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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une femme sur cinq tomberait enceinte après l’échec d’une FIV

Une femme sur cinq tomberait enceinte après l’échec d’une FIV

Lundi 5 août 2019.

Lueur d’espoir pour les parents en espérance d’enfant : même après une FIV infructueuse, une femme peut tomber enceinte et ce, sans aide médicale. Une femme sur cinq ayant subi l’échec de ce traitement serait concernée.

Tomber enceinte naturellement après l’échec d’une fécondation in vitro

La fécondation in vitro, plus connue sous le nom de FIV, est une technique de procréation médicalement assistée qui permet de réaliser en laboratoire une rencontre des spermatozoïdes et d’un ovule, puis d’implanter l’embryon dans l’utérus de la mère. Cette technique, vieille de près de quarante ans, vient en aide aux parents qui ne parviennent pas à avoir d’enfant de manière « naturelle ». Fait surprenant, des femmes arriveraient à tomber enceinte sans aucune aide médicale à la suite d’une FIV qui a échoué.

Selon une étude parue le 15 juillet, dans la revue scientifique Human Reproduction, une femme sur cinq peut tomber enceinte naturellement après une FIV infructueuse. Pour en arriver à ces conclusions, des chercheurs écossais ont fait appel à la participation de 2.133 femmes et les ont suivies durant treize ans, entre 1998 et 2011.

Les participantes ont pu être classées dans deux groupes : celles qui sont tombées enceintes et ont accouché après une FIV et celles pour qui le traitement n’a pas réussi. À noter que ces deux groupes étaient très équilibrés, puisque 1.060 femmes appartenaient au premier groupe et 1.073 au second.

Grossesse après une FIV : une lueur d’espoir pour les parents

Les chercheurs ont constaté que 10 ans après l’échec de leur fécondation in vitro, 19% des femmes sont tombées enceintes « naturellement », c’est-à-dire sans aucune assistance médicale. Ces résultats viennent apporter une lueur d’espoir à tous les parents touchés par l’infertilité.

En Europe, 900.000 enfants ont été conçus grâce à une FIV entre 1997 et 2011. Un chiffre en hausse et qui interpelle les scientifiques. Dans un éditorial publié par l’European Journal of Obstetrics & Gynecology and Reproductive Biology, des scientifiques ont affirméque « le recours croissant à la procréation médicalement assistée au cours des dernières années n’apparaît pas justifié par une baisse générale de la fertilité » lit-on dans Le Point. « Ils évoquent plutôt l’impact de dérives sémantiques de la définition de l’infertilité, de fausses alertes sur la qualité du sperme, ainsi que le mercantilisme autour de la prise en charge de l’infertilité ».

Perine Durot-Bien

À lire aussi : Tomber enceinte : combien de temps ça prends ?  

 

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Comment caresser un chat, selon les conseils d’une chercheure

Beaucoup de chats aiment être touchés, mais pas tous – et plusieurs le tolèrent au mieux, explique Lauren Finka, associée de recherche postdoctorale à la Nottingham Trent University sur le site The Conversation.

Le chat domestique porte un bagage génétique peu éloigné du chat sauvage qui est solitaire, rappelle-t-elle.

« Tandis que certains chats peuvent réagir agressivement à une attention physique non désirée, d’autres peuvent simplement la tolérer » , ce qui leur fait vivre un stress.

« La clé du succès, explique l’auteure, est de se concentrer sur le fait d’offrir au chat autant de choix et de contrôle que possible pendant les interactions. Par exemple, le choix d’indiquer s’ils veulent être caressés ou non, et de contrôler où nous les touchons, et combien de temps. »

« La recherche montre que les interactions avec les chats dureront probablement plus longtemps lorsque le chat, plutôt que l’humain, les initie. »

« En général, la plupart des chats aimables aimeront être touchés dans les régions où se trouvent leurs glandes faciales, y compris à la base de leurs oreilles, sous leur menton et autour de leurs joues. Ces endroits sont habituellement préférés au ventre, au dos et à la base de la queue. »

Il est « très important de porter une attention particulière au comportement et à la posture du chat pendant les interactions, pour s’assurer qu’il est à l’aise. »

Les signes de plaisir chez le chat

  • La queue est maintenue droite et amorce le contact.

  • Ronronne et pétrit avec ses pattes de devant.

