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La vue des enfants menacée par les écrans

La vue des enfants menacée par les écrans

Le 1er janvier 2019.

Une étude récente pointe du doigt la baisse de la vue des enfants et ce, spécialement à cause de l’exposition aux écrans.

La vue des enfants baisse à cause des écrans

Vos petits passent de la télévision à la tablette, ou de la console de jeux au smartphone ? Attention, les écrans représentent une véritable menace pour les yeux de nos enfants et ce, de manière proportionnelle au temps d’exposition. Pour tous les types d’écrans, la vision rapprochée et la lumière bleue sont accusées de fatiguer les yeux. 

Une étude récente vient de mettre en lumière ces observations pourtant prévisibles : les problèmes de vue des enfants âgés de 4 à 10 ans ont augmenté de deux points ces deux dernières années et de cinq points en deux ans. En tout, 34% d’entre eux souffrent d’une baisse de la vision.

Une augmentation liée au changement de mode de vie

« Cette augmentation continue s’explique notamment par l’évolution de nos modes de vie et par l’utilisation croissante des écrans » explique l’Observatoire pour la vue qui a commandé cette étude à l’Institut Ispos. Le temps d’exposition des enfants est de plus en plus long, les supports de plus en plus nombreux.

Selon cette même étude : 3 à 10 des enfants de moins de 10 ans (63%) passent entre une et deux heures par jour devant un écran. Un tiers (23%) y consacrent entre trois et quatre heures, quand 8% d’entre-eux y passent cinq heures ou plus. Seuls 6% y passent moins d’une heure. Pour protéger la vue de vos petits, éloignez-les des écrans ou réduisez au maximum le temps d’exposition. Et si on commençait par sortir le smartphone de la chambre ou par éteindre la télévision au moins deux heures avant l’heure du coucher ?

Maylis Choné

À lire aussi : Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants

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La pneumonie : première cause de décès chez les enfants

La pneumonie : première cause de décès chez les enfants

Le 20 décembre 2018.

Une étude récente vient mettre en lumière un sujet dramatique : le nombre d’enfants qui meurent chaque année à cause d’une pneumonie. Et pourtant, c’est une maladie qui pourrait être facilement soignée.

Les pays pauvres, premiers touchés par la pneumonie des enfants

Les chiffres font froid dans le dos : en 2015, dans le monde, près d’un million d’enfants de moins de cinq ans sont morts à cause d’une pneumonie. Virale ou bactérienne, cette maladie tue chaque année, plus que la malaria, le Sida ou la malnutrition. Les premières victimes se trouvent dans les pays pauvres et plus spécialement en Inde, au Pakistan, au Nigéria, en RDC.

L’étude menée par l’ONG Save the Chrildren et les chercheurs de l’université de Johns-Hopkins (USA) avertit la communauté internationale et tente de la faire réagir pour sauver ces enfants d’une maladie que l’on sait soigner : si rien ne change, la pneumonie tuera près de 11 millions d’enfants de moins de cinq ans d’ici 2030.

Comment éviter une pneumonie ?

Dans les pays occidentaux, la pneumonie est relativement bien soignée. Les traitements antibiotiques qu’elle nécessite sont disponibles, l’hygiène des enfants et de leur entourage est meilleure que dans de nombreux pays en développement qui n’ont pas accès à l’eau potable. Autre geste pour l’éviter : l’allaitement maternel exclusif jusqu’à six mois, qui permet une bonne nutrition et renforce les défenses immunitaires du bébé.

Les vaccins contre le pneumocoque et contre le Hæmophilus (Hib) devraient également être davantage répandus pour éradiquer cette maladie : aujourd’hui, si l’on en croit les chiffres avancés par l’Alliance mondiale du vaccin Gavi, 170 millions d’enfants au monde ne sont pas vaccinés contre la pneumonie.

