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Hypersensibilité aux ondes électromagnétiques: une vraie souffrance qui doit être prise en charge

Hypersensibilité aux ondes électromagnétiques

lukasbieri/Pixabay

De plus en plus de personnes disent souffrir de symptômes liés à l’exposition aux ondes électromagnétiques. Et même si le rôle des ondes n’est pas vraiment prouvé, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses, ndrl) reconnaît désormais réalité des symptômes des électro-hypersensibles et plaide pour une  prise en charge adaptée par notre système de soins.

Cette semaine l’agence a publié les résultats de son expertise relative à l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques. Ce travail s’est appuyé sur l’ensemble de la littérature scientifique disponible, ainsi que sur un grand nombre d’auditions : médecins hospitaliers et généralistes, chercheurs, associations et personnes concernées.

L’expertise met en évidence la grande complexité de la question de l’électrohypersensibilité (EHS), tout en concluant, en l’état actuel des connaissances, à l’absence de preuve expérimentale solide permettant d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS. Par ailleurs, l’Agence souligne que la souffrance et les douleurs exprimées par les personnes se déclarant EHS correspondent à une réalité vécue les conduisant à adapter leur quotidien pour y faire face. Dans ce contexte, l’Agence recommande une prise en charge adaptée des personnes concernées ainsi que la poursuite des travaux de recherche, notamment en mettant en place des études dont les conditions expérimentales prennent en compte les conditions de vie des personnes se déclarant EHS.

Les radiofréquences constituent un objet de préoccupations sanitaires, environnementales et sociétales important depuis plusieurs années, en France comme à l’étranger. Malgré les mesures mises en place pour encadrer et surveiller les niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques, la littérature scientifique rapporte depuis plusieurs décennies et de façon continue des cas de personnes souffrant de troubles divers attribués à des expositions aux champs émis par les appareils électroménagers, les installations électriques et les dispositifs communicants.

Dans ce contexte, l’Agence a publié des avis et rapports d’expertise collective notamment en 2003, 2005, 2009, 2013 et, le plus récent, en 2016, relatifs aux risques potentiels pour la santé de l’exposition aux radiofréquences. Elle a également souhaité accorder à la question de l’hypersensibilité électromagnétique (EHS) toute l’attention qu’elle mérite, en lui consacrant une expertise spécifique et approfondie.

Cette expertise, publiée ce jour est basée sur l’analyse de la littérature scientifique et un grand nombre d’auditions (médecins hospitaliers et généralistes, chercheurs, associations et personnes concernées). Elle a également été enrichie de données issues de plus de 500 commentaires complémentaires de scientifiques et parties prenantes intéressés, dans le cadre de la consultation publique ouverte du 27 juillet au 15 octobre 2016 sur la base d’un pré-rapport d’expertise.

Hypersensibilité aux ondes électromagnétiques : conclusions et recommandations de l’Agence

L’expertise de l’Agence met en évidence la grande complexité de la question de l’électrohypersensibilité. Tout d’abord, il n’existe pas, à ce jour, de critères de diagnostic de l’EHS validés, et il résulte de l’expertise que la seule possibilité pour définir l’EHS repose sur l’auto-déclaration des personnes.

L’Agence conclut également que les douleurs et la souffrance (maux de tête, troubles du sommeil, de l’attention et de la mémoire, isolement social, etc.) exprimées par les personnes se déclarant EHS correspondent à une réalité vécue, les conduisant à adapter leur quotidien pour y faire face.

Les 40 experts, mobilisés pendant près de quatre ans, ont investigué un grand nombre d’hypothèses pour comprendre ces symptômes. Toutefois, les connaissances scientifiques actuelles ne mettent pas en évidence de lien de cause à effet entre les symptômes dont souffrent les personnes se déclarant EHS et leur exposition aux ondes électromagnétiques. Néanmoins, les symptômes, qui peuvent avoir un retentissement important sur la qualité de vie de ces personnes, nécessitent et justifient une prise en charge adaptée par les acteurs des domaines sanitaire et social.

À ce titre, l’Agence recommande de solliciter la Haute autorité de santé afin d’examiner la pertinence de formuler des recommandations destinées aux professionnels de santé pour une prise en charge adaptée des personnes se déclarant EHS. L’Agence recommande également de développer la formation des professionnels de santé sur la problématique de l’électrohypersensibilité, la formation des acteurs sociaux à l’accueil et à l’écoute des personnes se déclarant électrohypersensibles, ainsi qu’à la prise en compte, dans leurs pratiques, de leurs questions et de leurs attentes, et de favoriser la coordination entre les acteurs impliqués dans leur prise en charge.

