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Dormir fait maigrir

Dormir fait maigrir, rapporte l’association française de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, relayant une étude publiée en février 2022 dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Internal Medicine.

Des études ont déjà montré que le manque de sommeil favorise la prise de poids.  Moins dormir perturbe le métabolisme (c’est-à-dire la façon dont on brûle les calories) et pousse à manger davantage, résume l’association.

Les chercheurs ont mené cette étude afin de vérifier si l’inverse se produit : si une augmentation du temps de sommeil entraîne une diminution des calories consommées.Esra Tasali et ses collègues (1) des universités de Chicago et du Wisconsin-Madison (États-Unis) ont recruté 80 personnes en surpoids (IMC entre 25 et 29) qui dormaient moins de 6,5 heures par nuit.

À la moitié d’entre elles, ils ont prodigué des conseils personnalisés pour augmenter la durée de leur nuit. Il pouvait s’agir par exemple d’une réduction du temps d’écran avant le coucher.

Au bout de 2 semaines, les personnes ainsi accompagnées dormaient effectivement 1 h 10 de plus par nuit ! Pendant ce temps, leurs apports énergétiques ont décru de 270 kcal par jour par rapport au groupe contrôle qui, lui, n’avait pas reçu de conseils et avait continué sur le rythme de nuits écourtées. Ces 270 kcal représentent plus de 10 % des apports énergétiques journaliers communément conseillés.

Ils ont ainsi perdu 500 g en deux semaines alors que le groupe de comparaison a pris 400 g. Dans l’hypothèse où un tel rythme se maintiendrait – ce qui n’est pas certain – cela représenterait une perte de 12 kg en 3 ans.

Le sommeil est également lié au risque de dépression, rappelle l’association, soulignant qu’une thérapie comportementale et cognitive pour améliorer le sommeil réduisait le risque de dépression. Là encore, le sommeil semble avoir un effet thérapeutique là où les médicaments échouent souvent.

Pour limiter les risques de troubles cognitifs, dormez 7h par nuit

Les causes des troubles cognitifs sont nombreuses mais de bonnes habitudes, notamment de sommeil, limiterait leur apparition.

Dès notre plus jeune âge, nous apprenons que bien dormir mais surtout dormir suffisamment est vital. En plus de contribuer à la régénération et au bon fonctionnement du corps, il permet aux enfants de bien grandir. Une récente étude a également montré qu’un sommeil insuffisant jouait un rôle clé dans les capacités d’apprentissage et de mémorisation des enfants.

Mais passé un certain âge, le sommeil peut également aider à réduire les chances de troubles cognitifs. Si des siestes fréquentes peuvent être un signe de démence, le sommeil nocturne n’est pas concerné par cette révélation.

En revanche, la durée de votre nuit pourrait avoir un impact sur les risques de développer ces troubles. C’est ce qu’affirme une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l’université de Cambridge.

Une réduction des risques de troubles cognitifs mais également une meilleure santé physique

Dans le cadre de cette étude publiée dans la revue Nature Aging, les chercheurs ont cherché à savoir quelle était la durée idéale de nos nuits. Cependant, ils ont fait entrer un autre élément en ligne de compte : l’âge. En effet, le cerveau est moins vulnérable à 20 ans. Or, nos capacités cognitives peuvent commencer à décliner à partir de 40 ans.

Pour déterminer la durée de sommeil idéale, les chercheurs ont analysé deux éléments. Dans un premier temps, ils ont demandé à 500 000 personnes âgées de 38 à 73 ans de partager leurs données médicales. Dans un second temps, ces mêmes volontaires ont répondu à un questionnaire sur leurs habitudes quotidiennes. Ces questions concernaient différents points dont leur sommeil, leur bien-être général…

Enfin, les chercheurs ont effectué des examens d’imagerie ainsi que des tests pour déterminer s’ils souffraient de troubles cognitifs. Tous ces éléments ont été regroupés afin de calculer avec précision le temps de sommeil idéal.

