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Notre-Dame de Paris et plomb : les voisins doivent procéder « au ménage de leur habitation »

En raison de la combustion de plomb lors de l’incendie, les riverains de la cathédrale Notre-Dame devraient procéder « au ménage de leur habitation », a recommandé la préfecture de police de Paris, 12 jours après l’incendie.

« Il est recommandé aux riverains à proximité immédiate de Notre-Dame de procéder au ménage de leur habitation ou local et de leurs meubles et objets, à l’aide de lingettes humides pour éliminer tout empoussièrement », a-t-elle indiqué le 27 avril dans un communiqué.

Des analyses effectuées par le laboratoire central de la préfecture ont mis en évidence « la présence de plomb dans certaines zones, très localisées, notamment dans des locaux qui ont pu être laissés ouverts au moment de l’incendie et où se sont déposées des poussières ».

Selon la préfecture, aucune intoxication aiguë (à distinguer de l’intoxication chronique) n’a été signalée dans les jours suivant l’incendie.

« Les zones présentant une présence de retombée de plomb sont d’ores et déjà interdites au public, et leur accès ne sera rouvert que lorsque ces teneurs en plomb seront redevenues normales. Il s’agit en particulier des jardins aux abords de la cathédrale qui – à la différence de la chaussée ou des espaces fermés – ne peuvent être nettoyés rapidement », a précisé la préfecture.

Le 26 avril, l’Association des familles victimes du saturnisme (AFVS) alertait, dans un communiqué, « sur les risques d’intoxication par le plomb qui peut pénétrer dans l’organisme par inhalation ou ingestion (poussières, fumées) et avoir des conséquences particulièrement néfastes sur la santé ».

L’AFVS soulignait que l’incendie « a provoqué le rejet d’une quantité très importante de particules, liées à la combustion de la charpente en bois et du plomb présent sur la toiture et dans la flèche de la cathédrale qui contenait, à elle seule, 250 tonnes de plomb, soit un total de plomb estimé à 700 tonnes ». Des résultats d’analyse d’Airparif sont attendus dans les prochains jours, mentionnait l’association.

Dans un communiqué le 19 avril, l’association Robin des bois, alertait aussi sur le « risque plomb » qui « pèse désormais sur l’île de la Cité et sur les sédiments de la Seine ». « Pendant plusieurs mois sinon années », estimait-elle, « les habitants et usagers du périmètre sinistré pourront être soumis à l’inhalation de poussières de plomb. Il serait par conséquent prudent, sous la tutelle de l’Agence Régionale de Santé, de mettre en œuvre un protocole de surveillance sanitaire et de vigilance environnementale notamment dans les jardins privés et publics en commençant par le square Jean XXIII, le square René Viviani et les jardins de l’Hôtel de Ville. »

Et d’ajouter : « En cohérence avec sa mission de détection des polluants atmosphériques, il serait logique qu’Airparif soit mandatée et équipée pour mesurer dans l’île de la Cité la quantité de poussières atmosphériques de plomb et des autres substances volatiles émises par l’incendie. Il est anormal vu la fréquence, l’intensité et la diversité des incendies à Paris et en Ile-de-France que leurs effets spécifiques ne soient pas systématiquement suivis, quantifiés et portés à la connaissance du public. »

Pour plus d’informations sur le plomb et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : AFP (Le Monde), AFVS, Robin des bois.
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Les médecins doivent prescrire plus souvent une activité physique à leurs patients

Les médecins doivent prescrire plus souvent une activité physique à leurs patients

Le 19 octobre 2018

C’est sans doute le meilleur des remèdes et pourtant les médecins ne le prescrivent pas encore assez : le sport. La Haute Autorité de Santé (HAS) vient de leur rappeler.

Les médecins doivent-ils prescrire une activité physique ?

Est-ce le rôle d’un médecin traitant de prescrire une activité physique à leurs patients ? Cela fait partie de leurs compétences mais peu d’entre eux la mettent en pratique. Et pourtant, on sait depuis longtemps maintenant qu’une activité physique régulière d’intensité variable selon les profils, permet de se maintenir en forme quel que soit son âge

Plus encore, elle serait le moyen de réduire les effets de certaines maladies et de baisser peu à peu, dans certains cas, les traitements médicamenteux associés. Voilà pourquoi la Haute Autorité de Santé a rappelé aux médecins traitants le 18 octobre de prescrire ce sport-santé sans modération à leurs patients. 

Cancers, diabète, hypertensio artérielle

Pour réduire certaines maladies comme les maladies cardio-vasculaires, les cancers du côlon, de la prostate ou du sein, la dépression et l’anxiété, réduire l’hypertension artérielle, contrôler le diabète, le sport serait la meilleure des solutions. En plus les contre-indications sont rares et les effets secondaires sont plutôt bénéfiques. Seul frein ? Le non-remboursement pas l’Assurance-maladie.

