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Une alimentation qui diminue le risque de diabète

Une alimentation principalement végétale est liée à un risque réduit de diabète de type 2, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Internal Medicine.

L’association avec un risque réduit est plus forte chez les personnes dont l’alimentation met l’accent sur les aliments sains.

Frank Qian et Qi Sun de la Harvard T.H. Chan School of Public Health ont, avec leurs collaborateurs, réalisé une méta-analyse (combinaison des données) de 9 études portant sur cette association. Ces études incluaient un total de 307 099 participants dont 23 544 ont développé un diabète de type 2.

Ils ont « analysé l’adhésion globale à une alimentation à prédominance végétale, qui pouvait inclure une combinaison d’aliments sains comme les fruits, les légumes, les grains entiers, les noix et les légumineuses, mais aussi des aliments moins sains comme les pommes de terre, la farine blanche, le sucre et de petites quantités de produits animaux ».

Les personnes ayant la plus forte adhérence à une alimentation à prédominance végétale avaient un risque de diabète de type 2 réduit de 23 % comparativement à celles ayant une adhérence plus faible. L’association était renforcée chez celles qui consommaient plus d’aliments sains.

Il a déjà été montré, mentionnent les chercheurs, que les aliments sains à base de plantes améliorent individuellement et conjointement la sensibilité à l’insuline et la tension artérielle, réduisent le gain de poids et l’inflammation générale, tous des facteurs pouvant contribuer au risque de diabète. (Comment adopter une alimentation anti-inflammatoire pour prévenir les maladies chroniques)

« Dans l’ensemble, ces résultats soulignent l’importance d’adhérer à une alimentation à base de plantes pour atteindre ou maintenir une bonne santé, et de choisir des fruits et légumes frais, des grains entiers, du tofu et d’autres aliments végétaux », conclut Qi Sun, auteur sénior.

Pour plus d’informations sur le diabète et l’alimentation et sur l’alimentation végétarienne, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Harvard T.H. Chan School of Public Health, JAMA Internal Medicine.
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Vivre sainement diminue les risques de démence

Vivre sainement diminue les risques de démence

Le 16 juillet 2019

Alors qu’une personne est atteinte de la maladie d’Alzheimer toutes les trois minutes au Royaume-Uni, une étude anglaise montre qu’il est possible de réduire le risque de démence en adoptant un mode de vie sain. 

Des risques réduits d’un tiers

Les chercheurs ont étudié les facteurs de risques de la maladie d’Alzheimer chez 196.383 personnes âgées de 60 ans et plus. L’équipe de l’Université d’Exeter a suivi les participants pendant 8 ans environ et a identifié 1.769 personnes atteintes de démence. Les chercheurs ont analysé l’ADN de ces personnes afin d’évaluer leur risque génétique de développer la maladie.

Les résultats révélés lors de la Conférence 2019 de l’Association Internationale d’Alzheimer à Los Angeles sont surprenants. Les chercheurs ont conclu que le risque de développer la maladie d’Alzheimer était 32% moins élevé chez les individus qui avaient un mode de vie sain. L’étude a fait état de 18 cas de démence pour 1.000 individus qui sont nés avec un risque élevé de développer la maladie et qui avaient un mode de vie malsain. Avec un mode de vie sain, cette proportion est passée à 11 personnes sur 1.000.

Un mode de vie sain

Pour réaliser cette étude, les participants ont été divisés en trois groupes (élevé, moyen ou faible), selon le niveau de risque génétique qu’ils présentaient de développer la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont ensuite attribué aux participants un score de mode de vie sain basé sur quatre critères que sont : l’activité physique, le régime alimentaire, la consommation d’alcool et de tabac.

Un participant type avec un mode de vie sain a un régime équilibré comprenant plus de trois portions de fruits et légumes par jour et mange du poisson deux fois par semaine. Cette personne se limite à une pinte de bière par jour et mange rarement de la viande transformée. Elle ne fume pas et fait du vélo deux heures et demie par semaine. Cette étude est la première à évaluer dans quelle mesure le mode de vie impacte le développement de la maladie. Ces résultats encourageants montrent qu’il est possible d’agir pour minimiser le risque génétique de démence.  

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Les stades de la maladie d’Alzheimer  

 

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Alcool : la consommation des Français diminue tous les ans

Alcool : la consommation des Français diminue tous les ans

Le 27 décembre 2018.

