Archives par mot-clé : enfants

13% de guérison en plus pour les enfants et adolescents atteints d’un sarcome rare

PRÈS DE 13 % DE GUERISON EN PLUS POUR LES ENFANTS ET ADOLESCENTS ATTEINTS D’UN SARCOME RARE GRÂCE À UN TRAITEMENT D’ENTRETIEN

sarcome

PDPics/Pixabay

Très bonne nouvelle dans les cancers de l’enfant ! Dévoilée en conférence plénière de l’ASCO 2018, l’étude RMS2005, large étude européenne randomisée de phase III prouve qu’une chimiothérapie d’entretien (1 an de traitement au lieu de 6 mois) augmente la survie des enfants et des adolescents atteints d’un rhabdomyosarcome, forme rare de cancer atteignant le muscle. Première étude à démontrer des résultats positifs depuis plus de 30 ans dans cette maladie, l’étude RMS2005 va transformer la prise en charge de ces cancers. Cette étude majeure démontre aussi la nécessaire union des forces de recherche au niveau européen pour changer les pratiques dans les cancers rares comme ceux de l’enfant pour guérir plus et guérir mieux.

Les rhabdomysarcomes sont des cancers pédiatriques rares. En France, environ 100 enfants et adolescents sont touchés par cette maladie par an. La tumeur peut être retrouvée partout dans le corps mais principalement dans la région de la tête et du cou, des membres et de la sphère uro-génitale.

La prise en charge standard des enfants et adolescents atteints d’un rhabdomyosarcome à haut risque de rechute consiste à administrer 9 cures de chimiothérapie dites d’induction. En fonction de la pathologie, de sa localisation, la chirurgie et la radiothérapie peuvent compléter le traitement. Avec cette prise en charge, environ 70% des patients guérissent.

Initiée en 2005 par le groupe coopérateur européen EpSSG (European Paediatric Soft Tissue Sarcoma Study Group), l’étude RMS2005 a cherché à déterminer si la prolongation du traitement par six mois de chimiothérapie d’entretien (vinorelbine-cyclophosphamide) apportait un bénéfice aux enfants. Le cyclophosphamide est administré quotidiennement par voie orale (sirop ou comprimé en fonction de l’âge) et la vinorelbine est administrée en injections hebdomadaires. « Cette chimiothérapie d’entretien quotidienne avait démontré son efficacité en rechute lors d’un essai clinique de phase II promu par Gustave Roussy et initié par le Dr Odile Oberlin » précise le Dr Véronique Minard-Colin, pédiatre oncologue dans le département de cancérologie de l’enfant et de l’adolescent à Gustave Roussy et investigateur principal de la partie randomisée de l’étude RMS2005 en France. Cette chimiothérapie à faible dose continue est mieux tolérée que la chimiothérapie standard et agit par des mécanismes probablement différents, modulant l’immunité et bloquant la formation des vaisseaux nécessaires à nourrir les cellules tumorales. Lors de cette phase d’entretien, les enfants peuvent reprendre une activité le plus souvent normale.

Les résultats présentés en session plénière de l’ASCO par le Dr Gianni Bisogno (hôpital universitaire de Padou, Italie) dévoilent que le traitement d’entretien augmente d’environ 13 % le taux de guérison. A 5 ans du diagnostic, 86,5 % des enfants traités par la chimiothérapie d’entretien ont survécu contre 73,7 % sans traitement d’entretien. Sur la survie sans récidive à cinq ans, 69,8 % des enfants non traités n’avaient pas rechuté contre 77,6 % d’enfants dans le groupe d’enfants traités et cette différence n’est pas considérée comme statistiquement significative.

Suite aux résultats de cette étude, le nouveau standard de traitement a évolué : Les enfants et adolescents atteints d’un rhabdomyosarcome classés de haut risque reçoivent une chimiothérapie d’entretien de 6 mois après les 6 premiers mois du traitement d’induction.

De plus, cette étude va aussi changer le standard de traitement des adultes atteints d’un rhabdomyosarcome puisqu’environ la moitié de ces cancers diagnostiqués chez l’adulte sont de type pédiatrique.

La rareté de ce cancer a nécessité une coopération entre 14 pays et 158 hôpitaux pour mener cette étude pendant 10 ans. Pour parvenir à des conclusions certaines, il a été nécessaire d’inclure 370 enfants et adolescents âgés de 1 à 21 ans.

