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Don du sang : les besoins sont encore très importants

Don du sang : les besoins sont encore très importants

Le 10 juillet 2017.

En ce début d’été, l’Etablissement français du sang (EFS) a fait savoir qu’il craignait une pénurie de produits sanguins pendant les vacances. Pourtant, les besoins sont toujours importants pendant les 2 mois d’été.

Une campagne nationale de mobilisation

« Les maladies ne prennent pas de vacances », alerte l’Etablissement Français du Sang, qui vient de lancer une campagne nationale pour mobiliser les donneurs de sang avant le grand départ de tous les vacanciers. Il est en effet toujours plus difficile de trouver des donneurs l’été et pourtant, la demande ne faiblit pas. Selon l’EFS, on pourrait en effet assister à une pénurie dans les semaines à venir.

En cause : les fortes chaleurs et les premiers départs en vacances qui ont détourné les potentiels donneurs des centres de collecte. « Un don de sang est rapide, ça ne prend que 40 minutes consultation comprise », explique le docteur Fourniol, responsable des prélèvements pour le nord de l’Ile-de-France, dans les colonnes du Parisien. 10 000 dons de sang sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des malades.

10 000 dons de sang sont nécessaires chaque jour

Cela paraît énorme, mais il faut bien comprendre que les produits sanguins ne se conservent pas longtemps : 5 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges. La mobilisation de tous est donc capitale. On rappelle cependant que pour donner son sang il faut avoir entre 18 et 70 ans et ne pas être malade. Si vous vous êtes fait un tatouage ou un piercing, il faudra attendre 4 mois pour donner votre sang.

L’EFS espère pouvoir collecter 100 000 à 105 000 poches de sang d’ici au 14 juillet. « Nous avons actuellement 80 000 poches en stock, il nous faut impérativement récolter 20 000 poches supplémentaires dans les prochains jours pour répondre à la demande en sang à venir », a estimé le docteur François Charpentier, directeur collecte et production à l’EFS. Les personnes du groupe O négatif sont des donneurs universels, ils sont donc particulièrement recherchés. 

Marine Rondot

À lire aussi : 10 bonnes raisons de donner son sang

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Mutuelle collective : des entreprises encore rebelles

Mutuelle-land

Alors que depuis le 1er janvier 2016, la généralisation de la complémentaire santé oblige l’ensemble des entreprises du secteur privé à s’équiper d’une mutuelle collective pour leurs salariés, on constate que 20 % des entreprises ne respectent toujours pas cette obligation à l’heure actuelle selon le bilan d’Harmonie Mutuelle.

Qui sont ces entreprises irrespectueuses de la loi

Les 20 % d’entreprises qui ne respectent pas l’accord national interprofessionnel (ANI) seraient avant tout des très petites entreprises (TPE) et des PME (moins de 20 salariés). Selon Harmonie Mutuelle, ce non-respect de la loi serait lié à la complexité de la réforme ainsi qu’à son coût pour l’entreprise. Des obligations non prioritaires par rapport à d’autres contraintes. Une liberté que s’autorisent ces sociétés en raison de l’absence de sanction.

Les seules sanctions que  risquent les entreprises sont une action prud’homale de la part de ses salariés et des pénalités appliquées par l’Urssaf en cas de contrôle.

Un bilan mitigé pour la généralisation de la complémentaire santé

Si avant l’ANI 4 à 5 % de Français ne disposaient pas d’une complémentaire santé, après la réforme Harmonie Mutuelle révèle 1 point de plus.

Pour la mutuelle à l’origine de ce bilan, si l’ANI est nécessaire, elle n’est pas optimisée. Pour Harmonie Mutuelle, elle a d’ores et déjà entrainé des effets pervers :

  • La désolidarisation. Le développement de la surcomplémentaire santé a des effets néfastes : de nombreux acteurs ont proposé des offres socles afin de proposer des offres en surcomplémentaire plus chères.
  • Les exclus de la réforme sont nombreux : indépendant, auto-entrepreneur, chômeur, retraité, étudiant, fonctionnaire, famille monoparentale.
  • L’opacité du système pour l’assuré en raison de la multiplicité des conditions d’adhésion ou de remboursement.
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Avez-vous encore confiance dans les vaccins et les médicaments ?

