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Augmenter sa consommation de riz réduirait le risque d’obésité

Augmenter sa consommation de riz réduirait le risque d’obésité

Le 7 mai 2019

Selon une récente étude, le taux d’obésité serait particulièrement bas dans les pays où l’on consomme beaucoup de riz. Les chercheurs recommanderaient ainsi de manger plus de riz afin de prévenir le risque d’obésité.

Manger 50 grammes de riz en plus suffirait à prévenir le risque d’obésité

Augmenter sa consommation de riz pour réduire le risque d’obésité. C’est la conclusion surprenante d’une étude internationale, publiée le 30 avril dernier sur le site EurekaAlert. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié la consommation de tous les produits à base de riz, (riz blanc, brun et farine de riz) dans 136 pays comptant plus d’un million d’habitants, à partir des données de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. 

Selon les chercheurs, « Les taux d’obésité sont considérablement plus bas dans les pays qui consomment de grandes quantités de riz (en moyenne 150 g / jour / personne), tandis que les pays avec une consommation moyenne de riz inférieure (14 g / jour / personne) ont des niveaux d’obésité plus élevés ». En France, la consommation de riz serait en moyenne de 15 grammes par jour et par personne. Les scientifiques estiment qu’une augmentation de 50 grammes, seulement, de la consommation riz tous les jours réduirait de 1% la prévalence de l’obésité.

Du riz, oui, mais de préférence du riz brun et nature !

Il semblerait que « les fibres, les nutriments et les composés végétaux présents dans les grains entiers augmentent le sentiment de satiété et empêchent de trop manger ». Par ailleurs, « le riz est également faible en gras et présente un taux de glycémie post relativement bas » notent les auteurs de l’étudeMais attention ! Ces résultats sont à relativiser et d’ailleurs, les chercheurs ont précisé qu’il n’y avait pas de lien de cause à effet affirmé.

L’on sait que si les féculents, dont le riz fait partie, sont indispensables dans notre alimentation, ils doivent cependant être consommés avec des légumes, riches en fibres, et surtout, ne pas être noyés de ketchup ou toute autre sauce industrielle trop riche en sucre, mais aussi en sel… Pour une alimentation équilibrée, les nutritionnistes recommandent une assiette composée pour un quart de protéines, un autre quart de féculents et pour moitié de légumes. Et l’on sait aussi que la surconsommation de riz blanc peut entraîner un risque de diabète : préférez ainsi le riz brun !

Aurélie Giraud

À lire aussi : Les féculents à IG faible pour des performances cognitives durables

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Les bienfaits du yaourt chez les jeunes ayant un risque élevé d’obésité

Le yaourt est associé à une meilleure régulation de l’insuline chez les jeunes dont au moins un des parents est obèse, montre une étude publiée dans l’European Journal of Clinical Nutrition (EJCN).

Des chercheurs de l’Université Laval ont mené cette étude avec 112 jeunes, âgés de 8 à 26 ans, qui avaient au moins un parent obèse – indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 30 – et 86 jeunes sans parent obèse. (CALCUL rapide de votre IMC)

Des études précédentes ont montré que les enfants qui ont un parent obèse ont quatre fois plus de risque d’avoir des problèmes de poids à l’âge adulte. Lorsque les deux parents sont obèses, le risque est 10 fois plus grand, rapporte Vicky Drapeau, auteure principale.

L’étude montre que les antécédents familiaux d’obésité influencent plusieurs indicateurs de santé. Les jeunes du groupe avec obésité familiale avaient un poids, un indice de masse corporelle et un taux d’adiposité nettement plus élevés que ceux sans parent obèse.

Différents indicateurs métaboliques montrent aussi une moins bonne régulation de l’insuline et un haut niveau de résistance à l’insuline, une condition qui peut évoluer vers le diabète de type 2.

Ces problèmes n’étaient toutefois pas observés chez ceux de ce groupe qui consommaient au moins une portion de yogourt par jour. Leurs valeurs pour l’insuline à jeun et pour un indicateur de la résistance à l’insuline étaient comparables à celles du groupe sans obésité familiale.

La consommation de yogourt n’avait aucun effet sur ces indicateurs métaboliques dans le groupe sans obésité familiale.

Les mécanismes en cause demeurent à élucider.

