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Temps devant les écrans et problèmes de vision (conseils)

L’augmentation du temps passé devant des écrans (ordinateurs, tablettes, téléphones portables) pendant la pandémie risque d’altérer la vision, notamment chez les étudiants en raison de l’enseignement à distance, indique Langis Michaud, directeur de l’École d’optométrie de l’Université de Montréal, relayé par un communiqué de l’université.

Il rappelle l’existence du « syndrome de la vision sur ordinateur », incluant l’ensemble des problèmes de vision entraînés par l’usage d’un écran sur des périodes prolongées.

Une enquête, effectuée auprès de 10 000 personnes, a établi la prévalence du syndrome à près de 65 % de la population qui travaille sur écran, rapporte-t-il.

Il craint, à moyen terme, les effets de l’augmentation du temps d’écran chez les étudiants. « Il m’apparaît inconcevable d’imposer des cours de trois heures sur Zoom avec une pause de 15 minutes. Pour la santé oculaire, il serait nettement préférable de prendre de courtes pauses chaque demi-heure, le temps de laisser reposer nos yeux. »

À la clinique d’optométrie de l’UdeM, on voit de plus en plus de cas de myopie précoce, résultant entre autres d’une surutilisation des écrans. « Nous voyons des enfants de 8 ou 9 ans souffrir de myopie avancée. Au début de ma carrière, c’était exceptionnel. Ces problèmes survenaient vers l’âge de 13 ou 14 ans. »

« En raison de la scolarisation précoce et de l’exposition aux écrans, en raison aussi du fait que les enfants passent moins de temps à jouer à l’extérieur, les problèmes apparaissent plus tôt qu’il y a seulement 20 ans. C’est très préoccupant quand on sait que la forte myopie est un facteur de risque des affections causant la cécité », indique-t-il.

Porté environ à 18 cm des yeux, l’écran du téléphone portable force à concentrer le regard sur un objet très rapproché, amplifiant des dérèglements d’alignement de la vision binoculaire. « À petite dose, le système visuel peut compenser, mais si une telle exposition se prolonge, petit problème deviendra grand », résume l’expert.

La tablette électronique pose des problèmes similaires mais moins aigus, car elle est utilisée à environ 25 cm des yeux. Dans ce dernier cas, l’éclairage semble plus problématique. Même principe pour l’ordinateur, qui est encore plus éloigné (33-40 cm).

Les yeux doivent « se reposer » régulièrement pour garder leur efficacité. Fixer une surface lumineuse de façon prolongée augmente les risques, surtout si la lumière ambiante est atténuée. « Il faut à tout prix éviter de regarder un écran dans le noir. »

« Dans les classes des écoles primaires, où la lumière du jour est souvent défaillante, voire absente, on a installé des milliers de tableaux blancs interactifs connectés à l’ordinateur. C’est peut-être une bonne approche pédagogique, mais il faut souvent baisser la lumière ambiante pour permettre de bien voir l’écran. Cela désavantage l’écolier, qui doit écrire des notes dans la quasi-pénombre », souligne le communiqué.

Aux enfants, sa meilleure recommandation tient en quelques mots : « Allez jouer dehors ! »

« En plus de stimuler le corps de toutes les manières, l’activité extérieure donne aux yeux ce dont ils ont besoin, une vision à distance, panoramique, sans délaisser les observations rapprochées. »

Au moment de la première vague de la pandémie, en février 2020, Langis Michaud a participé à un forum gouvernemental organisé par le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux du Québec, Lionel Carmant, sur les enjeux de la vision dans la population, de plus en plus confrontée à des risques liés au temps d’écran. « C’est indiscutablement un enjeu de santé publique et le gouvernement semblait sensible à la question, puisqu’une stratégie d’intervention était en rédaction au terme de cette rencontre. Nous attendons la suite », commente le professeur Michaud.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université de Montréal.
Tous droits réservés.