Pas besoin de courir un marathon : dix minutes d’activité par jour suffisent surtout pour les personnes âgées ou fragiles. Monter les escaliers, s’étirer, faire du vélo, marcher un peu plus au lieu de prendre sa voiture, jardiner… De son côté l’OMS recommande trente minutes d’activité d’intensité modérée pour se maintenir en forme. 

Maylis Choné

À lire aussi : L’activité physique? Tout simplement essentielle

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Pourquoi les cours ne doivent pas commencer trop tôt au collège ?

Pourquoi les cours ne doivent pas commencer trop tôt au collège ?

Le 9 octobre 2017.

Selon une étude publiée dans la revue Sleep Health, les collégiens ne devraient pas se rendre trop tôt en cours pour limiter leurs risques de souffrir de troubles mentaux.

 Souffrir d’anxiété ou de dépression

Ce n’est pas toujours facile de sortir un adolescent de son lit le matin. De 11 à 16 ans, les jeunes ont besoin de beaucoup de sommeil. Les lever trop tôt serait même dangereux pour leur santé. C’est en tout cas ce que révèle une équipe de chercheurs de l’université de Rochester, aux États-Unis, dans une étude. Selon ces travaux, les adolescents qui commencent les cours avant 8h30 ont davantage de risques de souffrir de troubles mentaux.

Pour parvenir à cette conclusion, ils ont suivi près de 200 jeunes, âgés de 14 à 17 ans, pendant une semaine. Ils ont cherché à connaître quelles étaient leurs habitudes, combien d’heures il dormaient la nuit ou encore à quelle heure ils devaient se rendre au collège. Ils ont ainsi pu constater que ceux qui se levaient le plus tôt étaient aussi ceux qui avaient le plus de risques de développer des symptômes d’anxiété, voire de dépression.

L’importance d’un bon sommeil pour la santé

« L’heure de début de l’école affecte la qualité du sommeil, même lorsque les jeunes font tout ce qu’il faut pour avoir une bonne nuit de sommeil », a précisé le professeur Jack Peltz, psychiatre à l’université de Rochester qui a participé à ces travaux. Certes, d’autres facteurs entrent en ligne de compte, mais indépendamment de tous ces facteurs, l’heure du lever a une vraie incidence sur la santé mentale des jeunes.

Si on ne peut pas changer l’heure du réveil, on peut en revanche décider de se coucher plus tôt et de ne pas veiller tard devant les écrans pour améliorer la qualité de son sommeil. Les spécialistes de la question recommandent notamment de se coucher et de se réveiller à la même heure chaque jour, même le week-end. Difficile d’imposer cette règle aux adolescents, mais cela apportera de vrais changements dans leur quotidien. 

Marine Rondot

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Les boîtes de nuit, festivals et concerts doivent baisser le son

Les boîtes de nuit, festivals et concerts doivent baisser le son

Le 10 août 2017

Un récent décret impose désormais aux discothèques et aux organisateurs de festivals et de concerts de réduire leur niveau sonore, afin de protéger l’audition du public et la santé des riverains. À quoi faut-il s’attendre ?

De nouvelles normes réduisent les décibels autorisés

Un nouveau Décret, en date du 7 août 2017, « relatif à la prévention des risques liés aux bruits et aux sons amplifiés », a été publié au Journal officiel le 9 août. La nouvelle réglementation réduit le volume autorisé dans les boîtes de nuits, festivals de musique ou concerts à 102 décibels, mesuré sur 15 minutes, alors qu’il était fixé depuis 1998 à 105 décibels. Dans les établissements ou lors d’événements accueillant des enfants âgés de 6 ans ou moins, la limite sonore est fixée à 94 décibels.

Par ailleurs, le Décret comporte plusieurs mesures de prévention : les lieux concernés devront « informer le public sur les risques auditifs »,  « mettre à disposition du public à titre gratuit des protections auditives » du type bouchons d’oreilles et « créer des zones de repos auditif ou, à défaut, ménager des périodes de repos auditif » durant lesquelles le niveau sonore ne dépassera pas 80 décibels. 

1 500 euros d’amende en cas d’infraction

En cas d’infraction, les sanctions ne changent pas : les contrevenants s’exposeront à une amende de 1 500 euros, 3 000 euros en cas de récidive, ainsi qu’à la confiscation du matériel de sonorisation. Le Décret impose également aux établissements un affichage « en continu à proximité du système de contrôle de la sonorisation les niveaux sonores en décibels (…) auxquels le public est exposé ».

