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Obésité : les enfants d’ouvriers plus touchés que les enfants de cadres

Obésité : les enfants d’ouvriers plus touchés que les enfants de cadres

Le 10 février 2017.

Selon le rapport annuel de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), il existerait encore de nombreuses inégalités en matière de santé en France.

De meilleures habitudes chez les enfants de cadres

On pourrait imaginer qu’avec notre système de protection sociale, la France parviendrait à gommer les inégalités en matière de santé. Mais rien n’est moins vrai. Selon un rapport de la Drees, les enfants d’ouvriers et d’employés auraient deux fois plus de risque d’être en surpoids et jusqu’à quatre fois plus de risque de souffrir d’obésité que les enfants de cadres.

Mais comment expliquer de telles disparités ? Selon les auteurs de ce rapport, les enfants de cadres ont des « comportements plus propices à la préservation de leur santé ». Ils prennent tous les jours un petit-déjeuner (88 % contre 79 % chez les ouvriers), mangent plus de légumes (42 % contre 27 %), font davantage de sport (78 % contre 67 %) et boivent moins de sodas (15 % contre 26 %).

Les enfants d’ouvriers passent plus de temps devant les écrans

D’autres facteurs d’obésité ont été observés dans les familles issues de milieux défavorisés. 43 % des enfants d’ouvriers ont un ordinateur fixe ou une télévision dans leur chambre, contre seulement 26 % des enfants de cadres. Or, de nombreuses études ont révélé qu’il existait un lien entre le temps passé devant les écrans et le risque d’obésité.

Mais l’obésité n’est pas la seule pathologie que l’on retrouve plus dans les milieux défavorisés. 40 % des enfants d’ouvriers ont au moins une carie, contre seulement 30 % pour les enfants de cadres. Il est cependant important de noter qu’en moyenne 7 enfants sur 10 présentaient des dents indemnes de caries, en 2015, soit une progression de 8 points par rapport à 2008.

À lire aussi :  1 enfant sur 3 en Europe est obèse

Marine Rondot. 

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Obésité : les risques de la télévision chez les enfants

Obésité : les risques de la télévision chez les enfants

Le 3 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le temps qu’un enfant, dès ses 2 ans, passe devant les écrans a une incidence sur le poids qu’il fera plus tard.

Les petits garçons doivent être tenus à l’écart des écrans

Il ne faut pas négliger l’activité physique des enfants dès le plus jeune âge. C’est ce que recommandent des chercheurs de l’Inserm, dans une étude publiée dans la revue International Journal of Obesity. Selon ces travaux, plus les garçons de 2 ans passent de temps devant la télévision ou devant une tablette, plus ils ont un pourcentage de masse grasse corporelle élevé à 5 ans.

Chez les filles, le constat est un peu différent : ce sont celles qui passent le moins de temps dehors à jouer à l’âge de 2 ans qui sont le plus en surpoids. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi plus de 800 enfants. Ils ont observé leurs habitudes alimentaires, le temps passé à jouer dehors, c’est-à-dire à se dépenser, et le temps passé devant la télévision.

Pousser les petites filles à aller jouer dehors

Chez les garçons, « le temps passé devant les écrans est du temps qu’ils ne passent pas à des activités plus dépensières en énergie », explique le Pr. Sandrine Lioret, qui a dirigé les travaux. Selon elle, le temps passé devant un écran est aussi associé à des réflexes alimentaires moins sains. Devant la télévision, les enfants sont en effet plus en contact avec des « aliments transformés de type snacking / fast-food », même à l’âge de 2 ans.

Pour lutter contre l’obésité infantile, l’Inserm recommande donc aux parents de proposer une alimentation équilibrée à leurs enfants, de réduire au maximum le temps passé devant les écrans et d’encourager autant que possible les activités physiques et les jeux en plein air. Les parents doivent avoir une attention particulière pour les petites filles, qui ont tendance à passer moins de temps dehors que les garçons, alors qu’elles en ont autant besoin. 

Marine Rondot

À lire aussi : La télévision, un ennemi de notre santé ?

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Les intoxications au cannabis chez les enfants en augmentation (France)

En octobre 2015, l’agence française du médicament (ANSM) a alerté sur une hausse des signalements d’intoxications d’enfants au cannabis.