Maylis Choné

À lire aussi : 10 maladies classiques qui touchent les enfants

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Écrans : ils modifieraient le cerveau des enfants

Écrans : ils modifieraient le cerveau des enfants

Le 10 décembre 2018

Selon une étude américaine, les écrans seraient responsables de la modification de la structure du cerveau des enfants et auraient une influence sur leur développement émotionnel.

Une vaste étude menée pendant 10 ans auprès de 11.000 enfants

Quel est l’influence des écrans sur la structure physique du cerveau des enfants et des adolescents, ainsi que sur leur développement émotionnel et leur santé mentale ? C’est à cette question que l’État fédéral américain a voulu répondre en menant une vaste étude à travers les Instituts nationaux américains de la santé (NIH), pendant 10 ans auprès de 11.000 enfants. 

Pour mener leur étude, les scientifiques ont commencé par faire passer un IRM à 4.500 enfants âgés de 9 à 10 ans sur 21 sites à travers le pays. « L’IRM a révélé des différences significatives dans le cerveau de certains enfants utilisant des smartphones, des tablettes et des jeux vidéo plus de sept heures par jour » explique le Dr Gaya Dowling, des NIH.

La surexposition aux écrans modifient le cortex des enfants

Les résultats de cette étude, dévoilée par la chaîne de télévision CBS, sont assez effrayants : le cerveau des enfants exposés trop longtemps aux écrans présente un amincissement prématuré du cortex, c’est-à-dire la couche la plus externe du cerveau qui traite les informations envoyées par les cinq sens.

Autre révélation de cette étude : « les enfants qui passent plus de deux heures par jour sur des écrans obtiennent des scores plus faibles aux tests de réflexion et de langage. » Les écrans généreraient aussi chez les enfants un mécanisme d’addiction : selon le Dr Bagot, interviewée par CBS, « le temps passé devant un écran stimule la libération de dopamine, une substance chimique du cerveau, qui joue un rôle central dans les envies de fumer et le désir. » 

Il faudra attendre encore quelques années pour avoir un vrai recul sur l’effet des écrans sur la santé mais l’on sait déjà que comme l’alcool, ils sont à consommer avec modération…

Aurélie Giraud

À lire aussi : Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants  

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L’AVC touche 1.000 enfants et nourrissons chaque année

L’AVC touche 1.000 enfants et nourrissons chaque année

Le 29 octobre

Les adultes ne sont pas les seuls concernés par un accident vasculaire cérébral. Un sondage, publié ce lundi 29 octobre, révèle que près de 1.000 cas en France sont dénombrés chaque année chez les jeunes enfants et les bébés.

Les jeunes enfants et les bébés peuvent être victimes d’un AVC

À l’occasion de la journée mondiale de l’AVC, une enquête réalisée par Odoxa, révèle que 80% des Français ignorent l’existence de l’accident vasculaire cérébral chez l’enfant. Si les symptômes sont les mêmes que ceux à l’âge adulte, la plupart des sondés estiment qu’ils ne sauraient les reconnaître.

Chaque année, 140.000 nouveaux cas d’AVC sont répertoriés dont 30.000 se terminent par un décès. Parmi ces chiffres, 1.000 jeunes enfants et bébés sont victimes d’un AVC, cela représente 1% seulement du total des AVC.

Comment déceler un AVC ?

Il n’existe pas de « prédisposition » à l’AVC, celui-ci peut survenir alors que l’on est en excellente santé. Si peu d’enfants décèdent à la suite d’un AVC, la plupart gardent toute leur vie des séquelles plus ou moins lourdes.

Les deux principaux signaux d’alerte sont la paralysie et la difficulté à s’exprimer. Dès la venue d’un de ces symptômes, il est impératif d’agir rapidement et d’alerter le SAMU pour limiter les séquelles. « En général, on dispose de moins de quatre heures trente pour les traitements intraveineux, et moins de six heures pour les autres types de traitement », explique à France info le docteur Manoelle Kossorotoff, neuropédiatre à l’hôpital Necker.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : AVC : les gestes qui sauvent

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Livre « Savoir quoi manger – Enfants » de Stéphanie Côté, nutritionniste

Dans la collection « Savoir quoi manger », les Éditions Modus Vivendi viennent de publier un « Guide d’alimentation pour les enfants de 2 à 12 ans » de la nutritionniste Stéphanie Côté.

