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Le cannabis est-il dangereux pour la santé ?

La dépénalisation du cannabis, proposée par certains candidats à la présidence de la République, pose un certain nombre de questions. La première concerne les dangers potentiels pour la santé.

Le cannabis, 20 fois plus dangereux pour la santé que le tabac

Est-ce dangereux de fumer du cannabis ? De nombreuses études ont tenté de répondre à cette question et force est de constater que les effets néfastes semblent être plus importants que les effets bénéfiques. Selon un rapport de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), le cannabis est le produit psychoactif le plus consommé chez les jeunes en France.

Il est donc impératif de savoir quels sont les impacts d’une telle consommation sur la santé des jeunes. Il faut tout d’abord savoir que fumer un joint équivaut à fumer entre 2,5 et 5 cigarettes de suite. Et selon une étude néo-zélandaise publiée par le Journal Européen de Pneumologie (ERJ), le cannabis serait 20 fois plus dangereux pour la santé que le tabac, fumé à dose égale, car la fumée du cannabis est deux fois plus concentrée en agents cancérigènes que celle du tabac.

Le cerveau mal irrigué

Fumer du cannabis augmente significativement le risque de développer un cancer du poumon ou encore des bronchites chroniques. Par ailleurs, les effets neurologiques de la marijuana sont nombreux et peuvent être irréversibles. Une baisse de plus de 10 % de l’irrigation sanguine du cerveau a été constatée chez les gros fumeurs de cannabis, selon une vaste étude menée par des chercheurs californiens.

Parmi les régions concernées par cette baisse d’irrigation, l’hippocampe, qui joue un rôle dans l’apprentissage, l’attention et la mémoire. D’autres études ont prouvé qu’une consommation importante de cannabis entraînait une réduction de la matière grise du cerveau. En revanche, aucune étude n’a clairement démontré les effets bénéfiques, voire thérapeutiques, du cannabis pour soulager certaines maladies.

 

Notre système de santé est-il défaillant ?

Mutuelle-land

C’est le bilan qu’Emmanuel Macron fait de notre système de santé.  A l’occasion de la Convention Cham organisée à Chamonix sur le thème de « L’Argent de la santé », l’ancien ministre a fait part de son avis quant à notre système de santé qu’il juge « défaillant ».

Bilan de notre système de santé : des inégalités indignes

Selon l’ancien ministre, si notre système de soins touche l’excellence, il persiste de nombreuses défaillances telles que le taux de vaccination, une trop grande consommation d’antibiotiques, une espérance de vie à la baisse et un problème d’obésité notamment chez les ouvriers. Pour Emmanuel Macron la France n’a fait qu’ « entretenir des inégalités indignes ».

Par ailleurs, si la fin du trou de la Sécurité Social a été annoncé pour 2017, Emmanuel Macron ne croit pas en la pérennité de cet équilibre.

Des solutions pour améliorer notre système de santé ?

Pour Macron, la santé doit être financée plusieurs fois par an, non plus sur le système de l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie actuel (ONDAM).

Macron semble rester convaincu du tiers payant intégral, en accord avec Marisol Touraine qui prévoit de le mettre en place en 2017. Mais le paiement à l’acte des médecins n’est plus adapté au mode de travail des médecins, qui a tendance à rogner sur le CA des professionnels de santé.

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Ménopause : est-il inévitable de prendre du poids ?

C’est la grande question que toutes les femmes se posent à cette étape de leur vie. La réponse de notre nutritionniste est : presque… 

La plupart des femmes voient leur corps changer et 50 % constatent qu’elles prennent du poids en préménopause. Ce qui se solde par « 4,5 à 6 kg en fin de ménopause », signale Catherine Serfaty-Lacrosnière, nutritionniste. Et quand elles prennent 2 kg, elles se rendent compte que c’est beaucoup plus difficile de les perdre qu’à 20 ans. Alors, pour toutes celles qui n’ont pas été vigilantes et abordent cette période un peu chahutée avec un surpoids, l’affaire risque d’être plus difficile. On prend du poids pour de multiples raisons. D’abord parce que le métabolisme change et travaille plus lentement. On estime que le corps brûle de 100 à 200 Kcal de moins par jour. Certains facteurs extérieurs viennent ensuite se conjuguer pour favoriser la prise de poids. À 50 ans, on bouge moins qu’à 30, on se relâche du côté du sport et l’on craque plus volontiers sur les douceurs, les bons repas, et la consommation d’alcool devient souvent plus régulière. C’est une affaire de style de vie, plus calme, plus familiale, plus hédoniste. Et quand les désordres hormonaux apparaissent, vient s’ajouter un deuxième facteur : les effets secondaires de ces variations hormonales. Les bouffées de chaleur, le vague à l’âme, l’instabilité émotionnelle poussent à ouvrir plus facilement le réfrigérateur pour se consoler. « Les femmes peuvent traverser une sorte de crise existentielle. Les enfants quittent le foyer. La période est à haut risque de turbulences. Ce qui pousse certaines femmes à grignoter pour compenser », explique encore Catherine Serfaty-Lacrosnière. Et comme les hauts et les bas de la production d’œstrogènes provoquent progressivement une mise en réserve de la graisse, même si on mange moins (ce qui est loin d’être toujours le cas), on stocke plus.