Promue en France par Gustave Roussy et cofinancée par un Programme Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC) de l’Institut National du Cancer (INCa), cette étude s’est développée dans les centres de la Société Française des Cancers de l’Enfant (SFCE) et a été portée en France par Gustave Roussy (Dr Véronique Minard-Colin, investigateur principal), le Centre Léon Bérard (Dr Christophe Bergeron, coordinateur national) et l’Institut Curie (Dr Daniel Orbach).

News Santé

Interdiction des publicités de malbouffe destinées aux enfants : pas encore pour cette fois (France)

L’Assemblée nationale a refusé, dimanche 27 mai, d’inscrire dans la loi l’interdiction des publicités pour les aliments malsains à destination des enfants ainsi qu’à rendre obligatoire l’étiquetage Nutri-Score.

Lors de l’examen du projet de loi agriculture et alimentation, des députés de La République en marche (LRM), du Parti socialiste (PS), de La France Insoumise (LFI) et des Républicains (LR) souhaitaient interdire ou limiter les messages publicitaires de « produits alimentaires et boissons trop riches en sucre, sel ou matières grasses et ayant pour cible les enfants de moins de 16 ans » sur « tout support de communication radiophonique, audiovisuel et électronique ».

Des amendements défendus notamment par Olivier Véran (LRM, ex-PS) et d’autres « marcheurs », ainsi que des MoDem et LFI, visant à rendre obligatoire la mention du Nutri-Score (étiquetage avec un code couleur) sur tous les supports publicitaires pour les denrées alimentaires, ont également été rejetés.

Pour plusieurs, les lobbys (industrie agro-alimentaire et diffuseurs) l’emportent (encore) face aux enjeux de santé publique. Or, la nécessité « de limiter l’influence de la publicité et du marketing alimentaire sur les enfants en les réglementant et d’encadrer la promotion des marques associées à des aliments peu favorables au plan nutritionnel » est inscrite dans la stratégie nationale de santé publique 2018-2022 du gouvernement.

Il y a dix ans, les publicités d’aliments malsains destinées aux enfants faisaient l’actualité alors que plusieurs demandaient leur interdiction et que la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, misait sur une démarche volontariste de la part de l’industrie. Les choses avancent peu.

Psychomédia avec source : Le Monde (avec AFP).
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Pourquoi certains enfants ne semblent jamais fatigués ?

Pourquoi certains enfants ne semblent jamais fatigués ?

Le 21 mai 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université Edith Cowan, en Australie, et de l’Université Clermont Auvergne, il existe une explication au manque de fatigue de certains enfants.

Un excellent niveau d’endurance

Certains enfants ont beau jouer pendant des heures, ils ne semblent jamais fatigués. Or, selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Physiology, il existerait une explication scientifique à ce phénomène. Par leurs multiples activités, les enfants acquièrent une endurance qui leur permet de tenir longtemps dans un exercice aussi sportif soit-il. Ils peuvent même atteindre, en endurance, le niveau des athlètes de haut-niveau.

Quand ils s’activent, les enfants utilisent le métabolisme aérobie, contrairement aux adultes qui font appel au métabolisme anaérobie. Dans le premier cas de figure, l’organisme utilise l’oxygène présent dans le sang pour produire de l’énergie, ce qui entraîne peu de fatigue musculaire. En revanche, le métabolisme anaérobie produit de l’acide lactique. Ce mécanisme entraîne une fatigue musculaire beaucoup plus rapide.

Les enfants récupèrent très bien

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi un groupe de 12 adultes de sportifs de haut niveau, un autre de 13 adultes non entraînés et un groupe de 12 garçons âgés de 8 à 12 ans. En étudiant leur fréquence cardiaque et leur consommation d’oxygène, ils ont pu constater que l’enfant possédait « une capacité de récupération fulgurante et exceptionnelle ». En clair, les enfants fatiguent moins et récupèrent mieux.

Après un effort physique intense, un adulte devra patienter plus longtemps avant de retrouver ses forces. « La perte de puissance est plus faible chez l’enfant que chez l’adulte », explique le responsable de l’étude, Sébastien Ratel, dans La Montagne. « Sa fréquence cardiaque diminue très vite après l’effort et redevient normale aussi vite qu’un athlète de haut niveau ». Pas certain que cette étude réconforte les parents…

Marine Rondot

À lire aussi : 7 signes qui montrent que vous êtes beaucoup trop fatigué(e)  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants

Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants

Le 22 mai 2018.