Ne pas dormir plus de 7 heures, un point important souligné par l’étude

Les chercheurs ont conclu que la durée de sommeil idéale pour un adulte de plus de 40 ans était de 7 heures. D’après leurs analyses, cette durée comporte suffisamment de cycles de sommeil complet. Ce détail est déterminant car il impacte notre sommeil profond.

Or, si celui-ci est déréglé ou perturbé par des nuits trop courtes, il augmenterait nos chances de souffrir de troubles cognitifs. Pour rester en bonne santé, qu’elle soit mentale mais aussi physique, il est donc recommandé de dormir 7 heures par nuit. Ce point est valable aussi bien en semaine qu’en week-end, même si les Français ont tendance à dormir davantage le week-end.

Sommeil : dormir plus le week-end serait mauvais pour la santé

Sommeil : dormir plus le week-end serait mauvais pour la santé

Le 23 avril 2019

Selon une récente étude, faire la grasse matinée le week-end, pour « rattraper » les heures de sommeil en retard de la semaine, serait inutile voire même néfaste pour la santé. Explications.

La grasse-matinée ne permet pas de rattraper le déficit de sommeil

Si vous pensez que vos grasses-matinées du week-end rattrapent vos heures de sommeil en retard cumulées pendant la semaine, vous faites erreur ! Selon une enquête révélée par nos confrères de France Inter le 17 avril dernier, menée par une équipe de chercheurs américains de l’Université du Colorado et publiée dans la revue Current Biology, dormir plus le week-end serait non seulement inutile, mais serait surtout mauvais pour la santé.

Pour mener leurs travaux, les scientifiques ont observé le sommeil de 36 adultes en bonne santé, pendant 9 nuits. Ils ont été séparés au hasard en trois groupes en fonction de leur temps de sommeil : 5 heures par nuit, 9 heures par nuit et pour le dernier groupe, des nuits de 5 heures pendant la semaine mais sans limite durant le week-end.

Dormir plus le week-end augmenterait l’insulino-résistance

Première conclusion des chercheurs : augmenter le temps de sommeil le week-end, par rapport à la semaine, n’aurait aucun impact positif sur le métabolisme. En cause, le bouleversement du cycle circadien, c’est-à-dire le rythme de sommeil et d’éveil au cours d’une journée : « Le réveil tardif entraîne une désynchronisation en empêchant l’organisme d’être exposé à la lumière du matin ».

En effet, s’il apparaît que le manque de sommeil a un impact négatif sur le métabolisme, il semblerait que le groupe de personnes ayant dormi plus longtemps le week-end réagit comme s’il subissait un décalage horaire, augmentant l’insulino-résistance comme chez les diabétiques. « Le sommeil de récupération le week-end n’est pas une stratégie efficace pour prévenir la dysrégulation métabolique associée à un sommeil insuffisant récurrent » concluent les auteurs.

Aurélie Giraud

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Médicaments pour dormir : mises en garde de 60 Millions de consommateurs

Dans un numéro hors-série, le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation met en garde contre l’utilisation des différents types de somnifères.

Un Français sur huit a consommé au moins une fois dans l’année des médicaments benzodiazépines prescrits sur ordonnance pour dormir tels que Imovane (zopiclone), Stilnox (zolpidem…

S’ajoute à cela la consommation des antihistaminiques en vente libre et de la mélatonine.

Somnifères sur ordonnance : benzodiazépines

Les benzodiazépines et médicaments apparentés (liste) ne sont intéressants que dans les phases aiguës d’insomnies, indique le magazine. Au bout de quatre semaines, l’organisme s’habitue à leur action.

« L’augmentation des doses ne sert à rien. Au contraire. Elle ne fait qu’aggraver les nombreux effets secondaires : somnolence, difficultés d’attention ou de mémorisation, état confusionnel, chutes… »

L’efficacité de ces médicaments est relative, souligne le magazine : une méta-analyse parue dans le BMJ concluait que les somnifères benzodiazépines (zolpidem – Stilnox et zopiclone – Imovane) n’étaient que légèrement plus efficaces qu’un placebo.