Selon le dernier Baromètre de la consommation des boissons alcoolisées, la consommation d’alcool des Français serait en baisse continue depuis 10 ans, avec une nette accélération depuis 2017. Explications.

Les Français boivent de moins en moins d’alcool

Les Français boivent de moins en moins d’alcool. C’est la conclusion du Baromètre 2018 de la consommation des boissons alcoolisées établi par l’association Avec Modération !, qui « confirme la tendance de fond de diminution des volumes de boissons alcoolisées achetés par les ménages français, en recul de plus d’1 litre en 1 an (et plus de 5 litres en 10 ans) ».

Pour arriver à cette conclusion, l’association a notamment examiné le budget consacré par les Français à l’achat d’alcool en dehors des cafés et restaurants. Ainsi, le budget annuel moyen consacré aux achats de boissons alcoolisées s’élève à environ 325 € en 2017, soit près de 5 € de moins qu’en 2016.

Plus d’un Français sur dix consomme de l’alcool tous les jours

Autre information révélée par le Baromètre 2018 : selon une étude de l’IFOP menée depuis 2010, plus d’1 Français sur 10 (11 %) consomme de l’alcool tous les jours. Par ailleurs, « la majorité des Français âgé de 18 ans et plus consomment des boissons alcoolisées moins d’une fois par semaine (et 19 % jamais) ».

Dans le détail, on note des différences de consommation entre les hommes et les femmes et selon l’âge : les hommes et les personnes âgées de 60 à 70 ans sont trois fois plus nombreux que les femmes et six fois plus que les jeunes âgés de 18 à 25 ans à boire de l’alcool chaque jour. L’abstinence d’alcool, en hausse, concerne 1 femme sur 4 (25 %) et plus d’1 jeune sur 5 (21 %), mais seulement 1 homme sur 10 (12 %).

Aurélie Giraud

À lire aussi : L’alcool, une substance calorique et toxique  

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Verdir les terrains vacants diminue la dépression chez les résidents environnants

Verdir les terrains urbains vacants réduit considérablement les sentiments de dépression et améliore la santé mentale générale des résidents environnants, selon une étude de l’Université de Pennsylvanie et d’autres institutions publiée dans le

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« Les résultats ont des implications pour toutes les villes à travers les États-Unis, où 15 % des terrains sont jugés “vacants” et souvent dégradés ou remplis de déchets et de végétation envahissante », soulignent les auteurs.

Dans cette étude, menée par Eugenia C. South et ses collègues, 541 lots vacants dans tout Philadelphie ont été assignés au hasard à l’un de trois groupes d’étude : une intervention de verdissement, une intervention de nettoyage ou aucune intervention.

Une évaluation de la santé mentale a été réalisée auprès de 342 personnes, 18 mois avant la revitalisation et 18 mois après.

L’intervention de verdissement comprenait l’enlèvement des déchets, le nivellement du terrain, l’installation de gazon, d’un petit nombre d’arbres et d’une clôture basse en bois ainsi qu’un entretien mensuel régulier. Le nettoyage des déchets comprenait l’enlèvement des déchets, une tonte limitée de l’herbe dans la mesure du possible et un entretien mensuel régulier.

Les personnes vivant dans un rayon d’un peu moins qu’un demi-kilomètre des lots qui ont été verdis ont connu une diminution de 42 % de leurs sentiments de dépression par rapport à celles qui vivaient près de lots n’ayant pas subi d’intervention. Elles ont également connu une diminution de près de 63 % de leurs problèmes de santé mentale autodéclarés.

L’effet était plus prononcé dans les quartiers en dessous du seuil de pauvreté, les sentiments de dépression ayant diminué de plus de 68 %.

L’intervention de nettoyage seulement n’apportait pas de bénéfice comparativement à l’absence d’intervention.

« Ces nouvelles données montrent que des changements structurels, comme le verdissement des terrains, ont un impact positif sur la santé des gens qui vivent dans ces quartiers. Et qu’ils peuvent être réalisés d’une manière rentable et évolutive. »

« Ces résultats confirment que l’exposition à des environnements plus naturels peut faire partie de la restauration de la santé mentale, en particulier pour les personnes vivant dans des environnements urbains stressants et chaotiques », conclut John MacDonald, coauteur.

De plus, cette intervention est abordable, ne coûtant environ que 1 600 $ par lot vacant et 180 $ par année pour l’entretien.