Comme tous les livres de la collection, il contient notamment 21 jours de menus et des recettes faciles à réaliser, complétées d’informations nutritionnelles.

Ce guide, selon la présentation de l’éditeur, vous permettra de :

  • connaître les besoins nutritionnels de votre enfant et savoir comment les combler ;

  • lui permettre de développer ses goûts tout en mangeant à sa faim ;

  • répondre à vos préoccupations : des problèmes d’appétit aux caprices à table, en passant par les allergies et les intolérances alimentaires ;

  • bénéficier de recommandations simples et de conseils pratiques pour inculquer de bonnes habitudes alimentaires à votre enfant ;

  • planifier vos repas grâce à des menus et recettes qui conviennent à toute la famille.

« Découvrez de délicieuses recettes, faciles et rapides à préparer : sandwich matinal à l’œuf, tartinade choco-amande, quesadillas végé, tofu poêlé, wraps au saumon, salade d’orzo au poulet, boulettes de viande à la sauce tomate, muffins moelleux à la patate douce, houmous double chocolat… et partagez en famille le plaisir de bien manger ! »

« Viens manger ! », livre gratuit en ligne : trucs et 85 recettes avec vidéos (Université de Montréal)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Groupe Modus.
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La violence marquée à vie sur l’ADN des enfants qui en sont victimes

La violence marquée à vie sur l’ADN des enfants qui en sont victimes

Le 4 octobre 2018.

Les violences infligées à un enfant marquent son ADN durablement. Et si cela peut se traduire par des troubles tout au long de sa vie, ces stigmates pourront également se transmettre à sa descendance.

Les violences dans l’enfance se traduisent par des traces sur l’ADN de la victime

Un enfant qui a subi des violences durant son enfance en transmettra le souvenir à sa descendance, lorsqu’il sera en âge d’être parent. Cette théorie, émise par de nombreux spécialistes du sujet, vient de trouver un appui scientifique de taille en cette dernière étude américaine, publiée dans la revue Nature.

Selon les auteurs de cette étude, les traumatismes engendrés par la violence, qu’elle soit physique, sexuelle ou psychologique, durant l’enfance, modifierait l’ADN selon un processus appelé : « méthylation ». Cet ADN, modifié en plusieurs endroits, provoquerait de nombreux troubles chez la victime, des troubles qui modifieront, à vie, sa personnalité.

Des troubles observés chez les descendants de victimes de violences

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont étudié le sperme de 34 personnes, dont 22 avaient été victimes de violence dans l’enfance. Chez ces participants, les scientifiques ont observé une méthylation de l’ADN en 12 zones différentes. Ces zones étaient notamment liées à la fonction neuronale, la régulation des cellules graisseuses ou encore la fonction immunitaire.

Selon les premières conclusions des chercheurs, ces stigmates, laissées sur l’ADN provoqueraient des troubles, tel qu’un état dépressif. Les victimes transmettraient ensuite ces marques à leur descendance, chez lesquelles un comportement anxieux pourra être observé.

Gaëlle Latour

À lire aussi Enfants battus, maltraités : quelles solutions ?

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Crèches : une influence positive sur le développement comportemental et émotionnel des enfants

L’accès à un mode de garde collectif entre 0 et 3 ans est lié à moins de difficultés émotionnelles ou relationnelles ultérieurement comparativement aux autres modes de garde, selon une étude française publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health (JECH).

Les études sur le sujet montrent des résultats contrastés.