  • Agite doucement la queue d’un côté à l’autre tout en la tenant en l’air.

  • Une posture et un visage détendus, les oreilles dressées et pointées vers l’avant.

  • Vous donne un petit coup de pouce si vous faites une pause pendant que vous les caressez.

Les signes d’aversion ou de tension

  • Déplace, bouge ou tourne la tête loin de vous.

  • Reste passif (pas de ronronnement ni de frottement).

  • Clignote exagérément, secoue la tête ou le corps ou se lèche le nez.

  • Rafales rapides et courtes de toilettage.

  • Peau qui ondule ou se contracte, habituellement le long du dos.

  • Frappe ou bat de la queue.

  • Oreilles aplaties sur les côtés ou tournant vers l’arrière.

  • Un virage brusque de leur tête pour vous faire face.

  • Mord, glisse ou frappe votre main avec sa patte.

Sur The Conversation : Comment caresser un chat, selon la science.

Pour plus d’informations sur la psychologie et la santé des chats, voyez les liens plus bas.

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Les médecins inquiets d’une crise des opiacés en France

Les médecins inquiets d'une crise des opiacés en France

Le 24 juin 2019

Aux États-Unis, 47.000 personnes sont décédées en 2017 d’une overdose liée à des opiacés. La situation en France inquiète les médecins alors que 12 millions de Français en consomment.  

Les cas d’overdose aux États-Unis alertent les médecins français  

Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, le 23 juin, une centaine de médecins et de professionnels de santé ont alerté sur les risques d’overdose et d’addiction aux opiacés. Ils estiment qu’il y a urgence alors que 12 millions de Français consomment des médicaments opiacés.  

Selon les médecins, « la France pourrait à son tour encourir le risque d’une crise sanitaire ». Ils notent que les hospitalisations liées aux opiacés ont doublé et les décès triplé. Il faut rappeler qu’en 2017, 47.000 personnes sont mortes aux États-Unis à cause d’une overdose liée à des opiacés.  

Un antidote à base de naloxone  

Un antidote, le naloxone permet d’arrêter l’action des opiacés. Cette substance est un antagoniste pur des récepteurs de la morphine avec peu de risque d’effets secondaires sérieux. Un proche peut rapidement injecter ce produit au malade victime d’une overdose afin de combattre les effets nocifs des opioïdes. Cependant, ce produit est généralement réservé aux professionnels travaillant en addictologie et utilisé en cas d’intoxication aigüe aux morphiniques.  

Les médecins regrettent qu’il n’y ait pas davantage d’information et de communication autour du naloxone. Ils préconisent de former et de sensibiliser les médecins à cet antidote et « d’impulser une vaste campagne de prévention ». En favorisant l’accès au naloxone, les personnes exposées au risque d’overdose d’opiacés pourraient avoir la vie sauve.  

Stéphanie Haerts

À lire aussi : L’ecstasy : effets et dangers sur la santé

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Maladie de Parkinson : les médecins parviennent à supprimer les tremblements d’une patiente

Maladie de Parkinson : les médecins parviennent à supprimer les tremblements d'une patiente

Le 12 juin 2019

Les médecins du CHU d’Amiens-Picardie sont parvenus à arrêter les tremblements sévères d’une patiente, âgée de 84 ans, atteinte de la maladie de Parkinson.  

Une première européenne pour traiter les tremblements  

C’est une première européenne pour les médecins qui ne savaient, jusqu’alors, comment traiter l’un de ces symptômes handicapants de la maladie de Parkinson. Les tremblements au repos, touchent de façon plus ou moins intenses et fréquentes les patients atteints de Parkinson, et ne concernent généralement qu’un seul côté du corps.    

Les équipes de neurochirurgie et de neurologie, d’anesthésie et de neuroradiologie ont opéré la patiente le 3 avril dernier. Ils ont utilisé une technique de chirurgie par laser, nommée Laser Interstitial Thermal Therapy – LITT, couplée à un monitoring IRM en temps réel. Cette technique de pointe, d’une très grande précision, a permis d’atteindre une petite structure du cerveau située dans le thalamus, le noyau responsable du tremblement.  

Un espoir pour les malades de Parkinson  

Cette technique de chirurgie au laser a permis à la patiente de sortir trois jours seulement après l’opération sans complication. La sonde au laser utilisée a pu être guidée au millimètre près dans le cerveau. La zone en cause a été brûlée sans avoir à ouvrir le cerveau. Seul un point de suture a été nécessaire.  

