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Ebola : des essais de deux vaccins sont en cours

Depuis la fin du mois de juillet 2018, la République Démocratique du Congo fait face à sa deuxième épidémie d’Ebola de l’année, après celle survenue en mai.

Ces deux épisodes s’ajoutent à celui de 2017 dans ce pays et à ceux de 2013-2016 en Guinée, Libéria et Sierra Leone.

Une nouvelle campagne de vaccination a débuté dans la région concernée du Nord-Kivu de la République Démocratique du Congo pour tenter d’enrayer l’épidémie.

C’est dans ce contexte que les chercheurs du consortium PREVAC (Partnership for Research on Ebola VACcination) signent un état des lieux des avancées sur les vaccins contre Ebola dans la revue The Lancet.

« Si à l’heure actuelle il n’existe aucun traitement ni vaccin homologué pour lutter contre la maladie à virus Ebola, certains vaccins ont atteint un stade avancé de développement », rapporte un communiqué de l’Inserm.

Le communiqué explique :

« En 2015, l’Inserm, le National Institute of Allergy and Infectious Diseases et la London School of Hygiene and Tropical Medicine, en collaboration avec les autorités sanitaires et les scientifiques de 4 pays atteints par Ebola (Guinée, Libéria, Sierra Leone et Mali) ont constitué le consortium international PREVAC et ont lancé un essai clinique à grande échelle portant sur trois stratégies de vaccination contre le virus Ebola.

Cet essai dont sont également partenaires les universités de Bordeaux et du Minnesota ainsi que l’ONG ALIMA, et trois compagnies pharmaceutiques Janssen Vaccines and Prevention, B.V., une des entreprises Janssen Pharmaceutical de Johnson and Johnson, Bavarian Nordic et Merck Sharp and Dohme Corp (MSD en dehors des Etats-Unis et du Canada) vise à identifier les stratégies de vaccination les plus prometteuses pour protéger les personnes d’Ebola.

Deux vaccins prometteurs sont à l’essai dans le cadre de PREVAC dont le vaccin rVSVΔG-ZEBOV-GP qui est utilisé depuis le 9 août 2018, en réponse à la nouvelle épidémie en République Démocratique du Congo. Le second vaccin, Ad26.ZEBOV (nécessitant un rappel 8 semaines plus tard avec le vaccin MVA-BN-Filo), est également en cours d’évaluation, notamment dans le cadre du projet EBOVAC dont l’Inserm est partenaire. »

Les auteurs de l’état des lieux de la recherche vaccinale contre Ebola estiment qu’il reste encore des paramètres clés à étudier à travers différentes stratégies vaccinales.

« Au cœur des préoccupations des chercheurs une meilleure compréhension de la réponse immunitaire aux vaccins anti-Ebola, la question de la rapidité et de la durabilité de la réponse immunitaire (et donc de la protection) des personnes vaccinées, l’innocuité et la capacité du vaccin chez les enfants à déclencher une réponse immunitaire, ainsi que la nature des réponses chez les personnes immunodéficientes et les femmes enceintes.

Selon l’équipe de recherche de PREVAC, différentes stratégies vaccinales et scénarios doivent être étudiés pour identifier la réponse la plus efficace pour prévenir et répondre à de futures épidémies d’Ebola.

La vaccination post-exposition, la vaccination préventive ciblée destinée aux personnes ayant été en contact avec des malades, ainsi que les campagnes de vaccination préventive chez les populations à risques comme les soignants et éventuellement les résidents des zones régulièrement touchées par les épidémies font partie des stratégies à étudier.

Répondre à ces enjeux nécessite la poursuite des partenariats collaboratifs autour de la recherche contre Ebola mais également le renforcement de la confiance des communautés vis-à-vis des campagnes de vaccination et des vaccins. En effet, l’adhérence des personnes recrutées et l’engagement communautaire tout au long du processus d’un essai clinique sont fondamentaux pour la réussite de ce dernier. Amener les sciences sociales dans la recherche clinique permet d’améliorer la confiance de la population et son implication dans les essais. »

Psychomédia avec sources : Inserm, The Lancet.
Tous droits réservés.

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Un vaccin contre la fièvre Ebola se révèle efficace à 100%

Un

vaccin contre Ebola existe bel et bien, et il serait efficace à 100% a annoncé aujourd’hui l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a été testé en Guinée pendant quatre mois. Les médecins l’ont injecté à tous les proches – familles, amis ou soignants – de malades qui venaient tout juste d’être diagnostiqués.

A l’OMS, on retrouve de l’espoir. Sa sous-directrice, le docteur Marie-Paule Kieny, indique que « sur les 2 014 personnes vaccinées, aucune n’a développé la maladie » alors qu’elles avaient récemment été contaminées par le virus.