En un mois, la dépendance s’installe, indique le magazine. « Quelques semaines de prise peuvent nécessiter jusqu’à un an de sevrage. » (Somnifères et calmants : très peu de temps peut suffire pour devenir dépendant)

Sevrage des benzodiazépines : symptômes et critères diagnostiques (DSM-5)

Lorsque le traitement cesse, les patients connaissent un effet rebond. « Les symptômes de l’insomnie sont décuplés et s’accompagnent de crises d’anxiété, de maux de tête, de cauchemars… Les troubles du sommeil sont alors pires qu’avant le traitement. »

Somnifères et tranquillisants : les effets secondaires amplifiés par l’interaction avec plusieurs autres médicaments

Somnifères en vente libre : antihistaminiques

« Les somnifères en vente libre à base d’antihistaminiques (type Donormyl, Phenergan…) ne doivent être pris que sur de très courtes périodes. Ils ont également des effets sédatifs de longue durée. Il faut compter dix heures pour que la concentration du produit diminue de moitié. Les risques d’accident de la route sont donc bien réels. Quant aux personnes âgées, elles sont d’autant plus sujettes aux chutes qu’elles ont une moins bonne capacité d’élimination. »

Ils présentent aussi « des risques de troubles de la cognition et peuvent provoquer des sensations de vertige. En outre, des études ont montré que ces médicaments étaient pris sur des durées beaucoup trop longues : plus de six mois au lieu des cinq jours indiqués. »

« Ces prises “longue durée” peuvent renforcer d’éventuelles insuffisances organiques (hépatiques, rénales ou respiratoires). En outre, dans les forums en ligne, de nombreux utilisateurs avouent dépasser les doses maximales quotidiennes. »

Mélatonine

La prise de mélatonine, hormone du sommeil et des rythmes circadiens, « peut dérégler les cycles du sommeil, même à de faibles doses », souligne le magazine.

Dans un avis publié en avril 2018, rappelle le magazine, l’Anses relevait les effets indésirables de la mélatonine.

« La mélatonine, précisait l’agence, est une hormone sécrétée naturellement pendant la nuit dont une des fonctions physiologiques est de favoriser l’endormissement. En plus de ses effets sur l’horloge biologique, la mélatonine possède d’autres propriétés : modulation de l’humeur et du système immunitaire, régulation de la température corporelle et de la motricité intestinale. Elle possède également une action vasodilatatrice, vasoconstrictrice et pro-inflammatoire. Ces effets physiologiques peuvent, dans certaines conditions, ou lors d’interaction avec d’autres substances, conduire à l’apparition d’effets indésirables. »

Mélatonine contre l’insomnie : manque d’efficacité et effets indésirables, selon Prescrire

Pour plus d’informations sur l’insomnie et sur les somnifères, voyez les liens plus bas.

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Dormir avec un ventilateur allumé est déconseillé

Dormir avec un ventilateur allumé est déconseillé

Le 31 juillet 2018.

En période de fortes chaleurs, nombreux sont ceux qui dorment avec un ventilateur allumé dans la pièce afin de la rafraîchir. D’après certains spécialistes du sommeil, ça ne serait pas une bonne idée. 

Les ventilateurs soulèvent les pollens et la poussière

Dormir avec un ventilateur allumé afin de rafraîchir la pièce peut aider à trouver le sommeil plus rapidement mais ce ne serait pas une bonne idée, selon certains spécialistes. En faisant circuler l’air dans la pièce, les ventilateurs soulèvent également les pollens et la poussière. Ils dispersent aussi les germes présents dans votre chambre. Leur utilisation ne serait donc pas recommandée dans les lieux où dorment les personnes sensibles comme les nourrissons ou les personnes âgées. 

Par ailleurs, dormir avec un ventilateur allumé pourrait affecter vos sinus nasaux en les asséchant et provoquer des sinusites voire des allergies, pour ceux qui sont sensibles aux pollens et aux acariens. Le risque serait donc de se réveiller le matin avec des maux de tête et le nez bouché car le corps produit automatiquement davantage de muscus quand les narines sont asséchées. 