Les auteurs de l’étude sont Shirin Panahi, Annette Gallant, Angelo Tremblay, Louis Pérusse, Jean-Pierre Després et Vicky Drapeau.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université Laval, EJCN.
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Se réveiller tôt le matin diminue le risque d’obésité

Se réveiller tôt le matin diminue le risque d’obésité

Le 7 mars 2017.

Pour rester en forme, mieux vaut vous lever tôt. Une bonne habitude qui se ressentirait sur votre poids, selon une récente étude finlandaise.

Sommeil, alimentation et poids seraient intimement liés

Plus vous vous levez tôt le matin, plus votre risque de devenir obèse diminue. C’est en tout cas ce que suggèrent des chercheurs finlandais, qui viennent de publier une étude sur le sujet dans la revue Obesity. Cette publication est la première à déterminer un lien entre rythme de sommeil et prise de poids.

Pour illustrer leur thèse, ces chercheurs de l’Institut national de santé et de bien-être d’Helsinki se sont penchés sur les données provenant d’une étude menée en 2007, et qui s’est intéressée à la santé de 1 854 personnes âgées de 25 à 74 ans. En observant les questionnaires auxquels avaient été soumis ces participants, les auteurs de l’étude ont tenté de recouper les informations liées au poids, à celles liées à l’alimentation et celles concernant le rythme de sommeil.

Se lever tard encourage moins à pratiquer une activité physique

Il s’est alors avéré que les personnes qui avaient l’habitude de se coucher et de se lever tôt, avaient en général une meilleure hygiène de vie. La proportion de personnes en surpoids ou obèses étaient par ailleurs nettement plus faible dans cette catégorie de participants. En revanche, c’est chez les participants dont les rythmes de sommeil impliquaient de se coucher plus tard pour se lever plus tard le matin, que la proportion de personnes en surpoids ou obèses était la plus forte.

Pour expliquer ce phénomène, les chercheurs avancent l’idée selon laquelle les lève-tôt auraient moins tendance à consommer d’aliments sucrés ou gras le matin et en fin de journée. Une habitude qui se ressentirait également sur le reste de leur journée. Les couche-tard seraient en outre moins disposés à pratiquer régulièrement une activité physique.

Sybille Latour

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Vivre en altitude pourrait réduire les risques d’obésité

Vivre à la montagne pourrait aider à mieux contrôler son poids… C’est le résultat d’une étude publiée dans la revue PlosOne datée d’avril.

«Des études antérieures, réalisées sur la population générale, ont montré que les taux d’obésité sont 4 fois plus élevés dans les zones de basse altitude que dans celles de haute altitude, même si les raisons ne sont pas claires», explique le Blog Well du New York Times.

En effet, lInternational Journal of Obesity avait publié en janvier 2013 une étude concluant que la prévalence de l’obésité était, aux Etats-Unis, inversement associée à l’altitude, et ce en ayant ajusté les résultats avec d’autres facteurs comme la température, le régime, l’activité physique, la consommation de cigarettes et les facteurs démographiques.

Pour cette recherche-là, des militaires, hommes et femmes en surpoids, considérés comme «à risque», ont servi de sujets. Les chercheurs ont utilisé les données de plus de 98.000 personnes se déplaçant entre des missions en altitude (1.900 mètres et plus) et des endroits à basse altitude (moins de 960 mètres), pendant 6 années.

Après avoir ajusté les comparaisons (avec des facteurs de sexe, âge, etc.), le résultat montre que les militaires en surpoids en poste à des hautes altitudes avaient un risque 41% plus faible de progresser vers l’obésité que ceux qui n’était pas très haut au-dessus du niveau de la mer. Selon les auteurs, l’altitude permettrait donc de protéger une personne en surpoids de l’obésité.

Une explication suggérée par les chercheurs est que la production de certaines hormones, et notamment la leptine (qui intervient dans le contrôle de la satiété et la régulation des réserves de graisses) augmente en altitude, en lien avec l’hypoxie (situation dans laquelle les organes manquent d’oxygène, qui peut être liée à l’altitude). Vivre en hauteur pourrait donc selon eux modifier l’appétit…

Mais, avant d’utiliser ces résultats, il faudra encore «clarifier les mécanismes de cette relation» et évaluer les avantages et les inconvénients de l’altitude dans la prévention de l’obésité. 