« Bien que les thérapies en santé mentale seront toujours un aspect vital du traitement, la revitalisation des lieux où les gens vivent, travaillent et jouent peut avoir un impact à l’échelle de la population sur les résultats en santé mentale », souligne Charles C. Branas, auteur principal.

Pour plus d’informations sur les espaces verts urbains et la santé, voyez les liens plus bas.

Photos : interventions de verdissement à Philadelphie.

Psychomédia avec sources : Penn Medicine News, JAMA Network Open.
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La taille des pénis diminue d’année en année et on sait pourquoi

La taille des pénis diminue d’année en année et on sait pourquoi

Le 11 décembre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Padoue, en Italie, les hommes auraient perdu près d’un centimètre de pénis entre 1948 et 2012. Explications.

Des bouleversements hormonaux en cause

Voilà une nouvelle qui risque d’en inquiéter plus d’un : la taille du pénis des hommes diminue un peu plus d’année en année. C’est ce que révèlent des chercheurs italiens dans une étude publiée dans Corriere della Serra. Selon ces travaux, la longueur moyenne du pénis serait passée de 9,7 cm au repos en 1948 à 8,9 cm en 2012. Soit 1 centimètre en un peu plus de 60 ans.

Selon le professeur Carlos Foresta qui a dirigé ces travaux, cette évolution de la taille du pénis serait due en grande partie aux « changements environnementaux ». Elle explique notamment qu’il existe un lien entre les changements de taille des membres du corps humain et les bouleversements hormonaux. « L’hypothèse la plus probable est que des changements dans notre environnement peuvent influencer le système endocrinien » et donc avoir un impact sur la taille des pénis, explique-t-elle dans le journal italien.

Nos modes de vie sont en cause

Ce que les chercheurs ont également constaté, c’est que la taille des bras et des jambes avait, sur la même période, augmenté. Et cela s’expliquerait encore une fois par des bouleversements hormonaux provoqués par l’évolution de nos modes de vie, notre alimentation, les produits que nous utilisons et leur lot de perturbateurs endocriniens, la pollution à laquelle nous sommes de plus en plus confrontés…

En ce qui concerne la taille du pénis, le surpoids et l’obésité seraient également en cause. Le fait d’être en surpoids est en effet néfaste pour la production d’hormones, notamment pendant l’adolescence. « La longueur du pénis est inversement proportionnelle au surpoids », explique le professeur Carlos Foresta, qui a suivi près de 2 000 hommes pendant plus d’une vingtaine d’années. Voilà qui est dit. 

Claire Verdier

À lire aussi : Plaisir féminin et taille du pénis sont-ils liés ?

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Alcoolisme : le dosage autorisé du Baclofène diminue

Alcoolisme : le dosage autorisé du Baclofène diminue

Le 28 juillet 2017

Le 25 juillet 2017, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a réduit à 80 mg /j la dose de baclofène qui peut être prescrite et remboursée aux patients alcooliques.

L’ANSM réduit les dosages du baclofène pour les personnes alcooliques

Le baclofène est à l’origine destiné à soulager les spasmes musculaires de certaines maladies neurologiques. Depuis plusieurs années, l’utilisation de ce médicament a été détournée : il est aussi prescrit aux patients alcooliques qui souhaitent se défaire de leur addiction. Toutefois, le baclofène ne dispose pas d’une autorisation de mise en vente à cette fin car son efficacité contre l’alcool n’est pas scientifiquement prouvée.

En mars 2014, l’ANSM avait temporairement autorisé la prescription du baclofène aux personnes alcooliques à une dose maximale de 300 mg par jour. Depuis, plusieurs études réalisées sur ce relaxant musculaire ont révélé que « l’utilisation du baclofène est associée à un risque accru, augmentant avec la dose, d’hospitalisation et de décès ».

Les médecins dénoncent les risques de rechute pour les patients

Le 25 juillet 2017, l’ANSM a donc décidé de limiter l’autorisation de prescription et de remboursement du baclofène à seulement 80 mg par jour. Pour de nombreux patients et leurs médecins, cette décision serait catastrophique. Le dosage moyen des patients alcooliques traités par ce médicament est en effet compris entre 150 et 180  mg par jour. Le risque de cette décision est « tout bonnement la rechute » pour de nombreux patients selon le psychiatre Bernard Granger, interrogé par nos confrères du Parisien.