Le succès de cette première européenne permet d’envisager de nouvelles opérations pour les patients atteints de tremblements dus à la maladie de Parkinson mais aussi d’épilepsie. La chirurgie mini-invasive permet d’opérer des patients de plus de 70 ans, ce qui n’est pas toujours le cas pour d’autres techniques plus invasives telle que la stimulation cérébrale profonde, uniquement pratiquée sur 5 à 10% des malades de Parkinson.   

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Les aliments riches en vitamine E contre la maladie de Parkinson

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Maladie de Lyme post-traitement : découverte d’une neuroinflammation (suggérant de nouveaux traitements et excluant les troubles psychosomatiques)

Ces travaux sont publiés dans le Journal of Neuroinflammation.

Plus d’une personne sur dix traitée avec succès par antibiotiques pour la maladie de Lyme développe des symptômes chroniques, parfois invalidants et mal compris de fatigue et de troubles cognitifs qui peuvent durer des années après que l’infection initiale se soit résorbée, rapportent les auteurs.

Jennifer M. Coughlin de l’Université Johns Hopkins et ses collègues ont mené cette étude avec 12 personnes atteintes du syndrome post-traitement et 19 personnes en santé.

Celles atteintes du syndrome présentaient toutes une élévation d’un marqueur chimique d’inflammation cérébrale généralisée, comparativement à aucun des 19 témoins en santé. Ces résultats suggèrent de nouvelles avenues de traitement, soulignent les chercheurs.

« Des études ont suggéré que les patients atteints du syndrome post-traitement souffraient d’une inflammation chronique non localisée, mais jusqu’à présent nous n’étions pas en mesure d’examiner le cerveau lui-même pour vérifier la présence d’inflammation », explique la chercheure.

La maladie de Lyme est une infection bactérienne transmise par des piqûres de tiques. L’infection peut être traitée avec succès par des antibiotiques.

Le diagnostic de syndrome post-traitement est posé si les patients traités signalent une fatigue et des troubles cognitifs pendant au moins six mois après le traitement. On sait peu de choses sur les causes du syndrome ou sur la façon de le traiter, et bien que des études aient démontré que les personnes atteintes du syndrome présentent des marqueurs élevés d’inflammation, comme le CCL19, dans leur circulation sanguine, on ne sait pas où cette inflammation peut se produire.

Au cours de la dernière décennie, Coughlin et ses collègues ont optimisé une technique d’imagerie, la tomographie par émission de positrons (TEP), dans laquelle des molécules spécialement marquées se lient à une protéine appelée protéine translocatrice (TSPO). Dans le cerveau, la TSPO est principalement libérée par deux types de cellules immunitaires cérébrales, la microglie et les astrocytes, de sorte que les taux de TSPO sont plus élevés en présence d’inflammation cérébrale.

Les images ont révélé que, dans huit régions différentes du cerveau, les patients atteints du syndrome post-traitement présentaient des taux plus élevés de TSPO que les témoins.

« Nous pensions que certaines régions du cerveau seraient plus vulnérables à l’inflammation et seraient touchées de façon sélective, mais il semble qu’il s’agisse d’une inflammation répandue dans tout le cerveau », indique Mme Coughlin.

L’équipe souligne que l’étude est de petite envergure et qu’il faut attendre des études plus vastes pour savoir si les résultats s’appliquent ou non à toutes les personnes atteintes du syndrome de Lyme post-traitement, telles que celles qui souffrent de douleur chronique mais pas de symptômes cognitifs. De plus, l’étude n’incluait pas de personnes qui s’étaient rétablies de la maladie de Lyme et n’avaient pas développé le syndrome post-traitement.

Mais pour l’instant, les chercheurs espèrent que leurs résultats donneront aux patients atteints du syndrome l’espoir que la science progresse.

Cette étude démontre que les troubles cognitifs ont une base physiologique et ne sont pas seulement psychosomatiques ou liés à la dépression ou à l’anxiété, explique le Dr John Aucott, auteur senior. (Plutôt que d’admettre qu’ils ne savent pas, encore trop de médecins diagnostiquent un trouble psychosomatique, estiment des experts)

Les symptômes du syndrome de fatigue chronique trop souvent considérés comme psychosomatiques dans les urgences

De plus, selon M. Aucott, les résultats suggèrent que les médicaments ciblant la neuroinflammation pourraient traiter le syndrome, bien que des essais cliniques soient d’abord nécessaires pour déterminer l’innocuité et les bénéfices d’un tel traitement. Les développements futurs de la technique d’imagerie devraient permettre d’identifier plus spécifiquement les sous-ensembles de microglie en cause.