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Les écrans ont un impact sur le cerveau des enfants

Les écrans ont un impact sur le cerveau des enfants

Jeudi 7 novembre 2019

Le temps que les enfants passent sur les écrans modifierait la structure physique de leur cerveau. C’est ce que révèle une nouvelle étude.

Un lien entre écrans et changement structurel du cerveau

Une nouvelle étude, publiée dans la revue médicale JAMA Pediatrics, montre que le temps d’écran a un impact sur le changement structurel et physique du cerveau des jeunes enfants. Les scientifiques ont analysé le cerveau de 47 enfants âgés de 3 à 5 ans. Grâce aux IRM, ils ont pu observer des modifications de leur cerveau. Les chercheurs ont également posé différentes questions sur le sujet aux parents tels que le type de contenus regardé et le temps passé sur écrans. 

Les chercheurs ont comparé le cerveau de jeunes enfants qui n’avaient pas d’écrans dans la chambre à coucher, ne commençaient à regarder la télévision ou à utiliser des applications que lorsqu’ils avaient plus de 18 mois. De plus, ils n’avaient aucune exposition à du contenu violent et un temps d’écran total pour les enfants d’âge préscolaire équivalent à une heure par jour. De l’autre côté, ils ont étudié le cerveau d’enfants qui ont commencé à être sur écrans lorsqu’ils avaient moins d’un an, avaient des écrans dans la chambre et passaient beaucoup plus de temps sur les écrans. Les chercheurs ont ensuite comparé leurs scanners cérébraux, qui montraient le degré de myélinisation des neurones, l’enrobage des connexions entre les cellules nerveuses et une substance grasse blanche, la myéline. 

Le réseau de communication interne modifié

Les résultats montrent que les enfants qui passaient plus de temps devant les écrans, en comparaison à d’autres enfants, avaient une structure du cerveau différente. Les chercheurs ont noté une intégrité de la substance blanche inférieure. Cette substance blanche relie les neurones d’une région du cerveau à une autre. Elle est essentielle pour le bon fonctionnement du cerveau mais aussi au cours de l’apprentissage.

Un temps trop important sur écrans modifierait ainsi cette substance blanche, essentielle pour un réseau de communication interne du cerveau optimal. L’auteur de l’étude, pédiatre et professeur adjoint au Cincinnati Children’s Hospital Medical Center, John Hutton, recommande aux parents de ne pas exposer les enfants de moins de trois ans aux écrans. Cela permettrait ainsi aux jeunes enfants de se développer dans le monde réel et de se concentrer sur d’autres compétences indispensables tel que le langage. 

Stéphanie Haerts

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84 % des Français estiment que les écrans abîment leur vue

84 % des Français estiment que les écrans abîment leur vue

Le 25 septembre 2019

Les Français s’inquiètent de leur santé visuelle. Selon le baromètre Expert Santé Visuelle (ESV), 84% d’entre eux considèrent que les écrans affectent leur vue. De Plus, 70% des actifs souffrent de sécheresse oculaire.

Les effets néfastes des écrans

A l’occasion de l’édition 2019 du Mondial de l’Optique, les opticiens « Experts en Santé Visuelle » ont révélé les inquiétudes des Français concernant leur santé visuelle, plus particulièrement du fait des écrans. En effet, selon l’étude, 97% des participants sont préoccupés par leur santé visuelle. Ils décrivent une gêne oculaire qui ne se résorbe pas malgré le port de lunettes.

De plus en plus de Français s’interrogent sur l’impact des écrans et les changements des habitudes quotidiennes, les amenant à passer plus de temps sur leur PC ou leur Smartphone. Ils pensent, pour 84% d’entre eux, que les écrans abîment leur vue. De plus, 94% des moins de 30 ans sont convaincus que les écrans sont dommageables. D’ailleurs, depuis 2007, le syndrome de déficience numérique a été clairement identifié. Cette fatigue visuelle des yeux est apparue du fait de l’exposition aux écrans numériques et à la lumière bleue.

