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Pesticides à domicile (biocides, antiparasitaires, répulsifs…) : une utilisation généralisée et imprudente

L’Agence française de sécurité sanitaire (Anses) a publié, le 7 octobre, les résultats d’une étude portant sur les usages des pesticides à domicile.

L’étude décrit une « utilisation massive et dangereuse », résume l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir.

« On s’inquiète beaucoup plus des pesticides agricoles que des pesticides domestiques », souligne l’association, « alors que ce sont surtout ces derniers qui contaminent nos logements au quotidien, et qu’il s’agit des mêmes molécules, dont certaines sont même interdites en usage agricole ».

« Mais si de nombreux consommateurs sont si peu méfiants », estime l’association, « c’est que les produits perdent leur appellation de phytosanitaire dès qu’ils sont destinés au grand public. On parle de biocide pour l’entretien de la maison, d’antiparasitaire ou de médicament vétérinaire pour le chien ou le chat. Les intitulés ont de quoi faire perdre la notion de dangerosité de ce qu’on utilise à la maison. »

Les pesticides, précise l’Anses, « regroupent différents types de produits utilisés pour lutter contre des organismes considérés comme nuisibles : champignons, insectes, acariens, rongeurs, mauvaises herbes… etc. »

L’étude « prend en compte les produits disponibles à la vente pour les particuliers : ceux utilisés pour protéger les plantes d’intérieur et d’extérieur, des produits biocides utilisés à la maison pour lutter contre les insectes, les rongeurs ou les parasites et moisissures du bois, et des médicaments antiparasitaires humains et vétérinaires contre les poux, les puces, les tiques, etc. »

Elle a été réalisée en France métropolitaine en 2014 auprès de 1507 ménages constituant un échantillon représentatif de la population.

Il ressort de l’étude « que l’utilisation des pesticides à domicile est généralisée : 75 % des ménages ont utilisé au moins un produit pesticide dans les 12 mois précédant la date de l’enquête ».

« Les produits les plus utilisés sont les insecticides : 84 % des ménages ayant utilisé des pesticides ont employé des insecticides dans l’année. Ce sont principalement des biocides utilisés contre les insectes volants (40 % des ménages) et les insectes rampants (28 %), et des médicaments vétérinaires pour lutter contre les parasites des animaux de compagnie (61 % des ménages ayant un animal domestique). La moitié des utilisateurs d’insecticides en utilisent au moins 3 fois par an.

Viennent ensuite les herbicides et les produits contre les maladies des plantes d’extérieur, utilisés respectivement par 22 % et 20 % des foyers ayant un espace extérieur : jardin, terrasse, balcon. Les herbicides sont utilisés au moins 2 fois par an par la moitié des utilisateurs, tout comme les fongicides.

Enfin, les répulsifs cutanés humains, tels que les répulsifs contre les moustiques, utilisés par 12 % des utilisateurs à une fréquence importante : au moins 6 utilisations par an pour la moitié des ménages et plus de 25 fois par an pour un quart des ménages. »

Les précautions d’emploi des pesticides à la maison ne sont clairement pas assez connues et donc pas assez suivies.

« Par exemple, environ un tiers des ménages ne lit jamais les indications des emballages des antiacariens et anti-rongeurs et un quart d’entre eux ne les lit jamais pour les produits contre les insectes volants et rampants.

D’autre part, si les précautions d’emploi sont suivies par la majorité des ménages lorsqu’ils utilisent des produits pour traiter les plantes d’extérieur (70 %) ou des produits anti-poux (68 %), ils ne sont que 29 % à les respecter lors de l’utilisation de répulsifs, et 36 % pour les produits contre les insectes volants. »

L’Anses souligne donc la nécessité de mieux informer le grand public sur les conditions d’utilisation des pesticides à domicile.

