Archives par mot-clé : enfants

Enfance Paris, des soins naturels 100% dédiés aux enfants

Maman de deux jeunes enfants et adepte des cosmétiques aromatiques depuis des années, Agnès Laffourcade déplorait l’absence de marques bio consacrées exclusivement aux enfants.

Lorsqu’elle fait la connaissance d’un chercheur en phytochimie et phytocosmétologie en Anjou, alors qu’elle rend visite à ses parents, elle commence alors à élaborer avec lui des formules uniques dédiées aux enfants et c’est ainsi qu’Enfance Paris voit le jour.

Non seulement 100% naturelle et entièrement dédiée à la peau sensible des enfants, cette ligne de soins est en outre la première à mettre au point des formules qui tiennent compte des besoins et des spécificités liés à chaque âge : de 0 à 3 ans, de 3 à 8 ans et de 8 à 12 ans.

Pour son lancement, la gamme se décline en trois savons composés uniquement de matières premières d’excellence issues de l’agriculture bio et saponifiés à froid selon la méthode traditionnelle puis séchés pendant 7 semaines.

Une méthode artisanale qui garantit que la peau ne subisse aucune agression contrairement aux effets produits par les savons et gels douche industriels.

S’appuyant également sur les principes de l’aromathérapie, les formules exclusives de ces savons proposent chacune un mélange botanique spécifiquement adapté à chaque âge pour mettre les sens en éveil dès la naissance et accompagner subtilement le développement des enfants.

Pour son identité visuelle et son packaging, Enfance Paris a travaillé avec l’artiste Akroe. Les savons sont ainsi montés sur de jolis rubans et proposés dans un habillage papier ou dans un coffret protecteur qui plus tard, deviendra boîte à secrets, à dents ou à souvenirs…

Dès sa deuxième année, Enfance Paris prévoir d’agrandir sa gamme avec un soin hydratant protecteur 0-3 ans, un shampooing 3-8 ans et une lotion nettoyante 8-12 ans.

(Enfance Paris. Disponible en ligne sur www.enfance-paris.com, sur www.doux-good.com, dans des concept-stores, en magasins de déco, de vêtements pour enfants et en pharmacies. Savon Protecteur Apaisant 0-3 ans, Savon Protecteur Purifiant 3-6 ans et Savon Protecteur Vivifiant 8-12 ans, ppi : 10 € le savon et 15 € le savon en coffret)


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Poux : ne traitez pas les têtes des enfants avec la lotion pour chien

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L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) vient de lancer une alerte concernant l’utilisation de produits vétérinaires pour traiter les poux des enfants. Ce comportement, signalé dans différentes régions françaises, est à proscrire, rappelle l’Anses, ce traitement étant potentiellement dangereux.

Par ces mots : «Un traitement antiparasitaire, insecticide ou acaricide destiné aux animaux de compagnie ne doit en aucun cas être administré à un être humain, a fortiori à un enfant.», l’Anses, après avoir déjà alerté les parents en 2011 sur l’usage dangereux des produits vétérinaires réitère ses recommandations.

Les produits antipoux des animaux de compagnie ne peuvent être utilisés pour les enfants car le cuir chevelu des enfants n’est pas le même que la peau des chiens et des chats. L’Autorisation de mise sur le marché des produits vétérinaires se fait en effet en fonction d’une évaluation bénéfice/risque pour l’espèce animale, et non pour les enfants. Si le risque des produits anti-poux pour les animaux de compagnie est identifié et évalué, c’est uniquement au niveau de la manipulation et de l’administration du médicament vétérinaire, en aucun cas pour son utilisation thérapeutique chez l’homme.

De plus, les types de poux ne sont pas les mêmes. Alors, même si les produits vétérinaires sont en vente libre chez les pharmaciens, les animaleries ou les vétérinaires, il est recommandé d’utiliser les traitements destinés à nos têtes blondes… en prenant conseil auprès des professionnels de santé.

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VIDEO. À la rencontre de Maxime et Thomas, deux enfants diabétiques de six ans

Rien ne les distingue des autres élèves de six ans, pourtant, Maxime et Thomas vivent avec le diabète depuis l’âge de 2 ans et demi. Les parents ont été alertés par des signes avant-coureurs. « Une soif intense, ils buvaient énormément, les couches explosaient », précise le père des jumeaux Jean-Pierre Soares, rencontré par une équipe de France 3.

