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L’interaction entre produits à base de plantes et médicaments peut causer des effets secondaires graves

L’interaction entre produits à base de plantes et médicaments peut causer des effets secondaires graves, selon une étude publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology.

Charles Awortwe de l’Université de Stellenbosch (Afrique du Sud) et ses collègues ont analysé 49 rapports publiés de cas et deux études observationnelles totalisant 15 cas d’effets indésirables de médicaments dus aux interactions avec des plantes.

La majorité des patients avaient reçu un diagnostic de maladie cardiovasculaire (30,60 %) ou de cancer (22,45 %) ou avaient subi une transplantation rénale (16,32 %). Ils avaient principalement reçu de la warfarine (Coumadine ou Coumadin), des agents alkylants et de la cyclosporine, respectivement.

Les patients qui prenaient de la warfarine et/ou des statines (médicaments anti-cholestérol) pour traiter les affections cardiovasculaires ont rapporté des interactions significatives après avoir pris des produits à base de plantes médicinales comme la sauge, les graines de lin, le millepertuis, la canneberge, le jus de goji, le thé vert et la camomille.

Ni le communiqué ni le résumé de l’étude ne fournissent plus de détails.

Pour plus d’informations sur les interactions entre les médicaments et les aliments ou compléments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, British Journal of Clinical Pharmacology.
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Autisme au Québec : des différences importantes entre les régions

Il existe une grande disparité dans la prévalence du trouble du spectre de l’autisme (TSA) entre les différentes régions du Québec, selon un nouveau rapport de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

En 2014-15, il y avait au Québec près de 17 000 personnes âgées de 1 à 17 ans ayant reçu ce diagnostic.

La prévalence du TSA variait considérablement d’une région à l’autre, allant de 0,7 % (7 personnes sur 1000) à 1,8 % (18 sur 1000). La prévalence est la plus élevée en Montérégie et la plus basse en Abitibi.

Pour l’ensemble du Québec, la prévalence du TSA est de 12 pour 1000 enfants, soit 19 sur 1000 chez les garçons et 5 sur 1000 chez les filles. Cela équivaut à un ratio de près de 4 garçons pour une fille.

« Il n’y a pas de raison de penser que le nombre potentiel d’enfants et d’adolescents autistes est si différent d’une région à l’autre », explique le psychiatre Alain Lesage, porte-parole de l’INSPQ, relayé par La Presse.

« Cette différence entre les régions nous fait penser qu’on identifie moins, qu’on diagnostique moins et probablement qu’on n’offre pas les mêmes services dans certaines régions par rapport à d’autres ».

À certains endroits, un diagnostic de « difficultés langagières » est donné plutôt que celui de TSA, indique-t-il.

Le rapport montre aussi un accroissement constant du TSA dans le temps depuis 15 ans.

Pour plus d’informations sur l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : INSPQ, La Presse.
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AVC : quels facteurs de risques entre 18 et 55 ans ?

AVC : quels facteurs de risques entre 18 et 55 ans ?

Geralt/Pixabay

L’AVC ou accident vasculaire cérébral est la 3ème cause de décès en France, il est la 1ème cause de handicap acquis chez l’adulte. Aujourd’hui des scientifiques ont voulu savoir quelles en étaient les principales causes chez les plus jeunes

Ainsi, et selon une étude allemande dont s’est fait l’écho le site PassionSante.be, l’hypertension artérielle et la sédentarité sont les principaux facteurs de risques d’un AVC chez le jeune adulte (18-55 ans, ndrl).  Comme chez leurs aînés…

Avant d’en arriver à cette conclusion, une équipe allemande a comparé le profil de 2000 patients âgés de 18 à 55 ans et ayant été victime d’un AVC (ischémique ou hémorragique) avec celui de 8500 personnes sans antécédent neurologique vasculaire.

Ont été examinés les facteurs de risques suivants : hypertension artérielle, excès de cholestérol, diabète, maladie coronarienne, tabagisme, consommation excessive d’alcool, sédentarité ou bien encore obésité.

Et tout comme chez des personnes plus âgées, deux facteurs de risques se sont particulièrement distingués: la sédentarité et l’hypertension artérielle.

Cela ne signifie bien sûr pas que les autres facteurs de risques soient à négliger..

