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Grippe : le vaccin est-il vraiment efficace ?

Grippe : le vaccin est-il vraiment efficace ?

Le 8 novembre 2017.

Selon une étude publiée dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (Pnas), le vaccin contre la grippe de 2016 n’aurait protégé que 20 % à 30 % des personnes vaccinées. Explications.

L’efficacité du vaccin dépend de la souche du virus

Le seul rempart contre la grippe est le vaccin. Tel est le refrain que répètent chaque année les autorités sanitaires. Mais ce vaccin est-il vraiment efficace ? Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Pennsylvanie, aux États-Unis, l’efficacité du vaccin varierait en fonction de la souche du virus. Pour bien comprendre, il faut savoir que le vaccin contre la grippe contient les trois souches de virus les plus courantes.

En 2016, la souche la plus répandue était H3N2, et c’est justement contre cette souche que le vaccin est le moins efficace. « Pour H3N2, du fait de la difficulté qu’on a à monter une réponse immunitaire vis-à-vis de ce virus en particulier, l’efficacité vaccinale est moins bonne », a expliqué le Professeur Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon, sur France 3. « Et ça c’est vraiment un problème intrinsèque au virus et à la façon de faire les vaccins ».

Ne pas renoncer au vaccin pour autant

En France, l’année dernière, « un important excès de mortalité, supérieur à 20 000 décès, a été observé », selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Et, pour cet hiver, le vaccin sera-t-il efficace ? La saison sera difficile « si elle est de nouveau dominée par le virus H3N2 », explique Scott Hensley, professeur à la faculté de médecine de Perelman, qui a dirigé ces travaux. Mais ce n’est pas une raison pour renoncer au vaccin pour autant.

Dans les colonnes du Figaro, le Pr Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon et responsable du CNR des virus des infections respiratoires, rappelle que les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chroniques ou encore les femmes enceintes ne doivent pas renoncer au vaccin car s’ils attrapent la grippe malgré le vaccin, ils seront moins malades. Et de rappeler que l’on réduit d’un tiers son risque de décéder de la grippe si on est vacciné

Marine Rondot

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Trouble bipolaire : la luminothérapie pourrait être efficace pour traiter un épisode de dépression

La luminothérapie, utilisée quotidiennement au milieu de la journée, diminue les symptômes de dépression et améliore le fonctionnement chez les personnes atteintes de trouble bipolaire, selon une étude publiée dans l’American Journal of Psychiatry.

Des études précédentes ont montré que la luminothérapie matinale réduit les symptômes de dépression chez les personnes atteintes du trouble affectif saisonnier.

La luminothérapie est habituellement utilisée le matin au réveil parce que des études ont suggéré que la lumière matinale aide à rétablir les rythmes circadiens (l’horloge biologique).

Ce traitement peut causer des effets secondaires tels que la manie ou des symptômes mixtes (dépression et manie) chez les personnes atteintes de trouble bipolaire.

Dorothy K. Sit de la Northwestern University et ses collègues ont vérifié si l’utilisation plus tard dans la journée était efficace et réduisait le risque de ces effets secondaires.

Ils ont mené cette étude avec 46 participants atteints de trouble bipolaire de type 1 ou de type 2, traversant un épisode de dépression de sévérité modérée à sévère, prenant des médicaments stabilisateurs de l’humeur et n’étant pas dans un épisode d’hypomanie, de manie ou mixte (manie et dépression).

Ils étaient assignés au hasard à un traitement avec une lumière blanche de 7 000 lux ou à une lumière placebo de 50 lux quotidiennement entre midi et 14 heures pendant six semaines.

Ils plaçaient la lampe à environ un pied de leur visage pendant 15 minutes pour commencer et augmentaient leur exposition de 15 minutes par semaine jusqu’à ce qu’ils atteignent une dose de 60 minutes par jour ou qu’ils connaissent un changement d’humeur important.

Après 4 à 6 semaines, 68 % de ceux assignés à la luminothérapie étaient considérés comme étant en rémission (dépression minimale ou niveau d’humeur normal et retour à un fonctionnement normal) comparativement à 22 % dans le groupe placebo.