« Il est indispensable de lire les recommandations figurant sur les emballages ou les notices et de les suivre attentivement, en veillant par exemple si c’est indiqué au port de gants ou à l’aération de la pièce où le produit a été utilisé. »

Par ailleurs, « les utilisateurs ne savent pas suffisamment comment se débarrasser des produits. A titre d’exemple, 60 % des ménages jettent leurs produits inutilisés à la poubelle et seulement 31 % les déposent à la déchetterie ». L’Agence rappelle « qu’il est recommandé de ne pas les jeter à la poubelle ni les vider dans l’évier mais de les déposer à la déchetterie ou à l’endroit prévu par la mairie, la communauté de communes ou d’agglomération ».

« On peut regretter que l’étude de l’Anses sorte 5 ans après sa réalisation », mentionne UFC-Que Choisir, « puisqu’entretemps, la vente de pesticides pour le jardin a été interdite. Les ménages de l’enquête les plus accros aux pesticides domestiques étaient en effet ceux qui possédaient un jardin. Mais ses enseignements valent encore pour les propriétaires d’animaux de compagnie et tous les ménages qui utilisent des biocides dans leur logement. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Anses, UFC-Que Choisir.
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Investir dans les soins à domicile plutôt que dans les maisons des aînés, conseille un démographe (Québec)

 », estime le démographe Jacques Légaré, professeur à l’Université de Montréal.

Il vient de faire paraître dans les Cahiers québécois de démographie, avec Michaël Boissonneault et Yann Décarie, un article qui propose divers scénarios de projections concernant la population canadienne âgée d’ici 2051, rapporte un communiqué de l’université.

Les babyboumeurs qui s’approchent de l’âge où ils présenteront des problèmes de santé liés au vieillissement représentent un « défi démographique sans précédent », souligne le chercheur.

Selon des projections, les besoins en hébergement pourraient quadrupler d’ici le prochain quart de siècle au Canada. « Étant donné le contexte politique, je ne crois pas qu’un gouvernement quel qu’il soit puisse multiplier par quatre le nombre de lits disponibles dans les établissements publics de santé pour les personnes âgées », indique le démographe.

Par ailleurs, les projections « n’ont pas suffisamment tenu compte de l’évolution de certaines caractéristiques, notamment du fait que de plus en plus de gens âgés souhaitent demeurer chez eux ».

« Chose certaine, l’accroissement de la population vieillissante hébergée dans des centres de soins infirmiers comporte un coût qui continuera de croître. Durant la campagne électorale provinciale qui a porté François Legault au pouvoir le 1er octobre dernier, la Coalition Avenir Québec s’est engagée à remplacer les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) par des “maisons des aînés” comptant de 70 à 130 lits. La première phase du projet prévoit à elle seule la construction de 30 immeubles au coût de un milliard de dollars. »

« Vous savez, il en coûte beaucoup moins cher de laisser les aînés chez eux que de les envoyer dans un CHSLD, fait observer M. Légaré. Mais actuellement, on met trop peu d’efforts et d’argent dans ce secteur. »

La recherche en démographie montre que les ressources consacrées aux soins et services prodigués à domicile « devront prendre en compte une augmentation possiblement plus importante que prévu du nombre de personnes requérant des soins et des services à domicile ».

L’argent devrait être investi davantage dans les ressources humaines affectées au soutien à domicile que principalement dans les ressources immobilières, estime-t-il.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Montréal.
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Bientôt une livraison de médicaments à domicile ?

Bientôt une livraison de médicaments à domicile ?

Le 14 juillet 2017.

Les facteurs ne se chargeront bientôt plus uniquement du courrier. Ils s’occuperont aussi de la livraison de médicaments à domicile.

Une livraison rendue possible grâce à une application

Les Français échangent beaucoup moins de courrier qu’avant, la profession de facteur est donc en train d’évoluer. Certains employés de La Poste proposent de rendre visite aux personnes âgées isolées, d’autres ont accepté de livrer des médicaments. L’initiative est partie du groupe Pharmabest qui a lancé, mercredi 5 juillet, un service de livraison à domicile de médicaments à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône.