Dès la maternelle, les deux enfants bénéficient d’un projet d’accueil individualisé, et sont suivis de près, surtout en cas de fatigue. En cas d’hypoglycémie, un sucre suffira. Dans le cas contraire, il faudra augmenter la dose d’insuline.

Les jumeaux sont très bien intégrés. Thomas l’assure : « Comme les autres en sortie, et les sports. Sauf, je dois pas prendre des trucs sucrés sucrés ». Ces enfants ne fabriquent en effet pas l’insuline nécessaire à l’assimilation des sucres.

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VIDEO. Santé : la 3D déconseillée aux plus jeunes enfants

Les films en 3D, c’est un spectacle dont raffolent les enfants. Mais selon une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), cette technologie aurait des effets négatifs sur la vision des enfants de moins de 6 ans, leur système visuel n’était pas encore adapté à y être confronté. Elle pourrait provoquer fatigue visuelle, maux de tête, mal de dos ou encore vertiges. Les technologies 3D créent en effet « une contrainte sur le système visuel. Cette contrainte notamment chez les enfants, pourrait induire des effets à long terme sur leur capacité à acquérir une bonne vision, une vision correcte plus tard à l’âge adulte », a estimé Olivier Merckel, de l’ANSES, au micro de France 3.

De leur côté, les ophtalmologistes sont moins alarmistes et n’ont à ce jour constaté aucune pathologie spécifiquement liée à la 3D. Ils reconnaissent que la 3D nécessite un effort particulier de la vision, un effort qui peut entraîner des céphalées, « une impression de fatigue, une impression d’œil qui pique, mais ça, on l’observe avec n’importe quelle activité soutenue devant n’importe quel média », a déclaré le professeur Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie.

Les télévisions et consoles de jeux en relief sont appelées à se multiplier dans les foyers. Il convient surtout de rester vigilant et de ne pas trop y exposer les plus jeunes.

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En Italie et en Grèce, le surpoids des enfants bat des records

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié un rapport en début de semaine, pour faire un bilan de l’obésité dans ses 34 pays membres.

Il en ressort que plus de la moitié des adultes et un enfant sur cinq sont en surpoids (indice de masse corporelle égal ou supérieur à 25) ou obèses (indice de masse corporelle égal ou supérieur à 30). Selon l’OCDE, la crise économique de 2008 aurait entraîné une plus grande consommation de produits bon marché plus caloriques et une baisse de la consommation de fruits et légumes.

Quand on se penche sur les chiffres du surpoids des enfants et les ados, on voit que les pays en tête ne sont pas forcément ceux auxquels on pourrait s’attendre. Voilà les taux de surpoids (obésité incluse, donc) chez les 5-17 ans de l’OCDE:

Source: OCDE

La Grèce est en tête (44% des garçons en surpoids ou obèses, 38% des filles), suivie de l’Italie (36% pour les garçons, 34% pour les filles). Aux Etats-Unis, la prévalence est de 30%, quelque soit le sexe. En France, nous sommes à 15% de surpoids ou d’obésité, pour les filles et les garçons.

On pourrait se demander pourquoi deux pays méditerranéens sont en tête du classement, alors que l’on vante régulièrement les multiples bienfaits du «régime méditerranéen». Mais en réalité, cette façon de manger riche en légumes, fruits, céréales et huile d’olive est de moins en moins populaire en Italie et en Grèce.

En 2008, Josef Schmidhuber, un économiste de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), déclarait déjà que ce régime alimentaire traditionnel s’était «décomposé en un état moribond» et que la consommation de graisses animales, de sel et de sucreries avait beaucoup augmenté dans les pays concernés.

Ce jeudi, un autre document sur l’obésité, rassemblant et harmonisant des données du monde entier, a été publié par la revue médicale The Lancet. C’est «un tableau clinique terrifiant, qui devrait faire réagir gouvernements et responsables des politiques de santé publique»: près d’un humain sur trois est obèse ou en surpoids. Et depuis 1980, la progression du surpoids mondial a été «importante, générale et rapide».York: promouvoir… les escaliers

Un couple poursuivi pour avoir refusé de vacciner ses enfants

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Un couple est poursuivi pour maltraitance pour avoir refusé de vacciner par le DTpolio (diphtérie-tétanos et poliomyélite) leurs deux enfants de 15 mois et 3 ans. Jugé ce jeudi après-midi au tribunal de grande instance d’Auxerre, il risque jusqu’à deux ans de prison.