Mutuelle-land

D’après une étude* Ipsos / Organisation française des industriels du médicament (Leem), les Français n’auraient jamais été aussi sceptiques envers les médicaments et les vaccins. Explications.

Les vaccins perdent la confiance des Français

Les Français semblent de plus en plus se méfier de la vaccination. 69 % des Français déclarent ainsi faire confiance aux vaccins, un taux qui perd 2 % par rapport à l’année précédente. Ce taux est ainsi le plus bas depuis le lancement de ce sondage annuel en 2012.

Seul 1 Français sur 2 considère que la vaccination présente plus de bénéfices que de risques, alors que 33 % estiment qu’elle comprend autant les 2 et 15 % de pessimistes qui y voient plus de risques de d’avantages. Les jeunes (25/34 ans) sont d’ailleurs plus méfiants que les 55/59 ans.

Les Français sont méfiants vis-à-vis des médicaments

Globalement, 84 % des Français déclarent avoir confiance en les médicaments. Mais pour autant, le sentiment de sécurité des Français est à la baisse. Et cela concerne tout type de médicaments :

  • Sur ordonnance (88 %, -5 points)
  • Les remboursés (88 %, -4 points)  
  • Les non remboursés (74 %, -1 point)
  • Sans ordonnance (70 %, -3 points)

En revanche, les Français semblent encore accorder toute leur confiance aux médicaments homéopathiques, 73 % (+2 points) déclarant voir confiance. Autre point positif, la confiance envers les génériques semble être stable, conservant un taux de confiance de 68 %.

Le sondage a été effectué auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes en France, interrogées par internet du 9 au 16 juin 2016*.

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Sida : les jeunes sont encore mal informés

Le 1er avril 2016.

20 % des jeunes pensent que l’on peut attraper le Sida en embrassant une personne. Voilà ce qu’un sondage révèle sur la connaissance qu’ont les jeunes de 18 à 24 ans de la maladie qui concerne 150 000 personnes contaminées en France, et leurs proches.

 

14 % des jeunes pensent que la pilule protège du sida

 

Le sondage réalisé par l’Ifop en début d’année est inquiétant, car il montre à quel point les jeunes sont encore ignorants en matière de transmission du sida. Ainsi, 15 % des personnes interrogées, (sur un panel représentatif de 1 000 jeunes) pensent que le virus peut se transmettre en s’asseyant sur un siège de WC. De même, 20 % pensent qu’embrasser un séropositif peut contaminer (ce qui est néanmoins exceptionnellement possible en cas de lésions buccales chez la personne saine). Enfin, 13 % pensent que le sida peut s’attraper en buvant dans le même verre qu’un séropositif.

 

Le sida ne fait peur qu’à 76 % des jeunes

 

Plus embêtant encore : le sida ne fait plus peur ! 25 % des jeunes interrogés n’ont pas peur de la maladie, car « l’on n’en meurt plus, et qu’elle se soigne très bien ». Ainsi, près de 10 % des jeunes interrogés sont conscients d’avoir pris plusieurs fois des risques de contamination, et seul un jeune sur deux déclare avoir utilisé un préservatif lors de ses derniers rapports sexuels. Enfin, les tests de séropositivité ne sont pas entrés dans les moeurs : 45 % des jeunes ayant eu un rapport non protégé ont fait réaliser un test après…

À lire aussi : Les personnes à risque et les facteurs de risque du Sida/VIH

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Dr Brandt va encore plus loin dans l’anti-âge avec Do Not Age

Avec sa nouvelle gamme anti-âge, le Dr. Fredric Brandt, dermatologue de renom, décrypte le code du vieillissement cellulaire et invente son antidote.

Après des années de recherche, il a identifié les dysfonctionnements de l’ADN ainsi que l’altération de l’oxygénation des cellules qui surviennent avec l’âge et qui sont à l’origine du vieillissement. Fort de ce constat, il propose donc une nouvelle approche de l’anti-âge global.

Son arme secrète ? Le complexe exclusif Juvenessence + qui protège la réplication de l’ADN, relance le métabolisme de la peau, prolonge l’espérance de vie des cellules et renforce l’architecture de la peau.