Les études se multiplient sur les dangers d’une surexposition aux écrans dès le plus jeune âge. Quels sont ces dangers et quels comportements adopter pour les éviter ?

Des conséquences concrètes pour les enfants

En 2016, l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) ouvrait les hostilités en publiant une étude sur l’impact des appareils à écrans chez les plus jeunes. Selon les auteurs de ces travaux, la surexposition aux écrans a pour conséquence un risque accru d’obésité, mais aussi de dépression, de troubles du sommeil, d’échec scolaire et de problèmes relationnels. Cette étude a été suivie de nouveaux travaux tout aussi préoccupants.

Pour Anne-Lise Ducanda, médecin en PMI, cette lutte contre la surexposition aux écrans devrait devenir une priorité de santé publique. « J’ai constaté, depuis cinq ans environ, que les enseignants me signalent de plus en plus d’enfants en très grande difficulté », explique-t-elle dans un entretien accordé à la revue L’ADN. « J’ai constaté que dans 95% des cas, nous étions confrontés à un problème de surexposition aux écrans. »

De mauvaises habitudes qui peuvent coûter cher

Ces dernières années, les tablettes et smartphones ont pris une place considérable dans nos quotidiens. Les industriels ont même proposé des jouets éducatifs pour enfants avec des écrans, destinés aux enfants dès 9 mois. Si ces jeux et les dessins animés ne sont pas mauvais en soi et permettent d’occuper les enfants à certains moments, très vite, de mauvaises habitudes se sont mises en place.

Le Dr Anne-Lise Ducanda a constaté de nombreux effets néfastes : « Chez les moins de 6 ans, ils sont multiples. Il y a d’abord des troubles du comportement. Certains enfants sont très inhibés, sans expression. D’autres enfants sont très agités, et ne savent pas se calmer seul. Ils sont intolérants à toute forme de frustration ». Et d’ajouter : « Des enfants sont déscolarisés à 3 ans, juste parce qu’ils sont totalement incapables de supporter ce régime de contraintes» Terrifiant !

Marine Rondot

À lire aussi : Tablettes : des retards de langage observés chez les enfants  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Des antibiotiques augmentent les risques de calculs rénaux chez les adultes et les enfants

Les enfants et les adultes traités avec certains antibiotiques ont un risque plus élevé de calculs rénaux, selon une étude publiée dans le Journal of the American Society of Nephrology.

« La prévalence globale des calculs rénaux a augmenté de 70 % au cours des 30 dernières années, avec des augmentations particulièrement fortes chez les adolescents et les jeunes femmes », indique Gregory E. Tasian du Children’s Hospital of Philadelphia(CHOP) qui a dirigé l’étude. Les calculs rénaux étaient auparavant rares chez les enfants.

« Les raisons de cette augmentation sont inconnues, mais nos résultats suggèrent que les antibiotiques oraux jouent un rôle, surtout si l’on considère que les enfants se voient prescrire des antibiotiques à des taux plus élevés que les adultes », explique Michelle Denburg, coauteure.

Les chercheurs ont analysé les dossiers électroniques de santé du Royaume-Uni couvrant 13 millions d’adultes et d’enfants vus par les médecins généralistes. Ils ont analysé l’exposition antérieure aux antibiotiques chez près de 26 000 patients souffrant de calculs rénaux et près de 260 000 sujets témoins.

Cinq classes d’antibiotiques oraux étaient associées à un diagnostic de néphropathie :

  • les sulfamides,
  • les céphalosporines,
  • les fluoroquinolones,
  • la nitrofurantoïne,
  • les pénicillines à large spectre.

Les personnes qui ont reçu des sulfamides étaient deux fois plus susceptibles que celles n’ayant pas été exposées aux antibiotiques d’avoir des calculs rénaux ; pour les pénicillines à large spectre, le risque était accru de 27 %.

Les risques les plus élevés étaient observés chez les enfants et les adolescents. Le risque diminuait avec le temps, mais demeurait élevé plusieurs années après l’utilisation d’antibiotiques.