Ils ont également connu des effets secondaires minimes, aucun participant n’ayant développé de manie ou d’hypomanie.

« En commençant à une faible dose et en augmentant lentement, nous avons pu ajuster la tolérabilité et rendre le traitement convenable pour la plupart des patients », souligne la chercheuse.

Le délai de quatre semaines avant l’apparition d’un effet notable est similaire à celui d’autres études ayant testé la luminothérapie pour la dépression non saisonnière et la dépression pendant la grossesse, précise-t-elle.

Pour plus d’informations sur le trouble bipolaire et la luminothérapie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Northwestern University, American Journal of Psychiatry
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Le principal ingrédient du sirop contre la toux serait efficace en cas d’AVC ou d’infarctus

La N-acétylcystéine (Mucomyst, Exomuc, Fluimucyl…), utilisée habituellement comme traitement pour favoriser l’expulsion du mucus par les voies aériennes, pourrait également déboucher les artères obstruées par un caillot sanguin, selon une étude française publiée dans la Circulation.

L’obstruction d’une artère par un caillot sanguin est la première cause de mortalité dans le monde, rappellent les chercheurs.

« Appelée thrombose, elle entraîne des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques (manque d’apport en oxygène et en nutriments), des infarctus du myocarde et ischémies de membre. »

« Lorsque la thrombose survient, il s’agit d’une urgence thérapeutique : il faut détruire le caillot au plus vite afin de rétablir le flux sanguin et éviter des dommages irréversibles. »

La N-acétylcystéine (NAC) « permet de fluidifier les sécrétions bronchiques et de favoriser l’expectoration. »

« Son mécanisme d’action est très simple : la N-acétylcystéine casse les liaisons moléculaires entre les protéines de mucine (le principal constituant du mucus). Ce faisant, les macromolécules de mucine sont découpées en fragment plus petits, rendant le mucus plus fluide et plus facile à expectorer.

De manière intéressante, la mucine du mucus pulmonaire n’est pas la seule protéine du corps humain à former des liaisons moléculaires. Au niveau des vaisseaux sanguins, on retrouve ce même type de liaisons, aboutissant à la formation de thrombose. Dans ce cas ce n’est pas la mucine mais le facteur de von Willebrand, qui est la protéine possédant la capacité de provoquer l’agrégation des plaquettes et la formation des caillots sanguins. »

L’étude, coordonnée par Maxime Gauberti et Sara Martinez de Lizarrondo de l’Inserm / UNICAEN en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie, a « démontré que l’injection intraveineuse de N-acétylcystéine permet de fragmenter les caillots sanguins et débouche ainsi les artères. Dans plusieurs modèles d’AVC ischémiques, la N-acétylcystéine est même bien plus efficace que les traitements actuellement disponibles. »

La démonstration des effets de la N-acétylcystéine « pourrait avoir de très larges applications pour la prise en charge des patients atteints d’AVC ischémiques ou d’infarctus du myocarde », soulignent les chercheurs qui souhaitent démarrer le plus rapidement possible un essai clinique chez l’humain.

Ces travaux ont été réalisés avec le soutien de la Fondation pour la Recherche sur les AVC.

Comment vérifier si un proche vient de faire un AVC et comment réagir

Psychomédia avec source : Inserm.
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La pommade contre la maladie de lyme n'est pas efficace

La pommade contre la maladie de lyme n'est pas efficace

Le 22 décembre 2016

La pommade antibiotique semblait un bel espoir pour les malades de Lyme. Pourtant, après des tests sur des individus souffrant de cette maladie, son efficacité ne semble pas convaincante pour le moment.

Une pommade à appliquer en début de maladie

C’est une pommade qui doit être appliquée durant trois jours 72 heures après la morsure de la tique, lorsque l’érythème se révèle sur la peau. C’est un produit à base d’azithromycine : un antibiotique utilisé dans la prise en charge des angines et des bronchites. Certains patients ayant appliqué cette pommade juste après la morsure n’ont pas développé la maladie.

