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Dormir 8 heures par nuit pour rester en bonne santé

Dormir 8 heures par nuit pour rester en bonne santé

Le 5 janvier 2017.

Selon l’Association américaine du sommeil, un adulte a besoin en moyenne de 7 heures de sommeil. Ne pas dormir assez peut même avoir des conséquences néfastes pour la santé.

Il faut dormir au minimum 7 heures par nuit

Les fêtes de fin d’année vous ont épuisé. Et cela tombe mal, puisque fin décembre, vous accumuliez déjà beaucoup de fatigue. Alors, comment faire pour récupérer ce sommeil en retard et retrouver des forces pour bien commencer cette nouvelle année ? Les autorités sanitaires recommandent de dormir au minimum 7 heures par nuit. Il faudrait donc dormir environ 8 heures par nuit, pendant un certain temps, dont un maximum d’heures avant minuit, pour être certains de bien récupérer.

Il est aussi bon de faire des micro-siestes ou de prendre le temps de reposer son cerveau quelques minutes dans la journée. Faire des exercices de relaxation ou encore méditer peut être aussi reposant qu’une sieste et aussi réparateur. Cette récupération de la fatigue accumulée est indispensable, dans la mesure où le manque de sommeil n’est pas sans conséquence au quotidien.

Les conséquences du manque de sommeil

Manquer de sommeil peut entraîner des troubles de la vigilance et de l’attention et de la somnolence diurne. Un comportement qui peut avoir un impact direct sur votre conduite par exemple. Par ailleurs, le manque de sommeil accumulé dans le temps peut dérégler notre le métabolisme et augmenter le risque de contracter certaines maladies, comme le diabète ou l’obésité.

De nombreuses études ont aussi prouvé que lorsqu’on manque de sommeil, on a tendance a manger d’avantage. « De fait, une durée insuffisante de sommeil limite aussi l’efficacité d’un régime amaigrissant », explique Véronique Viot-Blanc, du Centre du sommeil de l’hôpital Lariboisière (Paris), dans les colonnes su magazine Sciences et Avenir. À terme, certains scientifiques affirment que le manque de sommeil peut affaiblir le système immunitaire, jusqu’à augmenter le risque de développer certains cancers.

À lire aussi : Le syndrome de fatigue chronique 

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Pourquoi il faut chasser toute émotion négative avant de dormir

Le 2 décembre 2016.

Selon une étude menée par une équipe de neuroscientifiques chinois, américains et britanniques, les émotions négatives se consolident pendant le sommeil.

Évacuer le stress avant de dormir

Vous êtes confronté à un stress ou à une grande tristesse ? Essayez d’évacuer ces émotions négatives avant de vous coucher, sinon elles risquent de s’amplifier et de prendre une place encore plus importante dans votre vie. C’est ce que révèle une étude internationale publiée dans la revue Nature. Selon ces travaux, un sentiment négatif serait en effet plus difficile à oublier après une nuit de sommeil.

Mais comment expliquer ce phénomène ? Selon les chercheurs, la consolidation de la mémoire se faisant pendant la nuit, au petit matin, un mauvais sentiment est plus profondément ancré dans nos souvenirs que s’il avait été évacué la veille. « La capacité à supprimer des souvenirs émotionnels non désirés est cruciale pour la santé mentale », explique Yunzhe Liu, neuroscientifique à l’Université normale de Pékin, qui a participé à l’étude.

Les émotions négatives deviennent résistantes

Selon elle, pendant la nuit, « les émotions deviennent résistantes au changement ». Ce n’est pas un hasard si la plupart des conseillers conjugaux conseillent de toujours régler les conflits avant de se coucher. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont demandé à 73 volontaires de mémoriser différentes images associées à des sentiments négatifs et de les restituer le jour même, puis après une nuit de sommeil.

Les personnes qui avaient dormi avaient davantage de difficultés à évacuer les émotions négatives associées aux images. « Les circuits neuronaux impliqués dans l’élimination des souvenirs, initialement centrés sur l’hippocampe, sont devenus plus dispersés dans le cerveau », après une nuit de sommeil, expliquent les auteurs de l’étude. Selon eux, ces travaux devraient permettre de mieux comprendre certains troubles affectifs ou encore le syndrome de stress post-traumatique.