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Le travail, ça n’est pas toujours la santé : les métiers avec le plus fort taux d’obésité

Travailler plus de 40h par semaine augmenterait drastiquement les chances d’être obèse. Les métiers les plus touchés seraient ceux de l’administration publique, mais également ceux du domaine de la santé. Et manifestement le salaire joue également un rôle.

Atlantico : L’American Journal of Preventive Medicine a récemment mené une étude (voir ici) sur le problème de l’obésité au travail. On s’aperçoit que l’administration publique et le domaine de la santé accusent les plus hauts taux d’obésité. Comment l’expliquer ?

Gérard Dine : Concernant les administrations publiques il est possible de se pencher sur différents aspects, qui pourraient servir d’explications : l’administration publique, c’est en quelque sorte un emploi assuré, loin des possibles problèmes de performance. On pourrait parler d’une situation de protection à l’égard du travailleur, qui ne rencontre ni remise en cause, ni compétition et concurrence au sein de l’administration. A partir de là on peut parler d’une routine, d’une habitude, qui mène à des dérapages comportementaux sur les lieux du travail. En revanche, il s’agit d’un constat autrement plus étonnant vis-à-vis des métiers de la santé, parce que les métiers qu’on assimile à l’univers de la santé sont des métiers qui exigent beaucoup de travail, où le travailleur se retrouve dans un environnement de stress. L’explication la plus logique serait celle de ce stress, qui peut avoir un impact sur les comportements de type tabagisme et grignotage. Ces addictions sont connues, et beaucoup de gens qui travaillent dans la santé fument, auraient une prise alimentaire anarchique qui n’est pas adaptée, ni qualitativement, ni quantitativement. C’est le phénomène opposé à celui de l’administration publique, qui rencontre un problème de sédentarité au sens littéral du terme. Les deux extrêmes sont à craindre, donc. Il faut toutefois faire attention à la façon dont l’étude est menée : le secrétaire du médecin fait partie du personnel de santé. La santé, comme (…)lire la suite sur Atlantico

Epidémie d’obésité : les 5 causes choquantes qui n’ont rien à voir avec les comportements individuels
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L’obésité rend-elle pauvre et la pauvreté rend-elle obèse ?


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Les boissons sucrées augmentent le risque d’obésité? Ça dépend qui paye l’étude

Des chercheurs espagnols de l’université de Navarre ont examiné 18 conclusions de grandes études traitant du lien entre consommation de boissons sucrées et risque d’obésité, repertoriées dans plusieurs bases de données scientifiques sur une période donnée.

Leur analyse, visant à observer si les «sponsors» industriels pouvaient influencer les résultats dans le domaine de la nutrition, a été publiée dans la revue PLOS Medicine le 31 décembre 2013.

Six de ces études avaient reçu des financements de la part de groupes industriels (Coca-Cola, Pepsi…). Les douze autres se déclaraient sans conflit d’intérêt.

83,3% des études «sans conflit d’intérêt» (10 sur 12) concluaient à un lien direct entre boissons sucrées et prise de poids ou obésité. A l’opposé, 83,3 % (5 sur 6) des études portées par l’industrie expliquaient qu’il n’y avait pas assez de preuves pour établir un vrai lien de causalité.

Selon le New York Times, Maira Bes, professeure au Département de Médecine préventive et Santé publique à l’université de Navarre et principale auteure de l’étude, déclare:

«Je ne dis pas que la participation de l’industrie signifie qu’il faut forcément rejeter les résultats de ces études sur la nutrition. Mais je pense que le grand public et la communauté scientifique devraient être conscients que l’industrie alimentaire a des intérêts qui peuvent influencer les conclusions.»

Maira Bes explique aussi à El Mundo que leur «travail n’a pas évalué laquelle de ces interprétations était correcte» (même si elle explique après que l’association positive entre boissons sucrées et obésité est quand même sérieusement prouvée…). 

La chercheuse n’entend pas empêcher que l’industrie agro-alimentaire finance la recherche, mais «attirer l’attention sur les erreurs possibles» et «fixer quelques règles du jeu» pour rendre plus visibles les conflits d’intérêts.

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