L’Agence recommande également de poursuivre les travaux de recherche :

  • en renforçant les interactions entre scientifiques et associations de personnes se déclarant EHS ;en soutenant la mise en place d’infrastructures de recherche adaptées à l’EHS, pour réaliser notamment des études de suivi à long-terme, et en veillant à ce que les conditions expérimenta
  • les soient contrôlées et prennent en compte les conditions de vie des personnes se déclarant EHS ;en
  • pérennisant le financement de l’effort de recherche sur les effets sanitaires des radiofréquences.

News Santé

Pourquoi donner votre rein ne doit pas vous faire peur 

Pourquoi donner votre rein ne doit pas vous faire peur 

Le 30 octobre 2017.

Donner votre rein de votre vivant, y avez-vous déjà pensé ? En 2016, environ 17 000 personnes étaient en attente d’une greffe rénale en France. La demande est donc immense.

Une véritable solution pour le patient

S’il est possible de vivre avec un seul de ses reins, donner son rein n’est pas un acte anodin. C’est le seul organe que nous pouvons donner de notre vivant. Sommes-nous pour autant prêt à passer sur la table d’opération pour un ami qui en aurait besoin ? En 2016, sur les 3 600 greffes de rein réalisées en 2016, 576 l’ont été grâce au don d’un proche. Le don de rein du vivant présente de nombreux avantages.

Pour le patient, ce don est précieux car les délais d’attente sont plus courts avec le don venant d’une personne vivante. « Au vu de ses bénéfices pour le patient et de la bonne santé des donneurs après le don, ce type de greffe nécessite d’être développée afin de répondre à la demande croissante de personnes en insuffisance rénale terminale », estime l’Agence de la biomédecine, qui vient de lancer une grande campagne de sensibilisation sur la question.

Des effets secondaires indésirables rares pour le donneur

Les transplantations rénales sont en effet destinées principalement aux patients qui souffrent d’insuffisance rénale chronique. Pour traiter cette pathologie, il existe également la dialyse mais il s’agit d’un dispositif plus contraignant. Mais que risque le donneur ? Selon une enquête de l’Agence de la biomédecine et du service d’épidémiologie du CHU de Nancy, 97 % des donneurs vivants jugent leur santé excellente, très bonne ou bonne 3 ans après l’opération.

Les effets secondaires indésirables, s’ils sont rares, existent quand même : 22 % des donneurs disent ressentir une douleur au niveau de la cicatrice, 4 % contractent des infections urinaires, 2 % doivent suivre un traitement pour une hypertension artérielle et 1,2 % ont des complications pleuro-pulmonaires. Ces raisons vous font hésiter ? Sachez que le greffon qui vient d’un donneur vivant augmente de 15 % les chances de survies par rapport à celui d’un donneur décédé

Marine Rondot

À lire aussi : Don d’organe : ce qu’il faut savoir

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

9 conseils qu’un diabétique doit connaître pour se concocter des plats savoureux et sains !

Tiré du livre 250 recettes essentielles pour mieux vivre avec le diabète de l’auteure Sharon Zeiler, diététiste, Recettes approuvées par l’Association canadienne du diabète.

1. Prenez quelques minutes chaque semaine pour planifier vos menus. Cela vous permettra de prévoir un repas rapide le mercredi, alors que votre fils joue au hockey, et un souper tardif, après la réunion parents-enseignants du jeudi…

2. N’allez jamais à l’épicerie sans votre liste ! Celle-ci vous assurera que vous n’avez rien oublié pour préparer les repas que vous avez prévus. Elle vous aidera aussi à éviter les achats impulsifs… Parlant d’achats impulsifs, allez le moins souvent possible à l’épicerie alors que vous avez faim.

3. Dans les rayons des fruits et légumes, favorisez les produits aux couleurs vives.

 • En général, plus leur couleur est foncée, plus leur apport en nutriments est élevé (pensez aux poivrons rouge vif et aux brocolis vert foncé).

• Autant que possible, achetez les fruits et légumes de saison, de manière à profiter de leur pleine saveur.

• Les fruits et légumes en conserve ou surgelés sont aussi riches en nutriments.

• Préférez les fruits mis en boîte dans leur jus. Si vous achetez des légumes ou des légumineuses mis en boîte avec du sel, rincez-les rapidement et égouttez-les avant de les manger.

4. Apprenez à bien lire les étiquettes.

• Lisez la liste des ingrédients sur les produits emballés.

