures, leurs scores étaient, en moyenne, « masculinisés ». Elles avaient des scores plus élevés pour les traits autistiques et la systématisation et des scores plus faibles pour l’empathie, par rapport à la population typique.
Les chercheurs ont également calculé un score de différence (« score D ») entre le score de chaque individu aux tests de systématisation et d’empathie. Un score D élevé signifie que la systématisation d’une personne est supérieure à son empathie, et un score D faible signifie que son empathie est supérieure à sa systématisation.
Dans la population typique, les hommes, en moyenne, avaient tendance à obtenir un score D élevé, tandis que les femmes, en moyenne, avaient tendance à obtenir un score D faible. Les personnes autistes, en moyenne, avaient tendance à avoir un score D encore plus élevé que les hommes typiques.
Enfin, les hommes, en moyenne, avaient des scores de traits autistiques plus élevés que les femmes. Ceux qui travaillent dans les STEM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) avaient, en moyenne, des scores de systématisation et de traits autistiques plus élevés que ceux des autres professions. Inversement, ceux qui travaillent dans des professions non liées aux STEM avaient, en moyenne, des scores d’empathie plus élevés que ceux qui travaillaient dans les STEM.
Les auteurs soulignent l’importance de garder à l’esprit que les différences observées ne s’appliquent qu’aux moyennes de groupe, et non aux individus. Ces données ne disent rien sur une personne en particulier en fonction de son genre, de son diagnostic d’autisme ou de sa profession. « Ne pas tenir compte de ce point constitue un stéréotype et une discrimination
».
Ils réitèrent aussi que les deux théories ne s’appliquent qu’à deux dimensions des différences typiques entre les hommes et les femmes : l’empathie et la systématisation. Extrapoler les théories au-delà de ces deux dimensions serait une mauvaise interprétation.
Enfin, les auteurs soulignent que bien que les personnes autistes ont plus de difficulté, en moyenne, avec l’empathie cognitive (reconnaître les pensées et les sentiments des autres), elles ont une empathie affective intacte (elles s’intéressent aux autres).
« Nous savons par des études connexes que les différences individuelles d’empathie et de systématisation sont en partie génétiques, en partie influencées par notre exposition hormonale prénatale et en partie par l’expérience environnementale
», explique le Dr Varun Warrier, coauteur.
Le professeur de psychologie Simon Baron-Cohen, qui a proposé ces deux théories il y a près de deux décennies, conclut : « Cette recherche appuie fortement les deux théories. Elle met également en évidence certaines des qualités que les personnes autistes apportent à la neurodiversité.
»
Les tests suivants ont été développés par le Simon Baron-Cohen et ses collègues afin d’évaluer les tendances autistiques :
Pour plus d’informations sur les spécificités de la cognition et les points forts chez les personnes atteintes d’un trouble du spectre de l’autisme, dont le syndrome d’Asperger (autisme dit de haut niveau), voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : University of Cambridge, PNAS.
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Une différence dans l’alimentation des personnes prenant des médicaments contre l’hypertension
Les personnes souffrant d’hypertension artérielle ont tendance à ne compter que sur les médicaments pour réduire leur risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et d’insuffisance cardiaque, plutôt que de diminuer leur consommation de sel, suggère une étude présentée au congrès de l’European Society for Cardiology.
L’excès de sel est l’une des causes les plus importantes d’hypertension, soulignent les chercheurs.
Kazuto Ohno de l’Enshu Hospital (Hamamatsu, Japon) et ses collègues ont mené cette étude avec 12 422 personnes prenant des médicaments contre l’hypertension, suivies pendant 7 ans. L’apport individuel en sel était estimé à partir d’un échantillon d’urine.
Les niveaux de pression artérielle se sont améliorés au cours du suivi dans tous les groupes, mais l’apport individuel en sel a également augmenté dans tous les groupes.
Les participants ont été divisés en trois groupes selon qu’on leur avait prescrit un, deux ou trois médicaments antihypertenseurs.
Chez ceux qui prenaient plusieurs antihypertenseurs, la consommation de sel était plus élevée que chez ceux qui n’en prenaient qu’un seul.
Pour plus d’informations sur le sel dans l’alimentation ainsi que sur les médicaments hypertenseurs, voyez les liens plus bas.
Voyez également :
Psychomédia avec source : European society of cardiology.
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Allergies et intolérances : quelle différence ?
Par Hélène Bour | Topsante –
La plupart des gens peuvent manger toute sorte d’aliments sans aucun risque, sans aucune gêne. Pour une minorité en revanche, certains aliments sont bannis de l’assiette, sous peine d’entraîner des symptômes désagréables voire dangereux. Sont-ils allergiques ou intolérants ? Quelle est la différence entre les deux ? On fait le point.
L’allergie alimentaire concerne 3 à 4% des adultes et 6 à 8 % des enfants. En revanche, les données sur l’intolérance alimentaire sont plus floues. On estime ainsi qu’environ 20% de la population est touchée par une intolérance. Mais comment différencie-t-on une allergie d’une intolérance ?
L’allergie, une réaction du système immunitaire
L’allergie à un aliment est due à une réaction démesurée du système immunitaire face à un allergène. Ce dernier provoque une réaction en chaîne dans le système de défense de l’organisme, qui va alors produire des anticorps, des protéines du système immunitaire. Ces anticorps vont ensuite aboutir à la libération d’autres substances inflammatoires, telles que l’histamine. Ce sont ces molécules qui vont donner lieu aux symptômes d’une allergie : picotements, gonflements, rougeurs cutanées, nausées, vomissements,… Ces symptômes peuvent varier d’un individu à l’autre et dépendent de la zone où l’histamine est libérée. Ainsi une allergie respiratoire n’occasionne pas les mêmes symptômes qu’une allergie cutanée ou alimentaire.
Si l’allergie est généralement sans gravité, il arrive qu’un choc anaphylactique se produise. Cette réaction allergique exacerbée constitue une urgence vitale.
L’intolérance, lorsqu’une enzyme manque à l’appel
L’intolérance alimentaire, en revanche, ne fait pas intervenir le système immunitaire. Il s’agit d’une réaction du métabolisme, due à une enzyme inexistante, inactive ou insuffisante. A cause de cette anomalie, le corps est incapable de digérer certains aliments. L’exemple le plus probant est celui de l’intolérance au lactose. Celle-ci est due à une carence en lactase, l’enzyme responsable de la digestion du lactose, un sucre contenu dans le lait. Les individus intolérants au lactose ne sont donc pas en mesure de digérer le lait convenablement. S’ils boivent du lait, des symptômes tels que des maux de (…) Lire la suite sur Topsanté
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