Mieux s’équiper

Malgré la prise de conscience, adultes comme enfants passent de nombreuses heures sur les écrans, en moyenne 2h45 par jour pour les plus jeunes. Les yeux piquent, pleurent et sont irrités. Les personnes peuvent également subir une sécheresse oculaire, des maux de tête mais aussi des tensions dans le cou et le dos. Pour mieux protéger leurs enfants, 4 répondants sur 10 ont indiqué avoir acheté des lunettes visant à protéger les yeux de leurs enfants. 

D’autres solutions sont à mettre en place pour se protéger de ce syndrome. Il est nécessaire de contrôler régulièrement sa vue par un professionnel en santé visuelle, qui pourra effectuer les examens nécessaires et proposer le matériel optique le plus adapté. De plus, vous bénéficierez de conseils quant à la posture afin de soulager vos yeux ainsi que vos autres maux.

 

Stéphanie Haerts

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La vue des enfants menacée par les écrans

La vue des enfants menacée par les écrans

Le 1er janvier 2019.

Une étude récente pointe du doigt la baisse de la vue des enfants et ce, spécialement à cause de l’exposition aux écrans.

La vue des enfants baisse à cause des écrans

Vos petits passent de la télévision à la tablette, ou de la console de jeux au smartphone ? Attention, les écrans représentent une véritable menace pour les yeux de nos enfants et ce, de manière proportionnelle au temps d’exposition. Pour tous les types d’écrans, la vision rapprochée et la lumière bleue sont accusées de fatiguer les yeux. 

Une étude récente vient de mettre en lumière ces observations pourtant prévisibles : les problèmes de vue des enfants âgés de 4 à 10 ans ont augmenté de deux points ces deux dernières années et de cinq points en deux ans. En tout, 34% d’entre eux souffrent d’une baisse de la vision.

Une augmentation liée au changement de mode de vie

« Cette augmentation continue s’explique notamment par l’évolution de nos modes de vie et par l’utilisation croissante des écrans » explique l’Observatoire pour la vue qui a commandé cette étude à l’Institut Ispos. Le temps d’exposition des enfants est de plus en plus long, les supports de plus en plus nombreux.

Selon cette même étude : 3 à 10 des enfants de moins de 10 ans (63%) passent entre une et deux heures par jour devant un écran. Un tiers (23%) y consacrent entre trois et quatre heures, quand 8% d’entre-eux y passent cinq heures ou plus. Seuls 6% y passent moins d’une heure. Pour protéger la vue de vos petits, éloignez-les des écrans ou réduisez au maximum le temps d’exposition. Et si on commençait par sortir le smartphone de la chambre ou par éteindre la télévision au moins deux heures avant l’heure du coucher ?

Maylis Choné

À lire aussi : Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants

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Écrans : ils modifieraient le cerveau des enfants

Écrans : ils modifieraient le cerveau des enfants

Le 10 décembre 2018

Selon une étude américaine, les écrans seraient responsables de la modification de la structure du cerveau des enfants et auraient une influence sur leur développement émotionnel.

Une vaste étude menée pendant 10 ans auprès de 11.000 enfants

Quel est l’influence des écrans sur la structure physique du cerveau des enfants et des adolescents, ainsi que sur leur développement émotionnel et leur santé mentale ? C’est à cette question que l’État fédéral américain a voulu répondre en menant une vaste étude à travers les Instituts nationaux américains de la santé (NIH), pendant 10 ans auprès de 11.000 enfants. 

Pour mener leur étude, les scientifiques ont commencé par faire passer un IRM à 4.500 enfants âgés de 9 à 10 ans sur 21 sites à travers le pays. « L’IRM a révélé des différences significatives dans le cerveau de certains enfants utilisant des smartphones, des tablettes et des jeux vidéo plus de sept heures par jour » explique le Dr Gaya Dowling, des NIH.