• Regardez le tableau de la valeur nutritive en portant une attention particulière aux glucides, aux lipides et au sodium.

5. Équipez votre cuisine pour préparer une nourriture saine et faible en gras.

• Utilisez un panier cuit-vapeur pour cuire vos légumes à la vapeur ; cuisez-les au micro-ondes ou faites-les bouillir recouverts d’une petite quantité d’eau.

• Utilisez une poêle antiadhésive pour vos sautés, en y mettant le moins possible de matières grasses ou d’huile.

• Placez la viande sur une grille lorsque vous la faites rôtir ou griller, de manière à permettre l’écoulement des graisses.

6. Réduisez ou éliminez les ingrédients riches en matières grasses.

• Si votre plat contient de la viande hachée, remplacez une partie de la viande par du tofu, du boulgour ou du riz brun.

• Remplacez le fromage doux par de plus petites quantités de fromages plus forts.

• Dégraissez la viande avant de l’ajouter aux soupes et aux ragoûts. Si possible, préparez vos soupes et vos ragoûts la veille et réfrigérez-les dans un contenant hermétique ; avant de les réchauffer, retirez la graisse qui est remontée à la surface.

7. Mangez de petites quantités de bons gras.

• Consommez une faible quantité de lipides saturés en favorisant le lait faible en matières grasses ou écrémé et le fromage allégé ou faible en gras, en dégraissant la viande et en retirant la peau du poulet.

• Utilisez de la margarine molle et non hydrogénée et des huiles mono-insaturées, comme les huiles d’olive et de canola. Vaporisez l’huile avec une pompe pour minimiser les quantités utilisées.

8. Remplacez le sel par des fines herbes et des épices lorsque vous voulez rehausser la saveur.

• Utilisez davantage les épices et les fines herbes que vous connaissez et essayez-en des nouvelles.

• Goûtez toujours vos plats avant de les saler.

9. Combattez « la distorsion des portions ».

• Servez vos repas dans des assiettes légèrement plus petites qu’à l’habitude ; des portions plus petites paraîtront ainsi plus satisfaisantes.

• Des recherches ont démontré que les gens sont portés à prendre davantage de grignotines dans un grand plat que dans un plus petit. Appliquez ce constat sur vous-même : quand vous voulez vous gâter – tout le monde a bien le droit de le faire de temps en temps –, offrez-vous une tablette de chocolat miniature plutôt qu’une partie d’une grande. Vous éviterez ainsi de vous laisser tenter par cette voix intérieure qui vous dit : « Rien qu’un autre petit morceau, allez… » Achetez les sacs de croustilles de 43 g plutôt que ceux de 200 g, qui seront là pour vous tenter chaque fois que vous ouvrirez le garde-manger.

 

Découvrez d’autres conseils et 250 recettes classiques, simples et essentielles pour ceux et celles qui vivent avec le diabète.

Aussi disponible en format numérique

Nombre de pages : 336

Année d’édition : 2013

ISBN : 9782895685845

 

 

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La généralisation du tiers payant doit être simple…

Crédits photo : ©Fotolia

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En ce début du mois de février 2015, et au lendemain de la nouvelle journée d’action des médecins, il est encore question de la généralisation du tiers-payant qui, comme vous le savez très certainement, suscite l’inquiétude de la profession – certains y sont toutefois favorables – et a entraîné plusieurs mouvements de grève.

Lors de sa conférence de presse, François Hollande a indiqué hier que le système serait généralisé si, et seulement si, un mécanisme simple de paiement était possible.

« Le tiers payant ne sera mis en place que si un mécanisme simple de paiement est possible pour les professionnels de santé » a déclaré le Président Français à l’occasion de sa 5eme grande conférence de presse.

Cette déclaration suffira t-elle à calmer la profession ? Rien n’est moins sûr. Certains refusant en bloc cette réforme et déplorant l’actuelle volonté affichée de concertation du gouvernement qualifiée de  « trompe œil » par la Confédération des Syndicats Médicaux Français.

Pour l’instant la CSMS appelle d’ailleurs l’ensemble de ses adhérents à poursuivre et amplifier la mobilisation  afin de « sauver l’existence même du métier de médecin et celle de la médecine libéral ». Une manifestation nationale est d’ailleurs toujours programmée pour le 15 mars prochain à Paris.