Pour plus d’informations sur la maladie de Lyme et la maladie de Lyme chronique (post-traitement), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Johns Hopkins Medicine, Journal of Neuroinflammation.
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Un adulte sur 10 est atteint d’une allergie alimentaire (les 9 plus fréquentes)

Plus de 10 % des adultes américains seraient allergiques à des aliments, selon une étude publiée en janvier dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

L’étude montre aussi que 19 % des gens pensent être allergiques à des aliments, mais les symptômes qu’ils rapportent ne correspondent pas à une véritable allergie alimentaire qui peut mettre la vie en danger.

Ruchi Gupta et ses collègues du Children’s Hospital of Chicago et de l’université Northwestern ont réalisé un sondage auprès de plus de 40 000 adultes sélectionnés pour être représentatifs de la population américaine.

« Bien que nous ayons constaté qu’une personne sur 10 souffre d’allergie alimentaire, près de 2 personnes sur 10 pensent qu’elles sont allergiques à des aliments, alors que leurs symptômes peuvent suggérer une intolérance alimentaire ou d’autres conditions liées à l’alimentation », souligne la chercheure.

« Il est important de consulter un médecin pour des tests et un diagnostic appropriés avant d’éliminer complètement des aliments de l’alimentation. Si l’allergie alimentaire est confirmée, il est également essentiel de comprendre la prise en charge, y compris la reconnaissance des symptômes de l’anaphylaxie et la façon et le moment d’utiliser l’épinéphrine. »

Seulement la moitié des personnes souffrant d’une réelle allergie alimentaire avaient reçu un diagnostic d’un médecin et moins de 25 % d’entre elles avaient une ordonnance d’épinéphrine valide.

Près de la moitié des adultes allergiques à des aliments avaient développé au moins une de leurs allergies à l’âge adulte.

« Nous avons été surpris d’apprendre que les allergies alimentaires à l’âge adulte étaient si fréquentes », dit-elle. « D’autres recherches sont nécessaires pour comprendre pourquoi cela se produit et comment nous pouvons le prévenir. »

Les allergènes alimentaires les plus répandus étaient :

  1. les mollusques et crustacés (7,2 millions d’adultes),
  2. le lait (4,7 millions),
  3. les arachides (4,5 millions),
  4. les noix (3 millions),
  5. le poisson (2,2 millions),
  6. les œufs (2 millions),
  7. le blé (2 millions),
  8. le soja (1,5 million),
  9. le sésame (0,5 million).

« Nos données montrent que les mollusques sont le principal allergène alimentaire chez les adultes, que l’allergie aux mollusques commence généralement à l’âge adulte et que cette allergie est remarquablement fréquente tout au long de la vie », dit le Dr Gupta. « Nous avons besoin de poursuivre les études afin de clarifier pourquoi l’allergie aux fruits de mer semble si courante et persistante chez les adultes américains. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Children’s Hospital of Chicago, JAMA.
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1 Européen sur 6 souffre d’une maladie mentale

1 Européen sur 6 souffre d’une maladie mentale

Le 23 novembre 2018.

En 2016, 17% des Européens, soit 84 millions de personnes, avaient un problème de santé mentale. Parmi eux, 21 millions (4,5% de l’ensemble de la population) souffraient de dépression, 5 millions (1%) de trouble bipolaire et 1,5 million (0,3%) de schizophrénie, apprend-on d’une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

18% des Français souffrent d’au moins une maladie mentale

Les maladies mentales sont plus répandues qu’on ne le croit : en moyenne européenne, 1 personne sur 6 en souffre. La plus fréquente de ces maladies, la dépression, concernait 4,5% de la population en 2016. Les 55-64 ans sont particulièrement touchés puisque 11,5% des femmes et 7% des hommes de cette catégorie d’âge souffrent de dépression chronique. Les personnes à bas revenus et celles ne travaillant pas souffrent en moyenne deux fois plus souvent de dépression.