AVC : les facteurs qui augment les risques

L’occasion de refaire un petit point sur les facteurs de risques connus

  • l’hypertension artérielle : c’est le facteur majeur. Vous devez connaître vos chiffres tensionnels ! S’ils sont régulièrement au-dessus de 14/9 cm Hg (ou 140/90 mm Hg), vous devez consulter votre médecin qui pourra débuter un traitement approprié ; dans tous les cas, il faudra réduire vos apports en sel (le sel retient l’eau, c’est bien connu et donc augmente la pression du sang)
  • l’intoxication par le tabac : une consommation de tabac (même une seule cigarette par jour) augmente le risque d’AVC ; arrêter de fumer diminue par deux votre risque d’AVC
  • l’Hypercholestérolémie : elle est souvent familiale. Vous devez donc vous inquiéter et connaître vos chiffres de cholestérol sanguin si quelqu’un dans votre famille est atteint ou traité pour une hypercholestérolémie, ou si plusieurs personnes dans votre famille a eu un infarctus du myocarde. Dans les analyses de cholestérol que le laboratoire vous rend, il y a le cholestérol total, le « bon » cholestérol (appelé HDL) et le « mauvais » cholestérol (appelé LDL). C’est le LDL qui est important de contrôler.
  • le diabète : votre glycémie à jeûn doit être inférieure à 7 mmol/l (1, 26 g/l)
  • certaines maladies cardiaques (arythmie, maladie des valves cardiaques par exemple) qui nécessitent un traitement anrticoagulant toute la vie

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L’attraction entre deux personnes peut-elle être prédite grâce aux tests et à l’intelligence artificielle ?

Les sites de rencontre affirment souvent que l’attraction entre deux personnes peut être prédite à partir d’une combinaison de traits et de préférences. Une étude, publiée dans la revue Psychological Science, a vérifié si tel est le cas.

Samantha Joel, chercheuse en psychologie l’Université de l’Utah, et ses collègues (1) ont utilisé une technique d’intelligence artificielle pour tester si les caractéristiques individuelles peuvent prédire l’attrait lors de séances de « speed dating ».

L’algorithme, utilisant une technique dite d’apprentissage automatique, pouvait prédire quelles personnes avaient tendance à être considérées comme étant plus désirables et quelles personnes avaient une plus grande tendance à trouver les autres attrayants. Mais il ne pouvait prédire l’attrait qu’une personne en particulier avait pour une autre.

« L’attraction pour une personne en particulier peut être difficile ou impossible à prédire avant la rencontre », dit la chercheuse. « Il y a une expérience partagée qui se produit lorsque vous rencontrez quelqu’un, qui ne peut être prédite au préalable. »

Les chercheurs ont analysé des données de participants à un « speed dating ». Ils ont rempli des questionnaires sur plus de 100 traits et préférences, puis se sont rencontrés pendant 4 minutes. Ils ont ensuite évalué leur niveau d’intérêt et d’attraction pour chaque personne qu’ils ont rencontrée.

Avec plus de 100 caractéristiques, la chercheuse s’attendait à pouvoir prédire au moins partiellement l’attrait entre les gens. Mais la prédiction était nulle.

Alors que les sites de rencontres en ligne fournissent un service précieux en réduisant le champ de recherche et en identifiant des candidats potentiels, dit-elle, les outils actuellement disponibles « ne permettent pas de contourner le processus d’avoir à rencontrer physiquement une personne pour savoir comment vous vous sentez vis-à-vis d’elle ».

La science des relations a encore un long chemin à parcourir pour déchiffrer l’attraction romantique et ce qui fait que deux personnes cliquent, souligne le psychologue Paul W. Eastwick, coauteur.

« Il se peut que nous ne le découvrions jamais, que ce ne soit tout simplement pas prévisible », dit-il. « Le désir romantique ressemble peut-être plus à un tremblement de terre, impliquant un processus dynamique et relevant du chaos, qu’à une réaction chimique impliquant la bonne combinaison de traits et de préférences ».

Rencontres en ligne : ne pas tarder à se rencontrer en personne, conseillent des chercheurs

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Paul W. Eastwick de l’Université de Californie à Davis et Eli J. Finkel de l’Université Northwestern.

Psychomédia avec sources : Association for Psychologial Science, Psychological Science
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Un lien entre éclairage extérieur de nuit et risque de cancer du sein

Les femmes qui vivent dans des zones où les niveaux de lumière extérieure pendant la nuit sont plus élevés pourraient avoir un risque plus élevé de cancer du sein, selon une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.