La mère de famille incriminée, Samia Larère met en avant pour expliquer leur refus que la vaccination peut rendre malade en raison de la présence d’adjuvants, comme le montrent selon ces dires certaines études sérieuses.

Le choix du couple le met non seulement hors-la-loi, raison pour laquelle il est poursuivi au niveau judiciaire, mais entrave aussi sa vie quotidienne puisqu’il ne peut pas inscrire les enfants à la crèche, au centre aéré ou à l’école.

Pour défendre Marc et Samia Larère, leur avocat, Me Ludot, va déposer, en début d’audience, une Question prioritaire afin d’obtenir la saisine du Conseil constitutionnel pour savoir si l’on peut imposer un vaccin.

Rappelons que deux pays seulement actuellement, l’Italie et la France, maintiennent l’obligation de vaccination pour les enfants.

Des parents sont poursuivi pour avoir refusé de vacciner leurs enfants

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Des enfants obèses peuvent malgré tout rester métaboliquement en bonne santé.

De nombreux adultes et de plus en plus d’enfants sont en surpoids voire carrément obèses. Ce n’est pas une nouveauté et toutes les études et de nombreux spécialistes en parlent depuis de nombreuses années en tirant les sonnettes d’alarme. Il semble que cet appel soit en train de fonctionner car selon certaines sources épidémiologiques, l’épidémie d’obésité (en tout cas aux États-Unis) serait en train de ralentir.

Malheureusement, cette tendance au ralentissement ne veut pas dire inversion de tendance et l’OMS estime qu’en 2050, 50% des américains seront obèses ! Dans ce contexte, voilà une étude qui risque de faire parler d’elle.

Des spécialistes canadiens ont étudié l’impact de l’obésité chez des enfants âgés de 8 à 17 ans et ont plus particulièrement regardé leur profil métabolique et leur risque de développer certaines complications liées aux surpoids telles qu’hypertension, hypercholestérolémie ou résistance à l’insuline.

Ces complications font partie du syndrome métabolique, nouvelle maladie inventée pour expliquer les complications liées à l’obésité. D’après cette nouvelle étude publiée dans la revue Diabetes Care (Predictors of metabolically healthy obesity in children. R.L. Prince et al. Diabetes Care. 2014. DOI: 10.2337/dc13-1697), 30% des enfants obèses seraient métaboliquement en bonne santé, c’est-à-dire sans aucune complication résultant de l’état de surpoids.

© Fotolia

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Qui sont ces 30% d’enfants en relative bonne santé malgré une obésité marquée ? D’après l’étude canadienne qui a étudié rétrospectivement 181 enfants et adolescents, il s’agirait d’enfants dans une tranche d’âge plus jeune, avec une obésité moindre, qui passeraient moins de temps devant la télévision ou les jeux vidéos et qui ingurgiteraient des quantités de calories alimentaires moindres.

Selon Geoff Ball, l’un des auteurs de l’étude : « Quand on parle d’obésité chez l’enfant, tout ne se réduit pas au poids ou à l’adiposité des enfants. Le comportement et le mode de vie ont toute leur importance. Le niveau d’activité physique et le type d’alimentation doivent également être pris en compte ».

« L’obésité est souvent décrite comme une maladie complexe avec de nombreuses causes différentes et aux complications fort différentes également. Ainsi, un patient souffrant de diabète de type II pourrait avoir un degré de graisse moindre par rapport à un patient plus obèse, mais sans complication liée à l’utilisation de l’insuline » toujours selon le Dr Ball.

Il est donc important, d’après les conclusions de l’étude, de ne pas se limiter au problème du poids et de la perte de poids, mais également tenter d’encourager des comportements sains tels qu’une alimentation de qualité, une activité physique régulière et encourager les enfants à passer moins de temps devant les jeux et la télévision.

Les premiers résultats de cette étude seront complétés par une autre étude actuellement en cours au Canada, cette fois incluant plus de 1500 enfants afin de mieux comprendre l’impact à long terme de l’obésité chez les enfants et jeunes adultes.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
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Plus de troubles psychiatriques pour les enfants de pères âgés ?