News Santé

Pour le pape, l’Eglise doit renoncer à son « obsession » du dogme

par Philip Pullella

CITE DU VATICAN (Reuters) – Le pape François invite l’Eglise catholique à ne plus être « obsédée » par une volonté d’imposer ses doctrines sur l’avortement, la contraception ou l’homosexualité, sous peine de voir sa stature morale s’effondrer « comme un château de cartes ».

Dans un entretien accordé à Civilta Cattolica, la revue des jésuites italiens, le successeur de Benoît XVI déplore que l’Eglise se soit « parfois laissée enfermer dans de petites choses, de petits préceptes » et l’invite à retrouver « la fraîcheur de l’Evangile ».

Les prêtres, dit-il, doivent être accueillants, capables avant tout de « soigner les plaies et réchauffer les coeurs des fidèles », et non ressembler à des fonctionnaires dogmatiques enfermés dans des confessionnaux qui ressemblent parfois à des « salles de torture ».

Premier souverain pontife non européen depuis 1.300 ans, et premier jésuite à monter sur le trône du Vatican, le pape François ne promet pas un changement rapide de doctrine morale, mais il invite l’Eglise à trouver un équilibre entre la défense du dogme et la compassion humaine.

« Nous ne devons pas réduire le coeur de l’Eglise universelle à un nid protecteur de notre médiocrité », assène-t-il dans ce long entretien, salué par les catholiques libéraux mais qui risque d’accroître le malaise des conservateurs qui lui reprochaient déjà de trop s’éloigner de la ligne de son prédécesseur.

« DIEU NOUS A CRÉÉS LIBRES »

Parmi les ruptures les plus marquantes avec Benoît XVI, le pape François appelle les prêtres à « toujours prendre en considération la personne » lorsqu’ils sont sollicités par des homosexuels ou des divorcés-remariés.

Aux homosexuels qui lui disaient se sentir « blessés » d’être toujours rejetés par l’Eglise, l’ancien cardinal Bergoglio raconte au directeur de la revue, le père jésuite Antonio Spadaro, qu’il leur répondait que « ce n’est pas ce que veut l’Eglise ».

Comme il l’avait déclaré dans l’avion qui le ramenait des Journées mondiales de la jeunesse au Brésil, en juillet, le souverain pontife insiste sur le fait qu’il n’a pas à porter un jugement sur les homosexuels qui cherchent Dieu avec sincérité.

« En disant cela, je dis ce que le catéchisme dit. La religion a le droit d’exprimer son opinion au service des gens, mais Dieu nous a créés libres. On ne peut pas interférer spirituellement dans la vie d’une personne. »

François exprime également le souhait de voir les femmes jouer un plus grand rôle au sein de l’Eglise, sans toutefois aller jusqu’à envisager l’ordination de femmes prêtres.

« Le génie féminin est nécessaire dans les lieux où se prennent des décisions importantes », dit-il.

Souhaitant voir l’Eglise catholique « soigner les blessures de la société » plutôt que de rester « obsédée par la transmission désarticulée d’une multitude de doctrines qu’il faudrait imposer avec insistance », François invite les chrétiens à se tourner vers l’avenir davantage que vers le passé.

« LE PAPE SAUVE L’ÉGLISE »

« Ceux qui tendent de façon exagérée vers la sécurité doctrinale, qui veulent obstinément retrouver le passé perdu, ont une vision statique et qui n’évolue pas. Et de cette façon, la foi devient une idéologie parmi d’autres », met-il en garde.

Cet entretien, beaucoup moins formel que ceux des papes précédents, a été reçu avec enthousiasme par les catholiques les plus libéraux.

« Ce pape est en train de sauver l’Eglise de ceux qui pensent que la condamnation des homosexuels et l’opposition à l’avortement sont ce qui définit un vrai catholique », a réagi John Gehring, directeur de programme à Faith in Public Life (Centre pour la foi dans la vie publique), un groupe de pression américain.

« François place un message de miséricorde, de justice et d’humilité au centre de la mission de l’Eglise. C’est un changement remarquable et revigorant. »

Aux conservateurs, qui lui ont notamment reproché de ne pas s’être exprimé sur l’avortement depuis son élection, le pape répond qu’il ne remet pas en cause le dogme, mais qu’il y a bien d’autres sujets que l’Eglise et lui-même se doivent d’aborder.

« Nous ne pouvons pas nous contenter de parler des sujets liés à l’avortement, au mariage gay ou aux méthodes contraceptives », insiste-t-il.

