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Quelle dose (en minutes) d’espace vert urbain pour une diminution optimale du stress ?

montrent une influence positive de l’exposition à la nature sur la santé et le bien-être, quelle quantité (la dose efficace) et quelles formes d’expérience de nature apportent le meilleur bénéfice pour les résidents des villes n’est pas encore connu, indiquent les auteurs d’une étude publiée dans la revue

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En Amérique du Nord et en Europe, des médecins ont commencé à rédiger des ordonnances de nature, souvent appelées « comprimés de nature », rapportent-ils.

Ces « pilules de nature » pourraient être une solution peu coûteuse pour réduire les effets négatifs sur la santé de l’urbanisation croissante et des modes de vie intérieurs dominés par les écrans, estiment-ils.

MaryCarol R. Hunter de l’Université du Michigan et ses collègues ont mené cette étude avec 36 citadins afin d’étudier la relation entre la durée d’une expérience de nature et les changements de deux biomarqueurs du stress dans la salive : l’hormone cortisol et l’alpha-amylase.

Pendant 8 semaines, les participants devaient avoir une expérience de nature (se promener, s’assoir) au moins trois fois par semaine, d’une durée de 10 minutes ou plus, dans un endroit extérieur de leur choix qui leur apporte un sentiment de contact avec la nature.

Ils fournissaient des échantillons de salive avant et après une de ces expériences à quatre moments au cours de l’étude.

Ces expériences produisaient une baisse de cortisol 21,3 % supérieure à celle de la baisse normale de 11,7 % de l’hormone au cours de la journée.

L’efficacité était la plus grande pour les expériences qui duraient entre 20 et 30 minutes, après quoi les bénéfices continuaient d’augmenter, mais à un taux réduit.

Dans le cas de l’alpha-amylase, une baisse de 28,1 % était observée après ajustement pour son augmentation diurne normale de 3,5 %, mais seulement pour les participants qui étaient les moins actifs, s’étant assis pendant leur expérience ou assis avec un peu de marche. Alors que le type d’activité n’influençait pas la réponse du cortisol.

« Ce champ d’études arrive à point nommé compte tenu de l’urbanisation croissante et de l’augmentation des coûts des soins de santé », soulignent les chercheurs.

« Notre approche expérimentale peut être utilisée comme un outil pour évaluer comment l’âge, les saisons, la capacité physique et la culture influencent l’efficacité des expériences de nature pour le bien-être. Cela permettra des prescriptions personnalisées de “pilules naturelles”, ainsi qu’une meilleure compréhension de la façon de concevoir des villes et des programmes pour le bien-être du public. »

Pour plus d’informations sur la nature et la santé mentale, l’écothérapie et la psychologie environnementale, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Frontiers, Frontiers in Psychology.
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La FDA américaine veut imposer une diminution de la nicotine dans les cigarettes et favoriser l’e-cigarette

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a annoncé, le 28 juillet, qu’elle propose d’imposer une réduction du taux de nicotine dans les cigarettes pour les rendre moins addictives.

Si elle réussit, ce sera la première fois que le gouvernement tente d’amener les Américains à quitter la cigarette, au-delà des étiquettes d’avertissement ou des taxes, en s’attaquant la substance addictive elle-même, souligne le Washington Post.

Par la même occasion, la FDA a annoncé qu’elle retardait de plusieurs années une réglementation clé touchant les cigares et les cigarettes électroniques, dont les produits aromatisés particulièrement attirants pour les jeunes. Plus précisément, elle reporte l’exigence que ces produits soient approuvés par l’agence.

D’autres règles touchant les cigarettes électroniques, comme les moyens d’empêcher la vente aux mineurs, resteront en place. Et le délai n’affectera pas des échéances futures telles que l’exigence que les fabricants fournissent leurs listes d’ingrédients à la FDA.

Scott Gottlieb, commissaire de la FDA, a déclaré que les deux actions font partie d’un plan global pour éventuellement éloigner les fumeurs des cigarettes classiques et les orienter vers des formes alternatives de nicotine moins dangereuses comme le vapotage.

Certains groupes de défense de la santé ont exprimé des réticences, rapporte le Washington Post. Ils soulignent que la proposition de réduction de la nicotine pourrait prendre des années avant d’être promulguée en raison d’obstacles majeurs tels que le pouvoir de lobbying important de l’industrie du tabac.

« La seule chose réelle qui se passe pour l’instant est le délai », a déclaré Dave Dobbins, directeur du groupe Truth Initiative. « Il n’y a aucune excuse pour ne pas réglementer ces produits le plus rapidement possible », ajoute-t-il.

Le tabagisme est actuellement à son niveau le plus bas aux États-Unis, avec 15 % des adultes qui allument encore, indique le Washington Post.

La proportion de fumeurs continue de diminuer au Canada

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : FDA, Washington Post.
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