La France compterait aujourd’hui près de 15 % de personnes souffrant de problèmes d’audition, selon l’association JNA, qui organise tous les ans à l’occasion de la Journée nationale de l’audition une campagne de prévention sur les risques liés au bruit. La lutte engagée contre les mauvaises habitudes sonores imposait donc des changements dans la législation française, mais beaucoup de travail reste à faire pour sensibiliser les jeunes, notamment aux risques d’écouter trop longtemps de la musique avec des écouteurs dans les oreilles.

Aurélie Giraud

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Loi ANI : les entreprises doivent être informées

Généralisation de la complémentaire santé : 3 mois pour éduquer les entreprises

Alors que la généralisation de la complémentaire santé arrive à grand pas (date butoir : 1er janvier 2016), certains pensent bon d’être pédagogues avec les entreprises, qui se retrouvent directement concernées par la souscription d’une mutuelle santé collective pour leurs salariés.

Mutuelle d’entreprise : il faut convaincre les entreprises

La Chambre de commerce et d’industrie d’Alençon et Harmonie Mutuelle ont organisé le 8 octobre dernier une conférence dont la thématique abordait la généralisation de la complémentaire santé. Une conférence qui s’adressait notamment aux entreprises afin de leur expliquer comment transformer une contrainte -puisque la loi ANI oblige les entreprises à couvrir leurs salariés –  en opportunité. Autrement dit, l’objectif était de faire découvrir aux entreprises les avantages de la généralisation de la complémentaire santé.

Et quels sont les avantages à souscrire une bonne mutuelle santé pour tous ses salariés ? Selon Harmonie Mutuelle, l’avantage principal réside dans le fait que la santé des salariés a un impact direct sur la performance de l’entreprise. L’occasion pour les dirigeants de procéder à des actions de prévention adaptée à chaque entreprise.

Loi ANI : des entreprises qui n’y connaissent pas grand-chose

Si deux études révèlent que la majorité des entreprises concernées par la loi ANI sont d’ores et déjà couvertes, il n’en reste pas moins que les entreprises perçoivent mal le  détail de cette loi. Les structures ne connaissent pas bien le caractère obligatoire de cette couverture de soins pour leurs salariés, la teneur du socle de garantie imposé par la loi et la notion de co-financement (entre le dirigeant et le salarié).

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En plein shutdown, les Etats-Unis doivent faire face une crise de salmonelle

Le pire cauchemar des membres du Congrès américain est devenu réalité. Lors d’un discours juste avant l’annonce du shutdown, la députée Rosa DeLaura avait prévenu ses confrères:

«Des programmes importants comme la protection de la santé publique vont être laissés de côté. Notre sécurité alimentaire est en danger.»

Et effectivement, une semaine après la mise en place du shutdown du 1er octobre 2013, le Center for Disease Control and Prevention (CDC), chargé de la santé publique, a annoncé la propagation d’une crise de salmonelle dans le pays, nous apprend Politico.

La salmonellose est une infection bactérienne qui se transmet principalement par la viande, surtout lorsque celle-ci n’est pas assez cuite –si on ne vous sert pas de steaks saignants aux Etats-Unis, c’est par peur de la salmonelle. Ses symptômes (diarrhée, fièvre, vomissements et crampes abdominales) durent généralement une semaine.

Pour l’instant, 278 personnes ont été contaminées dans pas moins de 18 Etats américains, nous apprend Reuters. Plus alarmant, cette souche particulière de salmonelle semble résister aux antibiotiques. Par conséquent, 76 personnes ont dû être hospitalisées, «un taux anormalement élevé», selon Politico. Et tout ça à cause du shutdown.

Comme on vous l’expliquait grâce à la série A la Maison Blanche, le shutdown est une fermeture provisoire du gouvernement fédéral: en attendant que le Congrès se mette d’accord sur le budget, les fonctionnaires «non-essentiels» sont invités à rester chez eux. C’est le cas, par exemple, des trois quarts des employés de la Maison Blanche.

Le CDC, lui, ne disposait que d’un tiers de son staff pour contrôler la qualité des aliments distribués dans le pays. Mais au vu de cette nouvelle crise alimentaire, le centre a dû rappeler 30 de ses employés.

Selon les autorités américaines, l’épidémie pourrait provenir d’un distributeur de poulet cru. Une alerte a été diffusée par le Département de l’Agriculture américain, mais en l’absence de preuves suffisantes, les produits n’ont pas encore été retirés du marché.

Le CDC n’est pas le seul à subir les effets du shutdown américain. L’Institut national de la Santé, qui a dû renvoyer chez eux les trois quarts de ses employés, doit par conséquent annuler de nombreux essais cliniques toutes les semaines, y compris ceux d’enfants cancéreux. Même en France, le shutdown se fait sentir, puisque les cimetières américains ont été obligés de fermer.

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A votre santé! – Slate.fr