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Les bénéfices pour la santé des bouillons d’os

« Boire du bouillon d’os est une mode diététique récente qui, selon les partisans, combattrait l’inflammation, soulagerait les douleurs articulaires et favoriserait la santé intestinale. »

« La cuisson des os d’animaux libère dans le bouillon du collagène et d’autres protéines qui peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour valider ces allégations. »

Une étude, publiée en janvier dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry (JAFC) de l’American Chemical Society, a montré que les os de jambon contiennent des peptides qui pourraient avoir des effets cardioprotecteurs.

Pendant la cuisson et la digestion, les protéines des os d’animaux peuvent être décomposées en plus petits éléments, des peptides, qui ont des propriétés différentes de celles des protéines intactes, explique le communiqué des chercheurs.

Par exemple, certains peptides du collagène agissent comme antioxydants ou inhibiteurs d’enzymes liées à la maladie. Pour vérifier si les os de jambon sec peuvent être une source de peptides bénéfiques, Leticia Mora du Conseil supérieur de la recherche scientifique espagnol et ses collègues ont broyé les os et simulé des conditions de cuisson et de digestion humaine.

Ils ont ensuite examiné si les échantillons osseux pouvaient bloquer les activités de diverses enzymes impliquées dans les maladies cardiovasculaires.

Ils ont constaté que les peptides osseux, dont la plupart provenaient de collagène et de protéines d’hémoglobine, inhibaient les enzymes même après le chauffage et simulation de digestion.

En fait, ces traitements ont libéré d’autres peptides bioactifs, ce qui suggère que l’utilisation d’os de jambon pour faire des bouillons et des ragoûts pourrait avoir un effet positif sur la santé cardiovasculaire, concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Chemical Society, JAFC.
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Mal de dos : une campagne pour sensibiliser le grand public

Mal de dos : une campagne pour sensibiliser le grand public

Le 20 novembre 2017.

L’Assurance-maladie a décidé de lancer pour la première fois une campagne nationale contre le mal de dos. Objectif : ne pas laisser un mal de dos s’installer sans rien faire.

L’importance d’une activité physique régulière

On a souvent tendance à penser qu’un mal de dos n’est pas vraiment grave, jusqu’au jour où le dos se bloque ou que la douleur devient trop intense. Pour sensibiliser les Français à cette question, l’Assurance-maladie vient de lancer une grande campagne. En France, 1 arrêt de travail sur 5 est dû à une lombalgie, un problème musculaire ou nerveux en bas du dos, soit un coût de 661 millions d’euros pour la Sécurité sociale.

« 84 % de la population a eu, a ou aura une lombalgie », rappelle l’Assurance-maladie. Pour l’éviter, une seule solution, le sport : « Ces douleurs sont liées au développement de la sédentarité, car en l’absence d’activité, les muscles se relâchent et ne sont pas assez forts pour jouer leur rôle », peut-on lire sur le site de la Sécu. Et de rappeler que ce n’est pas parce que la douleur est intense que le problème est grave.  

Le meilleur traitement du mal de dos est le mouvement

En cas de lombalgie, le meilleur traitement sera toujours le mouvement. Les muscles se relâchent quand on ne fait pas de sport. Du coup, ils ne sont pas assez forts pour jouer leur rôle et la lombalgie arrive. Mais le manque d’activité physique n’est pas le seul facteur. « L’âge est un facteur de risque puisque la fréquence des lombalgies augmente progressivement au cours de la vie », ajoute l’Assurance-maladie.

Votre activité professionnelle peut également être à l’origine de troubles musculo-squelettiques (TMS), notamment si vous devez porter des charges lourdes de manière répétée. Il faudra bien distinguer les lumbagos des douleurs chroniques. Dans tous les cas, un mal de dos ne doit pas être ignoré. Pour éviter d’avoir à en souffrir, il vous suffit de mettre en place des bons réflexes. Et si on prenait l’escalier plutôt que l’ascenseur ? 

Marine Rondot

À lire aussi : Des solutions naturelles contre le mal de dos

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Douleur du bas du dos : nouvelles recommandations internationales (inefficacité des médicaments, exercice, yoga…)

Des modifications apportées aux principales lignes directrices internationales pour la prise en charge de la douleur du bas du dos (lombalgie) dans les soins primaires, émises notamment par le

, amènent un changement important dans la façon de penser, rapportent le Dr Adrian Traeger de l’Université de Sydney (Australie) et ses collègues dans le

.

La lombalgie est la principale cause d’invalidité dans le monde et la deuxième raison de consultation des médecins généralistes, rapporte le communiqué des chercheurs. En Australie notamment, la lombalgie est la principale cause de retraite anticipée et de pauvreté monétaire.

Les nouvelles lignes directrices ne recommandent plus les analgésiques qui constituaient auparavant le traitement de référence.

« En réponse à l’escalade de la crise des médicaments opioïdes et à une quantité considérable de recherches montrant que la plupart des analgésiques n’ont que peu ou pas d’effet comparativement à un placebo pour les personnes atteintes de douleur au bas du dos, les lignes directrices ont radicalement changé leur position sur les médicaments ».

Plutôt que des médicaments contre la douleur, les omnipraticiens pourraient suggérer des approches non médicinales, dont le yoga, la pleine conscience (notamment la thérapie de réduction du stress basée sur la pleine conscience) et divers types de physiothérapie et de thérapies psychologiques.

« Jusqu’à présent, l’approche recommandée pour aider les personnes atteintes de douleur au bas du dos en médecine générale était de prescrire des analgésiques simples tels que le paracétamol ou des anti-inflammatoires », explique le chercheur. (Mal de dos : le paracétamol pas plus efficace qu’un placebo selon une grande étude)

« Ces nouvelles lignes directrices suggèrent d’éviter initialement les médicaments contre la douleur et de décourager le recours à d’autres traitements invasifs comme les injections et la chirurgie. »

« Si vous avez une douleur au bas du dos non compliquée et récente, votre médecin pourra vous donner des conseils sur la façon de rester actif et des méthodes non médicamenteuses pour soulager la douleur, comme la chaleur et le massage, et prendre des dispositions pour vous voir dans deux semaines afin de vérifier l’évolution. »

« Si votre douleur a commencé il y a longtemps, il pourra vous suggérer des traitements tels que le yoga, l’exercice ou la pleine conscience. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Sydney, NICE, American College of Physicians.
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