Retour sur les évènements : Selon le président du centre hospitalier, le député maire d’Etampes Frank Marlin, qui a été informé tardivement du décès de ce bébé qui est survenu trois semaines après sa naissance au mois de juin, l’enfant souffrait d’une pathologie lourde et très grave. Pourtant, Il n’a été déclaré que trois mois plus tard le 25 septembre à l’ARS. Informé, l’agence a procédé à une inspection de la maternité le 15 octobre dernier. Cette enquête visait selon l’ARS à vérifier les conditions de prise en charge lors de l’accouchement de ce nouveau-né, à identifier le statut du personnel médical mais aussi à vérifier l’application de la règlementation concernant l’activité de gynécologie-obstétrique.
De cette inspection ressort que certaines dispositions règlementaires n’ont pas été respectées au moment de la mort du nouveau-né ni au moment de l’inspection. C’est au niveau de l’organisation du personnel et de l’utilisation inadaptée des locaux que des failles ont été observées. Selon le protocole, en effet, il est question qu’il y ait au moins deux personnes présentes dans les locaux : la première chargée d’être présente en salle d’accouchement, et l’autre responsable du reste des activités. Le jour même, il y avait seulement une sage-femme présente.
Le Directeur de la maternité a réagit tout de suite après l’inspection pour augmenter les effectifs soignants et revoir les procédures d’urgence. Un programme d’embauche a d’ors et déjà été programmé afin de recruter du nouveau personnel. Le responsable de cet établissement a exprimé sa volonté très ferme de rouvrir l’établissement d’ici 1 mois.
En attendant, une trentaine de patientes qui doivent accoucher seront orientées vers d’autres maternités qui permettent de répondre aux exigences de sécurité et à la qualité de la prise en charge, a affirmé l’ARS. Par contre, les femmes qui ont déjà accouché et les consultations de gynécologie continueront à être assurés.