Archives par mot-clé : d’urgence

Crise d’overdoses d’antidouleurs opioïdes : autorisation d’urgence du naloxone en vaporisateur (Canada)

« À titre de mesure d’urgence de santé publique pour répondre à la crise actuelle relative aux opioïdes, la ministre de la Santé a signé une ordonnance provisoire afin d’autoriser temporairement l’importation de la naloxone sous forme de vaporisateur nasal des États-Unis et sa vente au Canada », indique un communiqué de Santé Canada daté du 6 juillet 2016.

« Jusqu’ici, seul le format injectable du médicament était accessible au Canada. » Le vaporisateur nasal Narcan (naloxone) a été approuvé par la FDA américaine en novembre 2015.

Alors qu’une demande d’autorisation est en cours d’examen, la mesure provisoire vise « à accroître l’accès à la naloxone en ce qui a trait au traitement d’urgence afin de renverser temporairement les effets d’une surdose d’opioïdes ».

Le nombre de surdoses d’opioïdes au Canada, a déclaré Jane Philpott, ministre de la Santé, « constitue une véritable crise de santé publique. Les premiers répondants, les policiers et les membres de la famille ont besoin d’un accès immédiat à des formats de la naloxone faciles à utiliser afin de prévenir les décès inutiles. Des mesures exceptionnelles sont requises pour remédier à cette crise. »

Psychomédia avec sources : Santé Canada, FDA.
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VIDEO. Pour Tony Blair, lutter contre Ebola c »est une question de « vitesse » et d »urgence »

Tony Blair, qui a dirigé durant dix ans le gouvernement britannique jette un regard sur la France politique et économique et sur le monde. L’ex-Premier ministre britannique s’est engagé contre la progression du virus Ebola, grâce à sa fondation la Tony Blair Faith Foundation.

Interrogée sur la politique menée par François Hollande depuis son installation à la tête de L’Etat français, Tony Blair déclare que le Président français « n’a pas le choix » sur sa volonté de réformer : « On doit faire les reformes et partout dans le monde, les gouvernements du Centre-gauche et du Centre-droit essayent de réformer leur système ». Il n’est pas question d’abandonner le modèle social, mais il faut le réformer poursuit-il.

L’ancien Premier ministre britannique travaille avec ses équipes pour mobiliser l’aide contre le virus Ebola en Afrique. C’est une question de « vitesse » et d' »urgence » dit-il. La réponse des donateurs occidentaux devrait passer à une échelle bien supérieure pense-t-il. Une étude réalisée par AGI, le conseil de développement de sa Fondation basé à Londres a fondé ses projections sur le pire des scénarios de l’OMS, qui prévoit 10 000 nouveaux cas par semaine en décembre.

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Plan d’urgence contre la polio en Syrie et chez ses voisins

par Stephanie Nebehay et Kate Kelland

GENEVE/LONDRES (Reuters) – Vingt-deux millions d’enfants vont être vaccinés d’urgence contre la poliomyélite en Syrie et dans les pays voisins pour endiguer le retour de la maladie, qui avait disparu de la région depuis 14 ans, ont annoncé vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef.

La campagne a déjà commencé dans la région après l’alerte déclenchée il y a une semaine en Syrie. Il faudra environ six mois pour l’achever, compte tenu des rappels de vaccin, a précisé Sona Bari, porte-parole de l’OMS.

Pour l’heure, la polio a entraîné la paralysie chez dix enfants syriens mais constitue une menace sérieuse pour des centaines de milliers d’autres dans cette région, jugent les deux agences onusiennes.

Il s’agira de la plus vaste opération de ce type jamais entreprise au Proche-Orient. Des experts allemands ont estimé que s’en tenir à la vaccination des réfugiés syriens pourrait s’avérer insuffisant pour empêcher l’épidémie d’atteindre l’Europe, où elle a disparu depuis des décennies.

« La résurgence de la maladie en Syrie ne constitue pas seulement une tragédie pour les enfants, c’est une alerte d’urgence et une occasion unique pour atteindre tous les enfants sous-immunisés, où qu’ils se trouvent », estime le responsable du programme polio à l’Unicef, Peter Crowley.