D’après l’étude, les tests s’étaient révélés positifs sur 1 000 patients. Bernd Jilma, coordinateur de l’étude et docteur de l’université de médecine de Vienne en Autriche, assure dans la revue The Lancet Infectious diseases « qu’aucun des volontaires n’a développé de borréliose de Lyme ».

Pourquoi cette pommade est-elle inefficace ?

Problème, dans l’extrait de l’étude on peut lire : « l’essai a été arrêté de manière anticipé parce que l’amélioration (…) pour le groupe recevant l’azithromycine, n’a pas été atteinte. À huit semaines, 11 des 505 patients sous azithromycine (2 %) et 11 des 490 patients du groupe placebo (2 %) ont pu constater l’échec du traitement ». 

Pour être sûr que cette pommade soir fiable, il faudrait une nouvelle étude de plus grande ampleur précise le chercheur. Cela constitue une piste intéressante pour les 200 000 nouveaux cas de Lyme par an en Europe. Car cette maladie, encore méconnue ou mal traitée, peut conduire à de graves complications neurologiques et articulaires.

À lire aussi : Que faire en cas de morsure de tique ?

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Circulation alternée : est-ce vraiment efficace ?

Le 9 décembre 2016.

La circulation alternée à Paris et en proche banlieue a-t-elle un impact sur la santé des Franciliens ? Alors que les Franciliens subissent cette mesure pour la quatrième journée consécutive, les experts sont sceptiques.

La pollution fait 42 000 décès chaque année

Pour la quatrième journée consécutive, les Parisiens sont contraints de s’adapter aux mesures de circulation alternée qui ont été décidées dans la capitale et dans 22 communes limitrophes. Le nuage de pollution qui s’abat depuis quelques jours est à l’origine de cette décision, qui vise à limiter les dégagements de particules qui pourraient amplifier le phénomène.

L’objectif de cette décision est également de protéger la santé des Franciliens, puisque ces pics de pollution sont à l’origine de la recrudescence de nombreuses maladies bronchiques, d’asthme et d’allergies. Sur le long terme, l’exposition trop fréquente à la pollution atmosphérique est également responsable du développement de nombreux cancers et les chiffres de Santé Publique France indiquent même que les particules fines seraient responsables de la mort de 42 000 personnes chaque année en France.

Le trafic routier réduit de 18 % seulement

Mais ces limitations de la circulation sont-elles vraiment efficaces ? Depuis que le plan a été lancé, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une mesure inefficace, qui handicape davantage les Franciliens qu’elle ne fait baisser les taux de pollution. Contactée par LCI, l’Agence régionale de santé d’Île-de-France n’a pas donné beaucoup de réponses à ce sujet, estimant que les données sont encore trop récentes et « ne montrent pas pour l’instant d’impact sanitaire particulier avec l’épisode de pollution ».

Les chiffres de 2014, où une décision identique avait été prise, peuvent toutefois apporter un élément de réponse. Cette année-là, la circulation alternée n’avait réduit le trafic routier que de 18 % et la concentration de particules fines PM10 de 6 % seulement. Un faible impact qu’explique Isabella Annesi-Maesano, épidémiologiste des maladies liées à la pollution atmosphérique à l’Inserm, pour 20 Minutes. « Seule l’action combinée des pouvoirs publics, des industriels et constructeurs automobiles, mais aussi des citoyens, permettrait de réduire durablement la pollution aux particules fines. Il faut une prise de conscience collective du grand public, des investissements et des sanctions de la part de l’Etat, des collectivités et de l’Europe, qui autorise aujourd’hui des seuils de particules fines bien supérieurs à ceux de l’OMS, et des industriels qui respectent enfin la législation en matière d’environnement », explique-t-elle pour le quotidien.

À lire aussi : La pollution de l’air fait 3 millions de morts chaque année dans le monde

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Diabète : marcher aux bons moments est plus efficace pour contrôler la glycémie

Il est généralement recommandé aux personnes atteintes de diabète de type 2 de marcher au moins 30 minutes par jour sans spécifier un moment particulier de la journée.

