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L'ancienne formule du Levothyrox sera disponible en 2019

L'ancienne formule du Levothyrox sera disponible en 2019

Le 6 novembre 2018.

Après le passage devant le Tribunal de Toulouse de 42 patients concernés par les effets secondaires liés à la nouvelle formule du Levothyrox, les choses bougent. Des boîtes de l’ancienne formule seront disponibles en 2019.

L’ancienne formule du Levothyrox à nouveau disponible ?

Le changement de formule du médicament traitant les patients présentant des troubles de la thyroïde a provoqué de nombreuses réactions négatives. Perte de cheveux, insomnies, douleurs articulaires, vertiges, maux de tête, évanouissements… La liste des effets secondaires liés au médicament serait longue.

Un groupe 42 patients avait justement rendez-vous devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse pour réclamer des dédommagements. Sur le plan financier, ils ne seront sans doute pas exaucés, mais le laboratoire Merck a annoncé que des boîtes de l’ancienne formule seraient à nouveau disponibles en France en 2019.

50.000 boîtes pas mois en 2019

 « Ces boîtes (50.000 par mois) seront destinées aux patients qui n’ont pas encore trouvé de solution pérenne. Il s’agit d’une décision temporaire de transition ». L’ancienne formule, en provenance d’Allemagne, et commercialisée sous le nom de Euthyrox, arrivera en France dès 2019.

La décision semble bien tardive pour les milliers de patients qui attendaient une réponse depuis 2017, mais sera sans doute un début pour résoudre cette crise. Le TGI a par ailleurs réclamé une expertise médicale sur chaque patient pour déceler si, oui ou non, les symptômes sont définitivement liés à la nouvelle formule du Levothyrox. 

Maylis Choné

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Traumatisme cérébral : un test sanguin de détection en 10 minutes bientôt disponible

Linnéa Lagerstedt et Jean-Charles Sanchez de l’Université de Genève (UNIGE), en collaboration avec des chercheurs des Hôpitaux de Barcelone, Madrid et Séville, ont mis au point un petit boitier qui analyse le taux de protéines dans le sang et permet, à l’aide d’une goutte de sang, de diagnostiquer la possibilité d’un traumatisme cérébral léger chez le patient. Leurs travaux sont présentés dans la revue Plos One.

« Chuter à ski, tomber dans les escaliers ou prendre un coup sur la tête entraîne des symptômes tels qu’une vision floutée, des vomissements, une perte de conscience ou de mémoire pendant une trentaine de minutes. Il y a alors un risque de traumatisme cérébral léger, soit plus du 90 % des traumatismes cérébraux admis dans les hôpitaux. Mais il y a-t-il vraiment une atteinte du cerveau ? (…)

Aujourd’hui, les blessés doivent se rendre aux urgences d’hôpitaux équipés d’un CT Scan, un examen coûteux qui envoie des rayons X au cerveau afin de détecter la présence ou non d’un traumatisme cérébral. (…)

“Nous nous sommes demandés s’il était possible d’isoler certaines protéines dont la présence dans le sang augmente en cas de traumatisme cérébrale léger”, explique Jean-Charles Sanchez (…).

“Notre idée était de trouver le moyen de faire un examen rapide qui permettrait, lors d’un match de boxe ou de football américain par exemple, de dire si le sportif peut retourner sur le terrain ou si son état nécessite une hospitalisation.” (…)

Lors d’un choc à la tête, certaines cellules cérébrales sont abîmées et relâchent les protéines qu’elles contiennent, faisant augmenter leur taux dans le sang.

Les scientifiques de l’UNIGE et des hôpitaux espagnoles ont alors comparé le sang de patients admis pour traumatisme cérébral léger mais diagnostiqués négatifs, avec celui de patients ayant effectivement un traumatisme cérébral léger.

Grâce à des analyses protéiomiques, qui permettent de quantifier des milliers de protéines simultanément et d’observer les variations de leur taux dans le sang, ils ont progressivement isolé quatre molécules indiquant la présence d’un traumatisme cérébral léger : H-FABP, Interleukin-10, S100B et GFAP.