Il était déjà connu que les antibiotiques modifient la composition du microbiome (les micro-organismes dans le corps) et que des perturbations du microbiome intestinal et urinaire sont liées à l’apparition de calculs rénaux.

Des chercheurs ont constaté qu’environ 30 % des antibiotiques prescrits lors des visites médicales sont inappropriés et que les enfants reçoivent plus d’antibiotiques que tout autre groupe d’âge, note Tasian. De sorte que les nouveaux résultats renforcent la nécessité pour les cliniciens d’être prudents dans la prescription d’antibiotiques.

Pour plus d’informations sur les antibiotiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Children’s Hospital of Philadelphia, Journal of the American Society of Nephrology.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Slime : cette pâte à malaxer très prisée des enfants n’est pas sans danger !

Attention ! Le Slime, une pâte à malaxer gluante et élastique, est actuellement très prisé des enfants et adolescents. Oui mais son utilisation n’est pas sans danger. C’est pourquoi l’Anses et la DGCCRF ont décidé d’alerter les consommateurs sur les risques liés à sa fabrication et à sa manipulation. Et si le Slime se trouve dans le commerce sous forme prête à l’emploi ou en kits, sachez qu’il peut aussi être fabriqué à la maison, pour en faire varier l’aspect et la texture (couleur, paillettes…). Les tutoriels de fabrication de Slime se multiplient d’ailleurs sur Internet où de nombreuses recettes sont proposées, à base de constituants comme la colle à papier et la lessive.

Oui mais… Plusieurs cas d’atteintes cutanées en lien avec la fabrication et la manipulation de Slime « maison » ont récemment rapportés à l’Anses, par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS.

« Les centres antipoison et le réseau de vigilance en dermato allergologie nous ont rapporté des cas d’allergies, de maux de tête et d’atteintes cutanées liés à la composition du slime et aux agents toxiques (formaldéhyde, solvants…) présents notamment dans les colles liquides qui peuvent être utilisées par les enfants (…) La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants » a mis en garde Gérard Lasfargues, le directeur délégué de l’Anses, dans les colonnes du Parisien.

Et c’est dans ce contexte que l’Anses et la DGCCRF souhaitent atirer l’attention sur les risques liés au contact avec des produits toxiques, détournés de leur usage, lors de la fabrication puis de la manipulation de Slime « maison ». Concernant les coffrets vendus en magasins de jouets, elles appellent par ailleurs les utilisateurs au respect des précautions d’emploi des kits.

Slime : les ingrédients utilisés pour la fabrication maison contiennent des substances chimiques toxiques

L’ingrédient de base pour la fabrication du Slime est la colle à papier liquide, parfois vendue en flacons de grande contenance. Or, ces colles liquides contiennent des conservateurs, notamment des libérateurs de formaldéhyde ou des isothiazolinones, substances très allergisantes par voie cutanée, ainsi que de nombreux solvants (éthanol, acétate d’éthyle, acétate de méthyle) responsables d’irritation des voies respiratoires.

Une substance permettant de rendre la pâte élastique est obligatoirement ajoutée : il s’agit quasi-exclusivement du bore sous forme d’acide borique et ses dérivés. Il est utilisé directement en poudre ou via des produits médicamenteux ou commerciaux : liquides pour lavage des yeux ou des lentilles de contact, lessives diverses dont l’usage est détourné à cet effet.

L’acide borique et ses dérivés, quels que soient les produits en contenant, ne doivent pas être manipulés par des enfants de manière répétée. En effet, ces composés toxiques pour la fertilité et le développement embryofœtal ne doivent pas être utilisés en dehors des usages pour lesquels ils sont commercialisés, et ce d’autant plus que les quantités utilisées lors de la fabrication de Slime sont plus importantes que dans les usages recommandés.

La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être également à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants. Ils ne sont pas destinés à rester en contact prolongé, intense et répété avec la peau. Plusieurs cas d’atteintes de la peau et des ongles (brûlures, rougeurs, eczéma, démangeaisons), observés par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS, ont été signalés à l’Anses.

Par ailleurs, l’utilisation de colles en grande contenance expose les consommateurs, et surtout les enfants, à des solvants dont certains peuvent provoquer des irritations des yeux, des voies respiratoires et sont toxiques pour le système nerveux central.