Les ventilateurs créent des courants d’air 

Lorsque vous dormez avec un ventilateur allumé dans votre chambre, il vous est plus aisé de sombrer dans les bras de Morphée grâce au courant d’air obtenu. Néanmoins, ce courant d’air passe également plusieurs fois au même endroit de votre corps durant la nuit. Il est donc fort probable que vous vous réveilliez avec des crampes ou pire, un torticolis, si le ventilateur soufflait dans votre cou. Dormir les fenêtres ouvertes peut donc être préférable à l’usage d’un ventilateur la nuit. 

Si vous désirez tout de même dormir avec un ventaliteur car la chaleur est insupportable, sachez qu’il existe des petites astuces pour éviter ces désagréments. Évitez de l’allumer à sa puissance maximale et positionnez-le dans un coin de la pièce éloigné de votre lit afin qu’il puisse la rafraîchir sans vous provoquer de crampes. Vous pouvez également poser un verre d’eau plein sur votre table de chevet et boire quand vous vous réveillerez la nuit. Humidifier votre corps régulièrement lui évitera en effet d’avoir à produire du mucus supplémentaire, vous ne devriez donc pas avoir le nez bouché en vous réveillant. 

Flore Desbois

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Dormir plus de 9 heures favoriserait les cauchemars

Dormir plus de 9 heures favoriserait les cauchemars

Le 2 août 2017

Une récente étude menée par des chercheurs anglais et publiée le 15 juillet dernier explique que pour faire moins de cauchemars, il suffirait de dormir moins longtemps. Explications.

L’alcool et le stress ne jouent qu’un petit rôle dans l’apparition des cauchemars

L’étude, menée par l’université d’Oxford (Angleterre) et publiée le 15 juillet dans la revue Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology, s’est basée sur un questionnaire en ligne auquel 846 participants ont répondu. Ils devaient indiquer le nombre de cauchemars des derniers jours, les décrire et préciser s’ils étaient particulièrement stressés ou bien s’ils avaient consommé de l’alcool.

Contrairement aux idées reçues, les cauchemars ne seraient ainsi pas uniquement dus au stress ou à l’abus d’alcool, mais à des nuits trop longues. D’après les chercheurs, les participants à cette étude souffrant de troubles de l’anxiété n’ont pas fait plus de cauchemars que les autres.

Plus la nuit est longue, plus le risque de cauchemars est important

Selon les chercheurs, qui précisent que « les cauchemars (…) ont rarement fait l’objet d’une étude empirique », le résultat de l’enquête est sans appel : plus les nuits sont longues, 9 heures ou plus, plus le risque de cauchemars est important. De longues nuits ne seraient donc pas signe d’une qualité de sommeil exceptionnelle.

Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques expliquent que plus les heures de sommeils sont longues, plus les phases de sommeil paradoxal, qui est le cinquième et dernier stade du sommeil, augmentent. Or, c’est durant cette phase que les rêves et cauchemars sont les plus nombreux, lorsque la température corporelle, les ondes électriques du cerveau et les mouvements oculaires se dérèglent. 

Aurélie Giraud

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Dormir 9h par nuit augmente votre risque de développer une maladie d’Alzheimer

Dormir 9h par nuit augmente votre risque de développer une maladie d’Alzheimer

Le 22 mars 2017.

Dormir plus de 9 heures par nuit pourrait nuire à votre santé cérébrale. Des chercheurs américains alertent sur la multiplication du risque de développer une maladie d’Alzheimer chez les gros dormeurs.

Sommeil et troubles neurodégénératifs seraient liés

Si vous avez l’habitude de dormir au moins 9h par nuit, méfiez-vous, votre risque de développer une maladie d’Alzheimer est nettement plus élevé. Une étude menée par des chercheurs de l’université de Boston vient en effet de découvrir un lien entre le sommeil et la dégénérescence des neurones, qui pourrait en inquiéter plus d’un.

