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Infirmiers : ces chômeurs dont on ne parle jamais

Infirmiers : ces chômeurs dont on ne parle jamais

Le 25 janvier 2019.

On parle tellement du manque d’effectifs d’infirmiers et d’infirmières dans les hôpitaux qu’on a du mal à imaginer que certains d’entre eux soient au chômage. Et pourtant, le nombre d’inscrits ne cesse d’augmenter.

De plus en plus infirmiers inscrits à Pôle emploi

Grâce à une étude publiée le 24 janvier par la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), on constate que la part des infirmiers inscrits au chômage ne cesse d’augmenter depuis 2010. Elle représentait, en 2017, 4,2% des infirmiers en activité.

Les chiffres ne sont pas dramatiques et sont d’ailleurs inférieurs aux taux de chômage de beaucoup d’autres professions, alors pourquoi s’inquiéter ? Parce qu’ils sont en hausse constante depuis plusieurs années. Entre 2010 et 2017, nous sommes passés de 8.060 à 21.030 inscrits à Pôle emploi.

Des délais plus longs pour décrocher un premier emploi

L’étude tente de comprendre l’origine d’un phénomène plutôt contradictoire lorsque l’on voit le manque de personnel dans les hôpitaux ! On constate que les délais pour décrocher son premier emploi en sortant d’école (IFSI) sont de plus en plus longs. En 2013, « 74% ont trouvé leur premier emploi en moins d’un mois, contre 85% des diplômés de 2007 » précisent les auteurs.

 Mais tout n’est pas noir et la courbe du taux d’inscrits stagne au bout de quelques années : trois ans après leur sortie d’études, 96% des infirmiers et des infirmières fraîchement diplômés ont trouvé un emploi. Autre difficulté pour la profession : le taux de chômeurs de longue durée augmente : « le nombre d’infirmiers inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an a été multiplié par quatre entre 2009 et 2017. »

Maylis Choné

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Nombreux cas de médicaments administrés à la mauvaise personne dans les hébergements pour aînés dont les CHSLD (Québec)

Les erreurs de médicaments administrés à la mauvaise personne sont fréquentes dans les centres d’hébergement privés pour personnes âgées et dans les CHSLD.

Une étude menée auprès du Centre antipoison du Québec recense en une année près de 500 appels, provenant principalement des centres d’hébergement privés, concernant l’administration de médicaments à une mauvaise personne, rapporte Radio-Canada.

L’étude, menée par le pharmacien toxicologue de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et ses collègues et publiée dans le Journal of Post-Acute and Long-Term Care Medicine, s’appuie sur des données fournies par le Centre antipoison du Québec et concerne des CHSLD, des résidences privées et des ressources d’hébergement en milieu familial.

La moitié des patients (51 %) ont reçu au moins 5 médicaments différents qui ne leur avaient pas été prescrits. La plupart des patients (82 %) n’avaient pas de symptômes au moment de l’appel au centre antipoison ; cependant, un tiers (34 %) des expositions ont été considérées comme potentiellement toxiques et ont été traitées à l’hôpital.

Les classes de médicaments les plus fréquemment impliquées incluaient les antihypertenseurs, les antiarythmiques et les antipsychotiques. En particulier, près du quart (23 %) des cas de mauvaise administration de l’antipsychotique clozapine (Clozaril) ont entraîné des effets modérés ou graves. Aucun décès n’a été signalé.

Le nombre de cas où des médicaments ont été administrés à la mauvaise personne est probablement supérieur à 500, estime le chercheur, puisque l’étude ne concerne que les personnes appelant le Centre antipoison pour signaler l’erreur.

Pour la seule année 2015-2016, le ministère de la Santé a reçu 48 000 rapports d’erreur liés à la médication produits dans les Centres de soins de longue durée (CHSLD), qui font partie du réseau de la santé publique), indique le chercheur. De ce nombre, environ 1 400 (3 %) cas concernent l’administration d’un médicament au mauvais patient.