“Nous avons remarqué que le taux de H-FABP à lui seul permet d’affirmer qu’il n’y a aucun risque de trauma chez un tiers des patients admis après un choc !”, s’enthousiasme Jean-Charles Sanchez. Le restant ira passer un CT Scan afin de confirmer le diagnostic.

Il fallait encore mettre au point un appareil permettant de faire l’examen partout, rapidement et simplement, et que l’on puisse se procurer en pharmacie ou dans les salles de sport. (…)

Son équipe a mis au point un test de diagnostic rapide nommé TBIcheck, inspirés par le principe du test de grossesse : en posant une seule goutte de sang sur la languette d’un petit boitier en plastique de 5 cm, le patient sait en 10 minutes s’il y a un risque de trauma léger, à savoir si son taux de H-FABP est supérieur ou non à 2,5 nanogrammes par millilitre de sang.

“Si une bande apparaît, le blessé doit aller passer un CT Scan, s’il n’y a rien, il peut rentrer chez lui sans risque !”, affirme Jean-Charles Sanchez. En cas de doute lors de la lecture du résultat, un petit lecteur, le Cube Reader, peut être posé sur TBIcheck. Celui-ci écrira “positif” ou “négatif” et enverra le résultat sur le Smartphone du patient ou du soignant via Bluetooth.

Ces résultats, brevetés par l’UNIGE et récompensés par le Prix de l’Innovation Academy en décembre 2017, seront commercialisés dès 2019 par ABCDx, une start-up fondée il y a quatre ans par Jean-Charles Sanchez de l’UNIGE et Joan Montaner de l’hôpital de Vall d’Hebron à Barcelone, co-auteur de cette étude.

“Aujourd’hui, nos recherches montrent que les résultats sont encore plus précis lorsque nous combinons les taux de H-FABP et de GFAP”, continue Jean-Charles Sanchez. “Nous sommes en train de préparer un TBIcheck encore plus performant, qui permettra de renvoyer à la maison 50 % des patients, mais qui demande une augmentation de la sensibilité de la languette qui reçoit le sang”. »

« A terme, l’objectif de ABCDx est de mettre sur le marché des biomarqueurs capables de diagnostiquer des traumatismes cérébraux, mais aussi des AVC et des anévrismes. “Les biomarqueurs sont une mine d’informations sur l’état de santé des patients, à nous de savoir les décoder”, conclut le chercheur. »

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Surdoses d’opioïdes : l’antidote naloxone disponible pour tous gratuitement et sans ordonnance au Québec

Depuis le 10 novembre 2017, des trousses de naloxone, antidote aux médicaments et aux drogues opioïdes tels que le fentanyl, sont disponibles dans toutes les pharmacies du Québec, gratuitement, sans ordonnance médicale requise, pour toute personne de 14 ans et plus présente au Québec.

Les pharmaciens informeront les personnes qui se procurent le médicament afin de faciliter son utilisation.

Les utilisateurs d’opioïdes ou les aidants peuvent se procurer la naloxone sans avoir « à payer le médicament, ni les fournitures, ni l’enseignement. Le patient n’a pas non plus à payer de coassurance et de franchise », précise le communiqué de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP). « De plus, le programme s’applique à toute personne présente au Québec, qu’elle soit résidente ou non. »

Toute personne âgée de plus de 14 ans qui en fera la demande dans une pharmacie participante se verra remettre une trousse de naloxone gratuitement sur présentation d’une carte d’assurance maladie, a expliqué le ministre de la Santé.

Cependant, a-t-il précisé, « toute personne qui en ferait la demande et dont l’état clinique suggérerait au pharmacien que cette personne est en détresse se verra octroyer l’accès à ce médicament ». Cette mesure concerne surtout les personnes itinérantes qui ne sont souvent pas inscrites à l’assurance maladie.

« C’est sans question et sans enquête », a précisé le ministre.