Des études précédentes ont suggéré que l’exposition à la lumière de nuit entraîne une diminution des niveaux de l’hormone mélatonine, ce qui perturbe les rythmes circadiens, les « horloges » internes qui régissent la somnolence et la vigilance, et augmenterait le risque de cancer du sein.

Dans la présente étude, Peter James de la Harvard T.H. Chan School of Public Health et ses collègues ont analysé des données concernant 110 000 femmes suivies de 1989 à 2013. Ils ont mis en relation les données d’images de la terre prises de nuit par satellite et l’adresse de résidence des participantes.

Les femmes qui faisaient partie du cinquième le plus exposé à la lumière de nuit avaient un risque de cancer du sein accru de 14 % comparativement à celles faisant partie du cinquième le moins exposé.

L’association n’a été constatée que chez les femmes n’ayant pas atteint la ménopause et celles qui étaient des fumeuses actuelles ou passées.

Le lien était plus fort chez celles qui travaillaient dans les quarts de nuit, ce qui suggère que l’exposition à la lumière au cours de la nuit et le travail de nuit contribuent conjointement au risque de cancer du sein, possiblement à travers des mécanismes impliquant une perturbation circadienne.

D’autres travaux sont nécessaires pour confirmer les résultats de cette étude et clarifier les mécanismes potentiels.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Harvard T.H. Chan School of Public Health
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Un lien entre problèmes de sommeil et risque accru d’Alzheimer

Les gens ayant des problèmes de sommeil seraient plus à risque de développer la maladie d’Alzheimer plus tard dans la vie, selon une étude publiée dans la revue Neurology.

Des chercheurs ont mis en évidence un lien entre les troubles du sommeil et des marqueurs biologiques de la maladie d’Alzheimer dans le liquide céphalo-rachidien.

« Des études précédentes ont montré que le sommeil pouvait influencer le développement ou la progression de la maladie d’Alzheimer de diverses façons », explique Barbara B. Bendlin de l’Université de Wisconsin-Madison. « Par exemple, les perturbations du sommeil ou le manque de sommeil peuvent entraîner le développement de plaques amyloïdes parce qu’une élimination de toxines se produit pendant le sommeil. »

La présente étude portait non seulement sur les protéines amyloïdes, mais aussi sur d’autres marqueurs.

Bendlin et ses collègues ont mené cette étude avec 101 personnes, âgées en moyenne de 63 ans et ayant des capacités cognitives normales, mais considérées à risque car elles avaient un parent ayant été atteint de la maladie ou portaient le gène APOE.

Celles qui rapportaient une mauvaise qualité de sommeil, des problèmes de sommeil et une somnolence diurne avaient, en moyenne, plus de marqueurs biologiques de la maladie d’Alzheimer dans le liquide céphalo-rachidien. Ces marqueurs incluaient des signes de protéines amyloïdes et de protéines tau anormales, de dommages cellulaires et d’inflammation.

Ces relations étaient présentes indépendamment de plusieurs autres facteurs pouvant influencer le risque.

Bien que certains de ces liens étaient importants en moyenne pour l’ensemble du groupe, ce n’est pas tous les participants ayant des problèmes de sommeil qui avaient des anomalies dans le liquide céphalo-rachidien. Par exemple, il n’y avait aucun lien entre les marqueurs biologiques et l’apnée obstructive du sommeil.

« Il n’est toujours pas clair si le sommeil peut affecter le développement de la maladie ou si la maladie affecte la qualité du sommeil », explique Bendlin.

« Il existe plusieurs façons efficaces d’améliorer le sommeil. Il est possible qu’une intervention précoce pour les personnes à risque de maladie d’Alzheimer puisse prévenir ou retarder l’apparition de la maladie », ajoute-t-elle.

Le sommeil profond, une fontaine de Jouvence ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Academy of Neurology.
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Douleur : des interactions entre les systèmes nerveux et immunitaire

Sophie Ugolini, chercheuse à l’Inserm, étudie les interactions entre les systèmes nerveux et immunitaire.