Andrew Reynolds de l’Université Otago (Nouvelle-Zélande) et ses collègues ont mené une étude avec 41 personnes atteintes de diabète de type 2, en deux blocs de deux semaines séparés par un mois. Dans un bloc, elles devaient marcher 30 minutes par jour selon les recommandations habituelles et dans l’autre, elles devaient marcher 10 minutes après chaque repas.

Elles portaient un accéléromètre et un appareil mesurant la glycémie toutes les cinq minutes.

La marche après les repas entraînait une baisse des niveaux sanguins de glucose accrue de 12 % en moyenne comparativement à la marche à un autre moment de la journée.

La plus grande partie de cet effet provenait de la réduction accrue de 22 % entraînée par la marche d’après le repas du soir. Ce repas incluait la plus grande quantité de glucides et était suivi par la plus grande durée de temps sédentaire.

« L’activité physique après le repas peut éviter la nécessité d’augmenter la dose totale d’insuline ou d’injections supplémentaires à l’heure des repas, soulignent les chercheurs. Une augmentation de la dose d’insuline peut être associée à un gain de poids (l’hormone contribuant à stocker les graisses) chez les personnes atteintes de diabète de type 2, dont beaucoup sont déjà en surpoids ou obèses. »

Ces résultats suggèrent que les recommandations devraient être mises à jour pour spécifier l’activité après les repas, particulièrement quand les repas contiennent une quantité substantielle de glucides, concluent les chercheurs.

Cette étude est publiée dans la revue Diabetologia. Une autre étude, publiée dans la même édition, montre qu’augmenter la quantité d’activité apporte aussi un plus grand bénéfice pour le contrôle de la glycémie.

Psychomédia avec source : University of Otago.
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Punaises de lit: la congélation semble efficace

La congélation semble efficace contre les punaises de lit, rapporte La Presse canadienne. Un immeuble à logements sociaux du centre-ville de Montréal abrite un immense congélateur qui est utilisé seulement pour tuer les bestioles.

Les résidents ont accès à une chambre de congélation de quatre mètres de profondeur et de cinq mètres de hauteur dans laquelle les articles sont conservés à une température de moins 22 degrés Celsius pendant un minimum de 4 jours.

« Le problème des punaises de lit est important et nous voulions nous donner les moyens de le gérer », a dit en entrevue la directrice du service de salubrité de l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM), Mélanie Sanche.

Environ 10 % des unités d’habitations de la métropole contactent chaque année l’OMHM pour des problèmes d’infestation aux punaises de lit. Le nombre de logements infestés est toutefois plus élevé que le nombre de cas déclarés, dit-elle. « Nous inspectons environ la moitié de nos logements chaque année et nous remarquons la présence de punaises dans 14 % des cas. »

Psychomédia avec source : Le Devoir (La Presse canadienne).
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Face au stress, la méditation plus efficace que les vacances

Le 2 septembre 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Californie aux États-Unis, méditer serait plus efficace pour vaincre le stress que les vacances, aussi agréables soit-elles.

Méditer pour vaincre le stress

La reprise du travail est très souvent synonyme de stress. Mais au lieu de compter les jours qui vous séparent de vos prochaines vacances, tournez-vous vers la méditation. Selon une étude, publiée dans la revue médicale Translational Psychiatry, méditer aurait des effets bénéfiques sur notre métabolisme à long terme, alors que les vacances provoqueraient un bien-être psychologique à plus court terme.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs américains ont proposé à une centaine de femmes de passer une semaine de vacances dans un complexe hôtelier. La moitié des participantes a bénéficié, pendant cette semaine, de séances de méditation et de yoga. Pour mesurer le taux de stress chez chacune d’entre elles, les chercheurs ont effectué des prélèvements de sang et leur ont posé un certain nombre de questions avant et après le séjour, puis un mois et dix mois plus tard.

Méditer est plus efficace à long terme

Résultat : après la semaine de vacances, les participantes étaient plus relaxées, ce repos avait en effet eu un impact fort et immédiat sur les réseaux moléculaires associés au stress et sur les voies immunitaires. Mais les chercheurs ont pu constater qu’à long terme, les femmes qui avaient médité pendant leurs vacances avaient ressenti moins de symptômes de dépression et moins de stress, dans les semaines qui ont suivi.