Plus de 11 000 morts

Le vaccin, développé en partenariat avec deux laboratoires américains doit maintenant faire ses preuves sur des patients « plus jeunes ». A l’Institut Pasteur, on y croit. « C’est un vaccin que l’on peut utiliser pendant que les épidémies sont en cours, ce qui est très important pour enclencher une stratégie vaccinale. On ne sait jamais où l’épidémie va sévir », explique à France 3 le professeur Jean-Claude Manuguerra. Depuis un an et demi, le virus Ebola a tué plus de 11 000 personnes en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Ebola : MSF pointe la lenteur de la réponse de l’OMS face à l’épidémie

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Ebola, c’est au moins 24 000 personnes infectées, et 10 000 personnes décédées depuis la notification officielle par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) il y a un an. Un bilan qui aurait pu être moins lourd selon Médecins sans frontières qui accuse l’OMS de n’avoir agit que tardivement, ne décrétant un état d’urgence de santé publique mondiale qu’en août 2014, alors que des milliers de personnes étaient déjà mortes.

« Poussés au-delà de nos limites » tel est le titre du rapport publié ce lundi par Médecins Sans Frontières (MSF). Dans ce document qui fait près de 20 pages, MSF fait une analyse critique de la réponse apportée depuis un an à l’épidémie de virus Ebola en Afrique de l’Ouest. Et ses conclusions sont loin d’être positive : selon cette organisation, en effet, l’OMS n’aurait pas agit assez rapidement, et seulement lorsqu’ Ebola est devenue une menace pour la sécurité internationale.

Dans ce rapport, l’organisation médicale internationale retrace la chronologie de son intervention depuis mars 2014 mais également tous les obstacles qui l’ont empêcher d’agir efficacement sur le terrain. Le manque de réponse à ses nombreux appels à l’aide des organisations internationales et des autorités locales a été l’un de ces freins, mais pas seulement…

MSF elle-même fait le bilan de ses propres interventions au Liberia, en Guinée ou encore en Sierra Leone. Sur le terrain, malgré les moyens colossaux déployés par l’ONG, le constat sur le terrain était alarmant. Un camp, celui d’Elwa 3 de Monrovia par exemple avait été fermé pratiquement toute la journée, ne laissant rentrer que les patients venus remplacer les morts pendant la nuit… des choix très difficiles pour les équipes.

Le peu de moyen en traitement pour lutter (soins palliatifs de base), et le peu de personnel face aux nombres de malades infectés dont beaucoup mourraient (1 sur deux) était également très difficile à vivre pour le personnel sur place. Et pour cause : dans les pays les plus touchés, l’aide a mis du temps à arriver, laissant les 1.300 expatriés et 4.000 employés locaux de MSF gérer la crise.

Au plus fort de l’épidémie, alors qu’Ebola gagnait du terrain et s’étendait sur plusieurs zones géographique, le personnel a été poussé « au delà de ses limites ». Ce sont les soignants locaux qui ont alors payé le plus lourd tribu, puisque contraitement aux occidentaux qui étaient renvoyés dans leur pays en cas de contamination. Chez MSF, ce sont ainsi 28 membres qui ont été contaminés, et 14 sont décédés.

L’OMS a réagit aux critiques de MSF, reconnaissant n’avoir pas eu une réponse suffisante mais s’être mobilisée dès le début à tous les niveaux.

Ebola : MSF critique la gestion de l'épidémie par l'OMS

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Un antiviral japonais encourageant contre Ebola

SANTE – De nouvelles données ont été dévoilées lundi…

L’antiviral japonais favipiravir (Avigan), déjà utilisé contre la grippe, a donné des résultats encourageants chez certains malades infectés par le virus Ebola en contribuant à réduire la mortalité, selon les résultats préliminaires d’un essai clinique dévoilés lundi.

Cet essai appelé JIKI mené jusqu’à présent avec 80 malades -69 adolescents ou adultes et onze enfants- et débuté le 17 décembre 2014 en Guinée, a montré «des signes encourageants d’efficacité» chez les personnes arrivées dans les centres de soins avec des niveaux moyens ou élevés d’infection mais dont les organes n’avaient pas encore été affectés, ont précisé ces chercheurs.

Dans ce groupe, 58% des participants se sont présentés avec une charge virale élevée ou moyenne. Parmi eux, 42% avaient une insuffisance rénale mais seuls 15% sont décédés. Dans les trois mois précédant l’essai clinique, la mortalité parmi des malades comparables était de 30%. «Ces résultats laissent donc espérer que le favipiravir réduise la mortalité dans cette population en stade moins avancé» de l’infection.

