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Additif E171 potentiellement cancérigène : « la logique de marché prime sur la santé publique »

 », commente Alain Bazot, président de l’association de consommateurs françaises UFC-Que Choisir, dans un billet.

« Actée dans la Loi Alimentation en 2018, explique-t-il, puis remise en cause par le gouvernement début 2019 avant une volte-face, suite à la mobilisation des ONG dont l’UFC-Que Choisir, l’interdiction du dioxyde de titane prévue par arrêté au 1er janvier 2020, est aujourd’hui remise en cause par… la Commission européenne. »

« Cette dernière, estimant que les données scientifiques sur les risques sont insuffisantes, entend annuler la mesure française. L’incertitude bénéficie à l’industrie, pas aux consommateurs… Mais où est passé le principe de précaution ? », demande M, Bazot.

« Nous allons donc continuer à être exposés à cet additif contenu dans les aliments, alors qu’il est jugé “cancérogène possible pour l’homme” par le Centre International de Recherche contre le Cancer.

Sans parler des cosmétiques et des médicaments où il est présent. (…) Qu’est-ce qui doit primer : le marché unique, fût-il morbide, ou la santé et l’environnement des européens ? Et dire que la Commission avait promis une nouvelle donne pour les consommateurs et l’environnement ! »

Pour plus d’informations sur le dioxyde de titane (E171) et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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L’omniprésent additif E171 interdit dans les aliments dès janvier 2020 en France

En vertu du principe de précaution, les aliments contenant du dioxyde de titane (additif E171) seront interdits à la vente à partir du 1er janvier 2020 en France, ont annoncé, le 17 avril, les ministres de la Transition écologique et de l’Économie dans un communiqué commun.

Les autres produits contenant l’additif (dentifrices, cosmétiques, médicaments…) ne sont pas concernés par cette interdiction.

Le E171, utilisé comme colorant (blanc) et opacifiant dans les aliments, est suspecté d’avoir des effets sur la santé en raison de sa composition en nanoparticules. En raison de leur taille, celles-ci peuvent franchir les barrières biologiques (paroi intestinale, vaisseaux sanguins…).

Il est omniprésent dans les aliments : plats préparés, yaourts, crèmes glacées, produits de boulangerie et pâtisseries, confiseries…

Cette interdiction fait suite à la publication, quelques jours plus tôt, d’un avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) dont les experts ont analysé 25 études sur la toxicité de l’additif parues depuis le dernier avis de 2017. L’Agence avait été saisie en février 2019 par les ministres chargés de l’économie, de la santé, de l’agriculture et de l’environnement.

L’Anses indique dans son avis, rappelle le communiqué des ministres de l’Écologie et de l’Économie, « que l’évaluation des risques liés à l’emploi de cet additif souffre toujours d’un manque de données que les metteurs sur le marché et fabricants (…) auraient dû fournir, ce qui ne permet pas de répondre aux recommandations formulées par les agences d’évaluations et de lever les incertitudes résiduelles pour garantir la sécurité de l’utilisation de cet additif. En particulier, aucune dose journalière admissible n’a pu être fixée pour cet additif, en raison du manque de données. »

Dans ces conditions, « un arrêté suspendant la mise sur le marché des denrées alimentaires contenant l’additif E171 à partir du 1er janvier 2020 a été signé et sera publié dans les meilleurs délais ».

« L’additif E171 bénéficiant d’une autorisation délivrée au niveau de l’Union européenne, cet arrêté sera notifié dès signature à la Commission européenne et aux autres États membres, qui se réuniront dans un délai de 10 jours pour examiner cette mesure. »

Cette interdiction était réclamée depuis fort longtemps.

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir appelle à « faire preuve de cohérence » en « élargissant l’interdiction aux médicaments et aux produits cosmétiques susceptibles d’être ingérés ».

