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Du cannabis thérapeutique en boutique : est-ce sans danger ?

herbalhemp/Pixabay/CC0 Creative Commons

Du cannabis thérapeutique dans une boutique, c’est tout sauf nouveau. En effet, et contrairement à ce que certains de nos confrères bien mal informés ont pu écrire, la boutique « Bestown » qui vient d’ouvrir à Annœullin (Hauts-de-France) est loin d’être la première du genre. Des boutiques de ce type, il en existe déjà à Besançon, Mandelieu-La Napoule ou bien encore Béthune.

Qu’y trouve t-on ? Des infusions, du e-liquide pour cigarette électronique, des huiles essentielles, des plantes à infuser, etc…

Est-ce légal ? Oui. Ces produits sont fabriqués à base de cannabidiol (CBD), un composé du cannabis qui n’est pas considéré comme une substance illicite, et sont surtout débarrassés du fameux THC, la molécule qui fait de la marijuana une drogue.

« Nos produits n’ont aucun effet psychoactif et il n’y a pas d’addiction (…) le CBD a des effets très bénéfiques sur des pathologies comme l’arthrose » a martelé la propriétaire de la nouvelle boutique auprès du célèbre quotidien « Le Parisien/Aujourd’hui en France » .

La gérante de ce magasin vendait autrefois des vêtements et a décidé avec son compagnon de se lancer dans ce commerce d’un nouveau genre après avoir vu un reportage sur un magasin déjà ouvert, celui de Besançon.

Selon les propriétaires de ces établissements d’un nouveau genre,  le cannabidiol aurait la faculté d’améliorer les fonctions pulmonaires des asthmatiques, de réduire les tremblements dus à la maladie de Parkinson, de soulager la douleur, l’arthrose et même l’anxiété..

Il y a quelques semaines l’émission « Quotidien » avait consacré un reportage assez déroutant sur la boutique de Besançon

Qu’est-ce que le cannabidiol et est-il sans danger?

Mais le cannabidiol c’est quoi exactement. Et est-il vraiment sans danger ? Voici l’avis de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Le cannabidiol est l’un des nombreux (probablement 200) composés de la plante de cannabis.

Au cours de sa réunion de novembre 2017, le Comité OMS d’experts de la pharmacodépendance a conclu que, à l’état pur, le cannabidiol (CBD) ne semble pas présenter de potentiel d’abus, ni être nocif pour la santé. Ainsi, le cannabidiol n’étant actuellement pas classé comme substance à part entière (uniquement comme composé d’extraits de cannabis), les informations actuelles ne justifient ni le changement de statut ni la classification de cette substance.

Cependant, dans la mesure où le CBD est produit à des fins pharmaceutiques en tant qu’extrait de cannabis, les extraits et teintures de cannabis figurent dans la Convention unique des Nations Unies sur les stupéfiants de 1961. Les extraits ou préparations contenant presque exclusivement du CDB feront l’objet d’un examen plus approfondi en juin 2018, lorsque le comité d’experts de l’OMS procédera à une analyse complète du cannabis et des substances apparentées.

La non-classification d’une substance signifie qu’elle n’est pas placée sous contrôle international strict, y compris pour la production et l’approvisionnement. La définition de son statut juridique dans les pays relève des législateurs nationaux. Certains pays ont assoupli les réglementations relatives au cannabidiol afin de considérer les produits qui en contiennent comme des produits médicaux. Il s’agit notamment de l’Australie, du Canada, des États-Unis d’Amérique, du Royaume-Uni et de la Suisse.

Quelles sont les preuves que le cannabidiol est utile à des fins médicales?

L’OMS ne recommande pas l’usage du cannabidiol à des fins médicales. Les premières données issues d’études réalisées chez l’homme et l’animal (une étude contrôlée publiée dans le New England Journal of Medicine et d’autres cas individuels notifiés) montrent que son utilisation pourrait avoir des vertus thérapeutiques pour les crises dues à l’épilepsie et à des pathologies associées.

Certaines personnes utilisent le cannabidiol pour calmer les spasmes lors des crises d’épilepsie. Récemment, le le New England Journal of Medicine a également publié une étude indiquant que certains éléments attestent d’une possible efficacité pendant les crises d’épilepsie. Cela signifie qu’il pourrait être utilisé à des fins médicales, mais d’autres éléments de preuve restent nécessaires.

Voir aussi >>> Alcool, tabac, cannabis… nos ados sont dépendants!