Le groupe, qui compte une soixantaine de pharmacies sur tout le territoire, espère ainsi répondre au mieux aux demandes de ses clients, notamment ceux qui ont du mal à se déplacer et ceux qui ont un emploi du temps trop chargé. Le dispositif fonctionne à l’aide d’une application. Pour obtenir ses médicaments, le patient n’aura qu’à photographier son ordonnance, sa carte Vitale et sa carte de complémentaire santé.

Un service qui va se généraliser d’ici la fin de l’année

Pharmabest espère que ce nouveau service rencontrera un succès : le groupe table sur 50 à 100 livraisons par jour d’ici à la fin de l’été. Avant la fin de l’année, la totalité des officines du groupe lancera ce service de livraison de médicaments à domicile. Les habitants d’Avignon, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Nice, Pau, Saint-Étienne ou encore Tours, pourront donc télécharger l’application et en profiter.

Le facteur recevra chaque matin, avant sa tournée, ses commandes du jour, sur son smartphone. S’il a une livraison à effectuer, il se rendra dans la pharmacie dans laquelle la commande aura été passée, il récupérera le colis opaque et scellé et le déposera dans la boîte aux lettres du client. Petit bémol cependant : ce service demande de savoir se servir d’un smartphone, ce qui n’est pas le cas de toutes les personnes âgées, loin de là.  

Marine Rondot

À lire aussi : Médicaments en ligne : attention aux contrefaçons !

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

L’hôpital à domicile, un dispositif qui se généralise

L’hôpital à domicile. Derrière cette idée une combinaison astucieuse, celle de réduire les jours d’hospitalisation, en proposant un retour à la maison encadré par du personnel médical. Cela existe déjà pour les mamans qui viennent d’accoucher, mais cela se développe aussi en orthopédie. France Feillet est conseillère de l’assurance maladie, son rôle faciliter le retour à domicile des patients. Rendez-vous chez l’infirmier, passage de l’infirmier, elle organise tout. « C’est parfois très compliqué de trouver des praticiens, donc nous, avec l’habitude, on insiste un petit plus lourdement avec les professionnels de santé et on a plus de facilité à décrocher les rendez-vous », explique la conseillère de l’assurance maladie.

7 000 bénéficiaires

Cette aide est gratuite et bien perçue par les patients. « Cela permet d’être complètement en plein dans l’opération et non de penser qu’il faut appeler telle ou telle personne pour prendre les rendez-vous. C’est quand même beaucoup plus convivial, on se sent moins stressé », explique Marie-Christine Eberhardt. L’an dernier en orthopédie, 7 000 personnes ont bénéficié du programme d’accompagnement de retour à domicile.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Aide à domicile : les professionnels s’inquiètent

Depuis quatre ans, plusieurs fois par semaine, Armand bénéficie d’une aide à domicile. À 83 ans, il voit son quotidien facilité par Leila son auxiliaire de vie sociale. « C’est nécessaire et indispensable », explique Armand Fillols. La cuisine, le ménage, les courses, autant de choses qui permettent à Armand de rester vivre dans son domicile.

« La personne est bien chez elle, elle a ses repères », détaille son auxiliaire Leila Cerra quia joute :« Voyez Monsieur Fillos il a plein de livres, il peut lire sortir, faire ce qu’il veut quand il veut (…) ça lui permet d’échanger ».

Les services à domicile s’adressent aussi aux personnes handicapées ou malades. 70% de l’activité est géré par des structures associatives qui craignent de disparaitre.

Les plans d’aide diminuent

Si la demande augmente, les financements publics sont en baisse comme l’ allocation personnalisée à l’autonomie. Les plans d’aide, tous les mois vont en diminuant alors que les besoins de la population augmentent, précise Julien Mayet, porte-parole de l’Union nationale des soins et des services à domicile Midi-Pyrénnés.

