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L’apogée de la carrière des actrices françaises dure en moyenne 8 ans, contre 28 pour les acteurs

L’apogée de la carrière d’une actrice française dure en moyenne 8 ans, contre 28 pour les acteurs, selon une analyse des journalistes Pierre Breteau et Maxime Ferrer publiée dans Le Monde.

L’âge d’or des comédiennes françaises, selon le nombre de films tournés, se situe en moyenne entre 24 et 32 ans.

Chez les hommes, le pic du nombre de tournages est atteint plus tard, à partir de 30 ans, mais dure bien plus longtemps, jusqu’à… 58 ans.

L’Association des acteurs et actrices de France associés (AAFA), rapporte le journal, a dénoncé en 2018 un « tunnel de la comédienne de 50 ans ».

« Les femmes de plus de 50 ans représentent un quart de la population majeure de France, et ne sont représentées qu’à hauteur de 6 % (1 rôle sur 16) dans les films français de 2016… Les personnages féminins ne vieillissent pas. Ils disparaissent des écrans ! »

« Que nous raconte d’elle-même une société qui efface les femmes de plus de 50 ans de ses représentations ? »

Une pétition de l’association réclamant une étude officielle « genrée et par âge de notre profession, afin de dresser un tableau objectif et indiscutable des discriminations », a été signée par plus de 5 000 personnes. Elle réclame la fin de l’invisibilité des femmes de plus de 50 ans.

« La commission “AAFA-Tunnel de la comédienne de 50 ans” propose par exemple de ne pas spécifier de sexe pour certains personnages – notamment pour les rôles de fonction et de pouvoir – et, entre autres, d’éviter d’adjoindre à un personnage masculin de plus de 50 ans une compagne de vingt ans sa cadette », rapporte Le Monde.

Dans Le Monde : L’apogée de la carrière d’une actrice française dure en moyenne huit ans, contre vingt-huit pour les acteurs

Sur le site de la AAFA : Les chiffres du tunnel des 50 !

82 femmes appellent à l’égalité salariale sur les marches du Festival de Cannes (2018)

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Le secret d’un mariage qui dure: boire autant d’alcool l’un que l’autre

Selon les conclusions d’une étude de grande ampleur menée par l’institut de recherche sur les addictions de l’université de Buffalo, les couples mariés qui ont la même consommation d’alcool ont moins de chances de divorcer que ceux qui consomment des quantités différentes d’alcool.

Les chercheurs ont suivi 634 couples pendant neuf ans après leur demande officielle de mariage et les ont classés en quatre groupes: ceux où personne n’est un gros buveur, ceux où le mari est un gros buveur, ceux où c’est la femme et ceux où les deux conjoints sont des gros buveurs (les chercheurs définissent les «gros buveurs» comme ceux qui boivent 6 verres ou plus à la suite, ou qui boivent jusqu’à l’ivresse).

Résultat: entre 45% et 55% des mariages où l’un des deux conjoints buvait plus que l’autre a fini en divorce après neuf ans, tandis que dans les couples à consommation équivalente, le taux de divorce descendait à 35%.

«Nos résultats indiquent que c’est la différence entre les habitudes de consommation d’alcool des couples et non la consommation elle-même qui entraîne le mécontentement marital, la séparation et le divorce», explique Kenneth Leonard, le directeur de l’institut qui a mené les travaux.

Encore plus surprenant, les chercheurs ont trouvé que le taux de divorce n’était pas plus élevé chez les couples avec deux gros buveurs que chez les couples de deux abstinents.

Cette étude vient confirmer les récents travaux de l’institut norvégien de santé publique, qui avait analysé les données récoltées auprès de 20.000 couples entre 1984 et 1986, et que le chercheur Fartein Ask Torvik résumait ainsi:

«Plus les gens boivent, plus le risque de divorce est fort. De plus, le risque de divorce descend si les époux boivent à peu près les mêmes quantités d’alcool. C’est vrai non seulement chez ceux qui boivent trop mais aussi chez ceux qui ne boivent pas du tout d’alcool.»

Autre résultat commun aux deux enquêtes: le taux de divorce est plus élevé quand c’est la femme qui boit le plus que quand c’est l’homme. Une des hypothèses avancées pour expliquer ce constat, ce serait que les femmes semblent être plus affectées par une forte consommation d’alcool que les hommes, tandis qu’une autre explication serait à chercher dans le fait que la forte consommation d’alcool chez les femmes est moins acceptée socialement que chez les hommes dans nos sociétés.

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