« Quand l’intégrité de l’organisme est atteinte, que la peau est lésée par exemple, des neurones appelés nocicepteurs sont activés et transmettent la sensation douloureuse au cerveau », explique le communiqué de l’Inserm. « En parallèle, le recrutement de cellules immunitaires a lieu sur le site de la lésion, pour réparer le tissu et éliminer d’éventuels pathogènes. »

« Quel est l’impact des messages nerveux sur cette réponse immunitaire locale ? Comment ces voies interagissent-elles ? Quelles sont les molécules impliquées ? » Voilà des questions auxquelles souhaite répondre la chercheuse.

« Elle dispose (…) de souris dénuées de ces neurones nociceptifs au niveau cutané, qui ne perçoivent pas de douleur lorsque leur peau est lésée ou infectée. “Les réponses immunitaires de ces animaux sont compromises par rapport à celles observées chez des rongeurs témoins qui perçoivent la douleur, établissant un lien direct entre neurones et immunité, explique-t-elle. Nous devons maintenant comprendre les mécanismes intimes qui sous-tendent ces interactions neuro-immunes”. »

Pour mener ces travaux, elle a obtenu, en 2014, un financement de l’European Research Council d’un montant de deux millions d’euros pour cinq ans.

« C’est un pan de recherche nouveau, qui ouvre par conséquent des possibilités de découvertes importantes et inattendues », souligne la chercheuse.

« Les premiers résultats ne devraient plus tarder à être publiés : “Nous avons déjà identifié des molécules candidates – impliquées dans ce lien entre les neurones, la douleur et l’immunité – qui pourraient ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques dans certaines pathologies inflammatoires”. »

Divers mécanismes peuvent être impliqués dans les interactions entre le système nerveux et le système immunitaire. Par exemple : Fibromyalgie et autres douleurs chroniques : le système immunitaire amplifie le signal nerveux de douleur.

Pour plus d’informations sur la douleur, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Inserm.
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Le sommeil oscille entre deux modes toutes les 25 secondes

Le sommeil oscille entre deux modes toutes les 25 secondes, selon une étude publiée dans la revue Science Advances.

Afin d’être bénéfique, le sommeil doit être suffisamment long et continu mais il doit aussi garder un certain état d’alerte et le maintien d’une réactivité sensorielle à l’environnement afin que l’organisme endormi puisse faire face à des stimuli externes et à des menaces potentielles, explique Anita Lüthi du Département des neurosciences fondamentales de l’Université de Lausanne.

« A ce jour, il n’est pas encore clair comment le sommeil est capable d’équilibrer les besoins opposés et fondamentaux que sont la récupération et la consolidation de la mémoire (continuité), et le maintien d’une réactivité sensorielle à l’environnement (fragilité). »

La chercheuse et ses collègues ont mesuré les activités neuronale et cardiaque pendant le sommeil chez la souris et chez l’humain.

« Ils ont mis en évidence un moyen de contrôle du sommeil jusqu’alors inconnu qui permet d’équilibrer les besoins opposés de continuité et fragilité », rapporte le communiqué de l’université.

« Nous avons découvert que le sommeil passait d’un état à l’autre toutes les 25 secondes environ et que ce laps de temps était déterminé par un rythme spécifique du cerveau qui oscille en harmonie avec le rythme cardiaque », expliquent Sandro Lecci et Laura Fernandez, coauteurs.

Chez la souris et l’humain, sur 25 secondes, le cerveau et le cœur se préparent ensemble à un éventuel éveil, puis sur 25 secondes, ils s’engagent dans un sommeil bénéfique pour la récupération et la mémoire. Ce qui constitue des cycles de 50 secondes tout au long du sommeil.

« Si vous êtes dans une phase de sommeil continu et que votre chat saute sur votre lit, vous demeurerez imperturbable. En revanche, si le chat atterrit sur votre oreiller quelques secondes plus tard alors que vous êtes passé dans une phase de sommeil fragile, vous allez vous réveiller ».

Ces travaux ouvrent la voie à de nouvelles pistes de traitement, est-il souligné : « Avec nos recherches, nous visons à mieux comprendre les mécanismes neuronaux qui rendent le sommeil fragile et espérons ainsi pouvoir potentiellement offrir de nouvelles solutions diagnostiques et thérapeutiques aux patients souffrant de troubles du sommeil ».

« Comprendre pourquoi et comment un mauvais sommeil peut avoir un impact négatif sur notre cœur et être à l’origine de maladies cardiovasculaires constitue un autre axe fort de nos recherches à venir ».

