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Grippe : les entreprises offrent de plus en plus la vaccination

Grippe : les entreprises offrent de plus en plus la vaccination

Lundi 28 octobre 2019

Alors que chaque année, des millions de personnes sont contaminées par le virus de la grippe, les entreprises proposent de plus en plus de se faire vacciner sur le lieu de travail. 

Le vaccin de la grippe pris en charge par l’entreprise

Tous les ans, le virus de la grippe touche environ 2 millions de personnes. Une épidémie peut faire grimper ce nombre à 8 millions. Alors que la campagne de vaccination a débuté le 15 octobre et se terminera le 31 janvier 2020, les entreprises vaccinent de plus en plus les salariés sur leur lieu de travail. 

La vaccination est utile pour diminuer le risque de contracter le virus de la grippe. Il est recommandé de se faire vacciner en octobre ou novembre. Patricia Ourmiah, du groupe Klesia, spécialiste de ces questions d’épidémies en entreprise, affirme sur France Info : « 16% des travailleurs sont contaminés sur leur lieu de travail ». En Europe, la grippe peut être responsable de 10% des absences en moyenne. 

Éviter les épidémies en entreprise

En prenant en charge le vaccin, les entreprises veulent protéger leur activité et éviter des dysfonctionnements dans leurs services. Les absences causent des pertes de productivité importantes. Patricia Ourmiah ajoute : « la grippe, c’est entre deux et 12 millions de journées de travail perdues »De plus, les salariés qui reviennent après une grippe sont généralement moins productifs. Les entreprises souhaitent également faire un geste pour leurs salariés en prenant soin de leur santé. 

Le vaccin contre la grippe coûte 10 euros. C’est un effort pour les entreprises, mais certains groupes de protection sociale couvrent cette vaccination. La vaccination est encore majoritairement proposée par les grandes entreprises. Pourtant, ce sont souvent les PME qui sont les plus pénalisées lorsque la grippe touche de nombreux salariés.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : 10 choses à savoir sur la grippe  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Mutuelle collective : des entreprises encore rebelles

Mutuelle-land

Alors que depuis le 1er janvier 2016, la généralisation de la complémentaire santé oblige l’ensemble des entreprises du secteur privé à s’équiper d’une mutuelle collective pour leurs salariés, on constate que 20 % des entreprises ne respectent toujours pas cette obligation à l’heure actuelle selon le bilan d’Harmonie Mutuelle.

Qui sont ces entreprises irrespectueuses de la loi

Les 20 % d’entreprises qui ne respectent pas l’accord national interprofessionnel (ANI) seraient avant tout des très petites entreprises (TPE) et des PME (moins de 20 salariés). Selon Harmonie Mutuelle, ce non-respect de la loi serait lié à la complexité de la réforme ainsi qu’à son coût pour l’entreprise. Des obligations non prioritaires par rapport à d’autres contraintes. Une liberté que s’autorisent ces sociétés en raison de l’absence de sanction.

Les seules sanctions que  risquent les entreprises sont une action prud’homale de la part de ses salariés et des pénalités appliquées par l’Urssaf en cas de contrôle.

Un bilan mitigé pour la généralisation de la complémentaire santé

Si avant l’ANI 4 à 5 % de Français ne disposaient pas d’une complémentaire santé, après la réforme Harmonie Mutuelle révèle 1 point de plus.

Pour la mutuelle à l’origine de ce bilan, si l’ANI est nécessaire, elle n’est pas optimisée. Pour Harmonie Mutuelle, elle a d’ores et déjà entrainé des effets pervers :

  • La désolidarisation. Le développement de la surcomplémentaire santé a des effets néfastes : de nombreux acteurs ont proposé des offres socles afin de proposer des offres en surcomplémentaire plus chères.
  • Les exclus de la réforme sont nombreux : indépendant, auto-entrepreneur, chômeur, retraité, étudiant, fonctionnaire, famille monoparentale.
  • L’opacité du système pour l’assuré en raison de la multiplicité des conditions d’adhésion ou de remboursement.
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Mal de dos : ça coûte cher aux entreprises

Attention à ce nouveau fléau : le mal de dos

La lombagie, à savoir le mal de dos est un véritable fléau pour les salariés, alors même que les accidents du travail se sont stabilisés depuis 3 ans. Au cours des 12 derniers mois, la moitié des français en aurait souffert selon les chiffres de l’Assurance Maladie.

Le dos des Français en souffrance

En 2015, les lombagies (mal de dos) représentaient 20 % des accidents du travail selon les données de l’Assurance Maladie alors qu’en 2005, le taux n’était que de 13 %. Il s’agirait désormais du 2e motif de visite chez le médecin.

Ce mal ne donne pas automatiquement droit à un arrêt maladie, c’est d’ailleurs seulement le cas une fois sur 5. En revanche, quand arrêt maladie il y a, 30 % de ces arrêts durent plus de 6 mois. Enfin, la lombagie se soigne dans la majorité des cas.

Les secteurs les moins touchés par cette pathologie sont ceux qui tournent autour des banques, des assurances ou encore des métiers de l’administration.  En revanche, les secteurs les plus touchés sont ceux du BTP puisque la manipulation des charges lourdes est un véritable danger pour le dos, sans parler des chutes. Un nouveau secteur apparait dans les chiffres de cette pathologie : les métiers d’aide à la personne. Les actions de prévention semblent bien fonctionner, c’est pourquoi l’Assurance Maladie ouvre dans ce sens.