À lire aussi : Cancer : l’impact du stress ou comment mieux protéger l’esprit et le corps

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Comment la lumière de votre téléphone peut vous empêcher de bien dormir

Le 11 novembre 2016.

Consulter son téléphone avant de se coucher aurait un effet dévastateur sur notre sommeil. De nombreuses études scientifiques affirment que la lumière bleue diffusée par les smartphones perturberait les cycles naturels de notre organisme.

Notre cerveau cesse de produire de la mélatonine sous l’effet des smartphones

Les écrans de téléphones, d’ordinateurs ou de tablettes font incontestablement partie du quotidien de chacun. Les vrais accros ont tous le même réflexe chaque soir : jeter un dernier coup d’œil à son téléphone avant de poser ce dernier, bien en évidence sur sa table de nuit, avant de s’endormir. Et pourtant, la science vient de prouver que ce réflexe était à bannir pour préserver son sommeil.

La lumière bleue que diffusent nos téléphones aurait en effet un rôle très néfaste sur la qualité de notre sommeil. Les scientifiques expliquent que notre organisme suit un cycle naturel qui nous permet d’être éveillé le jour, et reposé la nuit. Or, lorsque nous regardons un écran lumineux alors même que la nuit est tombée et que notre organisme s’apprête à dormir, notre cerveau cesse soudainement de produire de la mélatonine, une hormone qui permet au corps de se reposer.

Consulter son téléphone produirait le même effet qu’un décalage horaire

En interrompant cette production de mélatonine, la lumière de nos téléphones perturbe donc notre cycle de sommeil et induit une sorte de décalage horaire artificiel qui rend plus difficile le fait de s’endormir et celui de rester endormi.

Pour lutter contre ces phénomènes, les ingénieurs ont inventé des applications, telles que f.lux ou encore Apple’s Night, qui fonctionnent grâce à la diffusion d’une lumière orangée, plus compatible avec nos cycles de sommeil. Si elles semblent être appréciées par de nombreux utilisateurs, aucune étude scientifique n’a aujourd’hui prouvée leur rôle sur le sommeil. Et si elles étaient bénéfiques, elles ne seraient toutefois pas une réponse à cette autre mauvaise habitude qu’ont les personnes qui consultent leur téléphone avant de se coucher. Il semblerait en effet que recevoir, et lire, un email professionnel le soir soit encore plus dévastateur sur le sommeil que l’interruption de production de mélatonine.

À lire aussi : Santé et téléphones mobiles : ce que pensent les Français

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16 conseils pour dormir profondément

Le 09/03/2016,

Un sommeil de qualité fait partie des habitudes de vie déterminantes pour maintenir une bonne santé.

Les conséquences d’un manque de sommeil ou d’un sommeil de mauvaise qualité peuvent être sérieuses aussi bien à court terme (accidents dus à la somnolence, mauvaise humeur, réduction de la productivité…) qu’à long terme (risques accrus de maladies cardio-vasculaires, d’AVC, de diabète, d’obésité…).

Alors, si vous dormez mal, il faut réagir ! Voici les conseils de Passeport Santé pour vous aider à avoir un sommeil réparateur :

1/ Synchronisez le rythme veille/sommeil.

Gardez toujours les mêmes horaires, même le week-end.

2/ Votre lit ne doit servir qu’à dormir et à faire l’amour.

Ça ne doit pas être un lieu pour pratiquer d’autres activités !

3/ Allez vous coucher lorsque vous en ressentez le besoin.

N’attendez pas.

4/ Ayez un lit confortable.

On dort en moyenne 25 ans dans une vie, alors un bon matelas est un investissement important.

5/ Ne faites pas de sport le soir.

6/ Lisez un livre.

7/ Évitez de regarder l’écran de votre smartphone, tablette ou ordinateur avant de dormir.

La lumière qu’ils produisent dit à votre cerveau qu’il n’est pas l’heure de dormir.

8/ Buvez une infusion de camomille ou de valériane.

9/ Prenez un bain chaud 1 ou 2 heures avant d’aller dormir.