Pas efficace pour les stades avancés

En revanche, cet antiviral «n’a pas été efficace» chez les personnes à un stade plus avancé avec «des atteintes viscérales graves notamment rénales». Chez elles, le traitement n’a pas permis de réduire la mortalité, qui a atteint 93%, ont précisé les chercheurs.

Les résultats feront l’objet d’une présentation mercredi à la conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) réunie à Seattle, au nord-ouest des Etats-Unis.

Pour ces chercheurs, ces données préliminaires encouragent à poursuivre l’essai clinique en s’efforçant de donner le favipiravir le plus tôt possible après le début des symptômes, tout en explorant d’autres options thérapeutiques pour les malades à un stade trop avancé.

Pour Yves Levy, patron de l’Institut national (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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Ebola : la découverte d’un traitement efficace contre le virus

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Un essai clinique de l’Inserm réalisé en Guinée montre des signes encourageants dans la lutte contre Ebola, une épidémie qui a déjà fait près de 9000 morts. Les tests réalisés avec l’Avigan (favipiravir) se sont en effet révélés positifs. Un traitement, qui pourtant, à l’origine était plutôt destiné à soigner des formes sévères de grippes.

Même si les résultats n’ont pas encore été publiés dans une revue scientifiques, l’information donnée à l’Elysée est encourageante : 80 malades ayant reçu ce médicament antiviral ont mieux résisté à la maladie. Certains ont guéri plus vite et le nombre de morts a été moins importants.

L’Avigan, de son nom scientifique Favipiravir, un traitement développé grâce à l’Inserm dans un laboratoire au Japon, développé dans un premier temps pour soigner certaines formes sévères de grippe, s’est montré efficace dans la lutte contre Ebola. L’origine de ce succès pourrait bien être liée à la structure commune proche du virus grippal et d’Ebola.

La société Fujifilm a d’ores et déjà fait savoir qu’elle disposait de réserves en quantité suffisante pour traiter plus de 20 000 personnes. Qui plus est, bonne nouvelle, le traitement sous forme de comprimé est facile d’utilisation.

Alors que le virus a déjà atteint environ 23 000 personnes à travers le monde (dont près de 9000 décès), presque exclusivement dans les pays d’Afrique de l’Ouest), les relevés statistiques de l’OMS montrent que l’épidémie continue de gagner du terrain en Guinée, au Liberia et au Sierra Leone. L’annonce d’un traitement efficace est donc une excellente nouvelle.

Ebola : l'Avigan, un traitement efficace contre le virus

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Ebola : le nord de la Sierra Leone confiné pour une durée de 5 jours

La Sierra Leone a ordonné le confinement immédiat de toute la région Nord, pour une durée de cinq jours, mercredi 24 décembre. La mesure a pour but d’enrayer la propagation de l’épidémie d’Ebola dans ce pays, où plusieurs zones sont déjà soumises à des restrictions de déplacements.

« Le confinement de cinq jours concerne l’ensemble de la région Nord. Il vise à nous permettre d’avoir une [évaluation] précise de la situation » dans le pays, a déclaré le vice-ministre de l’Information et de la Communication, Theo Nicol. La décision a été confirmée par un ministre provincial, Alie Kamara.

Le gouvernement a en outre interdit les rassemblements pour les réveillons de Noël et du nouvel an, samedi 13 décembre. Il espère ainsi empêcher de nouvelles transmissions du virus, responsable de la mort de près de 1900 personnes dans le pays.

Le bilan de la fièvre hémorragique s’élève à 7588 morts en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, selon les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la santé, dévoilées mardi 23 décembre. Au total, 19 497 cas ont été recensés dans les trois pays les plus touchés par l’épidémie, depuis le mois de mars.

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Ebola: Un premier vaccin prometteur selon les résultats préliminaires d’un essai

EPIDEMIES – Des essais cliniques doivent être menés en Afrique de l’Ouest en 2015…

Le premier vaccin expérimental contre le virus Ebola à faire l’objet d’un essai clinique aux Etats-Unis a été bien toléré et a déclenché une bonne réponse immunitaire, montrent les premiers résultats prometteurs publiés mercredi.

«L’étendue sans précédent de l’épidémie actuelle d’Ebola en Afrique de l’Ouest a conduit à une intensification des efforts pour mettre au point des vaccins sûrs et efficaces qui pourraient permettre d’arrêter cette flambée et jouer un rôle clé pour prévenir de futures grandes épidémies», souligne le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Celui-ci n’a toutefois pas précisé quand ce vaccin pourrait être prêt à être distribué.

Essais cliniques en Afrique de l’Ouest en 2015

«Basé sur les résultats positifs du premier essai clinique de ce vaccin (phase 1), nous poursuivons nos efforts accélérés en vue de mener des essais avec un plus grand nombre de personnes pour établir son efficacité pour empêcher l’infection par le virus Ebola», poursuit-il. Le NIAID explique envisager de mener ces essais cliniques dits de phase 2 et 3 en Afrique de l’Ouest en 2015, précisant avoir à ce sujet des discussions avancées avec les responsables du Liberia et d’autres pays.