Le coût élevé des lombagies pour les entreprises

Le cout des lombagies est estimé à 1 milliard d’euros. L’Assurance Maladie estime ainsi à :

  • 120 millions d’euros pour le remboursement des soins
  • 580 millions versés au titre des indemnités journalières
  • entre 300 et 350 millions versées sous forme de rente ou de capital pour les séquelles.

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Loi ANI : les entreprises doivent être informées

Généralisation de la complémentaire santé : 3 mois pour éduquer les entreprises

Alors que la généralisation de la complémentaire santé arrive à grand pas (date butoir : 1er janvier 2016), certains pensent bon d’être pédagogues avec les entreprises, qui se retrouvent directement concernées par la souscription d’une mutuelle santé collective pour leurs salariés.

Mutuelle d’entreprise : il faut convaincre les entreprises

La Chambre de commerce et d’industrie d’Alençon et Harmonie Mutuelle ont organisé le 8 octobre dernier une conférence dont la thématique abordait la généralisation de la complémentaire santé. Une conférence qui s’adressait notamment aux entreprises afin de leur expliquer comment transformer une contrainte -puisque la loi ANI oblige les entreprises à couvrir leurs salariés –  en opportunité. Autrement dit, l’objectif était de faire découvrir aux entreprises les avantages de la généralisation de la complémentaire santé.

Et quels sont les avantages à souscrire une bonne mutuelle santé pour tous ses salariés ? Selon Harmonie Mutuelle, l’avantage principal réside dans le fait que la santé des salariés a un impact direct sur la performance de l’entreprise. L’occasion pour les dirigeants de procéder à des actions de prévention adaptée à chaque entreprise.

Loi ANI : des entreprises qui n’y connaissent pas grand-chose

Si deux études révèlent que la majorité des entreprises concernées par la loi ANI sont d’ores et déjà couvertes, il n’en reste pas moins que les entreprises perçoivent mal le  détail de cette loi. Les structures ne connaissent pas bien le caractère obligatoire de cette couverture de soins pour leurs salariés, la teneur du socle de garantie imposé par la loi et la notion de co-financement (entre le dirigeant et le salarié).

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Mutuelle collective : ¾ des entreprises la propose déjà

Loi ANI : les entreprises bien équipées

Alors que le gouvernement souhaite mettre en place la généralisation de la complémentaire santé pour mieux couvrir les Français en matière de complémentaire santé, 2 enquêtes affirment que la majorité des entreprises sont déjà couvertes.

Mutuelle d’entreprise : taux de couverture en progression

M-3 : le 1er janvier 2016, les entreprises devront proposer obligatoirement une mutuelle santé à tous leurs salariés. A l’approche de l’échéance, il semblerait que le taux de couverture soit en progression.

Selon un baromètre effectué par CTIP/Crédoc, seules 28 % des entreprises ne seraient toujours pas équipées de mutuelles collectives. Des résultats qui font écho à l’étude Opinionway pour France Mutuelle qui révèle que 73% des TPE et PME d’au moins un salarié disposent d’ores et déjà d’une complémentaire santé répondant aux exigence de l’Accord national Interprofessionnel (ANI).

ANI : des entreprises en manque d’information

Malgré cette progression de la couverture, les entreprises estiment être mal informées en matière de loi ANI. Les entreprises connaissent mal en effet le caractère obligatoire des garantie, la mise en place du panier minimum de soins ainsi que leur obligation de co-financement.

Les entreprises ignorent quelles modifications apporter à leur contrat, 21 % souhaiteraient être accompagnées pour bien choisir les garanties.

Les salariés non satisfaits de leur complémentaire, peuvent opter pour une surcomplémentaire santé.

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Travailler seulement six heures par jour, un plus pour les entreprises ?

Vous travaillez plus de huit heures par jour et quarante heures par semaine ? Lisez bien ce qui va suivre. Un article du site Quartz (Qz, en anglais), publié jeudi 12 décembre et repéré par Slate, assure que de tels rythmes vont à l’encontre de votre bien-être et surtout de la productivité de votre entreprise. Il recommande donc de ne pas dépasser six heures de travail par jour.

S’appuyant sur les déclarations d’un neuroscientifique, Quartz insiste sur l’heure à laquelle nous nous couchons et à laquelle nous nous réveillons. « Le moment où vous dormez est bien plus important que le nombre d’heures de sommeil », explique-t-il. Il est par exemple pire de se réveiller lorsqu’il fait encore nuit que de n’avoir dormi que quatre heures, rapporte Qz.

Pour mieux réguler ce rythme naturel, le site propose donc de réduire la journée de travail et de répartir ses horaires autrement. « A l’opposé des machines, les humains fonctionnent sur un rythme cyclique, ce qui signifie que notre énergie et notre motivation fluctue selon les moments la journée », rappelle le site, indiquant que l’humain est à 100% de ses capacités en fin de matinée et d’après-midi. Autement dit : pas la peine de se lever aux aurores pour être productif.