News Santé

Circulation alternée : est-ce vraiment efficace ?

Le 9 décembre 2016.

La circulation alternée à Paris et en proche banlieue a-t-elle un impact sur la santé des Franciliens ? Alors que les Franciliens subissent cette mesure pour la quatrième journée consécutive, les experts sont sceptiques.

La pollution fait 42 000 décès chaque année

Pour la quatrième journée consécutive, les Parisiens sont contraints de s’adapter aux mesures de circulation alternée qui ont été décidées dans la capitale et dans 22 communes limitrophes. Le nuage de pollution qui s’abat depuis quelques jours est à l’origine de cette décision, qui vise à limiter les dégagements de particules qui pourraient amplifier le phénomène.

L’objectif de cette décision est également de protéger la santé des Franciliens, puisque ces pics de pollution sont à l’origine de la recrudescence de nombreuses maladies bronchiques, d’asthme et d’allergies. Sur le long terme, l’exposition trop fréquente à la pollution atmosphérique est également responsable du développement de nombreux cancers et les chiffres de Santé Publique France indiquent même que les particules fines seraient responsables de la mort de 42 000 personnes chaque année en France.

Le trafic routier réduit de 18 % seulement

Mais ces limitations de la circulation sont-elles vraiment efficaces ? Depuis que le plan a été lancé, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une mesure inefficace, qui handicape davantage les Franciliens qu’elle ne fait baisser les taux de pollution. Contactée par LCI, l’Agence régionale de santé d’Île-de-France n’a pas donné beaucoup de réponses à ce sujet, estimant que les données sont encore trop récentes et « ne montrent pas pour l’instant d’impact sanitaire particulier avec l’épisode de pollution ».

Les chiffres de 2014, où une décision identique avait été prise, peuvent toutefois apporter un élément de réponse. Cette année-là, la circulation alternée n’avait réduit le trafic routier que de 18 % et la concentration de particules fines PM10 de 6 % seulement. Un faible impact qu’explique Isabella Annesi-Maesano, épidémiologiste des maladies liées à la pollution atmosphérique à l’Inserm, pour 20 Minutes. « Seule l’action combinée des pouvoirs publics, des industriels et constructeurs automobiles, mais aussi des citoyens, permettrait de réduire durablement la pollution aux particules fines. Il faut une prise de conscience collective du grand public, des investissements et des sanctions de la part de l’Etat, des collectivités et de l’Europe, qui autorise aujourd’hui des seuils de particules fines bien supérieurs à ceux de l’OMS, et des industriels qui respectent enfin la législation en matière d’environnement », explique-t-elle pour le quotidien.

À lire aussi : La pollution de l’air fait 3 millions de morts chaque année dans le monde

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Centres dentaires pas chers : comment est-ce possible ?

comment les centres dentaires low-cost font-ils pour être low-cost ?!

Alors que les soins dentaires sont chers en France, certains centres dits « low-cost » parviennent à pratiquer des tarifs 40 à 60 % moins chers. Mais quelle est la qualité de ces soins ? France 2 a mené l’enquête.

Centre dentaires low-cost : peut-on leur faire confiance ?

Si les soins dentaires sont si chers, c’est bien qu’il doit y avoir une raison ? Alors comment font les centres dentaires low-cost pour casser les prix ? Ces soins sont-ils réellement de qualité ?

Leurs secrets ? Ces centres groupent les soins sur un minimum de séances pour faire des économies de temps et multiplient les ouvertures de centre sous la même enseigne. Chaque centre accueille au moins 3 dentistes pour mutualiser les achats de prothèses ou les équipements. Les dentistes acceptent par ailleurs d’être payés moins que les libéraux (5 000 euros contre 7 000 euros en moyenne)

Ces centres parviennent à pratiquer des tarifs quasiment 2 fois plus bas que certains cabinets parisiens.

La question du profit

Alors qu’une chaine low-cost s’était faite épinglée pour des pratiques jugées trop mercantiles (sur traitements, soins payés d’avance jamais exécutés, des conditions sanitaires douteuses) France 2 interroge ainsi un dentiste belge, exerçant dans l’un de ces centres français : les dentistes de ces centres n’ont-ils pas d’incitation à faire du chiffre ?

C’est d’ailleurs l’argument principal que reprochent les dentistes libéraux à ces centres. France 2 a donc testé les rendez-vous, et…pas de mauvaise surprise !

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L’homéopathie est inefficace, selon une nouvelle étude. Mais est-ce vraiment important?