Les professionnels ont commencé un mouvement de protestation ce samedi 7 mars.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Cancer – un traitement adapté pour soigner les enfants à domicile

Les enfants souffrant de cancer recevront à domicile un traitement adapté grâce à la convention de coopération conclue entre le CHU de Toulouse et l’Hospitalisation à Domicile (HAD) de la Clinique Pasteur, une innovation structurelle puisqu’il s’agit du 1er modèle sites associés public/privé de France.

Les 150 à 180 jeunes patients âgés de 0 à 18 ans suivis chaque année dans l’unité d’Hémato-Oncologie pédiatrique du CHU et leurs parents apprécient l’hospitalisation à domicile qui allie le réconfort et la sérénité d’un environnement familial rassurant aux soins de qualité prodigués par un établissement expert ouvert 7j/7 et24h/24. Concrètement, la chimiothérapie de l’enfant est débutée le premier jour au centre de référence, le CHU de Toulouse. Elle est ensuite poursuivie en hospitalisation à domicile.

Les critères d’admission sont établis en collaboration avec les deux équipes et sous la coordination du réseau Oncomip pédiatrique. Les formations, la mise à jour des procédures et leur respect sont assurés par l’équipe du réseau.

Ce nouveau partenariat fait suite à la collaboration déjà nouée en cardiologie entre le CHU de Toulouse et la Clinique Pasteur.

En savoir plus sur les trois acteurs de la coopération

L’unité d’Hémato-Oncologie de l’Hôpital des Enfants au CHU de Toulouse est l’unique centre de référence en oncologie pédiatrie en Midi-Pyrénées (accréditation INCA en décembre 2007). Les équipes ont intégré un dispositif d’annonce, un soutien psycho-social et éducatif… à leur prise en soins.

Le réseau Oncomip Pédiatrique (Oncologie Midi-Pyrénées Pédiatrique) : depuis décembre 2000, Oncomip a pour objectif de rapprocher le lieu de traitement et de vie des patients atteints de pathologies néoplasiques afin d’améliorer leur qualité de vie. A son actif, une collaboration étroite entre le CHU référent et les Centres Hospitaliers Généraux, l’HAD Pasteur et les infirmières libérales. Les procédures de soins paramédicaux et médicaux sont un support à la prise en charge des enfants atteints de pathologies malignes par ailleurs inclus dans des protocoles thérapeutiques ou essais cliniques nationaux ou internationaux. Elles fournissent un support théorique de référence et permettent une harmonisation des procédures de soins pour les différentes équipes intervenants dans le cadre du réseau.Ces procédures ont été rédigées par l’équipe de l’Unité d’Hémato-Oncologie en collaboration avec les autres équipes pédiatriques de l’Hôpital des Enfants à Toulouse. Elles comprennent des procédures médicales, paramédicales et des modes opératoires.

L’Hospitalisation À Domicile (HAD) de la Clinique Pasteur se définit comme un établissement de santé à part entière, par nature polyvalent et généraliste, qui permet le maintien à domicile du patient tout en lui garantissant la qualité et la sécurité des soins d’un établissement de santé.
Créée en 2005, l’HAD Pasteur compte aujourd’hui trois sites (Toulouse, siège de l’HAD et les antennes de Carbonne et de Quint-Fonsegrives) et prend en charge les enfants situés sur l’ensemble du territoire Haute-Garonne Nord.

L’équipe de l’HAD Pasteur est composée d’une directrice, de médecins coordonnateurs, de cadres de santé, d’infirmières responsables dont une puéricultrice coordinatrice et d’une vingtaine de soignants. Cette équipe est spécialisée dans la prise en charge de la douleur, en soins palliatifs, en pédiatrie (oncologie) et dans l’ensemble des activités de soins complexes répondant aux critères d’admission en Hospitalisation à Domicile.

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