« Ce ne sont pas toutes des erreurs graves, a nuancé M. Dubé. Il s’agit parfois de l’oubli d’une dose ou d’une dose administrée une heure plus tard que prévu. » Sur les 48 000 erreurs, 42 % relèveraient de l’omission, soit l’oubli d’une dose, ou d’une dose erronée.

Du fait que les personnes âgées prennent généralement plusieurs médicaments, les risques de complications médicales sont augmentés (en raison notamment des interactions).

« Toute erreur liée à la médication devrait être considérée comme une urgence médicale », estime le chercheur.

Pour plus d’informations sur les erreurs médicales, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, Journal of Post-Acute and Long-Term Care Medicine.
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Bénéfice cérébral de l’alcool : l’élimination des toxines dont celles associées à l’Alzheimer

L’alcool à dose modérée atténuerait l’inflammation et favoriserait l’élimination des toxines cérébrales, dont celles associées à la maladie d’Alzheimer, selon une étude publiée dans la revue Scientific Reports du prestigieux groupe Nature.

« La consommation prolongée de quantités excessives d’alcool est connue pour avoir des effets nocifs sur le système nerveux central », souligne Maiken Nedergaard de l’Université de Rochester.

« Mais la nouvelle étude montre, pour la première fois, que de faibles doses sont potentiellement bénéfiques pour la santé cérébrale en améliorant la capacité du cerveau à éliminer les déchets », ajoute-t-elle.

« Ces résultats s’ajoutent à d’autres qui suggèrent des bienfaits de faibles doses d’alcool. Plusieurs études ont associé de faibles niveaux de consommation à une réduction du risque de maladies cardiovasculaires ainsi que d’un certain nombre de cancers », rapporte-t-elle.

Les recherches de Nedergaard se concentrent sur le système glymphatique. Son équipe a été la première à décrire ce processus cérébral unique de nettoyage du cerveau en 2012. Elle a montré comment le liquide céphalo-rachidien est pompé dans les tissus cérébraux et évacue les déchets, dont les protéines bêta-amyloïdes et tau qui sont associées à la maladie d’Alzheimer et à d’autres formes de démence.

Des recherches subséquentes ont montré que le système glymphatique est plus actif pendant le sommeil, peut être endommagé par un accident vasculaire cérébral (AVC) et un traumatisme et s’améliore avec l’exercice.

La nouvelle étude, menée chez la souris, portait sur les effets de l’exposition aiguë et chronique à l’alcool. Les cerveaux exposés à des niveaux élevés d’alcool sur une longue période présentaient des niveaux élevés d’un marqueur moléculaire d’inflammation, en particulier dans les cellules astrocytes qui sont des régulateurs clés du système glymphatique. Un déficit des capacités cognitives et motrices était aussi constaté.

Les animaux exposés à des niveaux modérés de consommation, correspondant à environ deux verres standards par jour, présentaient moins d’inflammation dans le cerveau, et leur système glymphatique était plus efficace pour faire circuler le liquide céphalo-rachidien et éliminer les déchets comparativement aux souris témoins qui n’étaient pas exposées à l’alcool. Leur performance dans les tests cognitifs et moteurs était identique à celle des témoins.

Des études ont montré que la consommation faible à modérée d’alcool est associée à un risque moindre de démence, alors que la consommation excessive pendant de nombreuses années augmente le risque de déclin cognitif. La présente étude peut aider à expliquer pourquoi cela se produit, conclutla chercheure.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Rochester, Scientific Reports.
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Tatouage : plusieurs risques de santé, dont le cancer, pour une couleur en particulier

Certaines encres de tatouage présentent plusieurs risques pour la santé, selon un rapport de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) qui sera prochainement publié. L’ECHA pourrait limiter ou bannir l’usage de plusieurs substances, rapporte le Daily Mail.

« Les préoccupations les plus graves sont les allergies causées par des substances dans les encres et les possibles effets cancérigènes, mutagènes ou les effets toxiques sur la reproduction », rapporte le Daily Mail.

L’encre rouge est considérée comme la plus dangereuse. Le vert, le bleu et le noir seraient également à risque.

Bien que les encres soient injectées dans le corps, elles ne sont pas sujettes aux mêmes règlements que les médicaments et les aliments.