Les rythmes cérébral et cardiaque sont en phases opposées, avec un rythme cardiaque qui accélère pendant la période fragile, alors que l’intensité du rythme cérébral augmente pendant la période continue. (DNF – UNIL)

Traitement de l’insomnie : nouvelles recommandations (American College of Physicians)

Pour plus d’informations sur les mécanismes et les fonctions du sommeil, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec source : Université de Lausanne.
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Le saviez-vous ? Les virus discutent entre eux !

Le saviez-vous ? Les virus discutent entre eux !

Le 24 janvier 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut Weizmann, en Israël, les virus parviendraient à communiquer entre eux. Une découverte pour le moins insolite.

Les virus s’informent de la présence de bactéries

Les virus communiquent. Ils « discutent » entre eux pour savoir s’il faut ou non attaquer une bactérie. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature. Selon ces travaux, « les virus détectent les signaux chimiques laissés par leurs congénères afin de pouvoir décider de tuer ou d’infecter leurs hôtes ». Les chercheurs avaient déjà identifié le même phénomène chez les bactéries.

Certaines bactéries sont en effet en mesure d’alerter leurs congénères sur la présence de virus, notamment les phages, qui utilisent les bactéries pour se reproduire. Pour cela, le virus infecte la bactérie et se multiplie tant et tant que la bactérie finit par mourir. Quand une bactérie se trouve en présence de ces phages, elle prévient les autres bactéries du danger à venir. Mais les virus entre eux aussi s’informent de la présence de ces bactéries.

Pourra-t-on bientôt empêcher les attaques virales ?

Les virus veulent attaquer les bactéries, mais pas toutes, afin de pouvoir continuer à se reproduire. Pour communiquer, les ils se servent d’une protéine appelée arbitrium par les auteurs de l’étude. Quand les niveaux d’arbitrium sont importants, c’est le signal, les virus arrêtent d’infecter les bactéries.

Même si les résultats de cette étude seront à préciser, il s’agit d’une grande découverte, c’est en effet la première fois qu’une communication est surprise entre des virus. Si les virus responsables de maladies humaines communiquaient aussi entre eux, cela pourrait ouvrir des pistes intéressantes pour la recherche. « Les scientifiques pourraient bien avoir découvert une nouvelle voie pour empêcher les attaques virales », note la revue Nature.

Pour en savoir plus : Microbes, virus, bactéries… Quelles différences ?

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Entre la drogue et les écrans, les jeunes ont fait leur choix

Le 9 décembre 2016.

Selon le nouveau rapport de l’Observatoire français des Drogues et des toxicomanies (OFDT), les jeunes passent plus de temps devant les écrans et découvrent la drogue plus tard.

Addictions aux écrans

À tous les parents qui pensent que les écrans sont en train de prendre trop de place dans la vie des adolescents, sachez que cela peut les détourner de la drogue et de l’alcool, pendant un certain temps. Selon les données de l’OFDT, en 2014, en moyenne, les jeunes ont fumé leur première cigarette à l’âge de 14 ans (8 mois plus tard par rapport à 2014) et leur premier joint à 15,3 ans (4 mois plus tard).

Ce manque d’attrait pour l’alcool et les drogues s’expliquerait par une autre addiction : celle des écrans. De 2003 à 2015, la part des jeunes qui vont quotidiennement sur Internet est passée de 23 % à 83 %, selon le rapport. « La génération née entre 2000 et 2005 passe beaucoup plus de temps connectée aux écrans que la précédente, ce qui est de nature à éloigner ces jeunes d’un certain nombre d’opportunités de consommer, notamment hors du regard des adultes référents », souligne François Beck, directeur de l’Observatoire.

Changements de mode de vie

Mais ce n’est pas la seule explication. De plus en plus de parents ont décidé d’arrêter de fumer. Le jeune étant moins confronté à la cigarette au quotidien, il est moins tenté d’essayer. Cette modification du mode de vie se constate aussi avec l’alcool. De nombreuses campagnes de sensibilisation ont mis en lumière les dangers de ces comportements pour la santé. Si les parents ont été touchés, il semblerait que les jeunes aussi.

« Les parents de ces jeunes-là sont eux-mêmes moins consommateurs que les générations précédentes », explique François Beck, sur France Info. « Or jusqu’à au moins 12-13 ans, le premier modèle des enfants, ce sont les parents. La prévention elle aussi fonctionne. Encore faut-il qu’on laisse les actions de prévention s’installer dans le temps. »

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