Pourquoi grossit-on du ventre ?
La morphologie typiquement féminine (appelée gynoïde) se caractérise par des cellules graisseuses qui s’accumulent de préférence autour des jambes, des cuisses et des fesses. Le type androïde, (…) Lire la suite sur Topsanté

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Le beurre est-il vraiment si mauvais pour la santé?

Pour votre cœur, mieux vaut dévorer un vrai jambon-beurre, avec des produits naturels, qu’un erzatz de jambon allégé sur tartiné de margarine. C’est en substance le message que souhaite faire passer Aseem Malhotra, l’un des plus grands cardiologues d’Angleterre, dans un article qu’il a publié dans le British Medical Journal (BMJ), revue scientifique prestigieuse et respectée, rapporte le Times. Selon ce spécialiste de l’Université de Croydon, les sucres et glucides raffinés exhausteurs de goût sont par exemple bien plus nocifs.

Beurre, fromage et viandes rouges ne sont pas aussi mauvais pour le cœur que l’on ne le pense: il est temps de «casser le mythe» autour des graisses saturées selon Malhotra. Et il n’est pas le seul à l’affirmer, rapporte Joanna Blythman du Guardian. En 2010, une synthèse de la littérature scientifique sur la question publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition a conclu qu’«il n’existe aucune preuve significative qui permet de conclure que les graisses saturées dans l’alimentation sont associées à un risque accru de maladies cardiaques.»

Depuis des décennies, les entreprises agroalimentaires apposent l’étiquette «faible en graisses saturées» sur leurs produits transformés (céréales, plats préparés ou autres yaourts allégés) pour leur donner l’image d’un produit sain. Le danger est là, souligne Joanna Blythman:

«Leur devise a toujours été, quitte à vendre de la merde, autant vendre de la merde à faible teneur en graisses, parce que les consommateurs n’iront pas scruter l’étiquette pour examiner la composition du produit.»

La «fatwa» sur les graisses saturées a eu un effet d’aubaine fabuleux pour les industriels du sucre et des céréales, ajoute-t-elle. Elle agit comme un leurre, détournant notre attention de l’un des facteurs majeurs de l’obésité: la surconsommation en sucres et glucides raffinés, qui pertubent la glycémie et les niveaux d’insuline, et favorisent la production de graisse et son stockage dans le corps.

En outre, affirme Aseem Malhotra, les statines sont trop prescrites, à cause de l’obsession des autorités sanitaires pour la prévention des maladies cardiaques par la réduction du taux de cholestérol. Cette politique de santé publique a des effets secondaires négatifs, qui peuvent parfois supplanter les bénéfices.

L’agence de santé publique britannique et la British Heart Fondation ont balayé cet avis d’un revers de main. Voici ce qu’en pense Alison Tedstone, directrice du département alimentation et obésité de l’agence:

«Les conseils du gouvernement sont basés sur une multitude de preuves scientifiques. L’article du BMJ est basé sur une opinion, plutôt qu’une synthèse complète de la recherche.» 

Catherine Collins, diététicienne au National health service (NHS) a affirmé à la BBC que les conseils du docteur Aseem Malhotra sont «dangereux», parce qu’ils brouillent le message qui associe la surconsommation de graisses aux maladies cardiaques. Réponse du cardiologue:

«Le message que je veux faire passer, c’est: « mangez de vrais aliments, fuyez la nourriture transformée. »»

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Obésité : le gaz carbonique des sodas est-il pire que le sucre ?

Les sucres présents dans les sodas sont pointés du doigt comme les principaux responsables du diabète et de l’obésité. Mais une nouvelle étude laisse entendre qu’il y a aurait un autre coupable dans votre canette…

Les sodas sont depuis longtemps dans le collimateur des nutritionnistes pour leur impact très sensible sur la hausse de l’obésité dans tous les pays occidentaux. Principaux responsables pointés du doigt : les sucres (fructose, glucose) présents en grande quantité dans les boissons à bulles.

Mais une nouvelle étude italienne, publiée dans la revue médicale Gastroenterology, suggère que le gaz carbonique des sodas est tout aussi coupable de provoquer le surpoids et le diabète.

«Le CO2 a tendance à interférer et à altérer notre perception du sucre : en perturbant le cerveau, le gaz carbonique l’empêche d’avoir une perception exacte du volume de sucre que nous consommons et nous pouvons avoir envie d’en consommer plus qu’il ne faudrait » explique le Dr Rosario Cuomo, professeur de gastro-entérologie à l’Université de Naples, en Italie. Bref, le gaz carbonique aussi, ferait grossir.

