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Les différences entre trouble obsessionnel-compulsif et trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive sont méconnues

« Notre culture a tendance à valoriser les individus qui sont très organisés et soucieux du détail », souligne Elyse Stewart, doctorante en psychologie à l’Université de Binghamton.

« Il est courant d’entendre quelqu’un plaisanter : “Je suis tellement obsessionnel-compulsif” à cause de cette emphase culturelle. Mais ces déclarations ne reconnaissent pas que le trouble obsessionnel-compulsif et le trouble de personnalité obsessionnelle-compulsive sont tous deux des maladies invalidantes. »

Elyse Stewart et Meredith Coles, professeure de psychologie, et leurs collègues ont analysé les données de centaines d’entrevues téléphoniques afin d’étudier comment le public reconnaît et comprend ces deux troubles.

Elles ont constaté que le public n’était généralement pas certain de la différence entre les deux. Près de la moitié des participants estimaient qu’il n’y avait aucune différence entre les deux.

« Les personnes atteintes d’un trouble obsessionnel-compulsif éprouvent une détresse extrême liée à des pensées ou à des sentiments envahissants non désirés », explique Mme Stewart. « Elles s’engagent dans une compulsion (un comportement ou un acte mental) pour réduire cette détresse ».

« Celles atteintes d’un trouble de personnalité obsessionnelle-compulsive se caractérisent par un souci de perfectionnisme et d’ordre qui peut nuire à leur capacité de faire preuve de souplesse dans différentes situations. »

Le projet a confirmé ce que les recherches antérieures avaient indiqué, à savoir qu’il faut travailler davantage pour accroître les connaissances et la sensibilisation du public au trouble obsessionnel-compulsif (TOC), concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur le TOC, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Binghamton University, Community Mental Health Journal.
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Différences entre médecine conventionnelle et pratiques non conventionnelles : explications du ministère de la Santé (France)

(Premier ministre) a publié une note présentant les explications du ministère de la Santé sur les « 

 ».

La note résume ainsi les différences :

La médecine conventionnelle

« La médecine conventionnelle est enseignée dans les facultés de médecine pour obtenir le diplôme et le titre de médecin, les études de médecine conduisant à l’obtention de diplômes de niveau national.

Cette médecine s’appuie sur des traitements ayant obtenu une validation scientifique soit par des essais cliniques, soit parce que ces traitements bénéficient d’un consensus professionnel fort acquis après plusieurs années avec l’accord et l’expérience de la majorité des professionnels de la discipline concernée. »

Les pratiques de soins non conventionnelles (PSNC)

« À l’exception de l’acupuncture, l’enseignement des PSNC ne permet pas la délivrance de diplômes nationaux même si certaines formations font l’objet de diplômes d’université (DU) ou de diplômes interuniversitaires (DIU) placés sous la seule responsabilité des universités qui les délivrent. Et, même dans ce cas-là, ces diplômes complémentaires ne donnent pas droit à eux seuls d’exercer une profession de santé.

Le ministère rappelle également que les PSNC ne s’appuient pas sur des études scientifiques ou cliniques montrant leurs modalités d’action, leurs effets, leur efficacité ou encore leur non dangerosité.

Et si certaines de ces pratiques ont effectivement une efficacité sur des symptômes, cette efficacité est insuffisamment ou non démontrée. Par ailleurs, lorsqu’elles sont utilisées pour traiter des maladies graves (cancers par exemple) ou en urgence à la place des traitements conventionnels reconnus, elles peuvent annihiler les chances d’amélioration ou de guérison des personnes malades. »

Pour plus d’informations, la note propose de consulter, sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé, la page : Les pratiques de soins non conventionnelles – Médecines complémentaires / alternatives / naturelles.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Service-Public.fr.
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Autisme au Québec : des différences importantes entre les régions

Il existe une grande disparité dans la prévalence du trouble du spectre de l’autisme (TSA) entre les différentes régions du Québec, selon un nouveau rapport de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

En 2014-15, il y avait au Québec près de 17 000 personnes âgées de 1 à 17 ans ayant reçu ce diagnostic.

La prévalence du TSA variait considérablement d’une région à l’autre, allant de 0,7 % (7 personnes sur 1000) à 1,8 % (18 sur 1000). La prévalence est la plus élevée en Montérégie et la plus basse en Abitibi.

Pour l’ensemble du Québec, la prévalence du TSA est de 12 pour 1000 enfants, soit 19 sur 1000 chez les garçons et 5 sur 1000 chez les filles. Cela équivaut à un ratio de près de 4 garçons pour une fille.

« Il n’y a pas de raison de penser que le nombre potentiel d’enfants et d’adolescents autistes est si différent d’une région à l’autre », explique le psychiatre Alain Lesage, porte-parole de l’INSPQ, relayé par La Presse.

« Cette différence entre les régions nous fait penser qu’on identifie moins, qu’on diagnostique moins et probablement qu’on n’offre pas les mêmes services dans certaines régions par rapport à d’autres ».

À certains endroits, un diagnostic de « difficultés langagières » est donné plutôt que celui de TSA, indique-t-il.

Le rapport montre aussi un accroissement constant du TSA dans le temps depuis 15 ans.

Pour plus d’informations sur l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : INSPQ, La Presse.
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Trouble bipolaire : les différences cérébrales cartographiées par un consortium international

Une grande étude d’imagerie cérébrale menée par un consortium international a dressé une carte des différences cérébrales caractéristiques du trouble bipolaire. Ces résultats sont publiés dans la revue Molecular Psychiatry.

Les résultats de cette étude, menée dans 76 centres par 26 équipes de recherche, donnent un aperçu des mécanismes sous-jacents à la maladie.

Ole A. Andreassen de l’Université d’Oslo (Norvège) et ses collègues ont analysé des images du cortex de 2 447 personnes atteintes du trouble et 4 056 personnes sans la maladie.

L’étude a montré un amincissement de la matière grise chez les personnes atteintes de la maladie. Les plus grands déficits ont été trouvés dans certaines parties du cerveau qui contrôlent l’inhibition et la motivation, soit les régions frontale et temporale.

Certains des participants atteints du trouble ayant des antécédents de psychose présentaient des déficits plus importants de matière grise. Différentes signatures cérébrales chez ceux qui avaient été traités avec le lithium, des antipsychotiques et des antiépileptiques étaient aussi constatées. Le traitement au lithium était associé à une diminution de l’amincissement de la matière grise, ce qui suggère un effet protecteur sur le cerveau.

Les recherches futures permettront de vérifier à quel point différents médicaments et traitements peuvent entraîner des modifications cérébrales en lien avec l’amélioration des symptômes.

La cartographie des régions cérébrales affectées est également importante pour le dépistage précoce et la prévention, souligne Paul Thompson, directeur du consortium ENIGMA et coauteur de l’étude.

TEST : Pourriez-vous avoir un trouble bipolaire ?

Pour plus d’informations sur le trouble bipolaire, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Southern California, Molecular Psychiatry.
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