Ce vaccin, appelé ChAd3, co-développé par le NIAID et le laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK), a été testé avec 20 volontaires en bonne santé âgés de 18 à 50 ans dans la clinique des Instituts nationaux de la santé (NIH), dont fait partie le NIAID. Ces premiers résultats sont publiés en ligne dans la revue médicale New England Journal of Medicine.

Retrouvez cet article sur 20minutes.fr

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VIDEO. Pour Tony Blair, lutter contre Ebola c »est une question de « vitesse » et d »urgence »

Tony Blair, qui a dirigé durant dix ans le gouvernement britannique jette un regard sur la France politique et économique et sur le monde. L’ex-Premier ministre britannique s’est engagé contre la progression du virus Ebola, grâce à sa fondation la Tony Blair Faith Foundation.

Interrogée sur la politique menée par François Hollande depuis son installation à la tête de L’Etat français, Tony Blair déclare que le Président français « n’a pas le choix » sur sa volonté de réformer : « On doit faire les reformes et partout dans le monde, les gouvernements du Centre-gauche et du Centre-droit essayent de réformer leur système ». Il n’est pas question d’abandonner le modèle social, mais il faut le réformer poursuit-il.

L’ancien Premier ministre britannique travaille avec ses équipes pour mobiliser l’aide contre le virus Ebola en Afrique. C’est une question de « vitesse » et d' »urgence » dit-il. La réponse des donateurs occidentaux devrait passer à une échelle bien supérieure pense-t-il. Une étude réalisée par AGI, le conseil de développement de sa Fondation basé à Londres a fondé ses projections sur le pire des scénarios de l’OMS, qui prévoit 10 000 nouveaux cas par semaine en décembre.

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VIDEO. Ebola : Des médecins français partent au front

Alors que le virus Ebola sévit en Guinée, des médecins français vont se rendre dans le pays africain, pour aider à endiguer l’épidémie. Parmi eux, Christophe et Sylvie. À l’approche du départ, le couple semble plutôt confiant : « Il y a un risque, mais dans la vie il y a des risques en permanence. En sortant de l’impasse, on peut se faire écraser », relativise le docteur, au micro de France 2.

Quand on leur demande leur motivation, Sylvie évoque « l’envie de venir en aide aux autres » et la curiosité de découvrir « l’organisation d’un hôpital de campagne ».

Avant de partir, les deux médecins ont suivi huit jours de formation. L’objectif est clair : faire face aux dangers qui les attendent. « On nous a fait prendre conscience des risques », souligne la volontaire.

Par ailleurs, une psychologue franco-guinéenne les soutiendra sur le terrain : « C’est un enjeu important de pouvoir contribuer à endiguer l’épidémie sur place, mais d’une certaine manière c’est aussi agir en préventif pour ma seconde patrie qu’est la France », explique Mariama Diallo.

Ces volontaires doivent rester quatre à six semaines en Guinée. Dans le pays africain, le virus a déjà fait plus de 900 morts.

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Ebola : les premiers tests pour l’infirmière à l’hôpital Bégin sont négatifs

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Une infirmière française présentant des symptômes similaires à ceux d’Ebola et qui aurait pu contracter le virus a été admise à l’hôpital militaire Bégin de Saint-Mandé dans le Val de Marne. En contact avec l’infirmière qui avait été infectée par le virus au Liberia mais guérie aujourd’hui, les premiers tests qui se sont révélés négatifs.

L’hôpital dans lequel est soignée la jeune femme figure parmi la liste des 12 établissements sur le territoire habilités à soigner les patients atteints d’Ebola.

Selon les premiers éléments relevés, la professionnelle de santé aurait été contaminée par l’humanitaire française qui avait contracté la fièvre Ebola au Liberia avec laquelle elle avait été en contact. Cette infirmière avait en effet été rapatriée et soignée d’urgence dans le même établissement mais déclarée « guérie » depuis.

Les premiers tests sur cette personne avec une suspicion d’Ebola se sont révélés négatifs mais une deuxième série doit être faite. Les résultats des prélèvements qui ont été envoyés à l’institut Pasteur de Lyon sont attendus cette nuit.

Parce que la professionnelle de santé présentait une forte fièvre, elle avait été transportée sous haute escorte et sous scaphandre depuis son domicile des Hauts-de-Seine par les pompiers.

Ce cas, s’il se confirmait, serait le premier cas d’Ebola sur le territoire français.

Premiers tests négatifs pour l'infirmière hospitalisée à Bégin

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