« Je n’en ai pas beaucoup parlé, et on me l’a reproché. Mais quand nous abordons ces sujets, il faut le faire dans un contexte. Les enseignements de l’Eglise en la matière sont clairs, et je suis un fils de l’Eglise, mais il n’est pas nécessaire de parler de ces sujets tout le temps. »

Tangi Salaün pour le service français


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La chirurgie ambulatoire doit se développer

La chirurgie ambulatoire est à la traîne en France rapporte le site InformationHospitaliere.com qui se fait l’écho du dernier rapport publié sur le sujet par la Haute Autorité de santé (HAS) en collaboration avec l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap),

Ce dernier révèle en effet que la chirurgie ambulatoire tarde à se développer sur le territoire français et qu’il est important d’en développer significativement l’activité dans les années à venir.

La chirurgie ambulatoire c’est quoi ? Elle permet la sortie du patient le jour même de son intervention dans des conditions de qualité et de sécurité optimales grâce à  l’anticipation de toutes les étapes de la prise en charge et à la maitrise des risques.

Pour que cela fonctionne, elle doit reposer sur la gestion et la synchronisation des flux multiples : raccourcir les circuits, connaître et anticiper l’arrivée des patients, la disponibilité des professionnels de santé, des brancardiers, de la logistique. Le contrôle et l’autonomisation des flux doivent permettre de limiter au maximum les temps morts, réduisant ainsi l’attente des patients. Pour converger vers cette organisation, ces principes fondamentaux doivent être connus, partagés puis portés par la gouvernance de l’établissement dans sa mise en œuvre.

Oui mais selon la Haute Autorité de santé, il est aujourd’hui particulièrement difficile de développer la chirurgie ambulatoire en France. C’est pourquoi avec l’Agence nationale d’appui à la performance (ANAP), elle a mis en place un partenariat visant à produire des éléments de référence,  pour guider les travaux au sein des établissements de santé et auprès des professionnels. Objectif : contribuer à créer les conditions de développement de la chirurgie ambulatoire par la mise en œuvre d’une stratégie commune HAS/ANAP, en phase avec la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) et le programme pluriannuel de gestion du risque des Agences régionales de santé.

Cette semaine elle a ainsi publié une série de recommandations organisationnelles, de guides et d’outils pour les accompagner les professionnels dans le développement de la chirurgie ambulatoire.

Au total 16 recommandations, issues des pratiques observées sur le terrain et construites avec les expert, ont ainsi été élaborées selon 3 grands principes directeurs : une approche ascendante issue du terrain ; la recherche dans le monde industriel de techniques organisationnelles transposables dans les établissements de santé et l’accompagnement par des experts professionnels de terrain tout au long de la démarche.

A cela s’ajoutent des guides, des fiches techniques et des outils pour expliciter, évaluer et mettre en œuvre ces recommandations. Il s’agit là  d’accompagner les acteurs de terrain en permettant notamment à l’établissement d’établir un diagnostic de situation dans son environnement, d’évaluer son niveau de maturité de l’organisation, d’identifier les principes de mise en œuvre de son projet de développement.


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Cancers : on doit faire plus pour réduire les risques !

Si le cancer est souvent cité comme la maladie faisant le plus peur, nous sommes au final peu nombreux à adopter des comportements capables de réduire nos risques vis-à-vis de cette maladie.

70% de Français ne font rien pour réduire les risques de cancer
L’ARC, association pour la recherche sur le cancer, a publié un rapport de consultation, étendue à l’échelle nationale, permettant de déterminer quelle compréhension les Français ont de la maladie. Il ressort de cette enquête que 70% des Français interrogés déclarent ne rien faire pour se prémunir contre les risques de cancer. Ce chiffre est révélateur d’une certaine forme de défaitisme et d’un manque d’information, qui se traduit par une mobilisation peu répandue notamment à titre individuel, contre cette maladie.

On pourrait éviter 40% de cancers
L’autre information importante qui ressort de cette étude, est que pour la majorité des Français, les facteurs de risque essentiels sont environnementaux et/ou héréditaires, alors qu’en fait cela ne concerne que très peu de cas.

Les études montrent en effet que 40% des cancers sont dus au mode de vie et à des facteurs comportementaux, c’est pourquoi l’ARC insiste sur la nécessité d’assurer en amont plus d’efforts sur la prévention.

Son objectif sera dans les trois prochaines années de se concentrer sur une meilleure maîtrise de la prévention contre les cancers, et d’investir pour cela 15 millions d’euros. Le président de la Fondation de l’ARC, Jacques Raynaud, confie que « le but est d’aller vers une pratique de prévention personnalisée », avec une identification des populations à risque.

Source : Conférence de presse de l’ARC, 31 janvier 2013.

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