La trousse contient un maximum de huit fioles injectables avec le nombre de seringues nécessaires à l’administration du médicament, précise Radio-Canada.

De 2000 à 2016, 2559 décès ont été attribués dans la province à une intoxication aux opioïdes, rappelle Radio-Canada.

Pour plus d’informations sur les opioïdes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de la Santé, AQPP, Radio-Canada.
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Lupus : un traitement révolutionnaire bientôt disponible ?

Lupus : un traitement révolutionnaire bientôt disponible ?

Le 2 mai 2017.

Bonne nouvelle pour les patients atteints d’un lupus érythémateux disséminé (LED) : un nouveau traitement pourrait être très prochainement commercialisé.

Un traitement qui fait reculer la maladie

Le lupus érythémateux disséminé est une maladie inflammatoire chronique auto-immune, liée à un dysfonctionnement des défenses immunitaires. Elle se caractérise par une éruption cutanée sur le visage, en forme de masque appelé loup, d’où son nom lupus (loup en latin), mais aussi une grande fatigue et de douleurs articulaires. Pour soulager ses effets, les médecins prescrivent des immunosuppresseurs.

Alors qu’aucune thérapie spécifique n’existe actuellement pour combattre efficacement cette pathologie, les travaux de l’immunologiste Sylviane Muller pourraient représenter un formidable espoir pour les patients. Cette chercheuse, qui travaille au sein du laboratoire de l’Université de Strasbourg et qui fait partie du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), a en effet mis au point un médicament révolutionnaire.

Aucun effet secondaire nocif

Il s’agit d’un traitement qui agit sur les causes cellulaires de cette maladie sans engendrer d’effets secondaires nocifs, ce qui est le cas avec les traitements actuels. Selon une étude publiée dans la revue Annals of the Rheumatic Diseases, ce médicament aurait permis de faire reculer la maladie chez deux tiers des patients. Pour cette découverte, Sylviane Muller vient de remporter le « Prix de l’inventeur européen » de l’Office européen des brevets (OEB).

« L’invention de Sylviane Muller est une percée dans le traitement de cette maladie auto-immune incurable, qui affecte la qualité de vie de millions de personnes », a estimé le président de l’OEB, Benoît Battistelli, lors de de l’annonce des finalistes. « Pour la première fois, elles peuvent espérer un traitement ciblé, capable d’éteindre littéralement le lupus ». Ce traitement pourrait être commercialisé prochainement. 

Marine Rondot

À lire aussi : Le lupus, une maladie méconnue qui touche des millions de personnes

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Leucémie : l’ibrutinib, un médicament bientôt disponible

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L’ibrutinib est un nouveau médicament qui sera bientôt disponible pour les patients souffrant de leucémie ou de lymphome résistants aux autres molécules. En raison des bons résultats obtenus par ce traitement, l’ANSM a en effet décidé d’accélérer la procédure en donnant une autorisation temporaire d’utilisation (ATU).

Deux maladies seront concernées par cette ATU : La leucémie lymphoïde chronique qui est la forme la plus répandue de leucémie en France (30%) et dont 4500 personnes en plus sont atteintes chaque année. La deuxième maladie concernée est le lymphone du manteau, qui touche 600 à 700 nouveaux patients chaque année.

C’est suite à la demande du laboratoire Janssen-Cilag qui fabrique l’ibrutinib que l’ANSM a décidé de donner une autorisation temporaire d’utilisation pour ce traitement mais uniquement pour les deux maladies pré-citées et au cas par cas.

A l’origine de l’avis favorable de l’Agence de Sécurité du médicament (ANSM), l’efficacité de l’ibrutinib contre les formes résistantes de leucémie lymphoïde chronique et d’une forme rare de lymphome (le lymphone à cellules du manteau). L’essai clinique a en effet révélé une bonne tolérance au traitement et une rémission durable dans 50 à 70% des cas.

Bientôt un traitement contre la leucémie lymphoïde chronique

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