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Selon une vaste étude publiée mercredi aux États-Unis, les enfants de père âgés auraient plus de risque de souffrir de troubles psychiatriques et de problèmes d’apprentissage. L’âge avancé du père serait en effet significativement associé à un certain nombre de pathologies comme les troubles bipolaires, la schizophrénie, les tentatives de suicide, les problèmes de drogues ou encore l’autisme, le déficit d’attention, l’échec scolaire et des résultats faibles aux tests du QI.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs de l’Université d’Indiana (nord des États-Unis) et de l’Institut Karolinska à Stockholm ont analysé les données médicales de personnes nées en Suède entre 1973 et 2001. Les résultats ont été tellement surprenants que, selon les affirmations de Brian D’Onofrio, professeur adjoint de psychologie à l’université d’Indiana, principal auteur de ces travaux, les chercheurs qui ont participé à la réalisation de cette recherche ont été choqués par ce qu’ils ont découvert.

Selon l’analyse des données, l’association entre l’âge du père et les risques de troubles psychiatriques et d’apprentissage étaient beaucoup plus marqués que dans les travaux précédents sur le sujet et ce, malgré la prise en compte de certains facteurs qui pouvaient faire le contrepoint avec les effets négatifs d’une paternité tardives (Certains éléments, comme le niveau de formation des parents et leurs revenus ont en effet été contrôlés).

Les chiffres parlent d’eux-même : le père débutant une paternité à 45 ans a 3,5 fois plus de risque de donner naissance à un enfant souffrant d’autisme et 13 fois plus de probabilité d’avoir une progéniture souffrant de troubles de l’attention qu’un père ayant 24 ans au moment de la venue au monde de son enfant. De la même façon, le risque pour l’enfant d’un père plus âgé est augmenté de 25 fois pour les troubles bipolaires, et de 2,5 fois pour les comportements suicidaires ou les problèmes de drogue.

Selon le Pr Brian D’Onofrio, même si on ne peut affirmer que tous les enfants nés d’un père plus âgé auront des troubles psychiques et de l’attention, cette étude a permis de mettre en évidence qu’une paternité à un âge avancé augmente le risque de troubles graves pour les enfants. Au cours des 40 dernières années, l’âge moyen pour avoir des enfants a augmenté constamment pour les femmes et les hommes. Tels sont en tout cas les résultats observés et publiés le 26 février dans le Journal of the American Medical Association Psychiatry.

Les enfants de pères âgés ont plus de troubles psychiatriques

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Les fruits et légumes non-bios sont aussi bons pour la santé de vos enfants

Quand mon fils était bébé, «biologique» était synonyme de «comestible». Si les pommes du supermarché n’avaient pas leur petit logo, je ne les achetais pas. Je savais que les fruits et légumes conventionnels pouvaient contenir des traces de pesticides, et que les pesticides pouvaient affecter son développement cérébral. Certes, les détails de cette association étaient assez flous -je ne savais pas combien de pesticides mon fils était susceptible d’ingérer en avalant des fraises premier prix, ni à partir de quelle quantité cela pouvait lui être nocif. Mais, en un sens, cela n’avait aucune importance: raquer un peu plus pour minimiser les risques, quels qu’ils aient pu être, en valait la peine.

Deux ans plus tard: mon fils gobe des fraises on ne peut plus basiques au petit-déjeuner. Je soutiens les principes de l’agriculture biologique, c’est certain, mais c’est parfois compliqué de débourser plus de 5 euros pour une barquette qu’il aura terminée en moins de deux jours. Par ailleurs, je ne peux m’empêcher de me demander si les aliments biologiques font vraiment une différence sur sa santé, vu qu’il est connu pour lécher la semelle de ses chaussures, embrasser la truffe de mon chien qui vient de remuer ses crottes avec ou manger des biscuits apéritifs -ceux d’un camarade- à même le sol de la crèche. 

Pour ne pas rester dans le flou, j’ai donc décidé de fouiller la littérature scientifique et de m’adresser à des toxicologues, horticulteurs, spécialistes des risques et autres nutritionnistes pour savoir si les produits chimiques présents dans les aliments issus de l’agriculture conventionnelle posaient réellement un risque pour mon enfant.

Ce que j’ai découvert m’a totalement surprise -et, en résumé, je serai un tantinet plus détendue quand il s’agira de nourrir bébé n°2.  