 

Des 28 pays de l’Union européenne, les maladies mentales sont statistiquement les plus répandues en Finlande, aux Pays-Bas, en France et en Irlande, au moins 18% de la population dans chacun de ces pays-là souffrant d’une maladie mentale. À l’inverse, c’est en République Tchèque, en Pologne, en Bulgarie et en Roumanie (14 à 15%) que la prévalence des maladies mentales est la moins élevée ; un écart que les auteurs de l’étude estiment lié à une moindre propension à consulter un psychiatre dans ces pays-là, par peur d’être stigmatisé.

Les maladies mentales « coûtent » 600 milliards d’euros à l’économie européenne

Outre l’impact sur le bien-être des malades eux-mêmes, les maladies mentales engendrent également un problème économique. En effet, non seulement ces malades sont moins productifs, travaillent moins d’heures voire pas du tout, mais ils mettent aussi à contribution le système de protection sociale de leurs pays respectifs. Leur espérance de vie est aussi inférieure de six ans en moyenne à celle d’une personne en bonne santé mentale, ce qui réduit considérablement la durée de leur participation au marché du travail.

 

Sur l’ensemble des 28 pays de l’Union européenne, le manque à gagner se chiffre à 240 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 170 milliards d’euros de dépenses de Sécurité sociale et 190 milliards d’euros directement alloués aux soins de santé.

Vous pouvez lire aussi : Dépression : symptômes, causes et traitements. Comment se soigner ?

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Les relations entre les traits de personnalité et les valeurs d’une personne

« Les traits de personnalité et les valeurs sont théoriquement liés les uns aux autres. Toutefois, les connaissances sur ces associations demeurent incomplètes », indiquent les auteurs d’une étude publiée dans le Journal of Happiness and Well-Being.

Les traits de personnalité sont des tendances (dispositions) à se sentir, percevoir, se comporter et penser de manière relativement cohérente dans le temps et entre les situations. Les valeurs réfèrent à ce qu’une personne trouve important.

Merja Hietalahti et Katja Kokko de l’Université de Jyvaskyla (Finlande) ont, avec leurs collègues, analysé les relations entre les traits de personnalité et les valeurs chez 212 hommes et femmes âgés de 50 ans.

Ils ont utilisé deux modèles largement reconnus en psychologie : le modèle des cinq grands traits de personnalité et celui des valeurs fondamentales et universelles de Schwartz.

Les traits de personnalité

Le modèle le plus couramment utilisé en psychologie pour décrire la personnalité est celui des « cinq grands traits » (« Big five », modèle OCEAN). Ces cinq grands traits (qui sont des continuums entre deux opposés) sont indépendants les uns des autres et décriraient, selon le modèle, la personnalité de façon exhaustive.

Ces cinq grands traits (qui incluent des soustraits) sont les suivants (et leurs opposés) :

  • (O) Ouverture à l’expérience (créativité, curiosité, sensibilité…) ;
  • (C) Consciencieusité (contrôle, minutie, discipline) ;
  • (E) Extraversion (énergie, enthousiasme, affirmation de soi…) ;
  • (A) Agréabilité (amabilité, altruisme, affection, modestie…) ;
  • (N) Neuroticisme ou névrosisme (émotions négatives…).

TEST : Quels sont vos cinq grands traits de personnalité ?

Les valeurs

Une définition largement acceptée des valeurs est celle du psychologue social Shalom H. Schwartz selon laquelle elles sont :

  1. « des croyances liées à des affects,
  2. sur les objectifs souhaitables,
  3. qui transcendent les situations spécifiques,
  4. qui guident l’action et l’évaluation des comportements et des événements,
  5. et sont classées par importance relative ».

Les chercheurs ont étudié les liens entre la personnalité et 14 valeurs, selon une adaptation du modèle de Shalom H. Schwartz qui inclut 19 valeurs fondamentales présentes dans toutes les cultures (à des niveaux variables) :

