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L’OMS publie une première définition officielle de la COVID longue

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, le 8 octobre 2021, avoir adopté la première définition clinique officielle de la maladie « post Covid-19 » ou « covid longue » afin de favoriser sa prise en charge.

La COVID longue survient, selon la définition, «  chez des personnes ayant eu une infection probable ou confirmée par le SARS-CoV-2, généralement 3 mois après le début de la COVID-19 avec des symptômes qui durent au moins 2 mois et ne peuvent être expliqués par un autre diagnostic ».

« Les symptômes comprennent la fatigue, l’essoufflement, les dysfonctionnements cognitifs, mais aussi d’autres qui ont généralement un impact sur le fonctionnement quotidien. Les symptômes peuvent être d’apparition récente, après le rétablissement initial de l’épisode aigu, ou persister depuis la maladie initiale. Et les symptômes peuvent aussi fluctuer ou rechuter avec le temps ».

« La plupart des patients qui souffrent de la COVID-19 se rétablissent complètement », souligne le communiqué de l’OMS, «  bien que certains souffrent d’effets à long terme sur plusieurs systèmes de l’organisme, notamment les systèmes pulmonaire, cardiovasculaire et nerveux, ainsi que d’effets psychologiques ».

« Ces effets peuvent survenir quelle que soit la gravité initiale de l’infection. Ils sont également plus fréquents chez les femmes, les personnes d’âge moyen et celles qui présentaient initialement plus de symptômes. »

Il n’existe pas de test pour diagnostiquer la COVID longue, et on ne sait toujours pas exactement ce qui la déclenche, indique le communiqué.

Décrivant certaines des idées actuelles des scientifiques, la Dre Janet Diaz, reponsable de la gestion clinique à l’OMS, s’interroge : « Est-ce une persistance virale, et/ou une microthrombose (ou) un problème avec le système vasculaire ? », Et encore y a-t-il des problèmes d’auto-immunité, de dysfonctionnement immunitaire ?

De plus en plus d’infections sexuellement transmissibles en France

De plus en plus d’infections sexuellement transmissibles en France

Le 14 décembre 2016.

Les infections par le virus du sida stagnent depuis le début des années 2010. Ce n’est pas le cas des autres maladies, moins connues, et qui font de plus en plus de victimes en France.

Les hommes homosexuels particulièrement concernés par cette épidémie

Si les infections par le virus du sida semblent stagner depuis quelques années en France, les autres infections sexuellement transmissibles semblent se propager de plus en plus, et notamment chez les hommes homosexuels. C’est ce qu’ont récemment révélé les chiffres de Santé Publique France et de l’Agence nationale de santé publique, qui ont produit des statistiques à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

Ces chiffres confirment que le nombre de découvertes de séropositivité VIH a été estimé à près de 6 000 en 2015, soit quasiment autant qu’en 2011. « Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et les hétérosexuels nés à l’étranger (dont les ¾ sont nés dans un pays d’Afrique subsaharienne) restent les deux groupes les plus touchés et représentent respectivement 43% et 38% des découvertes en 2015 », indiquent ainsi les deux organismes.

Le dépistage précoce de ces IST doit être établi

Les autres maladies sexuellement transmissibles telles que la syphilis, les infections à gonocoque ou les lymphogranulomatoses vénériennes-LGV, connaissent quant à elles une véritable explosion, et notamment chez les hommes homosexuels.

Dans leur rapport, les deux organismes s’inquiètent de ce constat et estiment primordial d’établir le dépistage précoce des IST bactériennes, suivi d’un traitement adapté, pour que la transmission de ces maladies soit interrompue le plus rapidement et le plus efficacement possible.

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