Ajoutez-y des huiles essentielles relaxantes, comme la lavande.

10/ Évitez les situations stressantes et contrariantes avant d’aller vous coucher.

11/ Méditez.

Ou, si vous êtes religieux, priez.

12/ Faites du yoga.

Certaines postures favorisent l’endormissement et vous aident à vous relaxer.

13/ Arrêtez les excitants tels que café et thé après 15 h.

Ils retardent l’endormissement et favorisent les réveils nocturnes.

14/ Profitez un maximum de la lumière naturelle pendant la journée.

15/ Dinez léger

Mais ne sautez pas ce repas, cela favoriserait les fringales nocturnes.

16/ Évitez le tabac et l’alcool avant d’aller vous coucher.

La nicotine est un excitant, et l’alcool, même s’il peut vous aider à vous endormir va altérer la qualité de votre sommeil.

Crédit photo : @fantom_rd – thinkstockphotos.fr

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Dormir avec son animal, bon ou mauvais pour la santé ?

Le 01 décembre 2015. Selon une étude réalisée dans une clinique du sommeil en Arizona, les professionnels du sommeil devraient plus souvent demander à leurs patients s’ils dorment avec leur animal de compagnie. Une question soulevée, rarement posée et peu étudiée ! Et pourtant, les poils de l’animal, ses bruits, ses  mouvements peuvent grandement perturber le sommeil.

Ce ne serait pas le cas pour tous les patients, mais pour la plupart, la présence de leur animal de compagnie pourrait gêner leur sommeil et en altérer sa qualité. C’est ce que révèle cette étude américaine publiée fin octobre 2015.

Sur 150 patients interrogés, 64 personnes ont déclaré posséder un ou plusieurs animaux de compagnie. Et plus de la moitié d’entre eux, ont révélé leur ouvrir la porte de leur chambre la nuit.

Si 31 personnes ont déclaré ressentir leur présence comme bénéfique, 15 avouent tout de même qu’ils sont un élément perturbateur.

En réalité, si cette étude mérite d’être approfondie pour en tirer des conclusions plus précises, les professionnels de santé qui l’ont dirigée pensent que cette question devrait être systématiquement posée aux personnes souffrant de troubles du sommeil. Peu de médecins évoqueraient avec leur patient cette probabilité que leurs troubles soient liés à la présence de leur animal dans leur chambre, voire dans leur lit.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Dormez-vous avec votre animal de compagnie ?

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Qu’elle est la meilleure position pour dormir ?

Le 28 Novembre 2015. Si la position que nous adoptons durant notre sommeil en dit long sur notre personnalité, elle explique également beaucoup de maux divers. Fort heureusement, nous ne dormons pas tout le temps dans la même position tout au long de notre vie. Mais alors, y a-t-il une position particulière pour mieux dormir ?

Dormir sur le dos

  • Avantages : Prévient les douleurs du cou et du dos en adoptant une position naturelle pour la tête et la colonne vertébrale. Réduit les reflux gastriques et minimise les rides du visage.
  • Inconvénients : Favorise les ronflements.
  • Psychologie : Calme et réservé.
  • Oreiller : Un oreiller bien rembourré pour soutenir le cou et la tête, mais sans trop la relever. Conclusion : Bonne position.

Dormir sur le côté

  • Avantages : Réduit les ronflements ainsi que les reflux gastriques. Dormir sur le côté gauche favorise la circulation sanguine. C’est la meilleure position pour les femmes enceintes.
  • Inconvénients : Dormir du même côté pendant de longues heures n’est pas très bon pour le visage et peut affaisser la poitrine. Peut provoquer des douleurs à l’épaule et à la hanche.
  • Psychologie : Social et facile à vivre.
  • Et l’oreiller : Un oreiller épais pour combler l’espace entre les épaules et le cou pour garder une position neutre pour la colonne vertébrale.