Afin de mieux évaluer le phénomène, une étude, publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France, décrit les admissions liées au cannabis dans les services d’urgence de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) à partir des résumés de passages aux urgences fournis par 15 services d’urgence sur la période 2009-2014.

Sur près de 3 millions de passages, 1 182 correspondaient à une intoxication au cannabis, soit 4,1/10 000 passages. La proportion était maximale chez les 15 à 18 ans (20,4/10 000).

Parmi les patients admis pour intoxication au cannabis, 4,1 % (49) avaient moins de 8 ans, dont 81,7 % (40) avaient moins de 2 ans. Chez les moins de 8 ans, les trois quarts (75,5 %) ont dû être hospitalisés comparativement à 12,7 % après 8 ans. Avant 8 ans, les admissions sont le fait d’ingestions accidentelles.

Entre les périodes 2009-2010 et 2013-2014, une augmentation de la proportion est constatée dans tous les groupes d’âge sauf les plus de 55 ans. Elle est plus marquée chez les moins de 8 ans et les 8 à 15 ans.

Les intoxications au cannabis se présentent principalement sous la forme de troubles de la vigilance.

« Devant l’augmentation des admissions pour intoxications au cannabis chez le nourrisson, une information aux urgentistes et pédiatres devrait être réalisée afin d’optimiser le repérage de ces intoxications, dont la présentation trompeuse donne souvent lieu à des explorations invasives (ponctions lombaires) ou irradiantes (scanner cérébral) évitables. L’utilisation de bandelette de dépistage du cannabis devrait également être discutée. »

Psychomédia avec source : BEH.
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La dépression, un mal profond qui touche aussi les enfants

Le 28 octobre 2016.

Selon les données de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), 1 Français sur 5 vivra ou a vécu une dépression au cours de sa vie. Mais les adultes ne sont pas les seuls concernés par le problème.

Une maladie difficile à diagnostiquer

Selon les chiffres officiels, la prévalence des troubles dépressifs est estimée entre 2,1 % à 3,4 % chez l’enfant et à 14 % chez l’adolescent. Souvent mal connue, cette maladie est pourtant à prendre au sérieux car plus tôt elle est diagnostiquée, mieux elle peut être accompagnée. Ce qui pose le plus souvent problème, c’est la difficulté à poser le bon diagnostic. Un enfant replié sur lui-même est-il forcément en dépression ?

« Les symptômes sont difficiles à repérer : le fait qu’un enfant soit agité ou triste n’est pas forcément un signe de dépression », explique le Dr Myriam Szejer, pédopsychiatre et psychanalyste, dans les colonnes de 20 minutes. « Chez les enfants, plus que chez les adultes, le syndrome de la dépression masquée est très présent. »

L’environnement familial ou scolaire souvent en cause

La dépression chez l’enfant est souvent due à l’environnement familial ou scolaire. Elle se manifeste par un changement de comportement, de l’agressivité, de la colère ou une grande timidité. Après un divorce, un déménagement, un décès, ou s’il se fait harceler à l’école, l’enfant peut tomber dans une grosse déprime qui se transformera en dépression si elle n’est pas accompagnée par les parents ou par un pédopsychiatre.

L’enfant peut aussi perdre son appétit, avoir des maux de ventre ou de tête à répétition, il peut devenir extrêmement sensible et se mettre à pleurer à la moindre contrariété, ou avoir des troubles du sommeil. Ce qui doit alerter les parents, c’est le changement de comportement. En cas de doute, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant ou directement à un pédopsychiatre.

À lire aussi : Faites-vous une dépression ?

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L’intelligence des enfants serait transmise par la mère

Le 19 septembre 2016.

Selon une étude réalisée avec Psychology Spot et publiée dans le Good Housekeeping, l’intelligence de l’enfant serait un cadeau de la maman et non du papa.

La mère transmet le gène de l’intelligence

Votre enfant est brillant ? Si vous êtes une femme, vous pouvez vous vanter d’y être pour quelque chose. C’est en tout cas ce que révèle une étude américaine, qui explique que les gènes relevant de l’intelligence seraient transmis principalement par la mère. Comment l’expliquer ? Selon les auteurs de cette étude, les gênes de l’intelligence sont situés dans le chromosome X.

