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84 % des Français estiment que les écrans abîment leur vue

84 % des Français estiment que les écrans abîment leur vue

Le 25 septembre 2019

Les Français s’inquiètent de leur santé visuelle. Selon le baromètre Expert Santé Visuelle (ESV), 84% d’entre eux considèrent que les écrans affectent leur vue. De Plus, 70% des actifs souffrent de sécheresse oculaire.

Les effets néfastes des écrans

A l’occasion de l’édition 2019 du Mondial de l’Optique, les opticiens « Experts en Santé Visuelle » ont révélé les inquiétudes des Français concernant leur santé visuelle, plus particulièrement du fait des écrans. En effet, selon l’étude, 97% des participants sont préoccupés par leur santé visuelle. Ils décrivent une gêne oculaire qui ne se résorbe pas malgré le port de lunettes.

De plus en plus de Français s’interrogent sur l’impact des écrans et les changements des habitudes quotidiennes, les amenant à passer plus de temps sur leur PC ou leur Smartphone. Ils pensent, pour 84% d’entre eux, que les écrans abîment leur vue. De plus, 94% des moins de 30 ans sont convaincus que les écrans sont dommageables. D’ailleurs, depuis 2007, le syndrome de déficience numérique a été clairement identifié. Cette fatigue visuelle des yeux est apparue du fait de l’exposition aux écrans numériques et à la lumière bleue.

Mieux s’équiper

Malgré la prise de conscience, adultes comme enfants passent de nombreuses heures sur les écrans, en moyenne 2h45 par jour pour les plus jeunes. Les yeux piquent, pleurent et sont irrités. Les personnes peuvent également subir une sécheresse oculaire, des maux de tête mais aussi des tensions dans le cou et le dos. Pour mieux protéger leurs enfants, 4 répondants sur 10 ont indiqué avoir acheté des lunettes visant à protéger les yeux de leurs enfants. 

D’autres solutions sont à mettre en place pour se protéger de ce syndrome. Il est nécessaire de contrôler régulièrement sa vue par un professionnel en santé visuelle, qui pourra effectuer les examens nécessaires et proposer le matériel optique le plus adapté. De plus, vous bénéficierez de conseils quant à la posture afin de soulager vos yeux ainsi que vos autres maux.

 

Stéphanie Haerts

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Qualité de vie : les Français estiment qu’elle s’est dégradée en 20 ans

Qualité de vie : les Français estiment qu’elle s’est dégradée en 20 ans

Le 15 octobre 2018

Selon une récente étude menée de 1995 à 2016, les Français estiment que leur qualité de vie s’est dégradée en 20 ans. Des résultats à nuancer toutefois en fonction de l’âge.

Une enquête sur l’appréciation des patients de leur bien-être physique, social et psychologique

Une récente étude, publiée le 9 octobre dans le Journal of Epidemiology and Community Health et relayée par nos confrères du Figaro, révèle que les Français considèrent que leur qualité de vie s’est dégradée en 20 ans. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé le même questionnaire sur la qualité de vie 3 fois sur une période de 20 ans, en 1995, 2003 et 2016. 

La particularité de ce questionnaire est qu’il est basé sur « l’appréciation des patients et non sur des mesures purement médicales » explique au Figaro Joël Coste, professeur d’épidémiologie et de biostatistique à l’université Paris-Descartes et co-auteur de l’étude. Ce qui permet d’intégrer « des aspects physiques, psychologiques et sociaux » à cette étude basée sur la santé en général, précise-t-il. Les personnes sondées ont été interrogées sur leur état de fatigue, leur capacité à faire des mouvements physiques, les douleurs ressenties ou encore sur le fait d’être enthousiaste, nerveux ou heureux.

Les seniors seraient plus heureux que les jeunes travailleurs

Il ressort de cette étude que les travailleurs âgés de 35 à 54 ans seraient les plus touchés par cette dégradation de leur qualité de vie. Pour le professeur Coste, « On peut y voir un impact de la crise de 2008 qui a frappé de plein fouet ces catégories de la population. (…) Chez les jeunes, la dégradation déjà amorcée entre 1995 et 2003 s’accélère depuis ».

À l’inverse, les personnes âgées de 65 à 84 ans ont noté une amélioration globale de leur qualité de vie. « Chez les plus de 65 ans on voit plutôt une stagnation ou des évolutions positives selon les dimensions considérées » explique le professeur.

Aurélie Giraud

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Bientôt un vaccin contre les cancers, estiment des chercheurs

D’ici 10 ans, un vaccin universel pourrait nous immuniser contre la plupart des cancers, estime le Dr Claude Perreault de l’Université de Montréal, rapporte un communiqué de l’université. « On ne pourra pas traiter tous les cancers, mais certainement une grande majorité de ceux-ci. »

Les résultats obtenus dans une étude réalisée par une étudiante de troisième cycle en biologie moléculaire, Céline Laumont, pourraient permettre d’augmenter l’activité antitumorale des lymphocytes T, est-il notamment rapporté.

L’étude, publiée dans la revue Nature Communications, représente une avancée significative dans le domaine de la cancérologie, estime le chercheur.