Je voudrais tout de suite préciser que cette chronique ne concerne pas l’intérêt environnemental de l’agriculture (…) Lire la suite sur Slate.fr


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Les enfants d’aujourd’hui atteignent-ils vraiment la puberté plus tôt?

En 1977, des centaines de jeunes élèves italiens d’une école proche de Milan, aussi bien des garçons que des filles, ont commencé à avoir de la poitrine. Les résultats de l’enquête qui a suivi et qui ont été publiés dans la revue scientifique britannique The Lancet suggéraient que du bœuf et de la volaille contaminés étaient probablement responsables.

Dix ans plus tard, une nouvelle épidémie de puberté précoce est apparue chez sept jeunes enfants en Californie. Elle a pu être expliquée par la présence accidentelle de composants proches de l’œstrogène dans un médicament contre la tuberculose.

Dans un article de 2006 pour le New York Times, qui a d’ailleurs inspiré un épisode du Dr House, j’ai décrit le cas d’un frère et d’une sœur qui ont eu leurs premiers poils pubiens avant la maternelle. Il s’est avéré que leur père utilisait en fait en secret une crème fortement dosée en testostérone qui était censée avoir des effets cosmétiques et améliorer ses performances sexuelles et qu’il avait achetée sur Internet. A chaque fois que le père entrait en contact avec ses enfants, un peu de crème leur était transmise. 

Avec des infections ou des fuites accidentelles de produits chimiques, une puberté précoce peut atteindre des petits groupes d’enfants. Mais pourrait-on l’observer à une échelle plus importante, de l’ordre d’une population entière? De nombreuses publications scientifiques ont émis l’hypothèse que les enfants d’aujourd’hui atteignent la puberté plus tôt qu’auparavant, en exprimant leur inquiétude à propos d’éléments déclencheurs environnementaux comme le bisphénol A (BPA), les phtalates et l’obésité.

Une angoisse mal placée

Mais en regardant les données de plus près, on remarque qu’en fait, l’angoisse liée à la puberté précoce est peut-être mal placée.

Les inquiétudes à propos d’une puberté précoce très étendue ont débuté dans les années 1990, quand une assistante physicienne de Caroline du Nord appelée Marcia Herman-Giddens s’est demandé pourquoi autant de petites filles de 7 ans ou 8 ans commençaient à avoir de la poitrine. Elle a organisé une étude dans laquelle 225 pédiatres ont mesuré la maturité de la poitrine des petites filles ainsi que leurs zones pubiennes. Dans un article controversé de 1997 dans Pediatrics, elle a conclu que la puberté apparaissait plus tôt de nos jours que lors des précédentes études sur la santé publique datant des années 1960.

En 2009, des chercheurs danois ont comparé les données relevées sur des fillettes entre 2006 et 2008 et celles qu’on a pu rassembler entre 1991 et 1993. Ils ont également trouvé que les poils pubiens et la poitrine apparaissaient environ un an plus tôt qu’auparavant. Et dans une étude très médiatisée publiée en août 2010, une équipe dirigée par Frank Biro, de l’hôpital pour enfants de Cincinnati, a rapporté que les fillettes américaines examinées entre 2004 et 2006 ont montré des signes de puberté encore plus tôt que dans le rapport d’Herman-Giddens, alimentant ainsi la crainte que la tendance était en train de s’accélérer. En novembre 2013, une nouvelle étude menée par Frank Bira a abouti à la même conclusion: les filles atteignent la puberté plus vite que les garçons*.

Est-il vraiment possible que le processus de maturation humain change si rapidement? Identifier le début de la puberté est très subjectif et de nombreuses études qui montrent la puberté précoce, surtout celles qui se concentrent sur le développement de la poitrine, peuvent être erronées et fallacieuses. La clé serait de trouver un marqueur plus fiable de la puberté.

Par chance, il en existe un.

L’élément déclencheur précis pour la maturité sexuelle est inconnu, mais, en gros, pendant l’enfance, une zone du cerveau en forme de grappe de raisin qu’on appelle l’hypothalamus décide une nuit qu’il est temps de grandir. Cette nuit-là, l’hypothalamus commence à libérer périodiquement une hormone appelée GnRH sur l’hypophyse, une glande de la taille d’un petit pois, la tirant ainsi progressivement de son long sommeil.