La surexposition aux écrans modifient le cortex des enfants

Les résultats de cette étude, dévoilée par la chaîne de télévision CBS, sont assez effrayants : le cerveau des enfants exposés trop longtemps aux écrans présente un amincissement prématuré du cortex, c’est-à-dire la couche la plus externe du cerveau qui traite les informations envoyées par les cinq sens.

Autre révélation de cette étude : « les enfants qui passent plus de deux heures par jour sur des écrans obtiennent des scores plus faibles aux tests de réflexion et de langage. » Les écrans généreraient aussi chez les enfants un mécanisme d’addiction : selon le Dr Bagot, interviewée par CBS, « le temps passé devant un écran stimule la libération de dopamine, une substance chimique du cerveau, qui joue un rôle central dans les envies de fumer et le désir. » 

Il faudra attendre encore quelques années pour avoir un vrai recul sur l’effet des écrans sur la santé mais l’on sait déjà que comme l’alcool, ils sont à consommer avec modération…

Aurélie Giraud

À lire aussi : Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants  

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McDonald’s : des traces d’excréments sur les écrans tactiles

McDonald’s : des traces d’excréments sur les écrans tactiles

Le 29 novembre 2018.

Une enquête britannique révèle un défaut d’hygiène de la part du géant du fast-food américain. Des traces de bactéries ont en effet été retrouvées sur les écrans tactiles pour passer commande.

Des bactéries fécales sur les écrans tactiles

Menée par le journal Métro et l’Université métropolitaine de Londres, l’enquête a révélé, mercredi 28 novembre 2018, que huit écrans tactiles testés dans les restaurants McDonald’s de Londres et Birmingham comportaient de la matière fécale. Face à ce risque sanitaire, une porte-parole de l’enseigne rappelle que les écrans sont nettoyés plusieurs fois par jour. 

Le Dr Paul Matawele, professeur de microbiologie, rapporte son étonnement : « Nous avons tous été surpris par la quantité de bactéries intestinales et fécales présentes sur les écrans tactiles. Cela peut causer des infections nosocomiales ». Il rappelle ainsi l’importance de se laver les mains avant de consommer la nourriture pour éviter ce type de contaminations.

Staphylocoque, Listeria et Proteus

Sur l’un des écrans analysés, des traces de Staphylocoque ont été détectées. Cette bactérie contagieuse peut engendrer une intoxication sanguine et un syndrome du choc toxique. Le scientifique explique l’effet de propagation : « Cela commence généralement autour du nez des gens. Si ceux-ci se touchent le nez puis touchent l’écran, une autre personne l’attrapera. Et s’ils ont une entaille ouverte dans laquelle il pénètre, cela peut être dangereux ». 

Dans les restaurants d’Oxford Street et Holloway Road, la Listeria a également été retrouvée. Particulièrement dangereuse chez la femme enceinte, cette bactérie peut engendrer la maladie de la listériose et entraîner de fausses couches ou des bébés morts-nés. Par ailleurs, la bactérie Proteus a été découverte sur certains écrans, pouvant provoquer « des infections des voies urinaires ou une septicémie », rappelle le Dr Matawele.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : 9 gestes à adopter pour une bonne hygiène corporelle

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McDonald’s : des traces d’excréments sur les écrans tactiles

McDonald’s : des traces d’excréments sur les écrans tactiles

Le 29 novembre 2018.

Une enquête britannique révèle un défaut d’hygiène de la part du géant du fast-food américain. Des traces de bactéries ont en effet été retrouvées sur les écrans tactiles pour passer commande.

Des bactéries fécales sur les écrans tactiles

Menée par le journal Métro et l’Université métropolitaine de Londres, l’enquête a révélé, mercredi 28 novembre 2018, que huit écrans tactiles testés dans les restaurants McDonald’s de Londres et Birmingham comportaient de la matière fécale. Face à ce risque sanitaire, une porte-parole de l’enseigne rappelle que les écrans sont nettoyés plusieurs fois par jour. 