Dormir en position fœtale

  • Avantages : Aide les femmes enceintes et les personnes qui ronflent à mieux dormir.
  • Inconvénients : Peut favoriser l’arthrite à cause de la mauvaise position prolongée du cou et de la colonne vertébrale, mais également des genoux, pliés pendant de longues heures. La respiration peut être entravée à cause de la compression au niveau de la poitrine. Favorise l’apparition de rides sur le visage.
  • Psychologie : Timide et sensible, mais tend à montrer le contraire en société.
  • Oreiller : Un oreiller épais pour combler l’espace entre les épaules et le cou pour garder une position neutre pour la colonne vertébrale.
  • Conclusion : Bien de temps en temps ou alors si vous êtes enceinte.

Dormir sur le ventre

  • Avantages : Aucun
  • Inconvénients : Trop de pression sur les muscles et les articulations dû à l’absence de soutien par la colonne vertébrale. Peut provoquer des douleurs, des tensions et des engourdissements, notamment au niveau du cou et de la mâchoire. Peut développer à la longue du bruxisme (grincements des dents).
  • Psychologie : D’apparence sociable, mais peut traduire nervosité et sensibilité.
  • Oreiller : Ou très plat, ou sans.
  • Conclusion : A éviter.

 

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Dormir plus favoriserait le désir sexuel chez la femme

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Une étude américaine vient de montrer que le manque de sommeil diminuerait le désir sexuel mais aussi l’excitation chez les femmes. Cette recherche, menée auprès de 171 femmes, montre que chaque heure de sommeil supplémentaire augmenterait de 14 % la probabilité de rapports avec un partenaire au lendemain… à condition de rester dans une certaine fourchette. Trop de sommeil aurait tendance, en effet à atténuer la sensibilité génitale le jour suivant.

Jusqu’à présent, peu d’études se sont intéressées à l’influence du sommeil sur le désir sexuel et l’excitation. Le Docteur David Kalmbach et ses collègues ont donc décidé d’explorer l’impact du sommeil sur le désir sexuel de 171 femmes recrutées sur le campus d’une université américaine et suivies sur une période de 14 jours. Les volontaires, qui ne prenaient pas de médicaments antidépresseurs, ont été invitées à répondre à certaines questions sur l’excitation issue des seules pensées sexuelles en l’absence de stimulation génitale (les excitations subjectives) mais également sur leur réponse sexuelle individuelle au niveau de l’excitation génitale génitale et du fonctionnement orgasmique. Elles ont enfin été interrogées sur ce qui les a motivé à s’engager dans une activité sexuelle.

Publiés dans le Journal of Sexual Medicine, les résultats montrent que les femmes ayant dormi plus pendant une nuit donnée ont rapporté avoir eu un désir sexuel plus élevé le lendemain (augmentation de 14 % à chaque heure supplémentaire). A contrario, un sommeil trop important semble plutôt atténuer la sensibilité génitale (même si celles qui ont dormi plus ont en moyenne rapporté une meilleure sensibilité en moyenne).

De nouvelles études seront nécessaires pour évaluer le rapport entre troubles du sommeil et dysfonctionnement sexuel.

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Ne pas dormir détruirait nos neurones

Besoin de dormir? Vous feriez mieux de ne pas lutter. Une nouvelle étude de l’Ecole de médecine de l’université de Pennsylvanie révèle ce qui pourrait bien être une conséquence néfaste du manque de sommeil: la perte de neurones. 

Sigrid Veasey, membre du Centre du sommeil et de la neurobiologie circadienne à l’école Perelman, a travaillé en collaboration avec l’université de Pékin. La BBC, qui reprend le travail publié par le Journal of Neuroscience, détaille la manière dont ils ont mené leur étude. Utilisant des souris comme cobayes, ils les ont forcées à ne dormir qu’environ 4 à 5 heures en 24 heures. Résultat: elles ont perdu en moyenne 25% de leurs cellules nerveuses.

«Selon les chercheurs, c’est la première fois que l’on prouve que le manque de sommeil peut conduire à une perte de cellules du cerveau.»

Et pas n’importe quelles cellules. Il s’agit en effet des neurones locus cœuruleus (LC), précise Medical Xpress. Leur disparition accélèrerait par exemple le développement de maladies comme Alzheimer ou Parkinson.

«Le manque de sommeil sur une durée prolongée est lié aux dommages, ou à la perte, de neurones essentiels pour la vivacité et pour des capacités cognitives optimales, les neurones locus cœuruleus.»