Comme la femme possède deux chromosomes X (contre un XY pour les hommes), les enfants auraient deux fois plus de chances d’obtenir l’intelligence de leur mère. « Si ce gêne est hérité du père, alors il est désactivé », expliquent les chercheurs. « Bien entendu, d’autres gênes fonctionnent à l’inverse et ne sont activés que lorsqu’ils proviennent du père ».

Quel est le meilleur indicateur de l’intelligence des enfants ?

Reste à savoir pourquoi, dans une famille avec de nombreux enfants, tous ne bénéficient pas de la même intelligence. Ou pourquoi une mère brillante peu avoir un enfant dépourvu de bon sens. Des interrogations qui ne sont malheureusement pas abordées par les auteurs de cette étude.

Mais ce n’est pas la première fois qu’une telle théorie est avancée. En 1994, the Medical Research Council Social and Public Health Sciences Unit de Glasgow, en Écosse, révélait que le meilleur indicateur de l’intelligence des enfants était le QI de leur maman. D’autres études ont montré par ailleurs que l’intelligence d’un enfant se développait en fonction de l’affection que lui portait sa maman. Une éducation rassurante et tournée vers la découverte et l’apprentissage permettrait en effet un meilleur développement cérébral.

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Asthme chez les enfants : la moitié des diagnostics serait erronée

Environ la moitié des diagnostics d’asthme chez les enfants serait erronée, selon une étude néerlandaise publiée dans le British Journal of General Medecine (BJGM).

La Dre Ingrid Looijmans-van den Akker du University Medical Centre Utrecht (Pays-Bas) et ses collègues ont mené cette étude avec 652 enfants et adolescents, âgés de 6 à 18 ans, ayant reçu un diagnostic d’asthme.

Ils ont évalué les symptômes chez chacun d’eux en utilisant un spiromètre (appareil mesurant la fonction pulmonaire) et, dans certains cas, des tests additionnels d’allergies.

Dans plus que la moitié des cas (53,5 %), il était improbable que les signes et les symptômes observés correspondent à l’asthme et il s’agissait probablement de surdiagnostics, estiment les chercheurs. Ce qui signifie que ces enfants et adolescents pouvaient prendre des médicaments contre l’asthme dont ils n’avaient pas besoin, s’exposant inutilement à des effets secondaires potentiels.

La cause du problème, disent les chercheurs, est que les médecins n’utilisent pas certains tests de fonction pulmonaire recommandés pour confirmer un diagnostic d’asthme chez les enfants âgés de plus de six ans. Ils se basent plutôt principalement sur l’histoire des symptômes comme la toux et la respiration sifflante. Seulement 16 % des enfants avaient subi le test du spiromètre lors de l’établissement du diagnostic.

Psychomédia avec sources : NHS Choice, BJGM.
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Avoir un chien offre une meilleure santé aux enfants

Le 26 Novembre 2015. La question de l’animal de compagnie auprès des enfants surtout en bas âges se pose souvent dans les foyers. Prendre un chien est-il recommandé quand on a des enfants ? D’après cette étude, oui !

Une vaste étude suédoise

Une enquête suédoise parue dans JAMA Pediatrics conclut qu’il est bon d’avoir un chien quand on a des enfants. L’étude porte sur plus d’onze millions d’enfants suédois nés entre 2001 et 2010, dont les données médicales (visites chez le médecin, prescriptions…) ainsi que les enregistrements des propriétaires de chien (obligatoire) sont accessibles gratuitement par les chercheurs.

Selon l’étude, les enfants qui sont en contact avec un chien pendant les premières années de leur vie présente 13 % de chances en moins de développer de l’asthme vers l’âge de 6 ans que les autres. Et 50 % des enfants qui évoluent dans des fermes seraient moins sujets aux allergies et à l’asthme.

Pourquoi ?

Sans doute en raison de l’hypothèse « hygiène » qui fait penser que les enfants sont plus susceptibles de développer des allergies lorsqu’ils grandissent dans des milieux trop propres, voire « aseptisés », comme l’explique le Dr Dillner, responsable de groupe de recherche et de développement BMJ. Les enfants qui grandissent en contact d’animaux construisent des défenses immunitaires plus fortes, mais ça se ne veut pas dire que les enfants ne développeront jamais d’allergies pour autant.