Enfin, les colorants utilisés pour la fabrication de Slime « maison » ne sont pas tous de nature alimentaire ou destinés à être en contact avec la peau.

D’autre part sachez que La DGCCRF a en outre réalisé une enquête sur les kits de « Slime » vendus en coffrets. Sur 15 prélèvements analysés, 2 kits contenaient une teneur en bore supérieure à la limite autorisée et ont d’ores et déjà été retirés du marché et rappelés.

Compte tenu de l’engouement des enfants pour ce produit, la DGCCRF poursuit ses contrôles en 2018.

La DGCCRF invite par ailleurs les parents à veiller au respect des précautions d’emploi qui accompagnent ces kits.

News Santé

Des volumes cérébraux réduits chez les enfants hyperactifs (TDAH)

Une réduction des volumes cérébraux dans des régions essentielles au contrôle du comportement a été constatée chez les enfants de quatre ans présentant les symptômes du trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH) dans une étude publiée dans le Journal of the International Neuropsychological Society.

Il s’agit du premier examen complet du volume cortical chez les enfants d’âge préscolaire atteints de TDAH, soulignent les chercheurs.

E. Mark Mahone de l’Institut Kennedy Krieger et ses collègues ont étudié le développement cérébral de 90 enfants de 4 et 5 ans n’ayant pas encore pris de médicaments pour le TDAH.

Ils présentaient une réduction significative du volume cérébral dans plusieurs régions du cortex cérébral, dont les lobes frontal, temporal et pariétal. Les régions ayant les plus fortes réductions incluaient celles connues pour être essentielles au contrôle cognitif et comportemental et à la prévisibilité des symptômes comportementaux.

Ces résultats représentent la première phase d’une étude qui suivra une cohorte d’enfants d’âge préscolaire jusqu’à l’adolescence.

« Nous espérons qu’en suivant ces enfants dès le début de leur vie, nous serons en mesure de déterminer quels signes précoces du cerveau et du comportement sont les plus associés à des difficultés ultérieures, ou encore mieux, quels aspects du développement précoce peuvent prédire un meilleur résultat et un meilleur rétablissement de la maladie », explique le chercheur. Une meilleure compréhension de l’évolution cérébrale chez les enfants atteints du TDAH permettrait d’élaborer des interventions ciblées dans le but de réduire les symptômes ou même d’inverser le cours de cette maladie, ajoute-t-il.

Pour plus d’informations sur le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Kennedy Krieger Institute, Journal of the International Neuropsychological Society.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Harcèlement à l’école : apprendre aux enfants et adolescents à se défendre

Emmanuelle Piquet, professeure à l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation de l’Université de Bourgogne, et Nathalie Goujon, responsable du centre de consultation lyonnais de « A180 degrés/Chagrin scolaire », présentent sur le site The Conversation, leur approche pour aider les enfants à se défendre contre le harcèlement à l’école.

L’enfant ou l’adolescent harcelé peut acquérir les compétences pour se faire respecter s’il bénéficie, au bon moment, du soutien adéquat, soutiennent-elles.

C’est ce que propose la thérapie « brève et stratégique » développée en France par leurs équipes depuis une dizaine d’années. Cette approche fait désormais l’objet d’un diplôme universitaire, « Traiter les souffrances en milieu scolaire et péri-scolaire », à l’université de Bourgogne, et s’appuie « sur les travaux du Mental Research Institute (MRI), à Palo Alto (Etats-Unis), héritier de “l’école de Palo Alto”, un courant fondé dans les années 1950 par le psychologue américain Gregory Bateson ».

« Au lieu d’un timide “Arrête !” qui laisse entendre au harceleur qu’il n’y aura aucune conséquence à ses actes, nous les amenons à envoyer le message : “Continue et tu vas t’en mordre les doigts, notamment en ce qui concerne ta popularité”. »

Les auteures illustrent leur approche avec l’exemple d’une intervention.

Sur The Conversation : Harcèlement à l’école : apprenons aux enfants à se défendre

Emmanuelle Piquet est notamment auteure des livres Le harcèlement scolaire en 100 questions (Tallandier, 2017) et Je me défends du harcèlement (Albin Michel, 2016). Nathalie Goujon est auteure de Médecine sans souffrance ajoutée (Enrick B Editions).

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Maquillage pour enfants : attention aux perturbateurs endocriniens !