Ce complexe, on le retrouve principalement dans deux soins : le sérum DNA antirides liftant et revitalisant qui permet de maintenir une peau d’apparence plus jeune et plus longtemps ainsi que la crème DNA antirides fermeté restructurante qui aide à préserver l’architecture de la peau.

La gamme est complétée par un soin ciblé contour de l’oeil et un soin pour le cou et le décolleté.

Dédiée à toutes les personnes concernées par les signes de l’âge et qui sont à la recherche de résultats visibles rapidement et durablement, la ligne de soins Do Not Age a déjà conquis le coeur de célébrités américaines.

A commencer par la chanteuse Madonna qui a craqué pour le sérum DNA ou bien le top modèle Stéphanie Seymour qui a même déclaré : « Toute ma vie, j’ai été une surconsommatrice de produits de soins. Depuis que j’ai découvert la gamme Do Not Age de Dr Brandt, je me considère comme totalement monogame ! Pourquoi ? Parce que cette ligne est simple et qu’elle fonctionne. Ma peau est tellement plus belle et à mon humble avis, j’ai rajeuni de 10 ans !!! Je vous aime Dr Brandt !!! ».

Alors prêtes à tenter vous aussi l’expérience Do Not Age ?

(Do Not Age, Dr Brandt. Disponible en exclusivité chez Sephora et sur www.sephora.fr. Tél. lecteurs : 0892 70 70 70. A partir de 65 €)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

Mieux connaître son potentiel de fécondité quand il est encore temps

Sensibiliser le plus grand nombre de jeunes aux questions relatives à la fertilité est une action essentielle pour que les meilleures décisions soient prises en matière de procréation. Et cette sensibilisation peut être faite sans mobiliser des moyens coûteux ou complexes. C’est ce que viennent de démontrer deux chercheuses australiennes dans la revue spécialisée Fertility and Sterility (1).

Modification des intentions

Elles établissent, simplement, comment une simple brochure d’information peut inciter les jeunes à accélérer leurs réflexions quant à la planification d’une famille. Ce travail a été mené auprès de 137 étudiants australiens. Parmi eux, un groupe avait accès à une brochure d’information en ligne sur la fertilité, son évolution avec l’âge et les chances de concevoir par fécondation in vitro.

Les résultats peuvent apparaître modestes, mais ils ne sont pas négligeables. En moyenne ces étudiants avaient initialement prévu (autant que possible) de donner naissance à leur premier enfant à l’âge de 29 ans et le dernier à 34 ans. Après avoir été informés par la brochure, leurs intentions se sont modifiées. Ils disaient alors vouloir leur premier enfant à 28 ans et leur dernier à 33 ans. Ce résultat est la conséquence des connaissances acquises sur la baisse de la fécondité liée à l’âge ainsi que sur l’évolution de l’efficacité de la fécondation in vitro, toujours en fonction de l’âge.

Pathologique ou pas

Etre informé pourrait donc faire modifier sa planification familiale en l’avançant d’au moins une année. Il apparaît au travers de cette étude que beaucoup de jeunes retardent leurs projets d’enfants sans avoir réellement compris tous les enjeux d’une conception plus tardive. Et ce en comptant pour l’essentiel sur «la technologie de la reproduction» pour pallier des déficiences que l’on peut considérer comme n’étant pas vraiment pathologiques.

Or on sait de mieux en mieux que les techniques d’assistance médicale à la procréation perdent en efficacité avec l’avancée en âge. Telle était la conclusion d’une étude publiée il y a un an dans la revue PLoS ONE (2). Avec un taux de conception sans traitement de 13,6%, 80% des couples peuvent concevoir durant une phase de douze cycles.

Fécondité féminine déclinante

Or pour un taux de conception tombant à 2%, seuls 20% des couples concevront dans le même délai. Dans PLoS ONE des chercheurs britanniques de la Warwick Medical School proposaient une formule mathématique permettant d’estimer les chances, pour un couple, d’avoir un enfant à un mois donné. Où l’on confirme de manière précise et chiffrée que la fécondité des femmes ne cesse de baisser avec l’âge.