La polémique gronde à nouveau autour du baclofène. D’une part, médecins et patients avancent que les effets secondaires du médicament sont préférables à l’alcoolisme et que la période est extrêmement mal choisie pour réduire les doses aussi drastiquement. D’autre part, l’ANSM considère qu’ « il relève de sa responsabilité de prendre des décisions visant à garantir la sécurité des patients ». Empêcher les rechutes ou garantir la santé des patients ? Nul ne semble vraiment s’accorder sur ce qu’il faut privilégier. 

À lire aussi : Alcoolisme chronique 

Marie-Hélène Hérouart

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Le vélo diminue le risque de mourir prématurément

Le vélo diminue le risque de mourir prématurément

Le 28 avril 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Glasgow, en Écosse, se rendre au travail en vélo permettrait de réduire significativement le risque de développer un cancer ou une maladie cardiovasculaire.

Réduire de 41 % le risque de mourir prématurément

Nous avons toutes les raisons de croire qu’une activité physique régulière est indispensable pour rester en bonne santé. Une certitude renforcée par une étude menée par des chercheurs écossais et publiée dans le British Medical Journal. Selon ces travaux, faire du vélo quotidiennement permettrait de diminuer significativement le risque de mourir prématurément.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont suivi pendant près de 5 ans 250 000 personnes. Ils ont noté leur âge, leur sexe, leur indice de masse corporelle (IMC), leur consommation de tabac et d’alcool, leurs régimes alimentaires mais aussi et surtout le moyen de transport qu’ils utilisaient pour se rendre sur leur lieu de travail. Ils ont ainsi pu constater que le vélo permettait de réduire de 41 % le risque de mourir prématurément.

Le vélo plus efficace que la marche à pied

Plus précisément, les personnes qui se rendaient au travail en vélo réduisaient leurs risques de cancer de 45 % et leurs risques de troubles cardiovasculaires de 46 %. Forts de ce constat, les auteurs de cette étude encouragent les villes à aménager des pistes cyclables. Tout ce qui pourrait encourager à faire du vélo pourrait donc être considéré comme une opportunité majeure pour l’amélioration de la santé publique.

Autre information importante de l’étude : la marche est moins efficace que le vélo, puisqu’elle diminue seulement de 27 % les risques de maladie cardiovasculaire. « Marcher tous les jours est associé à une diminution des risques de maladies cardiaques, mais contrairement au vélo, nous n’avons remarqué aucune baisse significative des risques de cancers ou de décès », ont noté les auteurs de l’étude.

Marine Rondot

À lire aussi : Pour perdre plus de poids, faites du vélo !

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Se réveiller tôt le matin diminue le risque d’obésité

Se réveiller tôt le matin diminue le risque d’obésité

Le 7 mars 2017.

Pour rester en forme, mieux vaut vous lever tôt. Une bonne habitude qui se ressentirait sur votre poids, selon une récente étude finlandaise.

Sommeil, alimentation et poids seraient intimement liés

Plus vous vous levez tôt le matin, plus votre risque de devenir obèse diminue. C’est en tout cas ce que suggèrent des chercheurs finlandais, qui viennent de publier une étude sur le sujet dans la revue Obesity. Cette publication est la première à déterminer un lien entre rythme de sommeil et prise de poids.

Pour illustrer leur thèse, ces chercheurs de l’Institut national de santé et de bien-être d’Helsinki se sont penchés sur les données provenant d’une étude menée en 2007, et qui s’est intéressée à la santé de 1 854 personnes âgées de 25 à 74 ans. En observant les questionnaires auxquels avaient été soumis ces participants, les auteurs de l’étude ont tenté de recouper les informations liées au poids, à celles liées à l’alimentation et celles concernant le rythme de sommeil.

Se lever tard encourage moins à pratiquer une activité physique

Il s’est alors avéré que les personnes qui avaient l’habitude de se coucher et de se lever tôt, avaient en général une meilleure hygiène de vie. La proportion de personnes en surpoids ou obèses étaient par ailleurs nettement plus faible dans cette catégorie de participants. En revanche, c’est chez les participants dont les rythmes de sommeil impliquaient de se coucher plus tard pour se lever plus tard le matin, que la proportion de personnes en surpoids ou obèses était la plus forte.

Pour expliquer ce phénomène, les chercheurs avancent l’idée selon laquelle les lève-tôt auraient moins tendance à consommer d’aliments sucrés ou gras le matin et en fin de journée. Une habitude qui se ressentirait également sur le reste de leur journée. Les couche-tard seraient en outre moins disposés à pratiquer régulièrement une activité physique.