D’autres avantages

En dehors de l’aspect positif sur le système respiratoire, avoir un chien dans le même foyer que les enfants leur permet de développer de nombreuses aptitudes. D’un point de vue social, l’enfant passe plus de temps en famille et s’amuse d’avantage. En jouant avec son compagnon à 4 pattes, il se dépense plus. Il perçoit vite la notion de responsabilité et apprend à faire face au deuil, lors de la perte de l’animal.

Si vous hésitiez encore à adopter un fidèle compagnon, lancez-vous, ce sera bénéfique pour tout le monde. Et en cas d’allergies, la médecine les traite très bien actuellement !

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Comment parler aux enfants des attentats ?

L’enfant est sensible à son environnement immédiat : si ses parents sont très affectés et angoissés, ou répètent un « n’aie pas peur » qui sonne faux, il ne peut pas être rassuré.

C’est l’angoisse des proches à laquelle les enfants sont sensibles : aussi éprouvés soient-ils, les parents sont censés rassurer leur progéniture, en absorbant leurs angoisses et en abordant le sujet avec des mots adaptés à l’âge des enfants, sans tomber dans la théâtralisation et en évitant les discours pessimistes, du type « c’est la fin d’un monde… » Le silence est tout aussi angoissant.

Bien sûr, il est normal d’avoir des émotions et de les laisser transparaître, mais en parler avant entre adultes évacue les émotions les plus fortes et les plus déstabilisantes pour l’enfant. Cela permet ensuite de maintenir à la maison une atmosphère la plus sereine possible et une certaine routine pour que l’enfant retrouve son équilibre.

Quels mots choisir ?

Aborder les attentats de façon factuelle, sans entrer dans les détails est conseillé par de nombreux psychologues et psychiatres : « il y a eu des attentats, qui ont fait des morts à Paris » ou « des guerriers ont attaqué le pays ». Le choix des mots est important : « tuerie » ou « bain de sang » véhiculent des émotions trop violentes tandis que « horrible » ou « terrible » sont plus neutres.

Parler de guerre est une possibilité car les enfants comprennent tous le sens de cet événement que tous les pays connaissent un jour ou l’autre. A condition de leur expliquer qu’il ne s’agit pas d’une guerre avec des combats partout, mais d’une nouvelle forme, le (…) Lire la suite sur Francetv info

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Fais pas ci, fais ça : tous les conseils pratiques pour donner un bel avenir aux dents de vos enfants

Assurer des dents saines à leurs enfants est une préoccupation majeure des parents. Pas seulement pour des raisons de santé : les dents sont un critère esthétique mais également un atout social très valorisé dans la société, aux Etats-Unis notamment. Conseils à suivre pour donner aux enfants le sourire et le meilleur capital dentaire.

Atlantico : Pourquoi l’enfance est-elle une période aussi importante pour les soins dentaires ?

Sophie Garnier : Pour l’avenir ! Quand les enfants viennent consulter petits, on arrive à faire de la prévention. Généralement ils arrivent à bien comprendre l’utilité du brossage des dents, et on peut les sensibiliser au fait de bien manger. Cela évite de gros dégâts à l’âge adulte, notamment des caries importantes sur les molaires. 

Existe-t-il une période ou un âge critiques durant lequel les parents doivent être particulièrement vigilants et attentifs aux soins dentaires de leurs enfants ?

Non, cela va dépendre de l’enfant. C’est vraiment pendant toute l’enfance. A partir du moment où il y a des dents, il faut commencer à faire attention, à brosser et éviter de donner le biberon avec du lait ou de la grenadine le soir avant de dormir. Pendant l’adolescence, il y a généralement un petit relâchement parce que les parents laissent leurs enfants se brosser les dents et manger davantage de sucreries. Mais il n’y a pas de période particulièrement sujette à davantage de caries.

Quels sont les réflexes à privilégier et les gestes à éviter ?

Il faut vraiment éviter tout ce qui est biberon sucré à donner en continu la nuit, ce qui est fréquent jusque vers 4 ou 5 ans, et ce qui induit pas mal de caries. Et bien sûr intégrer le brossage matin et soir. On ne va pas viser les 3 minutes comme pour l’adulte, mais il faut intégrer le rituel du brossage. Cela peut aller jusqu’à 2 minutes, mais quand ils sont tout petits, 30 secondes sont déjà bien, cela va dépendre des enfants et de leur âge. Il faut (…)lire la suite sur Atlantico

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