Maria Melchior et ses collègues de l’Inserm, de Sorbonne Université et de l’Université de Bordeaux ont analysé des données concernant 1428 enfants de la cohorte EDEN (Etude sur les Déterminants pré- et post-natals précoces du développement psychomoteur et de la santé de l’Enfant), basée à Nancy et Poitiers qui a suivi des mères pendant leur grossesse ainsi que leurs enfants jusqu’à 8 ans.

Le communiqué de l’Inserm précise :

« Les mères ont rapporté le mode de garde principal utilisé pour leur enfant à 4 mois, 8 mois, 1 an, 2 ans et 3 ans : mode de garde informel (principalement les parents et parfois les grands-parents, voisins…), assistante maternelle ou mode de garde collectif (garderie, crèche).

Puis à 3 ans, 5 ans et demi, et 8 ans, elles ont rempli le “Strengths and Difficultés Questionnaire” qui mesure les symptômes comportementaux et émotionnels à travers 5 échelles (symptômes émotionnels, problèmes relationnels, hyperactivité-inattention, problèmes de comportement, et comportement prosocial).

Après ajustement sur des nombreuses caractéristiques sociodémographiques, l’étude montre que comparés aux enfants qui restent à la maison avant l’entrée à l’école maternelle, ceux qui ont fréquenté un mode de garde collectif sont moins susceptibles d’éprouver ensuite (entre 3 et 8 ans) des problèmes émotionnels ou de rencontrer des difficultés relationnelles (environ 3 fois moins).

Ils ont aussi un comportement plus prosocial, c’est-à-dire plus empathique (par exemple, partager, être gentil avec les enfants plus jeunes). »

« Ces résultats issus de données de deux grandes villes doivent maintenant être confirmés à plus grande échelle. »

Psychomédia avec sources : Inserm, JECH.
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Qu’est-ce que le hoquet ? Vidéo destinée aux enfants (et 40 autres vidéos sur le corps humain)

La chaîne YouTube d’« Adibou : Aventure dans le corps humain », destinées aux enfants, présente notamment la vidéo « Pourquoi j’ai le hoquet ? ».

Le hoquet résulte de contractions spasmodiques du diaphragme suivie d’une fermeture brutale de la glotte, ce qui produit des sons caractéristiques.

« Aventure dans le corps humain » est une série télévisée d’animation française en quarante épisodes de cinq minutes basée sur le personnage d’Adi, réalisée par Jean-Luc François, musique d’Olivier Aussudre et diffusée en 2007 sur France 5.

Ces vidéos sont disponibles sur YouTube, notamment : Pourquoi j’ai faim ?, Pourquoi j’ai le cœur qui bat ?, Pourquoi j’ai mal ?, Pourquoi je vois ?, Pourquoi je respire ?, Pourquoi je transpire ?, Pourquoi j’ai la chair de poule ?…

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Plastique dans les cantines : un danger inacceptable pour la santé des enfants

Dans un article publié sur The Conversation France, Jérôme Santolini, chercheur en biochimie à l’Université Paris-Saclay, alerte sur les assiettes et ustensiles de plastique dans les cantines scolaires qui représentent « un danger inacceptable pour la santé de nos enfants ».

Il y a un peu plus d’un an, le chercheur a appris que les repas pris par ses enfants à la cantine étaient cuits, réchauffés et servis dans des contenants en plastique.

« Sacs de cuisson en plastique, barquettes en plastique jetable et vaisselle plastique sont devenus la règle » dans les cantines.

Face à cette situation, un collectif de parents d’élèves, « Cantine sans plastique », a été constitué pour alerter et recueillir des informations.

L’association a publié un livre paru le 6 septembre, « Pas de plastique dans nos assiettes ! » avec pour sous-titre « Des perturbateurs endocriniens à la cantine » (Éditions du détour, 6 septembre). « Nos enfants sont exposés cinq fois par semaine pendant des années à des substances potentiellement toxiques », peut-on lire dans la présentation de l’éditeur. « À quoi bon manger bio si, à l’âge où ils sont les plus vulnérables, on cuit et ils consomment leurs aliments dans du plastique ? ».