Le Dr Paul Matawele, professeur de microbiologie, rapporte son étonnement : « Nous avons tous été surpris par la quantité de bactéries intestinales et fécales présentes sur les écrans tactiles. Cela peut causer des infections nosocomiales ». Il rappelle ainsi l’importance de se laver les mains avant de consommer la nourriture pour éviter ce type de contaminations.

Staphylocoque, Listeria et Proteus

Sur l’un des écrans analysés, des traces de Staphylocoque ont été détectées. Cette bactérie contagieuse peut engendrer une intoxication sanguine et un syndrome du choc toxique. Le scientifique explique l’effet de propagation : « Cela commence généralement autour du nez des gens. Si ceux-ci se touchent le nez puis touchent l’écran, une autre personne l’attrapera. Et s’ils ont une entaille ouverte dans laquelle il pénètre, cela peut être dangereux ». 

Dans les restaurants d’Oxford Street et Holloway Road, la Listeria a également été retrouvée. Particulièrement dangereuse chez la femme enceinte, cette bactérie peut engendrer la maladie de la listériose et entraîner de fausses couches ou des bébés morts-nés. Par ailleurs, la bactérie Proteus a été découverte sur certains écrans, pouvant provoquer « des infections des voies urinaires ou une septicémie », rappelle le Dr Matawele.

Anne-Flore Renard

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La lumière bleue des écrans peut rendre aveugle

Le mardi 14 août 2018.

Des chercheurs américains ont prouvé que la lumière bleue des écrans abîmait les yeux de façon irréversible et pourrait bien, à terme, entraîner une cécité.

La lumière bleue pourrait entraîner une cécité

On le savait déjà, la lumière bleue des divers écrans de téléphone, télévision et autres tablettes, n’est pas la meilleure amie du sommeil. Elle ne fait pas non plus de bien à nos yeux et encore moins à ceux des enfants. Mais une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs de l’université de Toledo aux États-Unis, démontre que la lumière bleue pourrait bien également, à terme, provoquer une cécité.

Les scientifiques ont ainsi démontré que cette lumière accélère la dégénérescence du globe oculaire et qu’elle détruit les cellules de façon définitive. Or, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est, comme son nom l’indique, plutôt constatée chez les personnes âgées.

Créer un collyre pour éviter des dégâts irréversibles

Ces chercheurs, dont les travaux ont été publiés dans la revue Nature, ont identifié un processus que l’on peut résumer ainsi : nous détectons la lumière grâce à des photorécepteurs situés dans la rétine. Ces derniers fonctionnent grâce à une molécule appelée « rétinal. » Et lorsque cette dernière est exposée à la lumière bleue des écrans, elle devient toxique et détruit les cellules photoréceptrices. Si les dégâts sont irréversibles, c’est parce que les photorécepteurs ne se régénèrent pas. 

Mais ces travaux donnent aussi des raisons d’espérer puisque l’équipe a également identifié une molécule protectrice, l’alpha tocopherol, un antioxydant dérivé de la vitamine E, produit par l’organisme pour éviter la réaction toxique du rétinal. Si le traitement n’est pas encore mis au point, les chercheurs espèrent élaborer un collyre à base de cet antioxydant le plus rapidement possible. Chacun peut à son niveau limiter les risques et les dommages : ne pas regarder un écran dans le noir ou encore porter des lunettes de soleil capables de filtrer à la fois les rayons UV et la lumière bleue.

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Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants

Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants

Le 22 mai 2018.

Les études se multiplient sur les dangers d’une surexposition aux écrans dès le plus jeune âge. Quels sont ces dangers et quels comportements adopter pour les éviter ?