Les scientifiques se sont souvent intéressés au sommeil, mais davantage pour découvrir à quoi il servait. Nous passons en effet environ un tiers de notre vie à dormir; mais pour quelle raison? Là-dessus, les théories sont nombreuses. Certaines ont été vérifiées: le sommeil permet de récupérer de sa journée, de faire mûrir le système nerveux, de mieux mémoriser également, ou encore de «nettoyer le cerveau des toxines accumulées», nous apprend l’une des dernières études en date.

L’altération des capacités cognitives due au manque de sommeil n’est donc pas une nouveauté. En revanche, le côté «irréversible» de ces dommages , oui. Medical Xpress signale que «rattraper son sommeil» ne serait plus une solution:

«A en croire la sagesse commune, rattraper son sommeil compense le sommeil perdu, sans provoquer des effets à long terme. Mais cette nouvelle étude montre des preuves inquiétantes que la perte de sommeil chronique pourrait être plus sérieuse que ce que l’on pouvait croire jusqu’alors, et pourrait même conduire à des dommages physiques irréversibles et une perte de neurones »

Mais les chercheurs à l’origine de cette étude restent prudents. Ils disent vouloir mener des recherches supplémentaires pour confirmer que ces effets sont valables chez les humains. Pour ce faire, ils prévoient d’examiner post-mortem les corps de travailleurs de nuit. S’ils peuvent y observer la perte de neurones LC, ou des signes d’Alzheimer ou de Parkinson, la piste découverte avec les souris devra être creusée.

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Pourquoi mal dormir fait grossir

En 2011, on vous parlait de cette étude montrant que les enfants qui dorment moins prennent plus de poids. Une réalité qui se vérifie aussi chez les adultes, comme on vous l’expliquait dans notre article sur les dix vices bons pour la santé, dans lequel le sommeil arrivait en première position.

Une étude menée par Matthew P. Walker, chercheur à l’université de Berkeley en Californie, propose une explication intéressante à cette corrélation entre manque de sommeil et prise de poids, rapporte le New York Times.

Selon ses résultats, lorsque l’on ne dort pas assez, la zone du cerveau évaluant la satiété se dérègle, tandis que celle associée aux envies irrationnelles est stimulée.

Vous avez probablement déjà fait cette expérience, après une mauvaise nuit: le matin, vous faite un détour inhabituel par la boulangerie et vous vous précipitez sur ce qui vous semble le plus gras et le plus sucré. Vous vous rassurez en considérant que cela vous permettra simplement de compenser le déficit d’énergie provoqué par le manque de sommeil.

Mais en réalité, d’après les résultats de l’étude de Walker, le grignotage compulsif des jours de grosse fatigue n’a pas d’explications métaboliques liées au manque d’énergie, mais des explications cognitives, liées au dérèglement du cerveau.

Dans son expérience, Walker a testé la réaction de 23 adultes face à la nourriture après une nuit de sommeil de huit heures, et une semaine plus tard, les mêmes, après une nuit de quatre heures. Pour compenser le déficit d’énergie, ils disposaient de nourriture pendant la nuit de quatre heures. Le matin, on leur demandait de classer une série de photos d’aliments en fonction de ce qui leur faisait le plus envie. Après la nuit de quatre heures, ils se sont montrés attirés par des produits beaucoup plus caloriques qu’après la nuit de huit heures, alors que, comme ils avaient mangé pendant la période où ils étaient éveillés, ils avaient la même énergie que les autres.

En outre, les scanners effectués au cours de l’expérience montrent que chez les sujets privés de sommeil, la vue des aliments les plus caloriques a provoqué une activité intense du complexe amygdalien, impliqué dans nos émotions et nos désirs de nourriture, tandis que les zones du lobe frontal associées à la prise de décision rationnelle ne répondaient que faiblement.

Pour éviter de vous retrouver dans cette situation, la seule chose à faire est de dormir selon vos besoins. Des besoins qui ne sont pas les mêmes pour tous, comme on vous l’expliquait dans cet article destiné à vous aider à déterminer les vôtres avec précision. 

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