Provoquée par un virus transmis par l’eau et la nourriture, la maladie peut très rapidement se propager parmi les enfants, en particulier lorsqu’ils vivent dans des conditions insalubres comme c’est souvent le cas dans les camps de réfugiés syriens.

1,7 MILLIARD DE DOSES

Selon l’OMS, le virus qui sévit en Syrie est probablement arrivé du Pakistan, l’un des trois pays de la planète où la polio est encore endémique.

« On ne saura jamais avec précision comment il est parvenu jusqu’en Syrie », souligne toutefois Sona Bari. « Nous savons que les adultes ont tendance à bénéficier d’un taux d’immunité élevé, donc il est peu probable que la maladie ait été importée par des adultes. La voie a dû être autre », ajoute-t-elle.

« Il faudra une intense période d’activité pour relever le taux d’immunité dans une région ravagée pour partie par les conflits, mais aussi marquée par d’importants mouvements de population », dit encore Sona Bari.

Une vaste campagne de vaccination a déjà débuté en Syrie, où 650.000 enfants ont été traités, dont 116.000 dans la province de Daïr az Zour, dans le nord-est, où l’épidémie s’est déclarée.

L’Unicef a déjà fourni 1,35 milliard de doses cette année, un chiffre qui devrait atteindre 1,7 milliard à la fin de 2013.

La campagne touchera 1,6 million d’enfants en Syrie, qui seront également vaccinés contre la rougeole, les oreillons et la rubéole.

Les pays et territoires voisins sont également concernés.

Au Liban, tous les enfants de moins de cinq ans, quelle que soit leur nationalité, seront vaccinés. La tâche sera d’autant plus difficile que le pays compte plus de 800.000 réfugiés qui ne sont en général pas regroupés dans des camps, à la différence de ce qui se passe dans d’autres pays, mais qui vivent disséminés parmi la population locale.

La campagne de vaccination devrait être terminée en décembre. Le Liban n’a pas connu de cas de polio depuis 2001, selon l’Unicef.

En Jordanie, qui accueille plus de 500.000 réfugiés syriens, 18.800 enfants âgés de moins de cinq ans ont déjà été vaccinés. La campagne devrait concerner 3,5 millions de personnes.

En Irak, des vaccinations sont en cours dans l’ouest du pays, et d’autres devraient intervenir dans les jours qui viennent au Kurdistan irakien (nord).

Les opérations débuteront à la mi-novembre en Turquie, où l’on compte plus de 500.000 réfugiés syriens, et en Egypte. D’autres sont aussi prévues en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Pascal Liétout et Danielle Rouquié pour le service français, édité par Henri-Pierre André et Guy Kerivel


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Contraception d’urgence : la nécessité d’une meilleure information

En France, même si trois femmes sur quatre disposent d’une contraception, les échecs contraceptifs restent fréquents : une grossesse sur trois est non prévue et la moitié conduit à une interruption volontaire de grossesse. La Haute Autorité de Santé a été saisie pour évaluer l’efficacité de la prescription à l’avance de la contraception d’urgence sur la réduction du nombre grossesses non prévues et sur ses conséquences éventuelles sur la couverture contraceptive et le risque d’infections sexuellement transmissibles.

Depuis plusieurs années, les politiques en matière de contraception ont notamment pour objectif de réduire le nombre de grossesses non prévues ainsi que celui des interruptions volontaires de grossesse (IVG). Pourtant, ce nombre reste élevé, avec une grossesse sur trois non prévue, la moitié de ces grossesses aboutissant à une IVG. Une des pistes envisagées par l’Inspection générale des affaires sociales dans son évaluation de la loi de 2001 relative à l’IVG et à la contraception est de délivrer à l’avance la contraception d’urgence aux femmes.