Maquillage pour enfants : attention aux perturbateurs endocriniens !

Le 14 février 2018.

Mardi gras, mi-carême… Les occasions de déguiser et de maquiller les enfants sont nombreuses en cette période de l’année, mais selon 60 millions de consommateurs, on devrait être plus prudent.

Gare aux substances toxiques !

Selon une enquête de 60 millions de consommateurs publiée dans le dernier numéro du magazine, de nombreux lots de maquillage pour enfant contiendraient des perturbateurs endocriniens ou des produits allergisants. Ces substances nocives auraient été détectées également dans les coffrets destinés aux enfants de 3 ans. Parmi les perturbateurs endocriniens pointés du doigt, on trouve le phénoxyéthanol ou encore le propylparabène.

Ces « ingrédients soupçonnés de risques toxiques sérieux sont légion dans les gammes de produits de beauté pour petites filles », notent les auteurs de cette enquête. Et cela est particulièrement préoccupant, quand on sait que la peau des enfants est plus fine et plus sensible que celle des adultes. À noter par ailleurs que le rouge à lèvres pour les petites filles a de fortes chances d’être ingéré.

Le maquillage n’est pas un jouet

Même soucis avec les vernis à ongles. Selon les autorités sanitaires, les produits que l’on trouve dedans ne sont pas dangereux tant qu’ils ne sont pas ingérés, mais c’est oublier que de nombreux enfants se rongent les ongles. Autre substance toxique découverte par le magazine : « un filtre UV, l’octocrylène » dans un gloss « Reine des neiges » de la marque Disney. Il s’agirait d’une « substance allergisante ».

Certains « parents voient ces produits comme des jouets et non pas comme du maquillage », alerte le magazine. Alors que les parents sont de plus en plus attentifs à donner à leurs enfants une alimentation saine et équilibrée, ils ne devraient pas oublier de se méfier également de tous ces produits qui sont mis à la portée de leur progéniture et qui ne sont pas toujours bons pour la santé.  

Marine Rondot

À lire aussi : Ces 400 produits cosmétiques qu’il ne vaut mieux pas acheter !

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Jouets pour enfants : attention aux « piles bouton »

Jouets pour enfants : attention aux « piles bouton »

Le 18 décembre 2017.

Sous le sapin cette année, les enfants recevront sans doute beaucoup de jeux et jouets électriques, alimentés par des petites « piles bouton ». L’occasion de rappeler aux parents qu’elles peuvent être très dangereuses pour la santé.

Plus d’un millier d’accidents liés aux piles bouton chaque année

Parmi les jouets que recevront les enfants à Noël cette année, de nombreux fonctionnent avec des piles. C’est l’occasion pour la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) d’alerter les parents sur un risque qu’ils ne soupçonnent pas : celui de l’ingestion, par leurs enfants, de petites piles, celles qu’on appelle les « piles bouton ».

Selon les chiffres avancés par la DGCCRF, « plus de 1 200 visites aux urgences sont liées à l’ingestion de piles bouton » chaque année en France. « Les accidents dus à des piles bouton en tant que corps étrangers touchent très majoritairement les 0-5 ans. Il s’agit d’accidents par ingestion (dans neuf cas sur dix), inhalation, projection de liquide ou introduction dans un orifice naturel. »

Attention aux hand-spinners lumineux

Il n’y a pas qu’à Noël que ce risque est important et la DGCCRF insiste sur l’importance de vérifier la sécurité des jouets des enfants, mais également des objets du quotidien, notamment ceux dont le cahier des charges n’est pas aussi rigoureux que ceux qui concernent des objets directement dédiés aux enfants, comme les montres, les télécommandes etc.

Et parmi tous les objets qui ne répondent pas aux exigences des normes en vigueur, l’autorité de protection des consommateurs alerte sur le cas des hand-spinner lumineux, qui sont fabriqués en masse et importés de l’étranger. Selon les résultats d’une récente étude qui a portée sur 107 jouets électriques, les piles étaient accessibles pour cinq d’entre eux, dont trois étaient des hand-spinners lumineux. Si ces derniers ont été retirés du marché, d’autres ont pu être commercialisés depuis.

Gaëlle Latour

À lire aussi Top 10 des accidents domestiques

Les Nouvelles de PasseportSanté.net