« Les informations réunies par notre collectif, écrit Jérôme Santolini, et consultables dans cet ouvrage, ont de quoi faire peur » :

« À Bordeaux, par exemple, les assiettes en plastique utilisées jusqu’à présent dans les cantines se sont avérées contenir du bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien interdit ; les poches en plastique fondent pendant la cuisson : près de 1 gramme de plastique par poche se retrouve ainsi dans la nourriture au bout de 2 heures de cuisson (sachant que les poches sont utilisées pour la cuisson plusieurs jours durant). Si l’on ne connaît pas tous les contaminants qui finissent dans les assiettes, on sait cependant qu’on y trouvait du DBP, ce phtalate interdit dans les jouets pour enfants. »

Pour plus d’informations sur les perturbateurs endocriniens, voyez les liens plus bas.

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Les intoxications au cannabis en hausse chez les enfants, alerte l’ANSM (symptômes)

Le nombre d’intoxications accidentelles au cannabis, principalement chez les enfants de moins de 2 ans, sont en hausse constante, selon une étude du réseau national d’addictovigilance de l’agence française du médicament (ANSM).

L’ANSM alerte à nouveau « sur la gravité de ces intoxications, souvent sous-estimée, qui conduisent très fréquemment à une hospitalisation ».

Une première enquête a été réalisée en 2015 sur les données de 2010 à 2014 par le réseau des centres d’addictovigilance. L’actualisation de ces données a été menée sur la période du 1er janvier 2015 au 30 septembre 2017.

Comparativement à la précédente période, l’analyse des nouvelles données met en évidence :

  • 2,5 fois plus d’intoxications

    La première enquête a rapporté 140 cas sur 60 mois versus 194 cas sur 33 mois pour la seconde. Les enfants de moins de 2 ans restent les plus concernés (le plus jeune est âgé de 7 mois, le plus âgé de 5 ans).

  • 2 fois plus d’hospitalisation

    Lors de la première enquête (sur 60 mois), 120 enfants sur 140 ont été hospitalisés versus 140 enfants sur 194 lors de la seconde enquête (sur 33 mois).

    Dix enfants ont été hospitalisés plus de 48 heures, dont un pendant 11 jours.

  • 5 fois plus de cas graves

    Le nombre de cas graves avec mise en jeu du pronostic vital, nécessitant une admission en réanimation, est passé de 9 enfants sur 140 (sur 60 mois) à 27 enfants sur 194 (sur 33 mois) lors de la seconde enquête.

Principaux symptômes

Les principaux symptômes sont :

  • la somnolence (56 %) ;
  • l’agitation (30 %) ;
  • la mydriase (augmentation du diamètre de la pupille – 27 %) ;
  • l’hypotonie (manque de tonus musculaire – 20 %) ;
  • la tachycardie (rythme cardiaque rapide – 10 %) ;
  • le coma (10 %) ;
  • la bradypnée (ralentissement anormal de la respiration – 8 %) ;
  • les convulsions (8 %).

Aucun décès n’a été rapporté.

« Ces intoxications surviennent le plus souvent dans un cadre familial, avec une recrudescence au cours de la période estivale et lors des fêtes de fin d’année. »

Les risques encourus lors d’intoxications au cannabis sont d’autant plus importants que la teneur en delta-9-THC est élevée. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) cité par l’ANSM, la teneur moyenne de delta-9-THC dans la résine de cannabis a triplé en dix ans pour atteindre 23 %.

« En cas d’ingestion ou de suspicion d’ingestion de cannabis, les structures d’urgences (Samu Centres 15) doivent être immédiatement prévenues. »

« L’ANSM souhaite également rappeler aux services d’urgences pédiatriques la nécessité d’une recherche systématique de cannabis (urines et/ou sang et/ou cheveux) chez les enfants qui présenteraient des signes cliniques compatibles avec cette intoxication. »

Pour plus d’informations sur les intoxications au cannabis, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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