Des mesures trop subjectives

L’hypophyse secrète ensuite ses propres hormones et les diffuse dans la circulation, ce qui active les glandes surrénales et les ovaires (qui produisent plein d’œstrogène) ou les testicules (qui produisent plein de testostérone). Chez les filles, le premier signe de la puberté est souvent une petite poussée de la poitrine; chez les garçons, c’est une augmentation légère de la taille des testicules. Pendant les années qui suivent, d’autres changements ont lieu: apparition de poils dans la zone pubienne et sous les bras, voix qui devient plus grave, accélération de la croissance à l’adolescence, acné, menstruation ou production de sperme, etc.

Sans test sanguin objectif, la plupart des experts considèrent l’apparition de la poitrine et l’augmentation de la taille des testicules comme les marqueurs principaux du début de la puberté. Malheureusement, ces ordres de mesure sont très subjectifs: surtout pour les petits garçons. Les pédiatres estiment la taille des testicules d’un petit garçon par palpation et les comparent ensuite à un chapelet de balles qu’on appelle un orchidomètre, ce qui n’est pas une méthode très précise.

C’est pour cette raison que la plupart des études sur la puberté précoce se concentrent sur les filles. Mais ça ne veut pas dire que leurs évaluations sont beaucoup mieux. L’étude d’Herman-Giddens de 1997 reposait uniquement sur une inspection visuelle réalisée par des centaines de pédiatres différents avec des formations dans plusieurs spécialités, sans qu’ils aient le réflexe de palper systématiquement les poitrines de leurs patientes pour s’assurer qu’il s’agissait bien d’un signe de puberté, et non d’un amas graisseux présent chez les enfants obèses.

Il existe un marqueur de puberté bien plus clair et défini: l’âge des premières règles d’une jeune fille, ou ménarche. Si la puberté est précoce, on pourrait croire que la ménarche arriverait également plus tôt, puisqu’il s’agit d’une réponse directe à la même cascade hormonale. Depuis quarante ans, il n’y a pas eu de véritable changement dans l’âge des premières règles, qui est toujours situé autour de 12 ans. De plus, aucun chercheur n’a montré de changement objectif dans le timing des poussées de croissance des adolescents. En 2008, un groupe international constitué d’endocrinologues et d’autres experts de l’Agence de protection environnementale américaine a trouvé peu de preuves qui montraient que les enfants atteignaient la puberté plus tôt qu’autrefois.

Peut-être que les chercheurs qui observent une puberté précoce généralisée remarquent en fait la croissance de la poitrine plus tôt, en observant avec plus d’attention des corps normaux. Cela expliquerait pourquoi la puberté d’aujourd’hui semble plus longue qu’il y a quelques dizaines d’années. Parce qu’elle l’est. (Les épidémiologistes appellent ça «lead-time bias», c’est la surestimation de la durée d’un phénomène parce qu’on considère un autre moment comme début de ce phénomène.)

Il est possible que l’obésité ait un lien avec la puberté précoce chez certaines filles (bizarrement, les garçons obèses semblent entrer dans la puberté plus tard que les autres), même si l’effet à l’échelle de la population est toujours imperceptible sur les relevés objectifs. Et il y a plein d’autres raisons de se méfier des toxines comme la BPA ou les phtalates.

Au final, l’épidémie de puberté précoce est un mythe que les médias adorent et que certains chercheurs continuent à répandre. La promotion de cette légende ne dépend pas toujours des données. Au lieu de ça, des inquiétudes concernant la maturation physique précoce des jeunes filles subliment et encouragent les angoisses de la société à propos de la sexualisation des fillettes, qui se manifeste à travers des manières provocantes de danser ou de s’habiller. Ces sujets font sans aucun doute parler les gens. Malheureusement, ce n’est pas dans les laboratoires de nos endocrinologues qu’on pourra trouver une solution à ces problèmes.

Darshak Sanghavi

Traduit par Hélène Oscar Kempeneers

* NDLE: Cet article de Darshak Sanghavi est paru pour la première fois en août 2010 sur Slate.com. Nous avons choisi de le traduire plus de trois ans après parce qu’une étude menée par un groupe de chercheurs de l’hôpital pour enfants de Cincinnati réaffirmant que les filles atteignent la puberté plus vite que les garçons est parue en novembre 2013 dans la revue Pediatrics. En 2010, Darshak Sanghavi avait critiqué l’étude de ce même groupe pour ses problèmes méthodologiques. Les mêmes problèmes sont encore présents dans cette nouvelle étude. Retourner à l’article

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