Sybille Latour

À lire aussi : Mieux comprendre l’obésité

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La mortalité liée aux maladies transmissibles a fortement diminué

Le 14 octobre 2016.

Les maladies transmissibles font de moins en moins de morts dans le monde. Une étude américaine note cependant que ce sont les mauvaises habitudes de vie qui, aujourd’hui, sont mortelles pour les pays riches.

Le sida fait 33 % de morts en moins qu’en 2005

L’espérance de vie mondiale augmente chaque année. En France, elle est aujourd’hui de 69 ans chez les hommes, contre 78,4 ans pour les femmes. Partout dans le monde, les hommes vivent dix ans de plus qu’en 1980. Un bénéfice de vie à mettre sur la nette réduction du nombre de décès lié à des maladies transmissibles. C’est ce qu’indique une récente étude publiée dans la revue The Lancet.

Des maladies comme le paludisme, le sida ou la diarrhée font aujourd’hui moins de morts qu’il y a quelques années. Les chiffres sont même très encourageants, puisque si le sida a fait 1,2 million de morts en 2015, c’est 33 % de moins que 10 ans auparavant. Même constat pour le paludisme, qui a tué 730 000 personnes l’année dernière, soit 33 % de moins qu’en 2005.

Les maladies coronariennes sont le plus grand danger des pays développés

Cette étude, financée par la Bill & Melinda Gates Foundation, note qu’aujourd’hui, 70 % des décès sont liés à des maladies non-transmissibles telles qu’Alzheimer ou des troubles cardiovasculaires. Les pays développés sont particulièrement concernés par ce constat, qui met en cause le mode de vie des Occidentaux. Mauvaise alimentation, tabac et alcool sont aujourd’hui les principales causes de décès des pays au développement économique important.

Les États-Unis sont, dans ce domaine, de très mauvais élèves. Les Américains sont « en bien moins bonne santé qu’ils ne le devraient au vu de leurs ressources », explique ainsi le Dr Christopher Murray, directeur d’un institut de recherche de l’université de Washington, et qui a commenté cette étude. Dans l’analyse du rapport entre richesse et taux de mortalité lié aux modes de vies, la France est en revanche bien placée, puisque les performances françaises sont, selon l’étude, deux fois supérieures à ce que la richesse du pays l’exigerait.

À lire aussi : Pollution : l’Inde perd six années d’espérance de vie

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Fumer diminue de huit ans l’espérance de vie

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Les conséquences néfastes de la cigarettes sur la santé sont connues mais une nouvelle étude belge vient de montrer qu’outre le fait d’augmenter le risque de développer certaines maladies graves comme le cancer ou les maladies cardio-vasculaires, diminuer de façon sérieuse l’espérance de vie : – 7,87 ans chez les hommes et – 8,17 ans pour les femmes. Une raison supplémentaire d’arrêter de fumer.

Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont procédé à des entretiens entre 1997 et 2001 et suivi pendant dix ans des patients pour évaluer les conséquences de la consommation de cigarettes sur le corps.

Les résultats de cette étude belge publiée dans la revue BMC Public Health sont sans appel. Les anciens fumeurs, comparativement à ceux qui n’ont jamais fumé, ont non suelement une durée de vie plus courte mais les années de vie avec des maladies sont également plus importantes pour le groupe des fumeurs.

7.87 années d’espérance de vie sont ainsi perdues pour les homme contre 8,17 pour les femmes. Et c’est loin d’être tout : le risque de vivre avec certaines « incapacités » (mesure basée sur l’évaluation de six taches de la vie quotidienne comme s’asseoir ou se lever, faire son lit ou encore s’habiller) se développe six ans plus tôt chez les fumeurs comparativement aux non-fumeurs. De la même façon, la mobilité, la vue ou encore l’ouïe sont également altérés 6 années plus tôt chez les amateurs de cigarettes en raison des problèmes cardio-vasculaires et d’insuffisance respiratoire qui accompagnent le tabagisme.

Une seule chose suffit cependant rapidement à recouvrer deux ans et demi d’espérance de vie : l’arrêt pur et simple de la cigarette, et ceci même tardivement. Plus tôt cela sera, mieux cela sera cependant !

La cigarette fait perdre 8 ans de vie

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