Dans leurs conclusions, publiées dans l’American Academy of neurology, ces chercheurs expliquent avoir examiné les cas de 2 400 personnes, qui ont participé à une enquête pendant 10 ans. Durant toute la durée de cette étude, ces participants ont accepté de répondre régulièrement aux questions des chercheurs, notamment sur leurs habitudes de sommeil. L’apparition de troubles neurodégénératifs a également été observée chez ces derniers.

Les gros dormeurs ont un volume cérébral plus faible que les autres

Conclusion au bout de 10 ans, toutes les personnes qui avaient l’habitude de dormir 9h par nuit ont doublé leur risque de développer une maladie d’Alzheimer durant le temps de l’étude, par rapport aux participants qui affirmaient dormir moins longtemps la nuit. L’étude du cerveau des participants dormant plus que les autres a par ailleurs montré un volume cérébral plus faible et un processus d’enregistrement des informations plus lent que la moyenne.

Dans le domaine du sommeil, tout serait donc une question de mesure. Si cette étude affirme qu’il ne faut pas trop dormir pour préserver sa santé cérébrale, d’autres sont sans appel pour confirmer que le manque de sommeil est un facteur d’apparition de diabète, mais aussi de d’obésité, de maladies cardiovasculaires et, finalement, du risque de mortalité.

Sybille Latour

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Dormir en couple peut être dangereux pour la santé

Dormir en couple peut être dangereux pour la santé

Le 16 mars 2017.

Dormir à deux est toujours un choix, mais parfois une véritable épreuve. À l’occasion de la Journée du sommeil, les experts de l’Institut du sommeil et de la vigilance alertent sur les conséquences néfastes sur la santé d’un sommeil trop perturbé par son partenaire.

Dormir avec son partenaire peut nuire à la qualité du sommeil

Le sommeil représente un quart à un tiers de notre vie. À 75 ans, nous aurons passé environ 25 ans à dormir. D’où l’importance d’un bon sommeil, réparateur, qui nous aide à être en forme le reste du temps. Et pourtant, de nombreux Français avouent mal dormir, et parmi les multiples raisons qu’ils avancent pour expliquer ce phénomène, ils sont nombreux à accuser leur partenaire d’être à l’origine de ces troubles.

À l’occasion de la Journée du sommeil, qui se déroulera vendredi 17 mars 2017, l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) s’intéressera de près à cette question qui concerne la moitié des Français. Car si dormir à deux est le quotidien de la plupart des couples, cette habitude peut également altérer la qualité du sommeil.

35 % des Français ronflent la nuit

Selon une enquête menée par l’INSV et la complémentaire santé Mgen, les couples souffrent en effet souvent du sommeil de leur partenaire. 58 % des personnes interrogées lors de cette étude avouent être dérangées par les mouvements de l’autre quand 50 % déclarent que les ronflements de leur voisin les incommodent. 35 % des Français savent d’ailleurs qu’ils ronflent, et parmi eux, la moitié dort en couple. Enfin, c’est la respiration bruyante et les horaires parfois différents qui gênent souvent le partenaire qui a des difficultés à dormir. Cette étude révèle par ailleurs que 14 % des Français dorment avec une personne qui souffre d’une pathologie du sommeil. L’apnée du sommeil est la plus citée, notamment par les personnes âgées de 45 à 54 ans. Viennent ensuite les insomnies, le syndrome des jambes sans repos et le trouble du rythme circadien.

Autant de difficultés qui nuisent à la qualité du sommeil et donc à la santé. Le Dr Joëlle Adrien, président de l’INSV, est formelle : « Enfant, adolescent ou adulte, court dormeur ou long dormeur, du matin ou du soir, nous n’avons pas tous les mêmes besoins en sommeil. Ne pas respecter ce besoin nous expose, à la longue, à des risques pour la santé qui sont avérés ».

Sybille Latour

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Rhume : les 5 réflexes pour bien dormir

Rhume : les 5 réflexes pour bien dormir

Le 2 mars 2017.

L’hiver semble derrière nous et pourtant les changements de températures peuvent nous pousser à nous découvrir un peu trop tôt et à attraper un rhume. Nez bouché, toux, fatigue… Si nous dormons mal, le virus est encore plus difficilement supportable. Voici donc 5 astuces pour passer une bonne nuit quand on a un rhume.