Logo Haute Autorité de Santé (DR)

Logo Haute Autorité de Santé (DR)

Saisie par la direction générale de la santé sur cette question, la Haute Autorité de Santé a évalué l’efficacité de la prescription systématique de la pilule de contraception d’urgence (PCU)* sur l’incidence des grossesses non prévues, sur les risques d’une moindre utilisation de la contraception régulière et sur les comportements sexuels à risque en termes de rapports non protégés et d’infections sexuellement transmissibles. La contraception d’urgence désigne une contraception « de rattrapage », utilisable par les femmes en situation d’urgence dans les 3 à 5 jours qui suivent un rapport sexuel non ou mal protégé pour éviter une grossesse non prévue. Elle n’est pas efficace à 100% et plus sa prise a lieu rapidement après le rapport non protégé, plus son efficacité est grande. Elle n’est pas destinée à être utilisée de façon régulière en raison du risque d’échec plus grand qu’avec les autres contraceptifs. Disponible en pharmacie sans ordonnance médicale, elle est délivrée de manière gratuite et anonyme aux mineures en situation d’urgence.

Dans son rapport d’évaluation de santé publique, la HAS conclut qu’il n’y a pas de preuve de l’efficacité d’une telle disposition sur le nombre de grossesses non prévues à l’échelle populationnelle. Par ailleurs, les études montrent que la prescription à l’avance de PCU n’entraine pas d’effets néfastes sur la prise d’une contraception régulière ou sur les infections sexuellement transmissibles. La HAS recommande plutôt d’envisager cette prescription au cas par cas accompagnée d’une information personnalisée, comme par exemple aux femmes qui ont des difficultés d’accès géographiques à la contraception d’urgence.

Outre ces conclusions, la HAS insiste sur deux recommandations. Il lui apparaît essentiel de considérer la contraception d’urgence comme une « solution de rattrapage », à intégrer dans le cadre général de la santé sexuelle et reproductive. Elle défend également une meilleure information sur la contraception d’urgence, via les professionnels de santé, les associations et les programmes d’éducation à la sexualité en milieu scolaire car un frein majeur à son utilisation est sa méconnaissance. Cette information doit concerner les femmes et les hommes et aborder la contraception d’urgence sur tous ses aspects : délai d’utilisation des différentes méthodes, mode d’utilisation et possibilités d’accès.


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Code d’urgence: Un autocollant et une application smartphone qui veulent vous sauver la vie

Un autocollant peut vous sauver la vie. C’est ce que prétend Code d’urgence, un dispositif testé depuis ce lundi dans la Sarthe et la Loire-Atlantique. L’entreprise distribue à ses abonnés un Quick response code (QR code, sorte de code-barres en 2 dimensions) à toujours avoir sur eux, et qui délivrent des informations médicales aux médecins intervenant en cas d’accident. 20 Minutes détaille le principe.

Comment ça marche?

L’abonné remplit un questionnaire médical, le fait valider par son médecin traitant et le renvoie à Code d’urgence qui se charge de la saisie des informations. En retour, et contre la somme de 36 euros par an, la société fournit des autocollants avec un QR code personnalisé et conseille de le coller sur un casque ou au dos d’une montre ou d’un téléphone portable, des objets qu’on prête peu, qu’on a toujours sur soi et que les médecins concernés sont formés à vérifier en premier.

Comment les médecins ont accès aux informations?

Les médecins des Samu/Smur concernés sont formés gratuitement par Code d’urgence et l’application adaptée à leur smartphone leur est fournie (de même que l’appareil, s’ils n’en possèdent pas). Il leur reste à scanner le code trouvé sur l’autocollant en cas d’accident, et le dossier médical d’urgence apparaît sur leur écran.

Quelles informations sont fournies?

Il s’agit d’un dossier d’urgence, précise l’entreprise, et pas d’un dossier médical complet. Il renferme des informations anthropologiques (photo, signes distinctifs) et personnelles (nom, prénom, personne à contacter) pour identifier le patient et des données médicales utiles déterminées par les médecins du Samu de la Sarthe (allergies, antécédents, traitements en cours etc.) L’abonné peut préciser des données supplémentaires (…) Lire la suite sur 20minutes.fr