Pour cette étude, les chercheurs ont utilisé l’imagerie à résonance magnétique (IRM) pour surveiller les zones du cerveau qui envoient les signaux de satiété. Les conclusions tendraient à expliquer pourquoi il y a une prévalence de l’obésité et des désordres métaboliques chez les buveurs de sodas. De nombreuses études récentes se sont intéressées à l’impact de la consommation quotidienne de sodas sucrés sur notre santé. Il est vrai qu’aux Etats-Unis, les sodas sont vendus en canettes XXL et représentent 17% des apports caloriques des adolescents. Soit près de 4,5 fois plus que la consommation des ados français !

Pour poursuivre ses recherches sur le lien entre obésité, diabète et consommation de sodas, le Dr Cuomo va étudier les effets sur le cerveau et sur l’organisme du mélange gaz carbonique-édulcorants.

Mon enfant est-il dyspraxique ?

Mon enfant est-il dyspraxique ? Quels sont les signaux d’alerte ? Quelles conséquences sur la scolarité ? Comment l’aider ?

Le 29 mars dernier, l’école du CERENE a organisé une conférence animée par Hervé Glasel, Neuropsychologue, consacrée à la dyspraxie. Ce trouble des apprentissages est certainement l’un des moins connus du grand public.

Les enfants dyspraxiques éprouvent des difficultés à réaliser des actions dans l’espace dans une intention précise. Un trouble empêche l’enfant de faire le lien entre son projet et sa réalisation. Par exemple : lacer ses lacets, utiliser une fourchette, mais aussi dessiner, écrire, manier le compas, la règle, le stylo…

La dyspraxie pose des difficultés à l’enfant dès la maternelle, qui sont 3 années où les travaux manuels, le dessin, la manipulation font partie du quotidien des plus jeunes.

C’est d’ailleurs l’un des premiers signaux qui alerte les parents : un enfant dyspraxique est bien souvent malheureux dès la maternelle, tandis que ses petits copains s’amusent à longueur de journée à jouer avec leurs mains.

Quels signaux permettent de détecter une dyspraxie ?

Les signes caractéristiques de la dyspraxie sont les suivants :

•lenteur et/ou imprécision dans l’exécution des gestes.
•Grande variabilité dans la réalisation de gestes et d’intentions. L’enfant est parfois maladroit et parfois adroit. Un enfant dyspraxique peut réaliser parfaitement une tâche, à condition toutefois qu’il mobilise absolument toutes ses ressources attentionnelles pour y parvenir. Bien entendu, cela demande un effort épuisant et place l’enfant en situation de « double tâche » lorsqu’il écrit. Typiquement, l’enfant dyspraxique ne pourra pas être à la fois lisible et irréprochable en orthographe. Ecrire lui demande un tel effort de concentration, qu’il choisira soit d’être lisible et l’orthographe s’effondre, soit d’écrire sans faute d’orthographe et la lisibilité s’efface.
•Difficulté à s’habiller, tenir ses couverts, écrire.

Globalement, les parents et les enseignants constatent que l’enfant dyspraxique est très maladroit, pataud, peu efficace dès qu’il agit dans l’espace.

A contrario, certaines difficultés proviennent de facteurs totalement étrangers à la dyspraxie :

•l’enfant a du mal à tenir un stylo, sa difficulté peut être d’origine mécanique ;
•il a du mal à faire du vélo, il a peut-être tout simplement de la difficulté à trouver son équilibre ;
•de même, un enfant qui ne sait pas faire ses lacets à 9-10 ans ou qui est brouillon n’est pas non plus forcément dyspraxique.

Mon enfant est dyspraxique, comment l’aider ?

Même si un entraînement quotidien léger est recommandé, la répétition des gestes qui posent des difficultés n’est pas une solution pour la prise en charge de la dyspraxie chez l’enfant. Au contraire, elle va placer l’enfant en situation d’échec permanent.

Pour aider son enfant tout au long de sa scolarité, quelques outils et astuces sont très utiles : préférer l’ordinateur plutôt que le crayon et le papier pour suivre la classe, s’appuyer sur des logiciels tels que Geogebra pour la géographie, utiliser des audiobooks….

Hervé Glasel tient à rassurer les parents d’enfants dyspraxiques : « L’adulte ancien dyspraxique n’a pas du tout les mêmes difficultés que l’enfant dyspraxique, pour deux raisons. La première : l’adulte ou l’adolescent dyspraxique choisira un métier qui ne fera pas appel à des travaux manuels. Seconde raison : sa maturation générale, en particulier des fonctions exécutives, vont lui permettre de réaliser des gestes plus facilement. »

« Mais attention à ne pas diagnostiquer la dyspraxie trop souvent, comme c’est un peu le cas aujourd’hui, prévient Hervé Glasel. La maladresse n’est pas un trouble en soi. De plus, un enfant peut être maladroit car il présente un trouble moteur, ce qui n’a rien à voir avec les troubles des apprentissages ! »

Communiqué presse école du CERENE


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L’alcootest est-il un produit halal?

Pour lutter contre la conduite en état d’ébriété, le Maroc procède à l’introduction pour la première fois de l’alcootest. Les agents de la Sûreté nationale et ceux de la gendarmerie royale, utiliseront dès la fin du ramadan des alcootests pour mesurer le taux d’alcool dans l’air expiré par des automobilistes …
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