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Un senior sur dix adepte du binge drinking

Un senior sur dix adepte du binge drinking

Le 9 août 2019

On pensait le binge drinking réservé aux soirées lycéennes et étudiantes, mais selon une étude américaine, les aînés eux aussi en sont adeptes : une personne âgée de plus de 65 ans sur dix le pratique. Or, la consommation excessive d’alcool comporte de nombreux dangers pour la santé.

Une personne âgée sur dix pratique le binge drinking

Le binge drinking, le fait de boire beaucoup et rapidement de l’alcool, ne serait pas réservé aux jeunes. En effet, une étude menée à l’université de New York s’est intéressée à la consommation d’alcool des plus de 65 ans et à ses effets sur la santé. En analysant les données de la National Survey on Drug Use and Health, un questionnaire réalisé entre 2015 et 2017, les chercheurs ont découvert qu’une personne âgée sur dix pratiquait le binge drinking dans le mois qui a précédé l’étude.

Pour rappel, le binge drinking est selon l’OMS le fait de consommer plus de quatre verres d’alcool pour une femme et cinq pour un homme. Le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (le NIAAA) précise lui que ces verres doivent être consommés dans une période de deux heures.

Dépression, surpoids, diabète, mais aussi risques de chutes

Le portrait-robot des ces aînés adeptes du binge drinking est dressé par l’étude : la plupart de ces grands consommateurs d’alcool sont des hommes, ayant fait peu d’études, fumeurs ou anciens fumeurs et consommant du cannabis. Or, les dangers sont réels sur la santé pour les buveurs, jeunes ou âgés. Le cerveau peut ainsi être endommagé.

Et si la dépression, le surpoids ou encore le diabète sont des maladies connues pour les personnes consommant trop d’alcool, chez les personnes âgées, d’autres maux viennent s’ajouter. Les personnes de 65 ans ont ainsi davantage de risques de souffrir de maladies chroniques lorsqu’elles sont de grandes consommatrices de boissons alcoolisées et ont plus de risques de chuter. Et ces chutes peuvent rapidement être dangereuses chez ces personnes plus faibles physiquement.

Marie-Eve Wilson-Jamin

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Binge Drinking : bientôt un médicament pour réduire les effets de l’abus d’alcool

L’acide éthane-ß-sultame permettrait de limiter les dégâts sur le cerveau d’un excès d’un alcool, selon les résultats d’une nouvelle étude publiée dans la revue médicale Journal of Alcoholism and Drug Dependence. Ces conclusions ont été observées sur des rats et doivent être validées sur les humains.

Les fêtards invétérés en ont souvent rêvé les lendemains de fêtes : un médicament révolutionnaire qui réduirait les effets négatifs de l’alcool sur le cerveau. Des chercheurs ont trouvé un composé qui a ces capacités sur les rongeurs ayant trop bus.

Une équipe de chercheurs internationale a testé l’acide éthane-ß-sultame sur des rats mis en situation de binge-drinking. L’équivalent d’une consommation de 8 unités et plus d’alcool pour un homme et de 6 unités ou plus pour une femme. Les scientifiques ont évalué les effets de ce composé sur les rats alcoolisés. Ils ont testé les niveaux de dégénérescence cellulaire et d’inflammation de leur cerveau et leur mémoire spatiale avec un test de labyrinthe.

Les résultats de l’étude révèlent que la consommation excessive d’alcool provoque des inflammations cérébrales et la perte de cellules dans l’hippocampe. Et surtout que la consommation de l’acide éthane-ß-sultame permettrait de réduire ces inflammations et rendrait les rats alcoolisés moins embrumés. En effet, grâce à ce composé, ils ont été aussi habiles et rapides que les rats sains à se sortir du labyrinthe.

« L’acide éthane-ß-sultame réduit la neuro-inflammation, supprime la perte neuronale et améliore la mémoire visuo-spatiale» explique le Professeur Mike Page.

Les résultats de cette étude sont concluants sur les rongeurs mais doivent être mis à l’épreuve avec des humains.

«Le risque d’un tel traitement est de masquer les autres effets négatifs du binge-drinking. Mais si l’on accepte le fait que l’abus d’alcool risque de subsister, il pourrait être judicieux pour la société de tenter de le traiter d’une manière ou d’une autre» a-t-il affirmé. «D’autant plus que les possibilités de la molécule vont au-delà de l’alcool. Puisque le composé traverse la barrière hémato-encéphalique, il pourrait conduire à de nouveaux traitements de lutte contre les maladies neurodégénératives par exemple, dont la (…) Lire la suite sur Topsanté

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