Voilà de quoi raviver l’incessante guerre entre adeptes et détracteurs de la pratique. Fin mars, une nouvelle étude scientifique est venue affirmer «qu’aucune preuve fiable» ne prouve l’efficacité de l’homéopathie, rapporte I fucking love science.

Menée par un organisme public de recherche australien sur la santé et la médecine, le NHMRC, cette analyse s’est penchée sur «68 cas pour lesquels des produits homéopathiques sont vendus, poursuit le site, de l’asthme à la grippe en passant par le choléra et l’addiction à l’héroïne».

Résultat, selon les chercheurs australiens: «l’homéopathie n’est pas plus efficace qu’un placebo, ou du moins il n’y a aucune preuve solide qui le suggère», peut-on encore lire sur le site du Guardian, qui cite un passage de l’étude:

«Aucune étude de qualité, correctement menée et avec suffisamment de participants pour obtenir des résultats significatifs ont fait prouvé que l’homéopathie a causé de meilleures améliorations de l’état de santé qu’une substance sans effet sur ce dernier (placebo), ou que l’homéopathie cause des améliorations sur l’état de santé équivalentes à ceux [provoqués] par d’autres traitements.»

Cette pratique classée dans la médecine dite non-conventionnelle n’a de cesse d’être contestée par une frange des praticiens, qui estiment, comme ce pharmacologue interrogé par The Independent, qu’il s’agit d’une «totale absurdité». Dans les rangs des adeptes de l’homéopathie, on réplique que les études telles que celle-ci sont «biaisées» et d’emblée «opposées à l’homéopathie».

A en croire I Fucking love science pourtant, l’organisme australien a précisément veillé à ne pas susciter de tels soupçons, en associant à ses recherches deux spécialistes des médecines non-conventionnelles, et en organisant une consultation publique afin d’enrichir ses conclusions d’autres points de vue. «Des présentations […] qui n’ont pas changé les conclusions» de l’étude, rapporte néanmoins le Guardian.

Mais la question n’est peut-être pas là. C’est en tout cas ce qu’avance une oncologue, toujours sur le site du media britannique.

A l’en croire, s’acharner à tenter de convaincre des patients persuadés du contraire de l’inefficacité de l’homéopathie, à grand renforts de «yeux levés au ciel», risque davantage de tendre la relation de soins. «Avec ou sans recherche pour exposer l’homeopathie comme quelque chose de bidon, les adeptes n’en démordront pas», plaide-t-elle.

Une position renforcée par les chiffres de vente de l’homéopathie: en France et en Allemagne par exemple, «les deux principaux marchés européens en la matière, explique le site MyEurop, ont par ailleurs vu leurs ventes augmenter respectivement de 80% et 300% entre 1995 et 2005».

Si cette adhésion est si forte, c’est parce que les patients «se sentent écoutés» par les homéopathes, explique encore cette oncologue, en s’appuyant sur les témoignages qu’elle a récoltés. Ce qui devrait selon elle interroger les rapports entre les patients et la médecine moderne, où le lien humain est «une commodité rare».

A.F.

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A votre santé! – Slate.fr

Règles irrégulières chez l’ado : est-ce normal ?

Les règles surviennent normalement de la puberté à la ménopause, tous les mois environ. C’est ce qu’on appelle le cycle menstruel. Durant les premières années, le cycle n’est que rarement régulier et il est fréquent que les jeunes filles aient des règles anarchiques. On parle de règles irrégulières lorsque le cycle est rallongé (plus de 28 jours) ou au contraire raccourci (moins de 28 jours). Il faut parfois 2 ans, voire un peu plus, pour que la régularité du cycle s’installe vraiment. Dans les années qui suivent la puberté, ce phénomène est tout à fait normal : cela ne doit pas vous inquiéter et ne remet absolument pas en cause les possibilités d’une grossesse ultérieure.

Règles irrégulières : un phénomène fréquent

Chez les jeunes filles réglées depuis peu, le système hormonal est encore immature. Hors, les règles sont sous la dépendance des hormones, dont la sécrétion est stimulée par le cerveau (l’hypothalamus et l’hypophyse). Bien souvent, il n’y a pas d’ovulation (on parle alors de cycle anovulatoire). Un déficit en progestérone peut aussi entraîner une irrégularité des saignements. On retrouve alors une courbe de température plate, avec une deuxième phase de cycle courte. Les choses se régularisent généralement avec le temps, sans que cela soit considéré comme anormal.

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