Psychomédia avec source : Daily Mail.
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Alzheimer : comment parler à quelqu’un dont on se demande s’il commence à présenter des symptômes de la maladie

En France, d’après l’OMS, près d’un million de personnes seraient touchées par Alzheimer et les maladies apparentées. D’après un comité de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), des avancées considérables pourraient être réalisées autour de cette maladie.

Atlantico : Ce 21 septembre, c’est la Journée de lutte contre Alzheimer. Selon le comité du MIT, cette maladie présente de « réelles opportunités de progrès », en quoi ? Où en sont les recherches ?

France Alzheimer : Malheureusement, toute pathologie, par la mobilisation scientifique qu’elle suscite, reste paradoxalement à l’origine de « réelles opportunités de progrès ». Par ailleurs, par sa logique transversale, la maladie mobilise de nombreuses disciplines scientifiques. Les innovations sont possibles. Elles sont même prévisibles. Les questions qui se posent aujourd’hui sont plurielles et, par conséquent, les réponses à apporter sont autant d’innovations et de progrès envisageables. Pour y répondre, chacun doit faire preuve d’esprit d’innovations (chercheurs, soignants, aidants, industriels etc.).
Pour illustrer cet engagement nécessaire pluriel :
– la nécessité de pouvoir détecter les lésions cérébrales dans la maladie a fortement poussé l’innovation en imagerie cérébrale (marqueurs amyloides et Tau aujourd’hui encore réservés à la recherche)
– le champs des nouvelles technologies tente d’apporter des aides adaptées aux familles et aux personnes malades avec en ligne de mire, la préservation de l’autonomie et de la qualité de vie des personnes.
Cette liste est, bien entendu, loin d’être exhaustive.
Les axes de recherches sont aujourd’hui multiples. En ce qui concerne la recherche fondamentale, l’attention de la communauté scientifique se porte notamment sur la compréhension des mécanismes de développement de la maladie d’Alzheimer.

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Tous ces aliments dont on ne se méfie pas assez (et qui peuvent pourtant nous tuer)

On consomme certains d’entre eux sans se douter du risque que l’on court. Voici une liste non exhaustive de produits que vous ne regarderez plus de la même façon.

Les hommes sont capables de tout ignorer des règles de survie pourtant basiques. Nous poussons les limites de notre corps jusqu’à frôler la mort avec des exigences physiques (ultra-marathons dans le désert, record d’apnée sous l’eau) mais aussi gustatives. Quels sont ces aliments mortels que nous avons l’habitude de déguster ?

Nous avons tous dans notre entourage une personnage allergique aux cacahuètes. Gonflement de lèvres, urticaire, vomissements, nausées, toute personne allergique à l’arachide sait combien il peut être dangereux de manger une simple cacahuète. Il ne faut que quelques minutes pour voir apparaître les premières réactions. Selon Le Figaro, 500 000 Français seraient concernés, soit 1% de la population.

Peuvent-ils être aussi dangereux que les cacahuètes ? Selon l’American Academy of Pediatrics (AAP), la réponse est oui ! Il y a quelques années, l’organisation les a classés comme étant susceptible de provoquer des étouffements. La forme des hot dogs les rend surtout mortels pour les enfants. L’AAP a même recommandé que le hot dog adopte une nouvelle forme afin de sauver des vies ! 

Tout le monde aime la tarte à la rhubarbe, ou, moins acide, la tarte à la rhubarbe et aux fraises. Ce qu’il faut retenir quand on cuisine la rhubarbe, c’est utiliser seulement la tige, et jamais les feuilles vertes. Si elles sont consommées en quantités importantes, les feuilles de rhubarbe peuvent empoisonner, provoquer des convulsions et des problèmes respiratoires graves, d’après thefw.

Ce fromage italien de Sardaigne, qui signifie « fromage pourri » est connu pour être infesté par des larves vivantes. Il est amené à un stade ultérieur de fermentation par l’action digestive des larves de la mouche du fromage. Elles y engendrent un niveau avancé de (…)lire la suite sur Atlantico

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