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Signes et symptômes d’une surdose d’opioïdes ; comment réagir (Santé Canada)

« Les opioïdes affectent la partie de votre cerveau qui contrôle la respiration. Si vous prenez plus d’opioïdes que ce que l’organisme peut supporter (surdosage), votre respiration ralentira », indique Santé Canada.

« Cela peut entraîner la perte de connaissance ou même la mort. »

Les signes et symptômes d’une surdose incluent :

  • « la difficulté à

    • marcher
    • parler
    • rester éveillé
  • les lèvres ou les ongles bleus

  • les pupilles très petites

  • la peau froide et moite

  • des étourdissements et de la confusion

  • une somnolence extrême

  • des bruits de suffocation, des gargouillements ou des ronflements

  • une respiration lente, faible ou inexistante

  • l’incapacité à se réveiller, même si la personne est secouée ou qu’on lui crie après »

Comment réagir à un surdosage d’opioïdes

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada (Surdosage d’opioïde).
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Onze bébés meurent au cours d’une étude sur le Viagra

Onze bébés meurent au cours d’une étude sur le Viagra

Le 26 juillet 2018.

Des chercheurs du centre hospitalier universitaire d’Amsterdam, en collaboration avec des médecins de 10 hôpitaux des Pays-Bas, travaillaient sur un projet depuis 2015. Une expérimentation qui s’est très mal terminée.

Le Viagra peut-il stimuler la croissance des fœtus ?

Administrer aux femmes enceintes du Viagra pour stimuler la croissance du fœtus, telle était l’idée de départ de chercheurs néerlandais qui ont lancé une étude approfondie sur le sujet. Étude qui a dû prendre fin après le décès de onze bébés. Mais que s’est-il réellement passé ? Pour rappel, le Viagra favorise la dilatation des vaisseaux sanguins. Il est connu pour ses effets dans la lutte contre les troubles de l’érection.

Selon eux, ce médicament pouvait favoriser l’afflux sanguin dans le placenta et résoudre ainsi les problèmes de développement du fœtus. Pour confirmer cette intuition, les chercheurs ont prescrit du Viagra à une centaine de femmes enceintes de bébés qui ne grandissaient pas normalement. Au cours de l’expérimentation, dix-neuf nouveaux-nés sont morts, dont onze à cause d’une hypertension pulmonaire. Or, il se pourrait que cette hypertension ait un lien direct avec le médicament.

Aucun traitement n’existe contre ce problème de croissance

Les auteurs de cette étude ont tenu cependant à expliquer que les nourrissons qui ont ce genre de problèmes de croissance in utero, avaient déjà peu de chances de survivre et qu’aucun traitement n’existe actuellement pour les sauver. Cependant, face au nombre de décès, ils ont préféré stopper l’expérimentation. Six autres bébés sont nés prématurés avec des problèmes pulmonaires, mais ils ont survécu.

Les chercheurs supposent que ce problème pulmonaire est lié au Viagra car les femmes enceintes, suivies sur la même période mais qui pour leur part, avaient pris un placebo, n’ont pas perdu leur bébé pour les mêmes raisons. Dans le groupe placebo, neuf enfants sont morts mais aucun n’a contracté de complications pulmonaires. « La dernière chose que nous voulons est de nuire aux patients », a déclaré Wessel Ganzevoort, le gynécologue qui a dirigé l’étude. Reste que l’expérimentation ne sera pas reconduite. 

Marine Rondot

À lire aussi : Enceinte, quelle alimentation pour le futur bébé ?

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Fibromyalgie et douleurs généralisées inexpliquées : résultats positifs d’une réduction de la pression du liquide céphalorachidien

En février 2018, M. Hulens de l’Université de Louvain (Belgique) et ses collègues

ainsi que plusieurs syndromes douloureux généralisés inexpliqués pourraient, dans de nombreux cas, être causés par une hypertension chronique du liquide céphalorachidien qui aurait pour conséquence une compression de la racine des

dans la moelle épinière.

M. Hulens a publié, dans le numéro de juillet de la revue Annals of Physical and Rehabilitation Medicine, les résultats d’une étude portant sur les effets d’une réduction de cette pression sur les symptômes de la fibromyalgie.

« La douleur chronique généralisée inexpliquée et la fibromyalgie sont généralement considérées comme des troubles douloureux centralisés », c’est-à-dire dont l’origine se situe dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière), indique-t-il.

« Mais la FM présente des caractéristiques de troubles neurologiques (impliquant le système nerveux périphérique). De plus, il y a des similitudes entre la fibromyalgie, la douleur généralisée et les syndromes de dysrégulation de la pression cérébrospinale tels que l’hypertension intracrânienne idiopathique et l’hydrocéphalie idiopathique avec pression normale. »

Lorsque la pression intracrânienne augmente, le drainage de l’excès de liquide céphalorachidien par les nerfs crâniens et spinaux (ou nerfs rachidiens) augmente. L’augmentation de la pression du liquide céphalorachidien à l’intérieur des nerfs irrite les fibres nerveuses et provoque par conséquent une douleur radiculaire généralisée.

Hulens et son équipe ont émis l’hypothèse que le retrait de liquide céphalorachidien pourrait soulager la douleur chez les personnes souffrant de fibromyalgie et de douleur généralisée inexpliquée.