Pour plus d’informations sur le dioxyde de titane (E171) et les additifs alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de l’Ecologie, Anses, UFC-Que Choisir.
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Une vingtaine d’associations françaises appellent à la suspension de l’additif E171 comme promis

L’UFC-Que choisir, France Nature Environnement, la Ligue contre le cancer, Greenpeace, 60 millions de consommateurs, le Réseau environnement santé, Générations futures et plus d’une dizaine d’autres associations françaises appellent le gouvernement à suspendre l’additif E171 comme promis.

L’additif, qui contient des nanoparticules, est surtout utilisé pour sa fonction de colorant blanc et pour modifier d’autres couleurs.

Il est très utilisé dans les desserts, crèmes glacées et confiseries ainsi que dans les plats préparés, mais aussi dans les cosmétiques et les médicaments.

La tribune explique :

« En mai, le gouvernement s’était dit “déterminé à suspendre le E171 avant la fin de l’année”. A l’automne, les parlementaires ont conforté cet engagement en votant la suspension du dioxyde de titane dans l’alimentation par l’article 53 de la loi alimentation ; c’est l’une des rares mesures vivement défendues par les associations lors des Etats généraux de l’alimentation qui ait été maintenue dans la version finale de la loi publiée le 1er novembre.

Mais depuis… rien ne se passe. Pire, l’entrée en vigueur de cette mesure est gelée par Bercy. En vertu du code de la consommation, le ministère chargé de la consommation est le seul compétent pour prendre l’arrêté ministériel permettant de rendre cette mesure effective (les autres ministères concernés – alimentation, santé, environnement le cas échéant – sont juridiquement impuissants). Or Bercy refuse de rédiger cet arrêté, au motif qu’il n’y aurait pas de danger suffisamment “grave ou immédiat” pour activer la clause de sauvegarde au niveau européen. »

Omniprésent colorant E171 : plusieurs effets nocifs potentiels sont à l’étude (Anses, 2017)

Pour plus d’informations sur l’additif E171 et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde, Le Monde (tribune).
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Le colorant E171 est partout, même dans les médicaments

Le colorant E171 est partout, même dans les médicaments

Le 7 février 2017.

Selon une enquête menée par les experts de l’UFC Que-Choisir, le colorant E171 (dioxyde de titane) ne serait pas présent uniquement dans l’alimentation, on en trouverait aussi des traces dans de nombreux médicaments.

Le E171 responsable de troubles du système immunitaire ?

En janvier, une étude menée par des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), révélait que le colorant E171, utilisé dans l’alimentaire mais aussi dans les dentifrices ou certains produits pharmaceutiques, entraînait des troubles du système immunitaire et le développement spontané de lésions précancéreuses du côlon.

Suite à la publication de cette enquête, les ministères chargés de l’Economie, de la Santé et de l’Agriculture avaient décidé de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour déterminer si le dioxyde de titane présentait un éventuel danger pour les consommateurs. La réponse de l’Anses sera d’autant plus attendue qu’on apprend aujourd’hui que le colorant E171 est présent dans de nombreux médicaments.

Plus de 4 000 médicaments contiennent le colorant E171

Selon une enquête de l’association de consommateurs UFC Que-Choisir, « les chiffres obtenus en consultant la base de données recensant les médicaments mis sur le marché en France sont vertigineux : plus de 4 000 médicaments contiennent le colorant E171 ». Parmi ces médicaments on trouve le Doliprane, ainsi que les génériques de paracétamol, l’Advil et les génériques d’ibuprofène, le Spasfon, des médicaments antidiabétiques, mais aussi des médicaments contre les ulcères et les reflux gastro-œsophagiens.

Selon les auteurs de cette enquête, on trouverait aussi des traces de dioxyde de titane dans la plupart des grandes marques de compléments alimentaires utilisés pour accompagner un régime ou la ménopause, lutter contre la fatigue et le stress, ou encore ceux qui sont recommandés pour un meilleur confort articulaire.

Dans l’attente des résultats de l’Anses, l’UFC Que-Choisir recommande cependant aux patients de ne stopper, sous aucun prétexte, ses traitements, même si le colorant E171 apparaît dans la liste de ses composants. 

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net