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Un type d’oméga-3 pourrait prévenir le lupus et d’autres maladies auto-immunes

Un type d’oméga-3, l’acide docosahexaénoïque (ADH) qui se trouve dans les poissons gras, pourrait prévenir la réaction immunitaire à un agent toxique qui cause le lupus et potentiellement d’autres maladies auto-immunes , selon une étude préclinique publiée dans la revue PLOS ONE.

Le lupus est considéré comme étant une maladie génétique dans laquelle le système immunitaire attaque l’organisme et peut endommager n’importe quelle partie du corps, dont la peau, les articulations et les organes.

La maladie peut être déclenchée par l’inhalation de substances toxiques et d’autres facteurs environnementaux tels que l’exposition au soleil, indiquent les chercheurs.

L’exposition professionnelle à la silice cristalline respirable, souvent présente dans les industries de l’agriculture, la construction et l’exploitation minière, est connue pour être liée au lupus érythémateux systémique (ou disséminé) et d’autres maladies auto-immunes.

Alors que des études précédentes ont montré que la consommation d’oméga-3 ADH prévient l’apparition spontanée du lupus chez des souris prédisposée génétiquement à la maladie, Melissa Bates de l’Université d’État du Michigan et ses collègues ont vérifié, chez des souris génétiquement prédisposées à la maladie, si l’ADH pouvait prévenir le déclenchement de celle-ci en cas d’exposition à la silice cristalline.

Deux semaines après l’initiation d’un régime comportant différentes concentrations d’ADH, les souris ont été exposées à la silice de façon intranasale une fois par semaine pendant 4 semaines. Leur régime s’est poursuivi pendant un total de 12 semaines après lesquelles les marqueurs d’inflammation et d’auto-immunité dans les poumons, le sang et les reins ont été évalués.

Les résultats, disent les chercheurs, ont été « extrêmement positifs ». La consommation d’ADH supprime le déclenchement de l’auto-immunité par le sillice chez ces souris prédisposées, concluent-ils.

Ces résultats ouvrent la possibilité de développer des stratégies préventives peu coûteuses pour réduire le risque de déclenchement ou de poussées subséquentes de maladies auto-immunes chez les personnes exposées à la silice, soulignent-ils.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour établir les mécanismes par lesquels l’ADH supprime l’auto-immunité et vérifier les signatures uniques du lipidome prédictif d’une susceptibilité au déclenchement du lupus par la silice.

Psychomédia avec sources : PLOS ONE, Michigan State University.
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L’excès d’oméga-3 serait délétère pour le système immunitaire

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Si les oméga-3 sont largement reconnus pour leurs avantages pour la santé, une étude canadienne pourrait venir ternir le tableau. Selon cette recherche en effet, un excès de consommation d’oméga-3 empêcherait le système immunitaire de défendre l’organisme contre une attaque bactérienne ou virale. Un sérieux revers.

Un certain nombre d’ articles dans la presse et de nombreuses études présentent les oméga-3 comme excellent pour la santé du cœur et des artères. Les campagnes de publicité s’en sont également largement fait l’écho. Des chercheurs canadiens tirent pourtant la sonnette d’alarme car les oméga-3 pourraient présenter, en cas d’excès, un danger pour la santé.

Une méta-analyse de la littérature disponible sur le sujet dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue scientifique Prostaglandins, Leukotrienes & Essential Fatty Acids dénonce en effet les effets délétères de la surconsommation d’oméga-3 sur le système immunitaire.

Grâce à l’analyse des études portant sur les oméga-3, les scientifiques sont parvenus à identifier les effets indésirables d’un excès d’oméga 3. A forte dose, ils empêcheraient le système immunitaire de réagir de façon adéquate à une attaque bactérienne ou virale. C’est la raison pour laquelle les auteurs de cette étude demande à fixer des doses standards de ces acides gras essentiels.

S’il n’a pas été possible de déterminer les seuils à ne pas dépasser, en raison du manque de biomarqueurs valides et de connaissance pour définir la quantité maximale à ne pas dépasser, les chercheurs veulent alerter… Le risque surviendrait lorsqu’une personne mange 4 à 5 fois du poisson dans la semaine et ajoute une supplémentation en oméga-3… C’est un cas se produisant rarement pour un individu normalement constitué, sauf s’il consomme beaucoup d’aliments enrichis en oméga-3, qu’on retrouve de plus en plus abondamment dans le commerce.

Les auteurs de l’étude recommandent aux personnes qui reconnaissent consommer une quantité importante d’oméga-3 de réduire leur consommation. Encore une fois, tout est question de mesure. Comme pour d’autres aliments, une utilisation modérée ne pose pas de problème pour la santé, mais l’excès est dangereux !

L'excès d'oméga-3 dangereux pour la santé ?

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