Les mesures de pression du liquide céphalorachidien suivies de prélèvements de liquide dans le but de soulager la douleur ont été examinées chez 30 personnes (12 hommes et 18 femmes, âgés en moyenne de 42) souffrant de douleur généralisée ou de fibromyalgie.

La pression au début de l’étude variait de 12 à 32 cm H20 (moyenne 19,7). Chez 21 patients (70 %), le retrait du liquide céphalorachidien a eu un effet favorable sur la douleur après quelques heures jusqu’à 8 semaines.

D’autres améliorations étaient : le soulagement des douleurs lombaires, des douleurs aux jambes et/ou coccygiennes ; la disparition des maux de tête ; l’amélioration de la concentration ; l’amélioration de l’humeur ; l’amélioration du sommeil ; la capacité de s’asseoir plus longtemps sans douleur ; l’amélioration de la capacité de marcher ; la diminution de la fréquence urinaire ; une plus grande facilité de vider l’intestin ou la vessie et moins de douleurs dans la mâchoire.

Ces résultats peuvent ouvrir des perspectives pour le diagnostic et le traitement, estime le chercheur. Chez les patients souffrant de douleurs chroniques, lors d’une ponction lombaire pour des raisons diagnostiques, la pression devrait être mesurée.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Annals of Physical and Rehabilitation Medicine.
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Comment la kétamine permet de sortir d’une dépression sévère en quelques minutes (pour une semaine)

Contrairement à la plupart des antidépresseurs, qui peuvent prendre plusieurs semaines pour réduire les symptômes dépressifs, la kétamine peut sortir une personne d’une dépression profonde en quelques minutes et ses effets peuvent durer plusieurs semaines.

La kétamine est un anesthésique vétérinaire couramment utilisé. Elle est aussi détournée comme drogue récréative.

Des chercheurs dirigés par Mark Rasenick, professeur de psychiatrie à l’Université de l’Illinois, décrivent les mécanismes moléculaires qui expliquent cet effet.

Les deux tiers des participants aux études cliniques qui n’ont pas répondu aux antidépresseurs traditionnels connaissent une amélioration rapide et durable de leurs symptômes dépressifs après avoir reçu de la kétamine par voie intraveineuse, explique le chercheur. Les effets de la kétamine durent généralement environ une semaine, ce qui est beaucoup plus que ce à quoi on pourrait s’attendre avec la demi-vie de six heures de la kétamine dans l’organisme.

Rasenick et ses collègues ont utilisé un modèle cellulaire pour étudier l’action de la kétamine.

Dans des recherches antérieures, Rasenick et ses collègues ont montré que les antidépresseurs de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), la classe la plus couramment prescrite, fonctionnent dans le cerveau en déplaçant des molécules appelées protéines G hors des « radeaux lipidiques » de la membrane cellulaire, où les protéines G sont maintenues inactives.

Les protéines G produisent de l’AMP cyclique dont les cellules nerveuses ont besoin pour signaler correctement. Les personnes souffrant de dépression, explique Rasenick, ont tendance à avoir une plus grande proportion de leurs protéines G dans ces « radeaux lipidiques », ainsi qu’un signal des cellules cérébrales atténué, ce qui peut contribuer aux symptômes de dépression, dont une sensation d’engourdissement général.

Dans des recherches antérieures, lorsque Rasenick a exposé des cellules cérébrales de rats à des ISRS, le médicament s’accumulait dans les radeaux lipidiques et les protéines G se déplaçaient hors de ceux-ci. Le mouvement était graduel, sur une période de plusieurs jours, ce qui, selon Rasenick, est la raison pour laquelle les ISRS et la plupart des autres antidépresseurs peuvent prendre beaucoup de temps pour commencer à faire leur effet.

Dans ses recherches actuelles, Rasenick et ses collègues ont effectué une expérience similaire avec la kétamine et ont observé que les protéines G quittaient les radeaux beaucoup plus rapidement. Elles commençaient à migrer en 15 minutes. Et les effets à long terme peuvent être dus au fait que les protéines G étaient très lentes à revenir dans les radeaux lipidiques, explique Rasenick.

Cette découverte est en contradiction avec l’idée de longue date selon laquelle la kétamine agit uniquement en bloquant le récepteur cellulaire NMDA (un récepteur du neurotransmetteur excitateur glutamate, qui se trouve à la surface des cellules nerveuses et aide à transmettre des signaux.

En fait, lorsque les chercheurs ont éliminé le récepteur NMDA, la kétamine avait toujours le même effet sur les cellules – en déplaçant rapidement les protéines G des radeaux lipidiques.

« Lorsque les protéines G sortent des radeaux lipidiques, cela permet une meilleure communication entre les cellules du cerveau, ce qui est connu pour aider à réduire certains des symptômes de la dépression », explique Rasenick.

« Cela illustre que le mouvement des protéines G hors des radeaux lipidiques est un véritable biomarqueur de l’efficacité des antidépresseurs, quelle que soit la façon dont ils agissent », a expliqué M. Rasenick.

Pour plus d’informations sur la dépression et sur la kétamine, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Illinois at Chicago, Molecular Psychiatry.
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