Les experts s’accordent ici pour dire qu’en moyenne 80% des couples qui ont des rapports sexuels réguliers (tous les deux à trois jours et sans contraception) conçoivent dans l’année. Mais ce n’est là qu’une moyenne. On parle d’«hypofertilité» quand aucune grossesse ne démarre après une année de tentatives régulières. La situation est plus critique quand la femme entre dans la trentaine.

Spermatozoïdes et saisons

Mais il faut aussi compter avec d’autres variables, spécifiquement masculines. C’est la conclusion d’une étude originale menée par des chercheurs de l’Université Ben Gourion (Israël) et publiée il y a quelques mois dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology (3). Elle laisse entendre que les chances de concevoir (notamment dans les couples où ce sont les hommes qui souffrent d’hypofertilité) seraient plus élevées en hiver et au printemps.

Les chercheurs israéliens ont analysé les échantillons de sperme de 6455 échantillons de sperme provenant d’hommes suivis dans des centres spécialisés dans la prise en charge de l’infertilité. Les participants étaient invités à s’abstenir de toute activité sexuelle entre un et trois jours avant de fournir un échantillon de sperme obtenu par masturbation. Les chercheurs évaluaient le volume de l’éjaculat, la concentration des spermatozoïdes ainsi que différentes caractéristiques morphologiques et dynamiques de ces derniers.

Pic au printemps, creux en hiver

Ils constatent que si les volumes des éjaculats apparaissent constants tout au long de l’année, la concentration en spermatozoïdes atteint un pic durant le printemps, plus précisément de mars à mai. Le pourcentage de spermatozoïdes mobiles atteint quant à lui un pic durant l’été (de juin à août) et un creux en hiver (de décembre à février). Tandis que le plus grand pourcentage de spermatozoïdes en mouvement rapide est observé pendant les mois d’hiver. Enfin le pourcentage de spermatozoïdes de morphologie normale atteint un pic durant l’hiver et diminue durant l’été.

Ni tabac ni surpoids

Dans les échantillons à faible concentration de spermatozoïdes, les volumes des éjaculats et les concentrations ne varient pas de manière significative au long de l’année. Le pourcentage de spermatozoïdes mobiles est toutefois plus élevé au cours de l’été et de l’automne et plus faible en hiver, mais le pourcentage de spermatozoïdes en mouvement rapide ne varie guère. Pour finir le pourcentage de spermatozoïdes à morphologie normale atteint un pic au cours du printemps, chute en été et remonte en automne.

Les auteurs rappellent aussi que la meilleure façon pour les hommes d’optimiser leur fertilité est d’éviter l’alcool et le tabac et parvenir à lutter efficacement contre la tendance au surpoids puis à l’embonpoint.

(1). Un résumé (en anglais) du travail d’Aleena M. Wojcieszek et Rachel Thomson (School of Psychology, University of Queensland, St. Lucia, Queensland) est disponible ici.

(2). L’article (en anglais) est disponible en intégralité ici.

(3). Un résumé (en anglais) de cette publication est disponible ici.

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr

Meilleurs vœux pour 2014 : le plus beau reste encore à venir !

« Meilleurs vœux pour 2014 : le plus beau reste encore à venir ! » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Pour une fois, nous n’allons pas parler de crise économique, de difficultés financières ou d’autres tracas de la vie quotidienne. Non, nous allons nous projeter dans un futur proche.

– Imaginez un monde où nous vivrons jusqu’à 90-100 ans sans souffrance médicale.
– Imaginez un monde où nous pourrons remplacer chaque organe de notre corps usé par un autre organe, artificiellement créé.
– Imaginez un monde où les paralysés remarcheront et les aveugles reverront
– Imaginez que, demain on puisse, avec une simple goutte de salive ou de sang, prédire votre risque de développer une maladie d’Alzheimer ou un cancer particulier.
– Imaginez un monde où le cancer du sein ne serait plus mortel.
– Imaginez un monde où la technologie serait assez avancée pour faire reculer la vieillesse.

Maintenant, ouvrez les yeux !

© Futuretimeline.net

© Futuretimeline.net

D’après certains experts, on pourrait atteindre un taux de guérison complet (c’est-à-dire 100 % !) face au cancer du sein d’ici 5 à 10 ans, ceci grâce aux progrès des traitements dits personnalisés.