Les lymphocytes T, qui sont des cellules immunitaires, « constituent une arme redoutable contre les cancers, puisqu’elles gardent en mémoire toutes les cellules anormales rencontrées et qu’elles peuvent vivre éternellement en se transformant en cellules souches », explique le chercheur. « D’où l’idée d’accroître leur activité antitumorale grâce aux peptides qui stimulent leur production. »

« Mais voilà, plusieurs chercheurs dans le monde essaient de mettre au jour ces peptides, les antigènes spécifiques des cellules cancéreuses. C’est que ceux-ci possèdent des propriétés qui permettent de les associer précisément à certaines tumeurs. Il serait donc possible d’améliorer les traitements d’immunothérapie en ciblant les cellules tumorales qui produisent ces peptides afin de les éliminer, sans nuire aux cellules saines. En vain. »

Céline Laumont a décidé « de regarder ailleurs, là où personne ne cherchait… Dans les séquences de notre ADN qu’on croyait non codantes (c’est-à-dire que leur fonction biologique n’est pas remplie par une protéine) ». « Étonnamment, les protéines immunogènes proviennent de séquences de l’ADN dont le rôle biologique était inconnu jusqu’à maintenant », affirme Claude Perreault.

« À ce jour, on pensait que tous les peptides présentés au système immunitaire étaient codés par moins de 2 % de nos gènes, ajoute-t-il. Le reste des séquences de notre ADN, soit 98 %, était considéré comme non codant. L’étude montre que la totalité de notre ADN peut produire des peptides immunogènes, qui sont reconnaissables par notre système immunitaire. »

« C’est une découverte majeure, car toutes les cellules cancéreuses ont un ADN anormal. La reconnaissance du soi est donc capitale pour détecter les cellules infectées et les supprimer tout en épargnant celles qui sont saines », explique le Dr Perreault. « Cette détection est possible grâce au système immunitaire, plus particulièrement aux lymphocytes T (pour “thymus”) ».

Une étude antérieure menée dans son laboratoire avec des souris a montré l’importance des lymphocytes T dans les traitements. « On s’est aperçu que ce qui permettait de guérir, c’était les lymphocytes T, mentionne-t-il. Si on les enlève, il n’y a pas de guérison. Leur absence décuple le taux de cancers spontanés. »

Chez l’humain, c’est la même chose. « Lorsqu’on regarde des biopsies de tumeurs cancéreuses, quel que soit le type de cancer, on constate qu’il y a une grande présence de lymphocytes T », souligne Claude Perreault.

Il y a 20 ans, personne ou presque ne l’aurait cru possible. Mais on peut désormais prédire la survie du patient en fonction de sa réponse immunitaire contre le cancer. « On fait une biopsie et l’on compte le nombre de lymphocytes T. Plus leur nombre est élevé et plus la réponse immunitaire est grande », dit le Dr Perreault. Le taux de survie 15 ans plus tard s’élève à 90 % chez ceux qui ont une forte réponse immunitaire, alors qu’il se situe à moins de 20 % pour les autres.

Des études exploratoires ont montré que la simple injection d’un stimulant au système immunitaire donne un meilleur taux de survie que la chimiothérapie. « Ce stimulant est analogue à ce qu’on appelle un “adjuvant” dans un vaccin, précise Claude Perreault. Si le simple fait d’injecter l’équivalent d’un adjuvant a un effet positif sur la maladie, imaginez ce qu’on pourrait faire si l’on avait le deuxième composant, soit l’antigène, pour mettre au point un vaccin. On devrait pouvoir guérir pratiquement tous les cancers ! »

Le professeur Perreault présentera le 3 février (pavillon Marcelle-Coutu, de 7 h à 8 h 30), à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, une conférence « sur l’extraordinaire capacité des lymphocytes T à stimuler notre système immunitaire ».

Animation interactive sur le site de l’Université de Montréal : Comment la vaccination pourrait protéger du cancer.

Pour plus d’informations sur l’immunothérapie pour le traitement du cancer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Montréal.
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Cancer : le cancer se soigne de mieux en mieux, estiment les Français

Cancer : le cancer se soigne de mieux en mieux, estiment les Français

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Deux Français sur trois considèrent que le cancer se soigne de mieux en mieux, un optimisme particulièrement fort chez les seniors qui sont 79 % à estimer qu’une fois guéri, il est possible de retrouver sa vie antérieure. Telles sont les conclusions d’une étude ViaVoice réalisée pour l’Institut Curie.

En ce qui concerne les chances de guérison, l’après-cancer et le fait de retrouver une vie normale après la maladie, ce sont les seniors comparativement aux jeunes qui sont les plus optimistes. Ils sont ainsi 79 % (contre 72 % de l’ensemble des personnes interrogées) à déclarer qu’il est possible de retrouver sa vie d’avant suite à la maladie.

Parmi les difficultés évoquées pour le retour à la vie quotidienne, les Français citent en premier la réinsertion professionnelle (30 %), la reprise d’une vie sociale (21 %) ou encore les difficultés psychologiques (21 %) liées à la peur d’une rechute.

Ils sont 59 % à accorder de l’intérêt à la prise en charge psychologique des malades et sont également 70 % à revendiquer d’avoir de l’information concernant la maladie. L’information est en effet considéré comme un facteur clé (41 %) pour améliorer la qualité de vie des patients. Pour échanger autour de la maladie, et obtenir certains renseignements sur le cancer, les Français estiment à 61 % que le partage d’expériences avec d’anciens malades est important, mais également la fréquentation des associations de patients (52 %).

Concernant les attentes des patients en terme de traitement et de prise en charge, ils sont nombreux à préférer (79 %) l’hospitalisation de jour, les femmes sont encore plus que les hommes favorables à cette approche de la médecine ambulatoire. La motivation pour ce choix est portée à 55 % par la volonté de ne pas être seuls et de rester près des siens (53 %) et de conserver un mode de vie normal dans un environnement connu (27 %).

L’Institut Curie a répondu %

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