1.     Se laver le nez avant de se coucher

La nuit, si votre nez est bouché, vous risquez de ronfler et d’assécher votre gorge, ce qui vous fera tousser. Pour éviter ces désagréments, il est donc important de se laver le nez avec du sérum physiologique. Penchez votre tête sur le côté et verser l’intégralité d’une ampoule dans votre narine. Recommencez la même opération en tournant la tête de l’autre côté. Parce qu’il est salé, le sérum physiologique aura un effet décongestionnant immédiat. Une fois le nez lavé, mouchez-vous.

Vous risquerez malgré tout de respirer davantage par la bouche que par le nez, pensez donc à placer une bouteille d’eau à côté de votre lit afin de vous rafraîchir si vous deviez vous réveiller en pleine nuit.

2.     Placer un humidificateur dans sa chambre

Pour une meilleure respiration, n’hésitez pas à investir dans un humidificateur. Il resservira c’est certain. On recommandera cet appareil notamment dans les chambres chauffées avec un radiateur électrique. Si vous le pouvez, achetez un humidificateur à vapeur froide, les appareils à vapeur chaude augmentent la température de la pièce. Pour que les voies respiratoires se dégagent bien, il faut que le taux d’humidité de la chambre soit autour de 50 %. Certains humidificateurs permettent de régler ce taux.

En revanche, cet appareil ne doit pas être utilisé sans un minimum de précautions : pensez notamment à changer l’eau tous les jours et le filtre assez régulièrement. Un humidificateur sale favorisera en effet la prolifération de bactéries et de germe dans l’air.

3.     Limiter la température de la chambre à 19°C

En cas de rhume, nous pouvons grelotter et craindre d’avoir froid la nuit. Mais il serait imprudent d’augmenter le chauffage. L’air ambiant ne doit pas dépasser les 19°C si on veut passer une bonne nuit. Mieux vaut se couvrir et mettre des chaussettes que d’augmenter le chauffage. Une pièce trop chaude augmentera, par ailleurs, le risque de prolifération des bactéries.

Au réveil, pensez à aérer votre chambre pendant 10 minutes environ afin d’assainir l’air. Vous pouvez également faire brûler du papier d’Arménie ou vaporiser des huiles essentielles (d’eucalyptus, notamment) pour désinfecter l’air. C’est très efficace et cela vous permettra de retrouver une chambre bien saine le soir. Évitez d’utiliser des huiles essentielles juste avant de vous coucher, car elles peuvent être irritantes.

4.     Surélever son oreiller

L’idée n’est pas de dormir assis mais de surélever la tête pour réduire l’inflammation de vos voies respiratoires et la pression sur les sinus. Par ailleurs, grâce à cette position, vous tousserez moins et vous vous réveillerez moins encombré que si vous aviez dormi sans oreiller. Cette méthode est aussi recommandée pour les bébés qui ont un rhume. Mais pour éviter tout risque d’étouffement, placez les coussins sous le matelas.

5.     Boire une tasse de lait avec du miel

Dernier conseil pour une nuit encore plus paisible : faites-vous une tasse de lait chaud et ajoutez une bonne cuillère à café de miel dedans. Le lait et le miel ont en effet des vertus adoucissantes et réparatrices. En boire juste avant de dormir vous permettra de tousser moins et d’être moins irrité. Sain et naturel, ce remède est LA solution contre les quintes de toux nocturnes.

Si vous avez de la fièvre, vous pouvez prendre du paracétamol avant de vous coucher. Mais évitez, dans la mesure du possible, les médicaments contre le rhume. La plupart d’entre eux contiennent de la pseudoéphédrine, un vasoconstricteur, qui peut s’avérer dangereux, notamment chez les personnes qui présentent des risques cardio-vasculaires. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), cette substance peut par ailleurs entraîner des tachycardies, de l’hypertension artérielle, des nausées, des convulsions, des hallucinations, mais aussi des insomnies. 

Marine Rondot

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