De même, des chercheurs américains et australiens sont parvenus récemment à modifier certaines protéines de souris âgées et faire en sorte de renverser le processus de vieillissement. Ici, il n’est plus question de ralentir le processus de vieillissement mais de redonner des années de jeunesse aux personnes âgées. Première étape déjà franchie pour les souris.

Des chercheurs anglais de l’Université de Cambridge sont parvenus pour la première fois à imprimer en 3D des cellules de la rétine chez le rat. Poussons l’étape un peu plus loin et donnons-nous rendez-vous dans 10-20 ans où l’impression de rétine en 3D pourrait fournir un traitement facilement applicable pour les patients souffrant de dégénérescence rétinienne.

Il existe encore plein d’exemples de prouesses à venir : vous en voulez une vraiment folle ?

D’accord. Alors pour commencer, vous essayer de trouver 1 milliard d’euros (projet ‘Human Brain Project’ soutenu par l’Union Européenne sur 10 ans / 2013-2023), ajoutez-y quelques centaines de millions de dollars (dons de M. Allen pour l’étude du fonctionnement cérébral – Allen Institute for Brain Science), extrapolez dans 5 à 10 ans la puissance de calcul des ordinateurs actuels (opérations à virgule flottante par seconde) et hop, projetez-vous dans à peine 10 ans.

©Wired

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Vers 2025, nous aurons les moyens scientifiques et technologiques pour comprendre le fonctionnement du cerveau humain dans sa totalité. Non seulement le comprendre mais aussi simuler et recréer le fonctionnement du cerveau. Et si on rajoute encore quelques petites années, les experts anglophones prédisent qu’il sera possible vers 2030 (donc à peine d’ici une quinzaine d’années) de faire ce qu’on appelle le ‘reversed-engeneering’ ou la rétro-ingénieurie du cerveau. Recréer un vrai cerveau !

©Wired

©Wired

Si vous n’êtes pas convaincu, alors attendez de voir le film qui sortira dans quelques mois : « Transcendence »

Il ne vous reste plus qu’à rester en forme jusque-là, pour en profiter pleinement. Alors comme on dit, 5 fruits et 5 légumes par jour !

Meilleurs vœux de toute l’équipe de News Santé !

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


News Santé

Consommation d’antibiotiques : les Français encore trop accros

D’après un rapport de l’agence du médicament, publié ce mardi, la France a « un niveau de consommation d’antibiotiques nettement supérieur à la moyenne européenne ».

En cette période de fin d’année scolaire, les bulletins de notes tombent. Et il n’y a pas que les élèves qui y ont droit. Ainsi, selon un rapport de l’agence du médicament (ANSM) publié ce mardi, la France pourrait se voir décerner ce commentaire : « après une période de progrès, il y a de la relâche ». La « matière » étudiée par l’agence est la consommation d’antibiotiques. Ainsi, si l’Hexagone n’est plus le premier consommateur en Europe comme c’était le cas au début des années 2000, elle est dans une période de rechute. Plus précisément, selon l’ANSM, la consommation a notablement diminué entre 2000 et 2012 (-12,5%) en France, mais elle a augmenté de 3% au cours des cinq dernières années.

Cette « légère tendance à la hausse » est confirmée par les premiers chiffres 2012, selon ce document, disponible en ligne, qui s’appuie sur des données des industriels et de l’Assurance maladie. D’après ces nouveaux résultats, la France a « un niveau de consommation d’antibiotiques nettement supérieur à la moyenne européenne, même si elle n’est plus le premier consommateur en Europe comme au début des années 2000″, note l’agence sanitaire. La progression enregistrée en 2012 est d’autant plus préoccupante qu’elle ne peut être attribuée à une incidence plus forte des pathologies hivernales, relève l’ANSM qui pointe l’usage « non justifié » d’antibiotiques pour des maladies virales (la grippe par exemple, ndlr).

La surveillance de la consommation d’antibiotiques fait partie du Plan Antibiotiques 2011-2016 dont un objectif est une réduction des consommations de ­ 25 % d’ici 2016. Ce n’est donc pas gagné.

Retrouvez cet article sur Atlantico

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