  1. Autodétermination de la pensée : liberté de cultiver ses propres idées et capacités ;
  2. Autodétermination des actions : liberté de déterminer ses propres actions ;
  3. Stimulation : excitation, nouveauté et changement ;
  4. Hédonisme : plaisir et gratification sensuelle ;
  5. Réalisation : succès selon les normes sociales ;
  6. Pouvoir : pouvoir par l’exercice d’un contrôle sur les gens et le contrôle des ressources matérielles et sociales ;
  7. Sécurité-société : sécurité et stabilité dans la société ;
  8. Tradition : maintenir et préserver les traditions culturelles, familiales ou religieuses ;
  9. Conformité-règles : respect des règles, lois et obligations formelles ;
  10. Bienveillance-soins : prendre soin du bien-être des membres du groupe d’appartenance ;
  11. Bienveillance-fiabilité : être un membre fiable et digne de confiance du groupe d’appartenance ;
  12. Universalisme-préoccupation : engagement envers l’égalité, la justice et la protection de tous ;
  13. Universalisme-tolérance : acceptation et compréhension de ceux qui sont différents de soi-même ;
  14. Universalisme-nature : préservation de l’environnement naturel.

TEST : Qu’est-ce qui est le plus important pour vous ? (19 valeurs fondamentales)

Les relations entre personnalité et valeurs

L’ouverture à l’expérience, l’agréabilité, l’extraversion et la consciencieusité expliquaient modérément 10 des 14 valeurs. La majorité des associations étaient les mêmes chez les hommes et les femmes.

Les résultats les plus notables sont notamment les suivants.

Chez les hommes et les femmes :

  • l’ouverture à l’expérience était en corrélation avec la valorisation de l’autonomie de pensée, de la stimulation et des trois formes d’universalisme ;

  • l’ouverture à l’expérience était en relation inverse avec la valorisation de la conformité et la valorisation du pouvoir ;

  • l’agréabilité contribuait à la valorisation de prendre soin des autres et les préoccupations sociétales ainsi qu’à la conformité ;

  • l’agréabilité était négativement associée à la valorisation de l’autonomie d’action et de la stimulation.

Des différences statistiquement significatives entre les hommes et les femmes ont été constatées dans trois relations positives :

  • l’agréabilité était aussi liée à la tolérance chez les hommes ;

  • l’ouverture à l’expérience était aussi liée à la valorisation de l’autonomie d’action chez les femmes ;

  • la consciencieusité était liée plus fortement à la valorisation de la réussite chez les femmes.

Voyez comment les valeurs de Schwartz sont organisées sur un continuum circulaire dans lequel les valeurs rapprochées sont compatibles et celles éloignées sont conflictuelles : les 19 valeurs (priorités) qui guident les choix et comportements.

Pour plus d’informations sur la psychologie de la personnalité, sur le modèle des 5 grands traits de la personnalité et sur la psychologie des valeurs, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec source : The Journal of Happiness & Well-Being.
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Une femme meurt d’un cancer après avoir reçu les poumons d’une fumeuse

Une femme meurt d’un cancer après avoir reçu les poumons d’une fumeuse

Le 5 novembre 2018.

Dans le Sud de la France, une femme qui s’était vu greffer les poumons d’une fumeuse a développé un cancer dont elle est décédée quelques semaines plus tard.

Une femme atteinte de la mucoviscidose meurt d’un cancer des poumons

À Montpellier, une femme souffrant d’une mucoviscidose, et qui s’est vu transplanter des poumons, est décédée, deux mois après son opération, d’un cancer. Ces poumons avaient été prélevés sur une femme de 57 ans, fumeuse intensive depuis trente ans.

Pour comprendre comment un cancer a pu se développer si rapidement sur des poumons qui ne présentaient aucune trace de tumeur lorsqu’ils ont été examinés lors de la mort de la donneuse, des médecins du CHU de Montpellier ont procédé à diverses analyses.

Les traitements immunosuppresseurs de la patiente ont accéléré le développement du cancer

Ils sont arrivés à la conclusion selon laquelle bien qu’aucun examen n’ait permis de détecter la présence d’un cancer avant la greffe, ce dernier devait vraisemblablement s’être déjà déclaré. Il aurait pu se développer plus lentement mais les traitements immunosuppresseurs qui permettent à l’organe d’être accepté par le corps, ont favorisé sa progression rapide. Le cancer des poumons de la patiente a en effet évolué en deux mois et lorsque ce dernier a été diagnostiqué, aucune thérapie n’a pu être envisagée.

Ce n’est pas la première fois qu’une greffe d’organe conduit à la transmission d’un cancer. Récemment, en Europe, quatre patients ayant reçu les organes d’une même donneuse, ont tous développé le même type de cancer à quelques années d’intervalle. Sur ces quatre receveurs, un seul a survécu.

Gaëlle Latour

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