Des conséquences concrètes pour les enfants

En 2016, l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) ouvrait les hostilités en publiant une étude sur l’impact des appareils à écrans chez les plus jeunes. Selon les auteurs de ces travaux, la surexposition aux écrans a pour conséquence un risque accru d’obésité, mais aussi de dépression, de troubles du sommeil, d’échec scolaire et de problèmes relationnels. Cette étude a été suivie de nouveaux travaux tout aussi préoccupants.

Pour Anne-Lise Ducanda, médecin en PMI, cette lutte contre la surexposition aux écrans devrait devenir une priorité de santé publique. « J’ai constaté, depuis cinq ans environ, que les enseignants me signalent de plus en plus d’enfants en très grande difficulté », explique-t-elle dans un entretien accordé à la revue L’ADN. « J’ai constaté que dans 95% des cas, nous étions confrontés à un problème de surexposition aux écrans. »

De mauvaises habitudes qui peuvent coûter cher

Ces dernières années, les tablettes et smartphones ont pris une place considérable dans nos quotidiens. Les industriels ont même proposé des jouets éducatifs pour enfants avec des écrans, destinés aux enfants dès 9 mois. Si ces jeux et les dessins animés ne sont pas mauvais en soi et permettent d’occuper les enfants à certains moments, très vite, de mauvaises habitudes se sont mises en place.

Le Dr Anne-Lise Ducanda a constaté de nombreux effets néfastes : « Chez les moins de 6 ans, ils sont multiples. Il y a d’abord des troubles du comportement. Certains enfants sont très inhibés, sans expression. D’autres enfants sont très agités, et ne savent pas se calmer seul. Ils sont intolérants à toute forme de frustration ». Et d’ajouter : « Des enfants sont déscolarisés à 3 ans, juste parce qu’ils sont totalement incapables de supporter ce régime de contraintes» Terrifiant !

Marine Rondot

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Un collyre « premium » contre les effets des écrans ?

Un collyre « premium » contre les effets des écrans ?

Le 26 mars 2018.

La lumière bleue est un vrai danger pour les yeux. De nombreuses pathologies, qui n’existaient pas auparavant, apparaissent depuis que les écrans sont devenus omniprésents dans notre vie quotidienne. Et au Japon, certains en profitent pour prendre leur part du gâteau.

Des collyres « premium » dont le prix a explosé

Comme la plupart des habitants des pays développés, les Japonais passent de très nombreuses heures, chaque jour, à regarder des écrans. Ordinateurs, tablettes, smartphones font partie de leur quotidien et ces nouvelles habitudes ne sont pas sans conséquences sur la santé. Les travailleurs sont particulièrement sujets à des sensibilités oculaires dont les fabricants de collyre n’hésitent pas à profiter.

Les Échos révèlent ainsi que ces produits, autrefois fréquemment utilisé par des personnes sujettes à des allergies, sont devenus tendance chez ceux dont le métier implique de passer du temps devant un écran. Et par effet de mode, sont nés des collyres haut-de-gamme dont le prix a explosé.

Les Japonais, à la pointe de la technologie pour lutter contre la lumière bleue

« Une gamme de produits ‘premium’ s’est même développée […] Des produits vendus au moins 1.000 yens (près de 8 euros) la boîte, dont les ventes ont augmenté de 60 % entre 2014 et 2017 », note Les Échos, qui précisent qu’il y a dix ans, « les gouttes qui se vendaient le mieux coûtaient entre 200 et 500 yens (de 1,5 à près de 3 euros) ».

Les Japonais n’ont pas seulement inventé le collyre haut-de-gamme pour lutter contre les effets de la lumière des écrans. Ils sont également à l’origine des lunettes anti-lumière bleue, dont l’efficacité n’a pas été totalement évaluée par des études scientifiques mais qui ne les empêchent pas d’être de plus en plus adoptées, notamment par les parents qui les font porter à leurs enfants dès que ces derniers se mettent devant un écran.

Gaëlle Latour

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