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Une élue écologiste réclame la légalisation du suicide assisté

Une élue écologiste du Nord-Pas-de-Calais relance le débat sur l’euthanasie en révélant le suicide de sa mère, atteinte d’un cancer en phase terminale, et réclame « la légalisation du suicide assisté ».

Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) doit rendre lundi les conclusions de la « Conférence citoyenne sur la fin de la vie » organisée à la demande de François Hollande, qui entend légiférer sur l’euthanasie après la loi Leonetti de 2005.

Sandrine Rousseau, porte-parole nationale d’Europe Ecologie-les Verts (EELV) et vice-présidente de la région Nord-Pas-de-Calais, explique sur son blog et dans une interview à « La Voix du Nord » comment elle a respecté la volonté de sa mère et assisté avec son père à son suicide et à son agonie.

« Rien de tout cela n’a été digne en réalité. Ni pour elle, contrainte à l’indignité de devoir mourir devant sa fille et son mari, de se vider, d’étouffer, d’agoniser en mille et une souffrances. Ni pour nous, ses proches, contraints de subir une des plus dures épreuves qu’il nous ait été donné de traverser. Alors oui, mourir dans la dignité a un véritable sens », écrit-elle.

Dans « La Voix du Nord », elle raconte la prise de médicaments et l’attente interminable, les heures d’agonie et de souffrance, pour sa mère, son père et elle.

« Elle, mon père et moi, nous aurions tous aimé que cela se passe à l’hôpital, paisiblement. Elle voulait juste que sa souffrance s’arrête », témoigne-t-elle.

« Je sais que je peux être poursuivie pour non-assistance à personne en danger (…). Que l’agonie de ma mère serve à faire avancer le débat. Je milite pour la légalisation du suicide assisté », dit-elle.

Lanceurs d’alertes : la première « loi écologiste » définitivement adoptée !

C’est fait ! Mercredi, la proposition de loi écologiste visant à protéger les lanceurs d’alertes sanitaires et technologiques a été adoptée  conforme par les sénateurs sans qu’aucune modification n’y soit apportée. Elle devient ainsi la première « loi écologiste » du droit français et attend désormais l’entrée en vigueur des  décrets d’application correspondants.

Cette loi a non seulement pour but de protéger les lanceurs d’alerte mais aussi  de renforcer l’indépendance des expertises scientifiques et de rétablir la confiance du public dans les agences d’expertise et les organismes de recherche.

Comme le précise le texte de loi les lanceurs d’alerte peuvent d’être des scientifiques mais aussi des citoyens qui entendent dénoncer un risque sanitaire ou environnemental  »Toute personne physique ou morale a le droit de rendre publique ou de diffuser de bonne foi une information concernant un fait, une donnée ou une action, dès lors que la méconnaissance de ce fait, de cette donnée ou de cette action lui paraît dangereuse pour la santé ou pour l’environnement ».

Cette loi a non seulement pour objectif de protéger les lanceurs d’alerte dans la société en général mais aussi et plus particulièrement « dans l’entreprise en créant un lien avec le droit du travail– car c’est souvent dans le monde du travail qu’il est le plus difficile de prendre la parole »  précisent les élus écologistes dans leur communiqué.

Elle doit permettre d’éviter des situations de crise sanitaire (vache folle, prothèses mammaires, Mediator, Diane35…) qui éclatent alors que les dégâts humains, financiers et matériels ont eu lieu.


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