« La signature moléculaire de la méditation, chez des personnes qui la pratiquent régulièrement est bien distincte et plus durable que celles des vacances, pour des personnes qui ne pratiquent pas la méditation », analyse Elissa Epel professeure de psychiatrie à l’Université de Californie et auteure de l’étude. « Elle serait aussi le gage d’un vieillissement sain ».

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Une trousse à pharmacie efficace pour cet été !

Pour ne rien n'oublier dans sa trousse à pharmacie en vacances, suivez le guide !

Vous avez prévu de partir en vacance cet été ? Mais avez-vous pensé à préparer votre trousse à pharmacie ? Un petit élément bien utile à glisser dans ses bagages quand on n’est pas chez soi… Voici le trousse à pharmacie parfaite et complète pour partir en vacances.

Les médicaments de base à ne pas oublier

  • Un antalgique comme le  Paracétamol par exemple
  • Un antidiarrhéique,
  • Des antihistaminiques en cas de réactions allergiques
  • Des médicaments contre le mal des transports

Des éléments indispensables de la trousse à pharmacie

  • Des pansements
  • De la crème contre les brûlures
  • Une lotion antiseptique
  • Un sérum physiologique
  • Un gel hydro-alcoolique
  • Un thermomètre
  • Une pince à épiler
  • Des sachets de réhydratation

Priorité aux médicaments liés à un traitement

En cas de traitement en cours durant la période du séjour, il est évidemment indispensable de prévoir le traitement en quantité suffisante.

En cas de voyage en avion, il est préférable de transporter ces traitements dans le bagage à main, pour éviter le risque de pertes de bagages ou de retard dans leur acheminement. Bien sûr, ces traitements doivent être accompagnés de l’ordonnance avec la dénomination commune internationale en cas de contrôle.

Autre conseil : les médicaments emportés en vacances sont de préférence accompagnés de leur boite d’origine, afin d’éviter les confusions.

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Lyme, Zika,Nil occidental… : un insectifuge naturel à base de pamplemousse efficace selon les CDC américains

La société de biotechnologie suisse Evolva a annoncé, le 5 avril, avoir obtenu des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) une licence exclusive pour le développement et la commercialisation du nootkatone comme insecticide et insectifuge.

Les CDC détiennent le brevet de ce produit qui est un composé naturel présent dans la peau du pamplemousse, l’huile essentielle du cèdre jaune de l’Alaska et certaines herbes.

Des chercheurs des CDC ont montré que le nootkatone est un insectifuge et un insecticide efficace contre les moustiques, les tiques, les poux de tête et les punaises de lit, a-t-il été rapporté lors du congrès de l’American Chemical Society (ACS) en 2013. Ils ont notamment montré qu’il repousse et élimine le moustique aedes aegypti, vecteur de la fièvre jaune, de la dengue, du chikungunya et du virus Zika, et la tique ixodes scapularis qui transmet la maladie de Lyme.

Evolva utilise un procédé de fermentation pour produire le nootkatone à échelle industrielle.

Evolva avait déjà obtenu une license des CDC pour le nootkatone dans la lutte contre la maladie de Lyme, grâce à l’acquisition du californien Allylix en 2014. La société effectue actuellement les études de sécurité et d’efficacité nécessaires pour obtenir l’approbation du nootkatone par l’Environmental Protection Agency des États-Unis, d’abord comme répulsif contre les tiques à pattes noires, les moustiques et d’autres insectes des États-Unis.

À la fin mars, Evolva a annoncé qu’elle élargissait ses travaux avec les CDC, qui portaient sur le contrôle des tiques qui transmettent la maladie de Lyme, pour inclure également des travaux sur les moustiques, incluant ceux qui transmettent le virus du Nil.

Le nootkatone pourrait « jouer un rôle important dans la réponse mondiale contre la prolifération du virus Zika », a souligné Evolva dans un communiqué.

Psychomédia avec sources : Evolva, CDC, ACS.
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